Certains le disent officiellement : pas vu, pas pris... De là à en faire un principe de vie...
Personnellement, je préfère une autre formule toute faite : il n'y a que l'intention qui compte...
Le fait que la victime de l'abus s'en soit rendu compte ou pas n'est qu'un hasard. Sans rapport avec l'acte qui reste "déviant".
A-t-il une vraie déviance sexuelle?
Re: A-t-il une vraie déviance sexuelle?
Si quelque chose s’oppose à toi et te déchire, laisse croître, c’est que tu prends racine et que tu mues. A. de St Exupery - Citadelle
Il y a un moment où les mots s'usent. Et le silence commence à raconter. K. Gibran
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Re: A-t-il une vraie déviance sexuelle?
En conservant ce principe, je reste convaincu que le copain de Clem n'avait pas l'intention de nuire à sa soeur.Jeannette a écrit :Personnellement, je préfère une autre formule toute faite : il n'y a que l'intention qui compte...
Là dessus, je suis d'accord à 100%. Après, le choix de faire une thérapie, c'est à lui de voir.Quand on dépasse les limites, C'est important de reconnaître la gravité de son acte, sinon on recommencera un jour ou l'autre.
Je ne suis pas psychologue, mais je suis toujours prêt à aider.
Re: A-t-il une vraie déviance sexuelle?
Chacun ses goûts, si j'ose dire. Si le mépris de l'autre n'est pas nuisible, alors il faut que je revois mes classiques... Et il faut arrêter de condamner ou de fuir les paparazzi.Helion a écrit :En conservant ce principe, je reste convaincu que le copain de Clem n'avait pas l'intention de nuire à sa soeur.Jeannette a écrit :Personnellement, je préfère une autre formule toute faite : il n'y a que l'intention qui compte...
Or il a bel et bien franchi une barrière morale qu'une personne équilibrée et libre de perversions ne franchit pas. Le voyeur n'a pas intégré les interdits moraux enseignés durant l'enfance. Il cherche à pénétrer le désir de l'autre.
Son intention était de voir quelque chose qu'il n'avait pas le droit de voir, qui faisait partie de l'intimité de la personne, que la personne ne souhaitait pas montrer. Et en le faisant, il la ramenait au statut d'objet, ne tenait plus compte de son droit au respect en tant qu'individus, il l'utilisait à son propre usage...
Prendre "de force" (étymologie de "violer" ) ou dans le cas présent, en fraude, quitte à ce que ce ne soit que la vision d'un corps nu, cela revient à forcer une barrière "éthique" et morale. Comme je le disais, s'il n'avait souhaité que voir une femme nue, il aurait simplement allumé la télé, ouvert une revue, été sur la plage ou dans un musée. Ce n'est pas ce qu'il a fait, en préférant se compliquer la vie au risque de passer pour ... terme à ton choix. Me concernant, j'aurais dit pervers. Autrement dit, déviant.
Ce qu'il cherchait (inconsciemment) n'était pas la vision d'un corps nu, mais bien le plaisir de franchir un interdit moral, d'utiliser l'autre à ses dépens. Que ce soit pour combler un manque ou pas, peu importe.
Si c'était un père qui faisait de même avec sa fille, on parlerait de comportement incestueux. Ce n'est pas par hasard.
Si quelque chose s’oppose à toi et te déchire, laisse croître, c’est que tu prends racine et que tu mues. A. de St Exupery - Citadelle
Il y a un moment où les mots s'usent. Et le silence commence à raconter. K. Gibran
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Re: A-t-il une vraie déviance sexuelle?
Vous vous demandez aussi si c'est
[quote] encore un moyem pour lui de saper l'unique chose de stable dans sa vie : notre relation.[quote]
Certaines personnes qui ont un vécu difficiles ont en effet une tendance à l'auto-sabotage, plus ou moins forte. C'est souvent une pulsion inconsciente et irrépressible. Dans ce cas, en général, il y a répétition jusqu'à la perte de quelque chose d'essentiel, choc qui permet une prise de conscience et l'engagement dans un travail personnel. Pensez-vous qu'il va arrêter maintenant ? pourquoi arrêterait-il maintenant (s'il ne fait pas un travail sur lui-même avec un professionnel) ? Pouvez-vous, vous, le "sauver" ? Est-ce que lui pardonner va l'aider à travailler sur lui ?
Jusqu'à où lui pardonnerez-vous ?
[quote] encore un moyem pour lui de saper l'unique chose de stable dans sa vie : notre relation.[quote]
Certaines personnes qui ont un vécu difficiles ont en effet une tendance à l'auto-sabotage, plus ou moins forte. C'est souvent une pulsion inconsciente et irrépressible. Dans ce cas, en général, il y a répétition jusqu'à la perte de quelque chose d'essentiel, choc qui permet une prise de conscience et l'engagement dans un travail personnel. Pensez-vous qu'il va arrêter maintenant ? pourquoi arrêterait-il maintenant (s'il ne fait pas un travail sur lui-même avec un professionnel) ? Pouvez-vous, vous, le "sauver" ? Est-ce que lui pardonner va l'aider à travailler sur lui ?
Jusqu'à où lui pardonnerez-vous ?
Re: A-t-il une vraie déviance sexuelle?
Intention et responsabilité ...
Dans une moindre gravité, peut-être, il a démontré qu'il n'a pensé qu'à satisfaire son plaisir d'un instant sans s'inquiéter des conséquences sur les autres. Il est responsable de ses actes et de ses conséquences, son intention a peu d'importance par rapport aux dégâts déjà commis (votre souffrance suite à la découverte de son acte) et potentiellement à venir (par rapport à votre soeur)
Certains hommes pensent que le viol n'est que "un petit moment désagréable (si elle ne sait pas l'apprécier) pour la femme, mais qu'elle peut s'en remettre bien vite, si elle n'y met pas de mauvaise volonté". Ils n'ont pas consciemment l'intention de détruire une vie. Et c'est pourtant ce qu'ils font. Ils ne pensent qu'à leur petit moment de plaisir sans s'inquiéter des conséquences sur l'autre. Ce n'est pas parce que l'intention n'est pas de détruire, que cela diminue leur responsabilité.Helion a écrit :En conservant ce principe, je reste convaincu que le copain de Clem n'avait pas l'intention de nuire à sa soeur.Jeannette a écrit :
Personnellement, je préfère une autre formule toute faite : il n'y a que l'intention qui compte...
Dans une moindre gravité, peut-être, il a démontré qu'il n'a pensé qu'à satisfaire son plaisir d'un instant sans s'inquiéter des conséquences sur les autres. Il est responsable de ses actes et de ses conséquences, son intention a peu d'importance par rapport aux dégâts déjà commis (votre souffrance suite à la découverte de son acte) et potentiellement à venir (par rapport à votre soeur)
Re: A-t-il une vraie déviance sexuelle?
Et dans tous les cas, ils ont l'intention (inconsciente mais réelle) de forcer, de v(i)oler... Et c'est ce qui les motive.
Si quelque chose s’oppose à toi et te déchire, laisse croître, c’est que tu prends racine et que tu mues. A. de St Exupery - Citadelle
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