Un peu d'aide s'il vous plait ?

[Nasua7]

Bonsoir.

Alors j'ai jamais fait ça de m’inscrire sur un forum et de demander de l'aide, des idées, des conseils, des vécus. Mais je crois que j'arrive un point de fatigue. Je me perds sur internet de en viens limite à me dire que je suis Bordeline.

J'ai de la peine pour moi-même de me dire qu'a 19 ans et en pleines belles vacances d'été je devrais me faire interner.
Je suis en train d’arrêter un traitement anti-dépresseur (Venlafaxine 37,5 pour ceux qui connaissant), justement quand on arrête, c'est parce qu'on se sens mieux. Eh bah depuis 1 petite semaine, tout le travail fais demi tour. J'explose de colère a la moindre petit chose, je suis fatiguée, je dors mal, je suis irritable, succeptible. Comme avant. En bref, une boule de nerf qui au fur et mesure case tout ce qu'il y a autour d'elle et qui recommence à se faire du mal.
Forcément cela ne sort pas de nulle part, mon père s'est suicidé quand j'avais 7 ans. Il était schizophrène et ça lui est arrivé plusieurs fois de tout casser dans la maison. Depuis vraiment petite j'ai une grande colère envers moi même. Ma mère a vraiment toujours été là pour moi, elle n'as jamais baisé les bras et elle ne s'est jamais laissé sombré. Elle est très courageuse. Mais je pense qu'elle arrive a un point ou elle ne peu plu m'aider.

J'ai eu des séance de psy, a chaque fois arrêté en cours d'année, parce que je n'en voyais plus l'utilité et le besoin. Je me sentais obligé d'y aller avec quelque chose à raconter. Mais cette colère et cette hyperémotive est quelque chose qui est toujours resté.

Toutes les "crises" sont de plus en plus violentes, je frappes, je jette, je me mutile. Je ne peu plus rien faire parce que je sais que je vais me mettre hors de moi.

Je ne sais pas ce que je cherche clairement en venant ici. Mais si quelqu'un a quelque chose a dire (dans le respect j'ose esperer) je sis preneuse.

Merci à ceux qui prendront le temps de lire.

[Johnny]

Quand tu dis que cela "allait mieux" n'était pas juste une façon de dire que de temps en temps tu étais assez forte pour mettre tout ça sous le tapis et gérer toutes ces émotions fortes qui étaient en toi ?

Tant qu'elles ne seront pas évacuées, tu te sentiras blessée et en souffrance. Je te conseillerais de faire une thérapie non pas pour canaliser ta colère et tes sentiments refoulés mais pour au contraire les évacuer. Pas étonnant que cela fasse autant surface à l'arrêt des médicaments car ils sont une drogues qui permettent pendant un court temps de refouler d'avantage.

Mais tu ne peux tromper ton corps bien longtemps avec. D’où mon conseil d'aller au bout des choses cette fois.

[Nasua7]

Je pense que oui, c'est exactement ça.

Aujourd'hui j'ai téléphoné et pris rendez-vous chez un psychothérapeute, la date n'est pas avant fin aout... Ca va être très long.

Est ce que vous vivez des choses similaires, et ce que ça ne fini pas par revenir même après 1 ans voir plus de thérapie ?

[Dubreuil]

[quote="Nasua7"]J'ai eu des séance de psy, a chaque fois arrêté en cours d'année, parce que je n'en voyais plus l'utilité et le besoin. Je me sentais obligé d'y aller avec quelque chose à raconter. Mais cette colère et cette hyperémotive est quelque chose qui est toujours resté.

*** C'est peut-être parce que ce n'est pas une thérapie individuelle qui vous convient.
Peut-être une thérapie de groupe où le corps et les émotions parlées et jouées sont mises en scène, puis résolues ?
Ex : le rebirth, le psychodrame de Moréno, la PNL...

[Johnny]

Je pense que oui, c'est exactement ça.

Aujourd'hui j'ai téléphoné et pris rendez-vous chez un psychothérapeute, la date n'est pas avant fin aout... Ca va être très long.

Est ce que vous vivez des choses similaires, et ce que ça ne fini pas par revenir même après 1 ans voir plus de thérapie ?

On peut en guérir totalement oui. Mais il est normal qu'au début le but recherché soit que les symptômes disparaissent. Ce n'est que plus tard qu'on comprends que se faire aider à les refouler ou les "gérer" c'est à dire mieux vivre à les subir, n'est pas une solution qui conduit au bien être.

Donc ça peut ne pas revenir si tu vas jusqu'au bout des choses. Mais ça nécessite de faire face à ses émotions et de les évacuer pour commencer. Il y aussi l'enjeu du pardon qui peut venir ensuite, car sans celui ci, on peut rester dans l'amertume et avoir un regard négatif sur la vie qui nous suit alors qu'on a pourtant réussi à guérir.

Mais chaque chose en son temps, d'abord allez jusqu'au fond des choses pour guérir.

[Nasua7]

J'ai eu des séance de psy, a chaque fois arrêté en cours d'année, parce que je n'en voyais plus l'utilité et le besoin. Je me sentais obligé d'y aller avec quelque chose à raconter. Mais cette colère et cette hyperémotive est quelque chose qui est toujours resté.

*** C'est peut-être parce que ce n'est pas une thérapie individuelle qui vous convient.
Peut-être une thérapie de groupe où le corps et les émotions parlées et jouées sont mises en scène, puis résolues ?
Ex : le rebirth, le psychodrame de Moréno, la PNL...

En effets, c'est quelque chose quelque chose que n'avais jamais envisagé. Ce peut être une solution.