Psy borderline

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Orchidee
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Re: Psy borderline

Message par Orchidee »

Apparemment nous sommes deux à être sans aucune utilité.
Ce n'est pas ce que vous dites au tout début de votre message quand vous dites juste: plus qu'un psy.
Et sur un autre poste vous vous attaquez à moi.
Vous avez réellement un problème.


En plus vous faites une grosse erreur quand vous croyez avoir bien dit: l'art permet de s’évader. Oui l'art permet de s’évader, et c'est là le problème, le psy permet de faire face, et de se libérer, pas de passer sa vie à essayer sans succès à s’évader.
Plusieurs internautes sont des artistes, ce qui ne les a pas empêcher de faire appel à un psy, l'art est en soi, parfois le mal qui pousse à faire appel à un psy.
Pourquoi pas parler de complémentarité? ça vous connaissez peut être pas.

A chaque vous coupez court à la discussion, c'est là aussi votre problème. Fuir.
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nicole dubreuil
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Re: Psy borderline

Message par nicole dubreuil »

N'est pas psy qui veut.. je ne sais pas.
Je crois que si.
Toute personne qui veut être psy et commence par sa propre analyse ou psychothérapie peut ensuite faire avec ( ou pendant ) des études de psycho.
En effet, chacun est différent et chaque psy travaille avec ce qu'il EST DEVENU et non ce qu'il était.
Cela veut dire que si c'est le fait d'aller très mal dans sa tête qui lui a donné le courage d'aller consulter, puis de se comprendre, et enfin de désirer aider à son tour ses semblables dans leurs difficultés d'être, si c'est cela, hé bien ce sera certainement un très bon psy.
Qui aura appris l'humilité, la neutralité et le véritable amour de son prochain, sans jamais rien lui demander en retour.
Car aider l'autre ne peut se faire que quand on n'a plus BESOIN de lui. Que l'on ne se mettra pas " à sa place " en s'imaginant ce qu'il va ressentir ou pas.
Et aimer, c'est un partage du meilleur et non du pire. Ensemble, parce que libre de soi, et libre de l'autre.
J'ai écris un long texte sur ce site pour parler des motivations d'être psy.
Si Jeannette passe par là, elle fera le lien..
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Jeannette
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Re: Psy borderline

Message par Jeannette »

Mais y'a qu'à demander :lol:
La psychanalyse
Si quelque chose s’oppose à toi et te déchire, laisse croître, c’est que tu prends racine et que tu mues. A. de St Exupery - Citadelle
Il y a un moment où les mots s'usent. Et le silence commence à raconter. K. Gibran
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Orchidee
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Re: Psy borderline

Message par Orchidee »

Merci Mme Dubreuil.
Vos textes sont gravés dans ma tête et dans mon coeur.
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méliane
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Re: Psy borderline

Message par méliane »

nicole dubreuil a écrit :N'est pas psy qui veut.. je ne sais pas.
Je crois que si.
Toute personne qui veut être psy et commence par sa propre analyse ou psychothérapie peut ensuite faire avec ( ou pendant ) des études de psycho.
En effet, chacun est différent et chaque psy travaille avec ce qu'il EST DEVENU et non ce qu'il était.
N'y a t'il pas des traumatismes qui sont trop graves, indépassables ? Est-ce que tout le monde est CAPABLE de mener à terme son analyse ou psychothérapie ? Et quand le fait de vouloir devenir psy devient parfois la seule motivation suffisement forte pour dépasser ses blocages ou son "envie" de rester à l'abris dans son mal-être ?
Est-ce que tout désir de devenir psy est légitime ? C'est vraiment des questions que je me pose.
Aussi ridicule que cela puisse parraître, au regard de ce que ma vie a été et de comment je la vois, je n'ai jamais conçu de faire un métier qui ne serait pas en rapport avec l'humain et pourtant, je ne me le suis jamais autorisée. Ca a commencé avec pédo-psy quand j'avais 12 ans, (hum, révélateur) puis après, c'était psychologue, puis après je me suis dit, on aide pas les autres quand on ne va pas bien soit même, puis après ca a été orthophoniste, (pb je suis pas excellente en orthographe), après ca a été infirmière, puis après j'ai fait ma fac, et je voulais devenir prof de francais pour des enfants "avec difficultés, (je me suis encore dégonflée)... Enfin, j'ai fini par faire un métier qui n'a rien à voir avec "l'humain", qui est dans un secteur bien marchand et dans lequel je m'ennui et qui n'a pas de sens pour moi.
Aujourd'hui, je sens bien que c'est le moment ou jamais, mais quand je regarde comment je suis, je sens une montagne à franchir en analyse, montagne que je ne suis pas sure de pouvoir franchir. Parfois ce désir me pousse à me dépasser, c'est parfois la seule motivation assez forte que j'ai de me surpasser, mais pourquoi ?
Ca réside quelque part là-dedans Soutien psychologique J'aimerais être caméraman... Et si j'arrivais à dépasser tout ça, aurais-je encore envie de faire ce métier ?
sacredbreathfurie

Re: Psy borderline

Message par sacredbreathfurie »

un traumatisme qui me semble indépassable, dans le sens qu'il est toujours à composer à travailler sa place au vivant, dont la "guérison'" me semble ne pas pouvoir aller au delà d' une invitation au développement, et à un cheminement personnel n'ayant de cesse de se chercher, redécouvrir, dont l'analyse ne pourrait être qu'une voie donnant accès à soi, me semble celui de la naissance.
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Jeannette
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Re: Psy borderline

Message par Jeannette »

méliane a écrit :
nicole dubreuil a écrit :N'est pas psy qui veut.. je ne sais pas.
Je crois que si.
Toute personne qui veut être psy et commence par sa propre analyse ou psychothérapie peut ensuite faire avec ( ou pendant ) des études de psycho.
En effet, chacun est différent et chaque psy travaille avec ce qu'il EST DEVENU et non ce qu'il était.
N'y a t'il pas des traumatismes qui sont trop graves, indépassables ? Est-ce que tout le monde est CAPABLE de mener à terme son analyse ou psychothérapie ? Et quand le fait de vouloir devenir psy devient parfois la seule motivation suffisement forte pour dépasser ses blocages ou son "envie" de rester à l'abris dans son mal-être ?
Est-ce que tout désir de devenir psy est légitime ? C'est vraiment des questions que je me pose.
Aussi ridicule que cela puisse parraître, au regard de ce que ma vie a été et de comment je la vois, je n'ai jamais conçu de faire un métier qui ne serait pas en rapport avec l'humain et pourtant, je ne me le suis jamais autorisée. Ca a commencé avec pédo-psy quand j'avais 12 ans, (hum, révélateur) puis après, c'était psychologue, puis après je me suis dit, on aide pas les autres quand on ne va pas bien soit même, puis après ca a été orthophoniste, (pb je suis pas excellente en orthographe), après ca a été infirmière, puis après j'ai fait ma fac, et je voulais devenir prof de francais pour des enfants "avec difficultés, (je me suis encore dégonflée)... Enfin, j'ai fini par faire un métier qui n'a rien à voir avec "l'humain", qui est dans un secteur bien marchand et dans lequel je m'ennui et qui n'a pas de sens pour moi.
Aujourd'hui, je sens bien que c'est le moment ou jamais, mais quand je regarde comment je suis, je sens une montagne à franchir en analyse, montagne que je ne suis pas sure de pouvoir franchir. Parfois ce désir me pousse à me dépasser, c'est parfois la seule motivation assez forte que j'ai de me surpasser, mais pourquoi ?
Ca réside quelque part là-dedans soutien psychologique J'aimerais être caméraman... Et si j'arrivais à dépasser tout ça, aurais-je encore envie de faire ce métier ?
Je crois peut être un peu trop à Papa Noël mais ... j'ai la conviction profonde que, tant qu'il n'y a pas d'atteinte neurologique/psychiatrique, alors OUI, tous les traumatismes peuvent être ... digérés. Plus ou moins vite, plus ou moins facilement. Le plus dur est peut être, parfois, de le vouloir réellement, jusqu'au plus profond de notre inconscient.
Comme tu dis, vaincre les blocages. Même si le terme ne me convient pas, mais je n'en ai pas d'autre sur l'instant.
La vraie motivation n'est pas de vouloir faire telle ou telle profession ou activité. La vraie motivation c'est de vouloir devenir soi-même. S'appartenir.

Et en même temps, sacredbreathfurie exprime aussi une autre vérité, qui est que nous évoluons en permanence, toute notre vie. La vie, c'est comme suivre un chemin qui n'a pas de fin. On rêve de comprendre un jour où il mène, sans jamais y arriver réellement. Peut être ne donne-t-il accès qu'à soi. Peut être donne-t-il accès à d'autres vérités... La seule solution pour le savoir est de le suivre, d'accepter cette évolution. Une invitation permanente au développement. La vie. Je lui laisse le droit de le voir comme une conséquence traumatique de la naissance. Malgré le côté négatif de l'image, ce n'est certainement pas faux. Je préfère y voir celle d'une certaine nostalgie (de soi ?, ou de ce que nous étions avant ? ou de ? ), du désir profond d'une certaine rencontre, d'une certaine réunification...

Quant à l'envie de devenir psy... Au commencement (ou presque) était la curiosité (I. Asimov). Tous les enfants sont curieux. Curieux du monde. C'est justement cela qui nous fait avancer sur le chemin. Et au delà du monde, est-ce que ce n'est pas soi-même que, finalement, on essaie de comprendre, de découvrir ?

Quant à la montagne... Il ne s'agit pas de la franchir. Mais peut être simplement d'espérer en atteindre le sommet.
Si quelque chose s’oppose à toi et te déchire, laisse croître, c’est que tu prends racine et que tu mues. A. de St Exupery - Citadelle
Il y a un moment où les mots s'usent. Et le silence commence à raconter. K. Gibran
Lolie
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Re: Psy borderline

Message par Lolie »

Bonjour a tous

Merci pour vos encouragements (sur fond de polemique...)

Pour donner quelques nouvelles, je suis allee voir un psychiatre avec mon mari donc, qui a joue l'interprete...
C'etait horrible, de ne pas pouvoir parler, de voir son propre mari tout raconter en s'arretant de temps en temps pour me demander ''je peux raconter ca'' ou ''ca va?''... Lorsque je suis sortie j'avais envie de me jeter d'un pont... C'est etrange non? je pensais que ca m'aiderais, mais le vide qui m'a envahi apres la consultation m'a aneanti...

D'autant plus qu'en France, j'ai ete diagnostiquee ''borderline'', alors qu'ici je suis ''nevrosee''... La barriere est infime? les deux ''maladies'' s'assimilent?

Plus jeune, ma mere a pense m'emmener voir un psy (lorsque mon petit frere est ne et que je me suis enfermee), mais mon pere ne voulait pas, soit disant que ca ne servait a rien... Si jamais j'avais fait une therapie si jeune, serais-je aussi detruite aujourd'hui? non, peut-etre pas, ou peut-etre moins, sachant que le vrai traumatisme vient de mes parents, de leurs actes...

Mon medecin traitant, me voyant maigrir a cause de mon anorexie, a voulu m'interner quelques temps en hopital specialise...
J'ai bien sur accepte, j'avais envie de m'en sortir.
Mais lorsque j'ai mis un pied la bas, j'ai eu tres peur, je me suis dit ''suis-je vraiment malade?''. finalement, je me suis enfuie juste apres avoir mis un pied la bas et ai decide de me battre seule... Mais pas facile...

En ce qui concerne la polemique ''psy/ pas psy'' ca me fait penser a une chanson de J-J Goldman, qui dit:
''y'a pas de suicide au Sahel, pas de psychiatre en plein desert, pas d'overdose a Kinshasa, reponse ou question, je sais pas''
Qui pour moi explique tout...

Yayas, merci malgre tout pour ton soutien.

Je dois retourner voir le psychiatre la semaine prochaine, mais je ne veux pas, ca m'a fait trop mal...
Que dois-je faire?

En attendant, j'ai decide de chercher un petit boulot le soir (car je veux elever seule mon bebe...) car reste enfermee a la maison n'aide en rien...

Si vous avez des conseils...

Merci de m'avoir lu
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Jeannette
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Localisation : Ailleurs

Re: Psy borderline

Message par Jeannette »

> Je dois retourner voir le psychiatre la semaine prochaine, mais je ne veux pas, ca m'a fait trop mal...

ça fait mal sur le moment. et puis on "digère". et ça libère.
c'est un mal pour un bien... tu verras, dans quelques temps, tu en redemanderas.
alors pour l'instant... force-toi à continuer. à avoir le courage d'y aller.

> En attendant, j'ai decide de chercher un petit boulot le soir

Il y a ... longtemps, j'ai travaillé à Athènes dans une école privée, comme prof de français. les horaires étaient sympa, on bossait de 16h à 20h. et la paie était "correcte".
si il y en a encore autant qu'à l'époque, tu devrais pouvoir trouver quelque chose.
et il y a tous les bars de Kolonaki, autour de Syntagma, à Plaka. à l'époque, ils recherchaient des serveurs et serveuses parlant français et anglais.
Si quelque chose s’oppose à toi et te déchire, laisse croître, c’est que tu prends racine et que tu mues. A. de St Exupery - Citadelle
Il y a un moment où les mots s'usent. Et le silence commence à raconter. K. Gibran
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