mon histoire de viol

[jojo2467]

Avant dernière semaine d’aout 2015
C’est bien une des seules fois en quatre ans que je peux me le dire à moi-même, je me suis fait violer. C’est un événement qui m’a marqué et je crains qu’il reste ancré dans ma mémoire à jamais. Pourquoi sommes-nous capables de nous souvenir de cela dans les moindres détails, mais nous sommes incapables de nous souvenir de notre première fois à la plage?
Je me souviens que je venais de finir de travailler et il m’avait demandé de le rejoindre chez lui. Ça faisait plusieurs mois que l’on discutait par internet. Je portais mon chandail à manche trois-quarts fleuris et un jeans foncer. Ma mère me conduit chez lui, ont pensons que c’était un ami d’école. J’étais très surprise d’arriver et de me rendre compte qu’il vivait en appartement. Ce n’était pas grand et pas très propre. Je me souviens de tous les recoins de ce barchelor, surtout de ce sofa vert à l’entré, que dans quelques heures j’allais être recroquevillé dans son coin. Il m’accueillit, il ne ressemblait pas à ces photos, mais il me proposa de regarder un film. C’était un film d’horreur, qui venait de sortir, une histoire avec un miroir qui obligeait les gens à tuer. Il me fit de nombreuses avances, mais, je l’ai refusa toutes, en prétextant que je pensais encore à mon ex. il me proposa de dormir sur le sofa qu’il était trop tard pour me ramener.
Le lendemain matin, très tôt les demandes recommenceraient. De fil en aiguille, il finit par-dessus moi, un condom à la main j’étais coucher sur le ventre. Je me souviendrais toujours de l’allure de son pénis. C’est quand même ironique ce n’ait pas le premier que je vis, ni le dernier, mais celui-là me marquera à jamais. Je pleurais et je m’agrippais au lit comme si ma vie en dépendait, je me souviens qu’il eut beaucoup de difficulté à la rentrée j’étais comme une planche de bois. Par la suite, je mis mes jeans et je me réfugiai dans le fameux sofa vert. Il prit sa douche comme si rien ne s’était passé, je l’ai menacé d’appeler mes parents, mais il savait très bien que je n’oserais pas. Après sa douche, il me raccompagna chez moi.
Quand j’arrivai, ma mère n’était, pas à la maison. Je filais dans la douche et c’est à ce moment que l’autre moi vis le jour. Je vous explique « l’autre moi » est le fruit de mon imagination et depuis ce jour elle apparait quand je suis sous l’effet du stress elle me calme et me donne des conseils, comme ma conscience par exemple, mais visuellement.
Je pensais que le pire était derrière moi, mais malheureusement il était devant. Il continua à m’envoyer des messages en et lorsque l’école recommença il me harcelait la aussi. Il laissait des mots dans mon casier, des choses, il me menacera de le rejoindre, de me taire, de continuer de le voir. Quand cette méthode ne marchait plus, il a laissé la place au suicide : « je vais me suicider si tu arrêtes de me parler ». Il passait par tous les moyens pour m’atteindre, le chantage, il m’amadouer, pour après me menacer de nouveau. Je me suis rendu à -30livres et l’envie de mourir, c’était trop pour moi.
Quelques mois plus tard, j’ai rencontré un garçon qui découvrait mon secret si bien garder, il n’a jamais su le fond de l’histoire comme vous pouvez la lire, mais il sut prendre les choses en main. Il me poussa à poser une plainte et une mesure de restriction de plus qu’il avisa la GRC. Cependant, rien ne l’arrêta, ça continuer comme ça pendant 1an ou plus.
J’ai eu un répit, de quelque mois à peine avant que ça recommençât, sous l’effet de l’alcool je me confiai à mon meilleur ami, qui est aussi mon cousin, mais sous l’effet de la honte je n’ai pas encore une fois raconté toute l’histoire. Plus tard, mes amies d’école ont voulu me laisser un mot en blague dans mon casier et j’ai tellement paniqué qu’ils m’aient demandé des explications je leur ai expliquer grosso modo sans jamais révéler les détails.
Après trois ans qu’il n’a pas laissé tomber, je me suis finalement décider d’aller parler à une personne de confiance parmi le personnel de l’école. Cette femme qui à tout fait pour m’aider n’a jamais su le fond de l’histoire parce que de toute façon elle ne pouvait rien pour m’aider. Est-ce que vous savez que su vous êtes harcelée où menacer par internet personne ne peut rien faire parce que de toute façon il n’y a pas de certitude que c’est vraiment votre agresseur qui est derrière l’autre écran?
Donc pour conclure, vous êtes les premières et les seules personnes qui connaissent toute mon histoire. Il y a peut-être cinq personnes qui connaissent seulement les bouts nécessaires, toujours en évitant le viol. Car c’est bien la seule chose qu’une personne ayant été violée ne veut pas raconter. J’ai honte d’avoir été violer, j’ai honte d’avoir abandonné de ne pas m’avoir débattu, de seulement avoir pleurer comme je fais maintenant après quatre ans encore derrière mon écran. J’aimerais tout oublier, mais c’est impossible, il faut seulement aller de l’avant.

[Dubreuil]

" Est-ce que vous savez que su vous êtes harcelée où menacer par internet personne ne peut rien faire parce que de toute façon il n’y a pas de certitude que c’est vraiment votre agresseur qui est derrière l’autre écran?"

Vous vous trompez. Vous pouvez tout simplement taper : Police internet, sur votre ordinateur.
Vous transmettrez ensuite copie des messages reçus, une enquête sera ouverte, et votre agresseur sera reconnu ( adresse IP ). Si ce n'est pas lui, ce sera à lui de le prouver ! Et les recherches continueront...
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