Schizophrénie

Forum interprétation des rêves
Marlou
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Inscription : 03 déc. 2011, 23:00

Schizophrénie

Message par Marlou »

Bonsoir,
Dans la nuit de vendredi à samedi dernier, j'ai fait un rêves des plus horriblement réalistes et en ai noté le contenu.
D'habitude je ne me souviens pratiquement jamais de mes rêves ; peut-être est-ce parce que mes nuits sont trop courtes pour que j'eusse le temps d'en faire.
Dans tous les cas, je l'avais noté pour moi, et puis j'ai pensé à un livre de Freud que je lisais l'an dernier (Psychopathologies de la vie quotidienne) et me suis demandée ce que voulait dire celui là.
J'ai essayé de l'interpréter (interprétation que j'ai également pris le soin d'écrire), je pense ne pas m'être trompée, mais je voulais avoir l'avis de quelqu'un d'autre.
Quelqu'un qui ne me connait pas, qui posséderait plus de connaissances que moi et donc serait plus compétent.
Eddy Murphy. J'étais chez Eddy Murphy. Et j'étais dans un autre pays aussi. En pleine dépression. Je me faisais suivre par un psy et une autre personne, une femme, que je reconnaissais vaguement et qui me connaissait également, pas trop mal je crois. Je refusais de parler, d'écouter, de faire ce qu'on me demandait. On m'avait tout confisqué, ma musique, mes livres, mon téléphone, mon ordi. Totalement butée, je refusais de parler. Et cette nuit, Lucie (NDLR : ma meilleure amie d'enfance) est morte. Et lorsqu'on m'a demandé si ça m'avait fait mal, j'ai hoché la tête. De haut en bas, de façon à peine perceptible. Mais je l'avais fait. J'avais dit que je n'allais pas bien. Vraiment pas bien. J'avais envie de hurler à la mort, de courir jusqu'à en vomir, envie de m'oublier, de prier ce Dieu inexistant de revenir en arrière... Qu'elle vive ! Ce n'était pas possible, pas elle, elle ne pouvait pas être morte ! Elle est invincible, ça fait seize ans qu'on se supporte, c'est moi qui devait mourir la première, moi, pas elle !! La tête entre les genoux, les bras enroulés autour des mes jambes, je me balançais légèrement d'avant en arrière, sans dire un seul mot. Je respirais bruyamment, je bougeais la tête, en conflit total avec moi-même, et moi-même avec la réalité. Mais mes hochements de tête étaient à peu près réfléchis, et répondaient aux questions qu'on me posait. Et, chose nouvelle apparemment, ils y répondaient correctement. C'était comme si jusque là on me prenait pour une schizophrène totalement en dehors de la réalité, qui ne se rendait compte de rien et surtout pas d'elle-même ni de sa propre douleur. Hermétiquement fermée à la moindre intrusion de quiconque, j'évoluais en taisant ma souffrance ; peut-être est-ce pour ça que j'ai fini schizophrène. Et puis le psy et l'autre personne sont sortis de la pièce après m'avoir posé des questions simples mais auxquelles je n'avais jamais répondu correctement, ou du moins jamais sincèrement ("est-ce que tu vas bien ?", "est-ce que tu souffres ?"), jusqu'à présent. Seule dans la pièce, j'ai gémi subrepticement. Le son aigu avait à peine eu le temps de sortir du fond de ma gorge, j'avais à peine laissé sortir un minuscule filet de cet infini hurlement de souffrance venu du fond de mes entrailles et que je contenais depuis l'annonce de la nouvelle, que le psy et l'autre personne surgissaient précipitamment. Je me suis alors tu et ai continué mon petit balancement. Avant, arrière, avant, arrière. Mes bras me protégeaient. Je ne savais pas quoi faire, j'étais perdue, j'avais l'impression d'avoir oublié comment mon corps fonctionnait, ce qu'il fallait faire pour vivre, pour survivre. Je n'étais pas au fond du trou ; plutôt au plus profond de ses entrailles, là où l'obscurité est bien plus noire que noir, là où les choses sont tellement mauvaises qu'on ne peut pas les nommer. Et le psy m'a demandé si j'avais gémi parce que j'avais mal, parce que je souffrais. J'ai encore hoché la tête. En bas, en haut, en bas. Je voulais qu'on me laisse réaliser, qu'on me laisse avec la plus grande douleur que je n'avais jamais supporté.
Et puis j'ai entendu un réel aboiement virtuel et me suis réellement réveillée, dans la réelle réalité.
Il était 5h, mon réveil sonnait (et oui, c'est un aboiement de chien), et je devais me lever pour réviser.
Merci à ceux qui viennent de prendre/perdre leur temps à me lire.
Le bonheur est un rêve d'enfant qu'on atteint à l'âge adulte.
Freud a-t-il pensé aux personnes qui ne grandiront jamais lorsqu'il a dit ça ?
Jesuisouvert
Messages : 4
Inscription : 23 juin 2017, 01:35

Re: Schizophrénie

Message par Jesuisouvert »

Salut, pourrais tu me faire ton interprétation, c'est crucial ;-)
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