J'ai fait un cauchemar très special!

[Rachinette]

Bonjour,
J'ai rendez-vous avec un sexologue.
Mon histoire avec mon ex tourne dans ma tête comme une machine à laver qui n'arrive pas à laver, er qui ne s'arrête pas.
Je crois savoir pouruqoi: il ya ce que m'a dit Mme Dubreuil, mais il y a aussi le comportement de mon ex.
Pour moi, c'est paradoxal de me dire qu'il ne m'a pas retenue, mais qu'il m'a quand même reproche d'être partie, et qu'il était juste furieux contre moi sans essayer de se remettre.en question.
J'en parle ici:
viewtopic.php?f=283&t=39725&p=212088#p212088
Er dans un autre forum.
Bon, je ne viens pas pour ressasser forcément le sujet, je vais voir ça avec un spécialiste. Je suis parfaitement consciente qu'il ya pire, mais j'ai le sentiment d'avoir été agressée dans ma tête.
J'ai fait un rêve hyper étrange.
Avant de dormir, j'avais repense à ça. Je pensais au fait qu'il me reprochait d'être partie.
Puis, je me suis endormie, et je me suis vue en train de dormir, puis de faire un rêve, où je voyais ma grande tante (je ne sais pas trop pourquoi c'était elle. Je ne l'ai pas revu depuis longtemps), en train de me donner de l'argent pour que je j'aille tuer mon ex. Moi, je criais "Non! Non"! Et elle insistait en me tendant de l'argent".
A un ou des moments (je ne sais plus trop), je voyais mon ex, et que je me fachais.
Je m'aimais dans mon rêve, et mes parents me voyaient et étaient choqués.
Puis, je me suis réveillée.
Je vois ce rêve comme ayant un double sens.
Il y un sens facile. Jamais je ne voudrais aller jusqu'à tuer mon ex, je ne suis pas un monstre.
Donc, le fait que je refusais en hurlant, que je criais devant a tete de mon ex, et que je me voyais me débattre peut vouloir dire que j'ai de la colère contre lui, mais pas au point de vouloir le tuer.
J'y vois aussi un sens plus métaphorique.
Le fait que je voyait une personne insister pour le tuer et que je refuse, et que je hurlait devant lui, peut aussi vouloir dire que j'ai besoin de le tuer dans ma tête ( arrêter de penser à lui, et tourner la page), mais que c'est encore trop tôt.
Dans tous les cas, le fait que je hurlais evant mon dx, et que mes parents me voyaient m'agiter en dormant montre bien que j'ai encore de le colère,
Mes parents savent ce qui s'est passé, le foyer à dit que ça ne fait pas de lui une mauvaise personne.
Mais il a d'autres comportements bizarres.
Une fois, il m'a dit "J'espère que tu n'en as pas trop parlé au travail". Comme s'il n'avais rien dit!
Je n'avais parlé à personne de cette histoire aux gens de son atelier, et certains m'ont révélé qu'il s'est confié à eux, in à goût raconté!
S'il s'est donné le droit de se confier aux autres, pourquoi n'aurais-je pas le droit d'en faire de même?!
Bref, je vais parler à un sexologue de tout va, je pense que j'ai plus besoin de ce genre de personne pour comprendre pourquoi je perturbée à ce point.
Au foyer, on ne se parle plus, il m'avait juste abordée une fois, car quelqu'un avait raconté des bobards sur nous, mais j'ai repris la personne, et c'est la qu'il m'a dit ce que je vous ai raconté.


Après, je fais ma vie, je suis quand même bien chez moi, dans ma chambre, avec les autres membres foyer, et dehors.
Je reste intriguée par ce rêve. Je me demande pourquoi j'ai vue ma grande tante.
Ce n'est pas une tueuse!
Je voudrais la revoir, je ne pouvais plus depuis.la séparation avec ma grand-mere, mais maintenant je ne vis plus chez ma elles parents, c'est moi qui décide.

J'ai déjà fait des cauchemars perturbants, mais celui-là me semble particulier.
J'aimerais savoir si vous y voyez d'autres interprétations svp?

[Rachinette]

Je m'agitais dans mon rêve (pas m'aimais) dsl.
Je voulais dire "Il a tout raconté"
Dsl, mon téléphone me fait faire plein de fautes de frappes, il faudra à l'avenir que je me relise davantage.

[Dubreuil]

Je ne sais pas ce que vous avez écrit auparavant, mais pour moi ce rêve et vos questionnements relèvent tout naturellement du traumatisme que vous avez subi, assimilé pour moi à l'impact d'un viol.
Le fait que votre "copain"-agresseur ne prenne pas l'ampleur de ce qu'il a commis explique sa désinvolture et son penchant à minimiser et reporter " la faute " sur vous.
Vous avez absolument besoin d'être suivie pour un choc traumatique, je suis étonnée que votre psy n'en a pas pris l'initiative. Et il est INDISPENSABLE que votre agresseur soir pris en entretien avec un professionnel pour lui expliquer la gravité de son geste (qu'il ignore) et vous présente par la suite ses excuses Réfléchies et SINCERES. Il aura ensuite besoin de leçons de savoir-vivre et de politesse élémentaires.

[Rachinette]

Merci.
Je vais en reparler.
En fait, au début, je parlais avec la psy du foyer, mais n'ayant pas été satisfaite, parce que je trouve qu'elle minimise un peu ce qu'il a fait (idem pour les educateurs), j'ai préféré en parler
à mon ancienne psychologue, à ma psychiatre, et aussi à mon psychologue du travail (qui d'ailleurs à une opinion similaire à la vôtre concernant ce qu'il faisait, il pense aussi qu'il n'a pas d'excuse).
J'ai pensé qu'un seloxogue m'aiderait peut-etre mieux, parce qu'on a réussi à remettre de l'ordre dans ma tête (ce n'est pas pour qu'ils sont inutiles. Je continuerai à en parler à mon psychiatre, à mon psychologue du travail. On verra pour l'autre (elle est un peu chère)), mais je n'arrive pour le moment pas à me remettre de ce qu'il a fait, et de ce qu'il a dit.
Je me dit qu'un sexologue serait peut-etre plus apte à m'aider dans ce traumatisme.
Pour l'instant, je suis assez fermée à l'idée qu'il vienne me parler.
Je crains qu'il me ressasse ce qu'il m'a dit.
Si c'est pour reentendre que j'ai été malsaine d'avoir fait appel à ma sœur, que je ne devais pas trop en parler, alors qu'il en parler à la terre entière...ou même autre chose qui le ferait froid dans le dos, qu'il garde ça pour lui!
C'est à se demander s'il se rend compte qu'à l'entendre, je devais rester à embrasser un zizi sans protection. Le psychologue edu travail pense que si j'étais restee, avec une telle attitude, il aurait peut-etre fait autre chose.
Je ne lui donne pas tort.
Bref, peut-etre que je serait apte à entendre des excuses, mais je crois que je préfère éviter de reprendre contact avec lui. D'ailleurs, j'ai bloqué son numéro.
Mais oui, il faudrait peut-etre luk faire prendre conscience de tout ça, je vais en parler aux professionnels, merci.

[Rachinette]

Il me semble effectivement très important qu'il se rende du choc qu'il m'a fait. Je vais en parler au sexologue. Merci.

[Rachinette]

Il y a eu un entretien avec lui, mais comme il ne reconnaissait pas ses torts,.j'ai dit que c'était fini entre nous, et j'ai quitté avant la fin.
Je ne pouvais plus en entendre davantage!
D'après les éducateurs, il est probablement contrarié par le fait que j'ai appelé ma sœur, parce qu'il se dit "Quelle image sa famille a de moi".
Je pense que, même si ce que j'ai fait est discutable (et encore, j'ai le droit d'être protégé), ça n'excuse en aucun cas son comportement.
Il s'en sert comme excuse pour dire que je n'ai pas eu un comportement sain, mais il n'a pas reconnu ses torts, je n'ai pas pu supporter l'idée qu'il me trouve malsaine, alors j'ai fui, je ne sais pas si j'aurais du rester ou pas, mais ça me mettais hors de moi!
La psy et le directeur étaient là. Ils devaient essayer de nous faire comprendre certaines choses.
J'ai essayé vainement de lui faire comprendre la peur que j'ai eue, et pourquoi j'ai fait intervenir ma sœur, mais j'aurais mieux fait de parler au mur, au moins je n'aurais pas eu son retour perturbant.
La discussion a donc sérieusement tourné au vinaigre, d'après la psy, il faudra attendre plusieurs mois avant qu'on en reparle sérieusement avec lui.
Mais ça se fera peut-être un jour, quand on sera calmes.
Pour l'instant, j'avance, j'essaye d'oublier, et on m'aide. Merci.


.

[Dubreuil]

Quitte à me répéter, et pour la dernière fois, dans tous ces événements je ne retiens qu'une chose qui me semble la principale au delà de ces considérations, de sain ou de malsain, de risques de maladie ou pas. La seule chose qui m'apparaisse indiscutable c'est que la demande de votre copain de lui embrasser son pénis vous ait à ce point traumatisée en vous poussant à invoquer toutes sortes d'autres griefs pour justement masquer votre trouble intense. Des milliers d'hommes ont demandé ce genre de "faveur" ou de caresse à leur partenaire, c'est courant, c'est commun, d'autres ne demandent rien et imposent (viol), libre à vous d'avancer, au détriment d'un éventuel traumatisme psychique, d'avancer l'excuse de votre trouble en prétextant que vous n'aviez pas un accord médical.
Vous vivez en ce moment beaucoup de choses injustes et cruelles, cependant votre décision d'arrêter votre "histoire d'amour" avec votre agresseur (qui d'un autre côté reste un homme ordinaire avec vos souvenirs heureux et communs ) est pour l'instant une bonne chose. Mais il serait nécessaire qu'un(e) professionnel(le) vous aide à vous dégager de ces événements pour faire un lien avec votre passé et votre nature profonde, sans ne plus parler de ce copain, mais de VOUS, de vos désirs, de vos choix, de votre personnalité intime... que cela vous aide à mieux vous connaître et vous accepter, tranquille, sans le secours de votre père, de votre soeur, ou l'excuse d'un avis qu'il soit amical, ou médical.

[Rachinette]

Merci, excucez-moi, je reconnais que j'ai été trop répétitive. Je vois un professionnel bientôt.

[Rachinette]

Et puis maintenant que je suis plus avec lui, il faut penser à autre chose.
J'ai plein de projets, ça aide à moins y penser.
Je vais postuler pour un emploi dans un parc d'attractions.
Le profil me correspond tellement bien!
Si je suis prise, je vais faire des spectacles, du ménage...
Je donne tout pour que mon CV et ma lettre de motivation retiennent l'intention, j'ai fait des efforts en Esat pour améliorer mes émotions, et la, je pense que je peux le faire!
J'ai quand même hâte d'avoir ma synthèse pour voir ce que je peux améliorer.
Si je ne suis pas prise, je serai peut-etre déçue, mais je ne désespère pas.
Rien que le fait d'avoir trouvé une annonce ou le profil me correspondent presque totalement me fait du bien, d'habitude, je ne trouve pas, et puis je suis contente de savoir que je fais des efforts pour gérer mes émotions.
Je ne m'en rendais même pas compte, et j'ai encore des difficultés par moments, mais je me suis calmée, et on me le dit.
Bon, pas dans ce cas-là, parce que c'est particulier, mais le fait d'avoir des projets m'aide à oublier un peu plus souvent.