Névrose et vie à deux

[skota]

Bien le bonjour à vous tous et merci de lire ces lignes que je souhaite partager avec vous pour peut-être m'aider à aller un peu mieux. Je suis une femme de 37 ans et je vis le calvaire à cause de ma névrose. Je souffre du fait de n'arriver à rien dans ma vie, j'ai un blocage dans mes études. Je finis un doctorat, le problème c'est que j'abandonne tout le temps, de plus ma vie de couple est un échec total. Ayant une névrose assez aiguë, je n'arrive pas à fonder une famille. Mon conjoint aussi souffre de phobie, il a peur de tout, de la maladie et de la mort. Son comportement est assez évitant et cela ne m'aide en rien. Cela fait des mois qu'on ne dort plus ensemble et que nos échanges sont limités aux informations du quotidien. Pour ma part je suis en thérapie depuis presque trois ans et j'ai réussi à me débarrasser de certains symptômes physiques (pelade et maladie auto-immune), mais il reste encore de gros morceaux. Mon psy est très professionnel et me convient parfaitement, sauf que là c'est les fêtes du coup il est absent. J'ai peur de ne pas y arriver. Je me demande comment faire pour aider mon conjoint à m'accepter et surtout à ce qu'il accepte d'aller consulter pour ses propres troubles. J'attends votre retour avec impatience. Merci

[Dubreuil]

[quote="skota"]
Mon psy est très professionnel et me convient parfaitement,/quote]
Tant mieux. Avez-vous abordé avec lui le syndrome abandonnique ?

[skota]

Merci pour votre réponse, il a sans doute été question du syndrome abandonnique lors de mes entretiens en thérapie. Cela étant mon état ne s'améliore pas vraiment. Je redoute en effet de ne pas y arriver même avec l'aide de la thérapie. Je suis submergée de peurs en ce moment et mon angoisse c'est d'échouer totalement.

[Dubreuil]

Merci pour votre réponse, il a sans doute été question du syndrome abandonnique lors de mes entretiens en thérapie.

En thérapie il n'est " pas question " du syndrome abandonnique, mais de la réponse " que vous lui avez donné, et qui sont vos symptômes.
C'est à votre thérapeute de gérer le contre-transfert qui va vous aider à " débloquer " vos résistances.
Rassurez-vous, c'est parce qu'il vous semble que vous allez "échouer " que votre travail thérapeutique est en bonne voie.
Gardez confiance en votre thérapeute et parlez-lui de ce qui s'est dit ici.