[Homme] Help : En couple, je n'ai plus envie de mes copines :(

[NoSexe]

Bonjour à tous et à toutes

Pour commencer, je n’ai pas de problème médical mais psychologique lié à ma sexualité depuis toujours.

Je suis un homme de 30 ans et quand je suis en couple, je n’ai plus envie de ma conjointe (et ce n’est pas passager, je n’ai plus envie du tout du tout) après très très peu de temps

Cela fait un an et 4 mois qu’avec ma copine, nous n’avons rien fait. Et nous sommes ensemble depuis 1 ans et demi. Elle en souffre énormément.

Avec mes copines en général, nous faisions l’amour tout le temps au début et j’arrive très vite (1 ou 2 mois) dans un dégoût sexuel avec elles.
Je n’ai plus du tout envie. Cela fonctionne très bien seul ou avec d’autres (j’ai effectivement trompé sexuellement certaines, et j’en suis désolé, ce n'est pas le cas avec mon actuelle).

Autre point important dans la réflexion : si je quittais une de mes copines avec qui j’étais (et donc avec qui je ne faisais plus l’amour), l’envie sexuelle me reprenait un ou deux mois après la rupture car je ne les voyaient plus de la même façon

J’en suis arrivé à la conclusion que :
-peut être que je divisais le sexe des sentiments amoureux.
-peut être que j’asexualise/je désexualise les personnes avec qui je suis en couple
-car je ne serais attiré sexuellement que par les femmes que je n’ai pas « acquis »


J'ai vu des psychologues, un psychiatre, une sexologue, et personne n'a la réponse, je nage dans le vide, et en attendant, notre situation de couple se dégrade à cause de cela.

Or nous voulons à tout prix rester ensemble et enfin trouver une solution, de l'aide effective.

Les conclusions de certains psys : je serai TDAH (j'aime changer tout le temps d'activité, je perds toujours tout...) mais ils ne m'ont pas donné de solution pour autant.


Merci pour votre aide :love:

[Dubreuil]

J'ai vu des psychologues, un psychiatre, une sexologue, et personne n'a la réponse, je nage dans le vide, et en attendant, notre situation de couple se dégrade à cause de cela.
*** Mais leur travail n'est pas de vous donner des réponses ! Comment le pourraient-ils ? Ils ne sont pas vous et n'ont rien de commun avec vos expériences. Un psy est là pour vous aider à poser à vous même les bonnes questions. Puisque que vous avez déjà en vous la réponse ( votre soudain manque de désir ) C'est en fonction de ce que vous lui direz, ou raconterez qui lui permettra de bien vous écouter et de vous aider à faire des liens, des recoupements, a finalement comprendre les raisons de votre désintérêt sexuel. Et tout cela n'a rien de si dramatique pour "ameuter" autant de professionnels ! Peut-être exagérez vous un peu leur nombre ?

Avec mes copines en général, nous faisions l’amour tout le temps au début et j’arrive très vite (1 ou 2 mois) dans un dégoût sexuel avec elles.
Je n’ai plus du tout envie. Cela fonctionne très bien seul ou avec d’autres (j’ai effectivement trompé sexuellement certaines, et j’en suis désolé, ce n'est pas le cas avec mon actuelle).
*** C'est une réalité, et c'est NORMAL, le sexe qui est UNE PULSION n'a rien à voir avec l'amour qui est UNE EMOTION !
Pas de quoi s'affoler !
Plus que les femmes les hommes "n'ont pas besoin d'aimer pour faire l'amour" ! En général, les femmes acceptent de faire l'amour parce qu'elles aiment, et les hommes passent d'abord à l'acte, et ils aiment après !

Pour ma part, cette attitude de vous lasser très vite sexuellement de la personne me fait penser au mythe de "Don Juan" qui aime plus "séduire" que d'aimer la femme. (Je vous donnerai l'explication de ce mythe ensuite).

Or nous voulons à tout prix rester ensemble et enfin trouver une solution, de l'aide effective.
*** Rien ne vous empêche de rester très proches l'un de l'autre sans forcément faire l'amour.
Attendre l'autre, désirer la rencontre, etc, se préparer, espérer, anticiper, c'est cela qui maintient le désir ! Car une fois assouvi ce dernier, le fantasme n'existe plus. Il faut attendre pour qu'il revienne. C'est l'absence et le manque qui fortifie le sentiment amoureux.

[Dubreuil]

L’histoire de Don Juan, revue par la psychanalyse, a donné son nom à cette pathologie majoritairement masculine : le « donjuanisme ». Lié au complexe d’Œdipe, le syndrome de Don Juan se traduit par un besoin compulsif de séduire. Le but ? Se rassurer et susciter de l'intérêt et de l’admiration chez toutes les femmes. Pourquoi ? Les coureurs de jupons pathologiques ne sont en quête ni du grand frisson ni de la passion, mais de reconnaissance. « La volonté effrénée de plaire repose sur une faille narcissique, une dépendance insatiable au regard de l’autre, assure le psychanalyste Jean-Pierre Winter*. C’est l’appel de l’enfant qui fait ses premiers exploits et cherche l’assentiment de sa mère. » Souffrant souvent d’un manque de confiance en soi bien dissimulé, ces hommes ont besoin du regard de l’autre, besoin de susciter le désir chez les femmes pour se sentir vivants et reconnus.