Besoin de gens prêt à accorder de leur temps.

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Seedb
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Re: Besoin de gens prêt à accorder de leur temps.

Message par Seedb »

Dubreuil a écrit : 02 sept. 2023, 19:33Pourtant, sans faire de politique ni intellectualiser les émotions, la citation de Nomatone est particulièrement parlante pour nous tous, et pas besoin de neurones pour comprendre
Voici personnellement ce que j'en comprends (ça pourrait être un bon exercice ?) : mes maux viennent simplement de moi.
Je réfléchis trop (mon patron me dit d'ailleurs d'être "moins cérébrale").

J'en comprends que j'ai moi même défini mon problème sans même le voir.
Et que la solution est interne : un travail sur moi même.

C'est pour moi grossièrement une image du passage à l'âge adulte.
Quant on est enfant on ne se soucis pas de choses, quant on est adulte on y attache plus d'importance.
Mais entre l'enfance et l'âge adulte rien n'a en vérité changer et ça a toujours été comme ça.

Si ça se trouve j'ai tout faux !
Etrangement j'ai l'impression que mes solutions se portent simplement entre le fait d'ignorer ce que je ne comprends pas, non pas par déni, mais parce que chacun à une logique, un vécu, des combats et des ambitions qui lui sont propres et qui ne peuvent s'expliquer que par la simple apparence. Ou simplement travailler sa résillience.

Je suis curieux. Combien de temps faudrait-il pour que je comprenne réellement ?
Certains passages restent obscurs pour moi : "Tu te moques du petit homme sans même savoir que c'est de toi que tu te moques." ainsi que "J'ai très peur de toi, petit homme. Il n'en a pas toujours été ainsi. [...] Puis, je suis devenu un savant et un psychiatre, et je me suis rendu compte combien tu es malade et combien ta maladie te rend dangereux.". Ces passages s'appliquent-ils à moi, selon vous ? Peut être que je lis ces passages un peu trop au premier degré.
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Besoin de gens prêt à accorder de leur temps.

Message par Dubreuil »

Certains passages restent obscurs pour moi : "Tu te moques du petit homme sans même savoir que c'est de toi que tu te moques."
*** Il me semble que cela veut dire que nous sommes très vite enclins à juger l'autre et s'en plaindre ou s'en moquer parce que c'est notre moyen de défense (souvent inconscient) pour éviter de nous remettre soi-même en question, en faisant l'économie d'un travail psychologique nécessaire.

ainsi que "J'ai très peur de toi, petit homme. Il n'en a pas toujours été ainsi. [...] Puis, je suis devenu un savant et un psychiatre, et je me suis rendu compte combien tu es malade et combien ta maladie te rend dangereux.".
*** Là c'est l'auteur qui parle car effectivement il a fait des études en psychiatrie, il est devenu "savant " sur lui-même et les autres. Il ironise, il parle de lui, de son semblable.

Ces passages s'appliquent-ils à moi, selon vous ? Peut être que je lis ces passages un peu trop au premier degré.
***Et alors où se situe l'affolement, il n'est pas vous, vous n'êtes pas lui. Tous vos textes témoignent de votre angoisse à devenir un autre. Mais c'est impossible.
Il faut simplement consolider votre MOI. Trouver cette confiance en vous dont votre mère vous a privé quand vous étiez enfant. Vous avez combattu, vous avez survécu à vos traumatismes, pour survivre vous vous êtes à la fois protégé en vous écartant des relations attendues, communes, vous êtes devenu "témoin " de la vie des autres, et vous avez alors développé une acuité analytique sur vos semblables et l'existence, qui n'a pu que vous rendre à la fois étranger et dangereusement vulnérable quand il s'agit de vous intégrer aux normes sociales.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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