vie sociale inexistante

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zanakiel
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vie sociale inexistante

Message par zanakiel »

Bonjour, je me présente, je m'appelle guillaume, j'ai 38 ans. Cela fait maintenant un bon moment que je souffre intérieurement dans ma vie sociale. De caractère introverti, très sensible et réservé, il m'a jamais été très facile de m'intégrer et de lier des liens fort avec les autres. Dans ma jeunesse, ma vie sociale était quand meme acceptable, j'avais quelques amis et j'etais accepté des autres en général.

Mais petit a petit, je me suis de plus en plus refermé, d'abord dans mon couple de l'époque, je voyais de moins en moins mes amis en préferant le "cocon" avec ma copine. Puis j'ai déménagé dans une autre région avec ma copine et c'etait plus dur de se refaire un cercle d'amis. cependant a cette époque, j'ai quand meme reussi a me faire des connaissances meme si ces frequentations restaient occasionnelle.
Quelques années plus tard, ayant du mal a trouver du travail, je parti dans une autre région où un travail m'etait proposé.
Ma copine de l'epoque resta sur place et moi je parti. Je me retrouva seul dans une nouvelle region (meme si j'avais un peu de famille qd meme sur place) est ce fut assez rude. ce travail etait contraire a ma nature.... vendeur derriere un comptoir moi qui etait introverti, timide et ayant du mal a communiquer facilement...dans le domaine du batiment... on m'a pas fait de cadeau...j'ai etait mis plus bas que terre...dans la meme période, sur un coup de tete, je me suis séparé de ma copine, chose que je regretta un mois plutard. j'etais au plus mal et plus j'allais mal plus on m'enfoncait au travail, plus on essayait de me blesser...ca y est, j'etait devenu le bouc émissaire. fragile mais tenace, je resista de nombreuse années (10 ans) dans cette ambiance...meme si dans les dernieres annees, les relations s'etaient ammélioré qd meme, j'ai changé un peu mon comportement, essayer de faire bcp d'effort pour communiquer, j'ai reussi un petit peu, puis je démissionna enfin de ce poste. ça m'a qd meme forgé et fait comprendre certaine chose. c'etait violent, j'ai souffert mais une révolution ne se fait sans violence. le probleme c'est que pdt ces 10 ans, toutes mon energie est passées dans cette epreuve. en dehors du boulot, je ne voyais strictement personne, usé, vidé. je refusais systemaqtiquement les propositions de sortir, si rare soit elle... je me suis completement coupé de la réalité pdt ces années. ma seule vie sociale etait les site de rencontre, où j'ai rencontré plusieurs femme (j'esperais le grand amour..où peut plus inconsciement, une autre copine qui me prendrait sous son aile, qui m'aiderait) mais ca restait des relation éphémère.
j'ai qd meme trouvé une copine, il y a 3 ans de ca (mon actuelle) elle m'accepte comme je suis mais l'amour n'est pas au rdv et etant très possessive, je ne suis pas poussé, loin de là a améliorer ma vie sociale... je crois qu'elle preferre comme ça, je suis son exclusivité comme ça, rien qu'a elle... sauf que j'ai envie d'avoir des amis, une vie sociale plus riche...brefmieux vaut ptre ca que de repartir dans une solitudepas si désagreable mais qd meme assez pesante a la longue.
bref, bilan a ce jour...à 38 ans, je n'ai aucun amis (a part 1 ou 2 amis d'enfance que j'ai au telephone 2 fois par ans), du coup aucune vie sociale. j'ai retrouvé un travail entre temps, que j'ai quitté récemment. le meme shéma de bouc émissaire s'etait encore remis en place, cette fois j'ai fuis plus rapidement mais ça me laisse encore un gout d'echec social a la bouche.
du coup, j'ai tjs l'impression d'etre mal juger, d'etre pris pour qulequ'un de bizarre...tout cela me met mal a l'aise et complique le tout...

bref encore, pas d'amis, une petite amie possessive(qui a aussi comme moi pas mal de soucis a régler dans d'autre domaine), niveau famille, je me sens également juger, comme le vilain petit canard, j'ai plus de travail etc... je lutte, je combat depuis tant d'années, et j'arrive pas a changer, j'arrive pas a etre a l'aise avec les gens, a me faire des amis...tout cela bloque ma vie professionnelle et amoureuse... je vis sans projet, sans rien qui m'anime vraiment, sans but...je suis a la derive et je cherche la lumière d'un phare qui pourrait m'aider a trouver mon chemin...

merci d'avoir pris la peine de me lire et merci egalement a ceux qui voudront bien essayer de me guider un peu... tout peu changer radicalement d'un coté comme de l'autre, il faut juste le bon déclic. l'espoir est encore là, profitons en....
zanakiel
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Re: vie sociale inexistante

Message par zanakiel »

Les symptômes de l'abandonnisme due a une surprotection pendant mon enfance?
Dubreuil
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Re: vie sociale inexistante

Message par Dubreuil »

Oui.
Voir de visu un psy comportementaliste, ou faire une thérapie de groupe….
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
zanakiel
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Re: vie sociale inexistante

Message par zanakiel »

merci, c'est gentil
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: vie sociale inexistante

Message par Dubreuil »

Ce qu'il vous faudrait travailler avec le thérapeute pour identifier les processus répétitifs.
Vous pouvez également faire une psychothérapie avec un psy clinicien, pour régler " la racine " de votre souffrance émotionnelle.

" le meme shéma de bouc émissaire s'etait encore remis en place, cette fois j'ai fuis plus rapidement mais ça me laisse encore un gout d'echec social a la bouche.
du coup, j'ai tjs l'impression d'etre mal juger, d'etre pris pour qulequ'un de bizarre...tout cela me met mal a l'aise et complique le tout…"
*** Je me doute que ma réponse est très brève, mais avez-vous des points que vous souhaiteriez approfondir ici ?
Vous aurez sans doute des réponses des internautes;


Cordialement.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: vie sociale inexistante

Message par Dubreuil »

Messagepar Dubreuil » 03 juil. 2018, 08:09
L'ANGOISSE D'AANDON

L’angoisse d’abandon est une blessure qui a de lourdes conséquences sur nos relations si elle n’est pas soignée. De nombreux adultes attirent les mauvaises personnes par peur d’être abandonnés.
L’angoisse d’abandon ne naît pas d’un véritable abandon mais de la perception à un moment donné que l’enfant – dès sa naissance – peut avoir d’une situation.

Le sentiment d’abandon peut naître d’un moment où :
la mère ne répond pas aux pleurs du bébé parce qu’elle dort,
l’enfant vit mal “la crèche”,
l’enfant est envoyé trop souvent chez les grands-parents,
la mère doit partir 3 jours se faire opérer,
les parents partent 48h en colloque, en seconde lune de miel, en We…
le parent est présent mais il semble tellement préoccupé par ses pensées qu’il n’est pas attentif à l’enfant,
le père rentre à 21h quand l’enfant dort déjà, il ne le voit que le We,
etc etc…
Freud disait que l’angoisse d’abandon devient traumatisante surtout si les situations qui génèrent l’abandon sont répétées et régulières.

Les conséquences de l’angoisse d’abandon
L’enfant va se construire avec l’idée qu’il peut être abandonné et que pour pallier à ce risque, il va devoir s’adapter en faisant tout pour ne plus vivre ces situations.
Ainsi, il va par exemple :
*** tenter de faire plaisir à tout le monde en niant ses propres besoins,
*** accepter toutes les formes d’irrespects plutôt que d’être abandonné (même la violence),
*** devenir dépendant et s’adonner à des tas d’addictions (drogue, dépendance affective, jeu, dépenses, sexe…),
*** se sentir ”nul” et croire que les autres lui sont bien supérieurs puisqu’il ne mérite pas l’attention dont il a besoin,
*** créer lui-même des situations de rupture pour éviter d’être “abandonné”,
*** refuser toute forme d’engagement durable (pas de CDI, pas de mariage, pas de crédit sur 20 ans, pas d’enfant,…).

Sortir du schéma d’abandon
Les conséquences sont sources de multiples souffrances et multiples drames.
En général, l’angoisse d’abandon induit des schémas répétitifs. L’individu va attirer toujours et encore des situations ou des relations semblables. Ce n’est que quand il va en prendre conscience et qu’il décide de consulter qu’il pourra en sortir.
Si vous passez votre temps à faire plaisir à votre conjoint, vos parents, vos amis, vos enfants et toutes formes de relations en râlant parce que personne ne vous rend la reconnaissance de vos actes, il est probable que vous ayez ce problème !
Si vous passez votre temps à changer de relations amoureuses, sociales ou professionnelles, il est peut être temps de travailler sur vous-même.

Les addictions servent souvent à masquer et combler le vide que l’on ressent quand on se croit “abandonné”. On va par exemple se “remplir” de nourriture ou d’alcool.
Parfois l’angoisse vient de situations très banales comme celle où votre ami ne répond pas dans la minute au SMS que vous lui envoyez parce que la batterie est vidée: vous allez angoisser jusqu’à lui faire une scène quand il rentre le soir. En fait, vous ne faites qu’exprimer votre peur d’être à nouveau abandonné !
Dans les cas les plus graves, on verra dans les faits divers un homme dont la femme demande le divorce, tuer ses enfants et se suicider ensuite, ne supportant pas la rupture. La rupture réveille le sentiment d’abandon vécu dans la petite enfance. Elle met le doigt là où ça fait mal.

Les gens qui souffrent de ce problème vont préférer rester toute leur vie ou des années durant dans des relations de violences psychologiques ou physiques en étant souvent dans le déni de leur angoisse d’abandon.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
zanakiel
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Re: vie sociale inexistante

Message par zanakiel »

Merci pour votre réponse, meme si elle etait brève, elle m'a ptre permis de trouver la cause inconsciente de mon probleme...c'est peut etre pour ça que je me sens à l'aise que dans les relations sociales éphémère. J'ai beaucoup travaillé sur moi et j'avais identifier ce possible probleme d'abandon mais malgré ça, il est jamais facile d'etre totalement objectif sur soi, et on a besoin que quelqu'un de compétent valide l'analyse.
*** refuser toute forme d’engagement durable (pas de CDI, pas de mariage, pas de crédit sur 20 ans, pas d’enfant,…).
c'est exactement ma situation et mon mode de pensée… et dire qu'on croit penser par soi meme parfois :)

Je vais me renseigner pour les consults psy comportementalise ou clinicien… j'ai du mal à passer le pas à cause de l'aspect financier qu'une série de séances implique… je m'etais tourné du coup vers les thérapies brèves, mais ce genre de thérapie, meme si elle ont un effet positif, ne permet pas de comprendre d'où vient le problème et j'ai personnellement besoin de le comprendre. J'ai vraiment envie de consulter pour en apprendre plus sur moi pour cerner quel est le probleme et le régler

est ce possible d'etre aider financièrement pour pouvoir consulter un psy? que vaut t'il mieux, psy clinicien, comportementaliste, ou autres?

merci beaucoup
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: vie sociale inexistante

Message par Dubreuil »

Psy clinicien ou psychanalyste
le prix de la séance se discute. Si le psy refuse, partez, sans payer, bien sûr !
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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