Je me sent seul

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Besoindeparler1
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Je me sent seul

Message par Besoindeparler1 »

Bonjour je me sent vraiment seul quand mon copain n'est pas la j'imagine qu'il m'aime pu mais au fond de mon coeur je sais qu'il m'aime et j'ai la peur qu'il m'abandonne que je suis pu assez bien pour lui qu'il trouve quelqu'un de mieux
j'ai était dévaloriser dans mon passer je sais pas si j'ai confiance en moi quand je suis seul sans lui qu'il me répond pas je me sent trop mal intérieure
Je sais qu'il a besoin de respirer je l'appel tout le temp mais la j'ai fait des efforts depuis quelque jour je l'appel pu en journée mais lui ne mappel pas vraiment car il travail
Mais je me sent mal car je fait des efforts et j'ai pas ce.que je veux c'est a dire bcp plus d'amour qu'il m'en donne
A savoir qu'il m'en donne quand même beaucoup
Car quand je suis avec je ressent tout l'amour qu'il a pour moi mais des que je suis pas avec lui j'ai peur qu'il change qu'il m'aime pu
je le vois tout les jour pratiquement toute la journée ou presque mais j'ai tjr cette peur d'être abandonner j'ai rencontrer des gens ou des amis dans l passer qui mon trahi la confiance en une seconde alors que je penser vraiment que c'était des gens bien mais bcp de personne m'ont trahi , mon ancienne relation ma un peut détruit je pense dans le sens où il me tromper sans que je le sache et j'ai découvert plutard et j'ai tjr cette peur de découvrir un jour que mon copain me fait la même chose alors que au fond de mon coeur je sais qu'il m'aime très fort et qu'il s'en fou des autre j'ai accès à son téléphone quand je veux mais je le vois que jappel trop je laisse pas respirer et j'ai besoin de régler mon problème je sais pas.exactement pourquoi j'ai sa j'ai peur d'être seul d'être abandonner des que je suis seul chez moi qu'il es pas là j'ai besoin de prendre l'air pour m'évader ne pas rester chez moi enfermer seul il faut que je prend la voiture je roule et j'essaye de me calmer mais je meurt de l'intérieur c'est trop dure 🥺🥺🥺🥺🥺🥺🥺🥺
Besoindeparler1
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Re: Je me sent seul

Message par Besoindeparler1 »

Et quand il me répond pas je me sent trop mal je me dit j'aurais pas dû appeler car j'ai l'impression de passer pour une conne jappel sa répond pas .. il répond plutard mais si il répond pas tout de suite je suis mal et jai peur qu'il m'aime pu qu'il me laisse tomber 🥺
Dubreuil
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Re: Je me sent seul

Message par Dubreuil »

Vous êtes un garçon ou une fille ?
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Besoindeparler1
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Re: Je me sent seul

Message par Besoindeparler1 »

Une fille
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Je me sent seul

Message par Dubreuil »

Pourquoi écrivez-vous au masculin ?
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
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Re: Je me sent seul

Message par Dubreuil »

La blessure d’abandon trouve ses origines dans nos expériences relationnelles passées, souvent infantiles, et renvoie à une instabilité affective difficile à vivre au quotidien, qui est liée à la peur du rejet et à la crainte de ne pas être aimé et accepté.
Elle se manifeste par des troubles du rapport à soi-même : mauvaise estime de soi et sentiment de ne pas être à la hauteur, et par des comportements excessifs dans les relations affectives.
La demande d'amour est massive et les attentes démesurées. La personne blessée aura tendance à rechercher un absolu dans ses relations affectives qui fait écho à l'ampleur de ce dont elle a manqué. Dans la relation, le manque d'amour occupe une place majeure et ouvre la voie à la dépendance affective dans la mesure où la solitude est fréquemment redoutée.

La blessure d’abandon est, dans le plus souvent des cas, un ressenti vécu pendant l’enfance. Cette blessure survient à la suite d’une absence d’un parent ou d’un proche qui a provoqué un sentiment d’insécurité ou un attachement qui n’a pas pu se faire convenablement.

Freud utilise la notion d'angoisse d’abandon pour désigner le vécu précoce du bébé dès lors qu'il n'est plus en contact avec son/ses donneur de soin (le plus souvent ses parents). Lorsqu'il est laissé seul, la peur de l'abandon s'installe très rapidement chez le nouveau-né car il se sait instinctivement impuissant et incapable de survivre par lui-même. Il a peur de se sentir abandonné par sa famille et ne pas réussir à vivre seul.
Si elle est mineure et que l'absence n'est pas trop longue pour l'enfant, c'est-à-dire pour ses capacités d'intégration psychiques, cette angoisse s'efface dès le retour du parent. Il va progressivement apprendre la présence-absence de l'objet (le parent) pour s'individualiser petit à petit et se construire comme un être psychiquement distinct. En revanche, et il n'y a pas de mesure objective à cela, si l'attente dépasse les capacités d'intégration du bébé, l'angoisse d'abandon peut créer une blessure psychique et émotionnelle durable qui se réactivera au cours de sa vie.
Spitz, psychiatre et psychanalyste américain, observe ce traumatisme chez des enfants en bas âge, séparés de leur mère et placés en institution juste après la Seconde Guerre mondiale. Il montre que l'enfant a le besoin vital d'un contact humain régulier et nourrissant psychiquement pour se développer, au-delà de la satisfaction de ses besoins primaires.

Des carences dans ce domaine entraînent notamment une forme de dépression dite «anaclitique» chez le tout-petit, qui impactera lourdement son développement psychique. Au-delà de ces carences précoces et massives, une peur de l'abandon peut apparaître plus tard, au cours de l'enfance ou de l'adolescence principalement, en lien avec différents événements (deuil, départ d'un parent...) et/ou à cause d'une relation dégradée avec les figures parentales, ou de violences effectives (négligence, maltraitance...).
Il est possible d'ajouter que la profondeur de la blessure n'est pas nécessairement en rapport avec la violence objective de l'événement réel. Il est possible de souffrir d'une blessure d'abandon à l'âge adulte sans être en mesure d'en identifier les causes concrètes : chaque personne possédant une sensibilité particulière et donc des capacités d'intégration psychiques limitées et qui lui sont propres, des microtraumatismes non identifiables en tant que tels, peuvent aussi suffire à créer une peur de l'abandon. Celle-ci se traduit par un « syndrome d'abandon » qui se manifeste comme un état psychologique et émotionnel d'insécurité ayant des conséquences sur la vie relationnelle, mais aussi sur le rapport à soi-même.

La peur de l'abandon est aussi associée à une sensibilité marquée au rejet et à une grande réactivité. Les comportements qui ne permettent pas de combler la faille affective ne sont pas tolérés et déclenchent souvent une colère, voire une agressivité, qui peut sembler déplacée. En réalité, la personne se retrouve en permanence confrontée à la même douleur ancienne, réactivée par tout ce qui ne la rassure pas entièrement sur l'amour inconditionnel et absolu de son partenaire ou de ses proches.
La peur de l'abandon est en effet le plus souvent associée à une faible estime de soi, le vécu de l'abandon étant plus ou moins consciemment mis en lien avec le sentiment de notre valeur propre, selon cette logique : si nous avons pu être, ou vivre comme, abandonné, c'est sans doute parce que nous ne méritions pas autre chose.

Pour vaincre un syndrome abandonnique, il existe différentes techniques qui vont vous permettre d’améliorer votre confiance et votre estime de vous, d’apprendre à aimer la solitude ou encore à mieux gérer vos émotions. Pour vous aider à surmonter votre peur de l’abandon, voici quelques conseils :
Faire connaissance avec soi-même
Développer la responsabilité émotionnelle
Se libérer de sa colère
Se reconnecter à son enfant intérieur (hypnose humaniste)
Il est important de retenir que la dépendance affective liée à une peur de l'abandon se soigne très facilement avec un accompagnement thérapeutique régulier.
Cela commence par le repérage de certaines croyances sur vous-même qui sont le résultat d'une mauvaise estime de soi et qui bien souvent nourrissent votre peur de l'abandon.
Nos comportements sont en effet fortement déterminés par nos croyances. Prenez le temps de vous demander comment vous vous percevez véritablement. Si vous êtes persuadé que vous êtes faible et dépendant, il est normal que vous trouviez difficile d'affronter la vie sans compter sur l'appréciation d'autrui. Vous êtes alors conditionné par la logique du besoin de l'autre. Différentes méthodes permettent de travailler à transformer les croyances qui nous enferment dans une vision de nous-mêmes réductrice et dévalorisante.
En essayant d'identifier vos valeurs personnelles, c'est-à-dire en vous demandant ce qui fait que vous êtes vous-même du point de vue moral, vous commencerez à pouvoir vous définir selon des attributs objectifs, plutôt qu'en creux et selon la perspective du manque.
De la même manière, en revenant sur votre parcours de vie, sur vos réussites et vos échecs, vous serez en mesure de percevoir les qualités et les limites qui vous appartiennent et vous constituent en tant que personne.
Par une auto-observation aussi objective que possible et une attention portée à votre propre cheminement, vous vous exercez à vous percevoir selon une perspective plus riche et plus nuancée. Vous reconnaître comme une personne porteuse de qualités qui vous sont propres, indépendamment du regard d'autrui vous donnera une matière concrète pour prendre de la distance vis-à-vis de vos croyances limitantes et pour en former de nouvelles, qui soient davantage "aidantes", c'est-à-dire qui puissent vous soutenir et contribuer à améliorer votre estime de vous-même.

L’amour prend une place angoissante dans votre vie. Vous avez peur de ne pas être aimé ou pire d’être rejeté. Vous êtes dans la séduction afin de plaire à tout prix, quitte à oublier votre véritable personnalité au passage. Vous êtes terrifié à l’idée d’être abandonné alors vous êtes, soit dans le trop, soit dans le pas du tout en amour. Au fond, vous avez le sentiment que vous ne méritez pas d’être aimé parce que vous ne vous sentez pas à la hauteur. Aujourd’hui vous aimeriez qu’on vous aide à être serein avec vous-même et dans vos relations !

La colère est souvent présente lorsqu'on souffre d'un syndrome d'abandon. Elle va s'exprimer à l'égard de nos proches lorsqu'ils ne parviennent pas à combler des attentes affectives massives.
Il est important de pouvoir libérer cette colère en l'adressant aux personnes qui sont à la source de la blessure initiale ou en tout cas, à celles qui vous viennent à l'esprit lorsque vous pensez aux causes de vos souffrances affectives ; cela vous permettra d'éviter de retourner cette colère contre votre entourage, voire contre vous-même. Vous avez des choses à extérioriser et il vous appartient de vous en saisir et de vous décharger des émotions qui y sont associées.
Cela peut passer par un travail d'écriture dans lequel vous vous adressez sans retenue aux personnes concernées et par lequel vous exprimez tout ce que vous auriez voulu pouvoir dire à l'époque, mais aussi tout ce que vous avez à leur dire aujourd'hui. Vous constaterez l'effet puissant et libérateur de ce processus. Si vous ne vous sentez pas en mesure de traverser cette expérience seul, n'hésitez pas à vous tourner vers un accompagnement thérapeutique. Dans le cadre d'une thérapie, le jeu de rôles peut être un très bon support et vous serez soutenu pour traverser les émotions douloureuses qui peuvent émerger de nouveau.

La peur de l'abandon ou du rejet est la conséquence d'une blessure affective qui ne peut être soignée et guérie qu'en rejouant le passé et en réparant ce qui a été atteint si profondément à l'époque.
Plusieurs techniques peuvent être utilisées dans cette optique et l'accompagnement thérapeutique est souvent nécessaire pour agir sur ces parties de vous encore en souffrance mais difficiles d'accès la plupart du temps. Selon votre histoire et votre degré de connexion vis-à-vis de vos parts en souffrance, l'hypnose humaniste peut être une méthode utile pour ramener à la conscience les événements traumatiques douloureux que vous êtes prêt à intégrer psychiquement.

Une autre méthode efficace consiste à visualiser l'enfant que vous étiez et qui a été blessé, et à lui prodiguer l'amour que vous n'avez pas reçu au moment où vous en aviez besoin. En vous représentant consciemment l'enfant que vous avez été et en considérant sa souffrance, vous aurez la possibilité d'entrer en contact plus direct avec votre vécu passé. Cela passe souvent par un travail préalable d'exploration et d'identification des blessures fondamentales et c'est aussi pour cela qu'il est utile de vous inscrire dans le cadre d'un suivi thérapeutique.

Le jeu de rôles est là aussi particulièrement adapté. Il s'agit d'imaginer que vous avez cet enfant auprès de vous, puis de vous connecter à son vécu douloureux. Vous prenez ainsi le rôle d'un donneur de soin qui va reconnaître la légitimité de ses souffrances et lui apporter une consolation en exprimant tout ce que vous auriez eu besoin d'entendre à l'époque et qui vous a manqué. Il peut cependant être difficile de se laisser traverser par une telle empathie (y compris vis-à-vis d'une partie de soi-même) lorsqu'on est en souffrance. C'est souvent l'aboutissement d'un travail sur soi qui vous aura dans un premier temps aidé à vous reconnecter à vos émotions.

Une peur de l'abandon non soignée fait perdurer les comportements de la personne qui se sent abandonnée. En effet, la personne souffrant d'une peur de l'abandon aura tendance à être dans une quête permanente de marques d'amour, de reconnaissance et dans l'attente d'une présence et d'une disponibilité inconditionnelle de la part de ses proches.
Au niveau social, les comportements de séduction sont fréquents dans l'objectif d'être reconnu et apprécié. Il est possible de chercher à fuir la solitude le plus possible pour échapper à la difficulté de se retrouver livré à soi-même ou à l'inverse, se réfugier dans l'isolement pour se protéger de la douleur inhérente à la relation.
Le syndrome abandonnique renvoie, en effet, à une hypersensibilité vis-à-vis de tous les comportements qui ne sont pas pleinement gratifiants du point de vue affectif : la moindre manifestation de rejet, voire simplement l'absence d'une acceptation inconditionnelle de la part de l'entourage social, sera susceptible d'être très mal vécue. Dans le cadre des relations amoureuses, la peur d'être quittée, et donc de nouveau abandonné, peut mener à une crainte de l'engagement. La peur de l'abandon dans le couple peut également conduire à un agrippement excessif à l'autre.

Pour les personnes particulièrement sensibles au sentiment d'abandon, la tristesse et l'angoisse sont donc souvent accompagnées de colère, voire de rage, envers ceux qui leur font traverser ces émotions douloureuses. Porter une blessure d'abandon est une source de souffrance accentuée par le fait que bien souvent les personnes ne savent pas ce qui les pousse à agir et à réagir de manière excessive voire dysfonctionnelle dans leurs relations.

Si les manifestations actuelles de votre blessure d'abandon vous empêchent de goûter à la sérénité dans vos relations affectives, n'oubliez pas que vous avez des ressources à votre disposition pour vous en libérer. Un travail d'introspection et la mise en action concrète se révèlent être des atouts précieux pour avancer, mais ce chemin vers soi en solitaire nous confronte souvent à nos propres limites : se faire accompagner est parfois une nécessité pour pouvoir par la suite prendre soin de soi de manière autonome.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
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Re: Je me sent seul

Message par Dubreuil »

La THERAPIE HUMANISTE
( ou l'hypnose humaniste )


*** En l'espace de quelques années seulement, l'hypnose thérapeutique a gagné ses lettres de noblesse. Désormais bienvenue dans les hôpitaux et les maternités (où on l'utilise pour lutter contre la douleur, par exemple), les patients font également appel à elle en complément de traitements allopathiques, dans le cadre de certaines pathologies : fibromyalgies, cancer, sclérose en plaques...
Si l'hypnose thérapeutique la plus connue reste l'hypnose ericksonienne (du nom de son fondateur, Milton H. Erickson), des « variantes » existent : c'est le cas de l'hypnose humaniste.

1-Pendant une séance, ON EST 100 % REVEILLE
C'est « la » différence principale qui existe entre l'hypnose ericksonienne et l'hypnose humaniste : pendant une séance d'hypnose humaniste, la personne reste 100 % consciente. On parle même de « conscience augmentée » !
« Les fondateurs de l'hypnose humaniste ont fait une expérience très simple, raconte Louis Monnier. Ils ont essayé de « réveiller » une personne se trouvant déjà dans un état « normal » (ou « état ordinaire de conscience »), en utilisant les techniques habituellement employées en hypnose ericksonienne. » Surprise : la personne est entrée dans un état de transe un peu différent, caractérisé par une conscience d'elle-même plus importante.
« Concrètement, alors que pendant la transe ericksonienne, on se sent un peu pâteux, un peu engourdi, pendant une transe humaniste, on se sent au contraire en pleine forme. Comme si on venait de se réveiller ! »

2 - On peut travailler sur tous les problèmes... ou presque
« L'objectif de l'hypnose humaniste, c'est surtout de stimuler les mécanismes d'auto-guérison du corps, de l'âme et de l'esprit. De comprendre tous les « nœuds » qui nous empêchent de fonctionner correctement, puis de les démêler »
Bien sûr, l'hypnose humaniste ne traite pas les problèmes mécaniques (fractures, arthrose, ostéoporose, tendinite, maladie virale...). En revanche, elle peut soulager la douleur et même aider à renforcer les défenses immunitaires de l'organisme pour favoriser la guérison. « On utilise aussi l'hypnose humaniste pour le développement personnel et le coaching professionnel : c'est une approche thérapeutique qui permet de mieux gérer ses émotions et son comportement. » Ou encore de trouver l'amour, de réussir sa carrière, de résoudre un conflit familial...
Cependant, l'hypnothérapeute précise quand même que « l'hypnose ne se substitue à aucun avis ni traitement médical. Les traitements en cours ne peuvent et ne doivent être suspendus que sur recommandation expresse du corps médical, même si vous constatez une amélioration au cours ou après vos séances d'hypnose. Les troubles psychologiques graves relèvent du domaine de la psychiatrie et ne peuvent, en aucun cas, être traités par l'hypnose. »

3 - « Les symboles, c'est le langage de notre inconscient ». C'est là qu'intervient l'anamnèse : cette longue discussion préliminaire permet à la personne de bien comprendre le contexte de sa problématique, afin de pouvoir se la représenter de façon symbolique pendant la phase d'hypnose. En clair, il s'agit de répondre à la question : « votre mal-être, vous le décririez comment ? » Ça peut être une boule noire, des piquants, une flamme brûlante... « C'est exactement la même chose que dans les contes de fées : le loup représente le masculin sauvage, par exemple. En langage symbolique, cela traduit une peur, une blessure... »
Ensuite, l'hypnothérapeute réutilise ces symboles pour nous permettre de communiquer avec notre « moi intérieur » : il s'agit alors de modifier (de « soigner ») ces représentations intérieures pour aller mieux... en profondeur !

4 - C'est le patient qui fait tout le travail
« Lorsque vous faites une séance d'hypnose ericksonienne, vous laissez les clés de votre inconscient à l'hypnothérapeute : vous êtes plutôt passif.
En hypnose humaniste, c'est l'inverse : c'est vous qui agissez. L'hypnothérapeute n'est qu'un guide, chargé de vous ouvrir les portes de votre esprit. »
Concrètement, c'est un peu comme un voyage intérieur : par la parole, l'hypnothérapeute guide la personne dans différents environnements imaginaires et symboliques, mais c'est cette dernière qui va réaliser mentalement certaines actions pour résoudre son problème.
Mieux encore : après 1 ou 2 séances, la personne peut réutiliser ce qu'elle a appris pour continuer à changer par elle-même. C'est l'autohypnose !

5 - Ça se rapproche de la méditation de pleine conscience
« L'état de conscience augmentée que l'on atteint lors d'une séance d'hypnose humaniste est proche de celui que l'on expérimente pendant une séance de méditation de pleine conscience ».
L'objectif n°1 de l'hypnose humaniste est d'amener la personne à prendre conscience d'elle-même, en lui permettant de communiquer avec son inconscient et sa conscience supérieure (ou conscience majuscule)
D'après Louis Monnier, « notre esprit, notre corps est comparable à une maison. Quand on ne la regarde pas, le temps fait son œuvre : elle se fissure, se ternit. En revanche, il suffit de porter son attention sur cette maison, en conscience, pour qu'elle commence à s'auto-réparer »
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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