Bonjour,
En 3 jours, je me retrouve anéantie.
Mon mari, diabétique (67 ans)qui fait un déni quasi totale de sa maladie depuis 15 ans en paie la facture aujourd'hui. Insuffisance rénale, pulmonaire (il a fait une embolie pulmonaire) + infection... Bref depuis 4 jours il est méconnaissable, complètement HS, la fièvre l'a fait délirer. Même s'il est stabilisé aujourd'hui, je craque, je suis à l'hopital tous les apres midi, j'ai besoin de le voir mais dès que je sors je m'effondre, je pleure au moindre mot, je perds l'appétit, j'ai une boule au ventre et j'ai du mal à me recentrer sur mon travail. Et pourtant il va falloir que je m'y remettes. J'ai l'impression que toute ma vie perd de son sens. Je n'arrive plus à faire face.
Je crois que j'ai besoin d'aide.
Je craque
Re: Je craque
Bonjour,
La situation ne semble pas facile, je voulais juste vous adresser un petit mot d'encouragement.
Le fait qu'il soit stabilisé est une bonne chose et peut être que tout ceci l'auras fait prendre conscience de sa maladie et qu'il se soigneras.
Je vous souhaite pleins de courage.
La situation ne semble pas facile, je voulais juste vous adresser un petit mot d'encouragement.
Le fait qu'il soit stabilisé est une bonne chose et peut être que tout ceci l'auras fait prendre conscience de sa maladie et qu'il se soigneras.
Je vous souhaite pleins de courage.
Re: Je craque
Ne peux-tu rencontrer des psychologues à l'hôpital ? Je sais que, souvent, ils sont là aussi pour accompagner la famille des malades dans le cas de maladies lourdes...
Si quelque chose s’oppose à toi et te déchire, laisse croître, c’est que tu prends racine et que tu mues. A. de St Exupery - Citadelle
Il y a un moment où les mots s'usent. Et le silence commence à raconter. K. Gibran
Il y a un moment où les mots s'usent. Et le silence commence à raconter. K. Gibran
Re: Je craque
Merci à toutes les deux.
J'ai effectivement trouvé du réconfort auprès des infirmières pour commencer et j'ai pu voir un infirmier psy qui est venu dans le service.
Mon médecin m'a donné quelques anxiolytiques légers et ça me permet de tenir le coup.
D'un point de vue de sa santé, il va mieux. Mais le moral n'est pas au beau fixe, il en veut aux médecins, à l’institution etc...
Et c'est moi qui reçoit les doléances.
Je me sens vraiment seule même si j'arrive à comprendre et à rationaliser.
Mais bon, le plus important c'est de reprendre le boulot, je n'ai pas le choix et ce n'est pas facile de se concentrer.
J'espère qu'il va sortir cette semaine et remonter la pente.
Encore merci pour vos encouragements.
J'ai effectivement trouvé du réconfort auprès des infirmières pour commencer et j'ai pu voir un infirmier psy qui est venu dans le service.
Mon médecin m'a donné quelques anxiolytiques légers et ça me permet de tenir le coup.
D'un point de vue de sa santé, il va mieux. Mais le moral n'est pas au beau fixe, il en veut aux médecins, à l’institution etc...
Et c'est moi qui reçoit les doléances.
Je me sens vraiment seule même si j'arrive à comprendre et à rationaliser.
Mais bon, le plus important c'est de reprendre le boulot, je n'ai pas le choix et ce n'est pas facile de se concentrer.
J'espère qu'il va sortir cette semaine et remonter la pente.
Encore merci pour vos encouragements.
Re: Je craque
[quote="Amaxi"]
D'un point de vue de sa santé, il va mieux. Mais le moral n'est pas au beau fixe, il en veut aux médecins, à l’institution etc...
/quote]
Il est également important de bien dissocier en vous ce qui vous appartient et ce qui ne vous appartient pas.
Vous avez dit qu'il ne s'est pas soigné pendant 15 ans.. c'est quelque chose qu'il doit entendre, ne croyez-vous pas ?
Ce n'est pas parce que l'homme que vous aimez ( ou pas ) est en faiblesse, qu'il a le droit de vous détruire moralement.
D'un point de vue de sa santé, il va mieux. Mais le moral n'est pas au beau fixe, il en veut aux médecins, à l’institution etc...
/quote]
Il est également important de bien dissocier en vous ce qui vous appartient et ce qui ne vous appartient pas.
Vous avez dit qu'il ne s'est pas soigné pendant 15 ans.. c'est quelque chose qu'il doit entendre, ne croyez-vous pas ?
Ce n'est pas parce que l'homme que vous aimez ( ou pas ) est en faiblesse, qu'il a le droit de vous détruire moralement.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Re: Je craque
Difficile de faire la part des choses qd il s'agit de la personne qu'on aime depuis 26 ans.
Je n'imagine pas de le perdre et je suis angoissée comme jamais.
Je me sens démunie... Et en souffrance.
Je n'imagine pas de le perdre et je suis angoissée comme jamais.
Je me sens démunie... Et en souffrance.
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