Sur le fil...

Forum borderline, état limite
Lune013
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Message par Lune013 »

Bonsoir, je n'arrive pas à mettre un mots sur mes maux. J'ai repris rendez vous avec un psychiatre j'espère cette fois m'y tenir.

Ma vie est un foutoir sans nom, mutilation à l'adolescence, anorexie puis boulimie, multiplication des relations sexuelles toujours besoin d'être entourée, peur de l'abandon et carence affective. Je bois beaucoup trop d'alcool en soirée et souvent, le lendemain c'est encore pire mon mal être semplifie. Je jongle entre déprime, dépression, quelques soirées qui ont finis à l'hôpital car je me suis couper. J'ai aussi avalée des cachets en quantités. Je veux fuire ma vie fuire ma tête. Je ne m'aime pas.

Le trouble Borderline me parle trop bien mais je ne suis pas médecin.
Dubreuil
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Re: Sur le fil...

Message par Dubreuil »

Nous non plus ! Attendons le rendez-vous du psychiatre… et nous verrons comment s'accommoder de son diagnostic, qui ne sera pas forcément le bon, du moins adapté….
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Lune013
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Re: Sur le fil...

Message par Lune013 »

C'est à dire pas le bon ou inadapté ?
Dubreuil
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Re: Sur le fil...

Message par Dubreuil »

La plupart des psychiatres sont des médecins qui ne sont pas formés à la psychologie, et aux psychothérapies. Leur travail médical est de prescrire des médicaments. Ni plus, ni moins.

Le bon psychiatre c'est celui qui écoute, qui comprend, qui est FORME à la psychologie, et ne considère pas que TOUT vient du cerveau. Mais des traumatismes de l'enfance, et que les médicaments doivent être utilisés avec précaution.
le psychiatre " inadapté " est celui… quine s'adapte pas au parcours psychologique de son patient.

NOS AMIS LES PSYCHIATRES
Dialogue entre un patient et sa psy.
( Extrait )

Lui :
- Bon, tout ça pour dire... heu, je ne sais plus ce que je voulais dire. Bref, quoi qu'il en soit, j’ai appris à mes dépens comment un psychiatre peut vous retourner la figure et vous laver le cerveau pour se préserver de toute remise en cause personnelle !
Elle :
- Si la psychiatrie est une spécialité médicale, les psychologues cliniciens et les psychanalystes n'écrasent pas la douleur de leurs patients avec des neuroleptiques, ils la font monter avec la parole.
- Que je veuille ou non me prêter au jeu de vos appellations contrôlées cela ne change strictement rien, la plupart de vos psys sont des ignorants prétentieux qui écrasent la douleur morale à coups de suffisance hautaine et de neuroleptiques ! Ils se persuadent que les maladies mentales ne sont qu’une question de chimie neuronale, que cet autre en face, ce semblable d’eux-mêmes qui les supplie d’écouter, qui veut exprimer son mal-être à sa manière, il faut l'abrutir de saloperies pour qu’il ferme sa gueule, qu’il arrête de faire du bruit, du désordre !
Il se lève, indigné :
- Et lorsqu’on bourre un patient de psychotropes, qu’on lui refuse toutes possibilités de vie psychique, on ne peut pas désirer qu’il vive, n'est-ce pas ? Un tel déni d’identité ne peut pas se cacher derrière des motivations vertueuses d’empathie, voire même d'intérêt professionnel !
Il parcourt la pièce à grands pas :
- Quel sacré boulot que d’aller les déloger dans leurs repaires les pères psychiatres, comment les humaniser, leur faire confiance, comment croire ces pontifes, ces massacreurs, ces bourreaux de l’âme ! Comment avoir envie de grandir avec cette toute puissante engeance paternaliste qui règne sans faillir, sans écoute, sans questionnement, sur les besoins de ses enfants ? Comment voulez-vous qu’un malade se dégage d’un tel obscurantisme, qu’il réchappe d’une pareille imposture !
Il entend qu'elle dit :
- Désacraliser à la fois le pouvoir et le savoir des psychiatres est sans nul doute le signe d’une bonne hygiène mentale, cependant, comme dans tous métiers il y a de bons et de mauvais ouvriers, et vous semblez faire ici un amalgame sur tout homme ou femme ayant choisi la profession de psychiatre.
- J’ai trop de haine pour eux !
- Trop, comme un plus, un « trop » qui ne leur appartiendrait pas.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
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Re: Sur le fil...

Message par Dubreuil »

LE PSYCHOTHERAPEUTE

Devenir psychothérapeute nécessite une formation post-universitaire. Aujourd'hui réglementé, bien que controversé, le titre de psychothérapeute est permis pour les psychologues et médecins ayant respecté certaines conditions (une formation théorique et clinique suffisante, avoir suivi une psychothérapie personnelle etc.). Cependant, le psychothérapeute est davantage une position transférentielle qu'un titre. Le psychothérapeute est la personne à laquelle un patient attribue un savoir sur lui-même et qu'il vient chercher auprès de lui.
Le psychothérapeute va suivre son patient tout au long de sa psychothérapie, laquelle est une méthode pour aider l’individu à résoudre ses problèmes. Comme il existe de nombreux types de psychothérapie, il existe également différents psychothérapeutes. Ainsi, les pratiques et approches peuvent différer d’un psychothérapeute à l’autre. Cette diversité dans les approches doit être bien connue du patient, afin que lui même se dirige vers le spécialiste qui lui correspond et qu'il puisse s'investir pleinement dans sa démarche.

LE PSYCHIATRE

Le psychiatre est un médecin qui a opté, lors de son cursus de formation de médecine, pour la branche médicale de la psychiatrie. Cette spécialisation vise à lui donner des connaissances sur les maladies mentales et sur les traitements chimiques appropriés. Une fois diplômé, le psychiatre peut prescrire des médicaments aux patients afin de le soulager, sans pour autant le soigner. Pour cela, il orientera ses patients vers un psychothérapeute ou un psychanalyste.
Le psychiatre n’est pas formé à la psychothérapie ni à la psychanalyse dans le cadre de son cursus. De même que le psychologue, le psychiatre peut se former à la psychanalyse et à la psychothérapie dans une école spécialisée qui lui permettra d’occuper la position de psychothérapeute et de psychanalyste.
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Dubreuil
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Re: Sur le fil...

Message par Dubreuil »

PSYCHANALYSTE - PSYCHOLOGUE CLINICIEN

La psychanalyse n'est pas une méthode, mais un moyen de permettre au patient d'aider à la compréhension de ses comportements non accessibles au raisonnement, parce qu'inconscients, et provoquant chez lui des symptômes de mal-être de plus ou moins grande gravité. ( dépression, névrose, état bordeline, etc.. )
C'est le patient qui alimente sa propre thérapie en parlant de tout ce qui lui vient à l'esprit, sans s'occuper des non sens ou de la morale. Et le travail de l'analyste est de faire le lien pour l'aider à comprendre le pourquoi de son mal-être. Il intervient s'il juge par exemple nécessaire de pointer au patient un lapsus qui peut le faire avancer dans sa quête de sens.
Par ex : - un patient qui a perdu sa mère à l'âge de 3 ans et dit n'en avoir eu aucun chagrin, dira plusieurs séances plus tard à son analyste : - Arrêtez de me dire des trucs que je ne comprends pas, vous allez trop vite, j'ai besoin d'ailes ! -
Et l'analyste pointera : - Vous avez besoin d'elle ( d'ailes ).
Un autre exemple : - Une patiente dira qu'elle déteste son père qui s'appelle Charles. Plusieurs séances après elle dira qu'elle cherche un prénom pour son futur bébé, et qu'elle l'a trouvé, ce sera Charlène !
Et l'analyste pointera : - Charles-haine

La première raison qui me vient à l'esprit dans le fait d'entreprendre une thérapie quand on se sent " perturbée ", ( mais aussi quand on se sent bien, alors que l'on veut devenir un Professionnel de la Psychologie ), est d'ordre vital. Il parait évident à chacun de boire et de manger pour se maintenir en vie. Il me parait évident à moi de m'occuper de mon bon fonctionnement mental pour maintenir en vie " ma vie psychique " et mon équilibre psychologique.
L'esprit et le corps font un tout qui définit la personnalité de chacun. Avant même que de désirer aider les autres, il me semble essentiel de s'occuper de soi pour en avoir la force, les potentialités et les moyens adéquats.
Dès l'enfance nous étudions des matières propres à nous faire découvrir le monde où nous vivons, la terre, les animaux, le fonctionnement de notre corps, celui des animaux, des végétaux, etc.. quoi de plus naturel que d'étendre notre connaissance à ce qui se passe dans notre esprit, à comprendre les mécanismes de nos pensées, de nos rêves ?
Avant toute nécessité d'oeuvre charistique ( ou non ) l'étude de notre psychisme et l'utilisation des moyens proposés pour l'appréhender relève d'une curiosité naturelle et légitime.
Le " moi-je " en tant qu'individualité doit être appréhendé par son propriétaire, connu, accepté, habité le plus pleinement possible, compris enfin, pour devenir réceptif à l'autre, sensible à un dialogue tendant le plus possible vers une authenticité permettant alors, et seulement, une véritable écoute, un véritable échange, une aide, si telle se présente la demande de l'interlocuteur.
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Lune013
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Re: Sur le fil...

Message par Lune013 »

C'est simplement pour enfin trouvée ce que j'ai.

A la base je vois les deux sauf que ma psy me convient pqs et que les autres ne sont pas remboursée malheureusement je n'ai pas les moyens.

C'est Dailleur dommage qu'en 2018 un psychologue, psychothérapeute sois pas remboursée.
Dubreuil
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Re: Sur le fil...

Message par Dubreuil »

Lune013 a écrit :C'est Dailleur dommage qu'en 2018 un psychologue, psychothérapeute sois pas remboursée.
La MDPH rembourse certains entretiens psychologiques.
Certaines mutuelles aussi.
Renseignez-vous.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Lune013
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Re: Sur le fil...

Message par Lune013 »

Ma mutuelle rembourse 3 séance et jusqu'à 50 euros.

J'avais vue une dame psychothérapeute qui avais plein de méthode, c'est super bien passé malheureusement jy suis allée qu'une fois car 90 euros.
Dubreuil
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Re: Sur le fil...

Message par Dubreuil »

Il faut parler du prix avec le thérapeute. Assez pour savoir que c'est important, pas pénalisant pour votre vie quotidienne. Il existe des psys " compatissants ", ou qui sont très bons, et ont " aussi besoin de travailler !
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