Urgent, c'est le tournant de ma vie

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Message par Dubreuil »

SECOURS AUX ADOLESCENTS

par dire.pour.oublier » 11 févr. 2021, 19:4
Je ne sais pas ce que ça vaut, mais d'après l'article que je lis, si vous êtes en France, il existe des "Maisons Des Adolescent" (MDA) et des "Points Accueil et Ecoute Jeunes" (PAEJ) auxquels vous pourriez vous adresser sans vos parents, en toute confidentialité et gratuité, et qui pourraient vous orienter.
Ces structures sont réparties un peu partout sur le territoire. Il y en a peut-être une prés de chez vous ?
https://solidarites-sante.gouv.fr/affai ... eunes-paej
https://solidarites-sante.gouv.fr/affai ... scents-mda
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ANGOISSE LIEE AU MASQUE

Par Dre Jessica Gold, professeure adjointe, Département de psychiatrie, Washington University
POURQUOI CERTAINES PERSONNES SONT-ELLES ANGOISSÉES À L’IDÉE DE PORTER UN MASQUE?
Habituellement, le problème est que les gens sont angoissés au jour le jour, qu’ils associent le port du masque avec un évènement passé, ou qu’il leur est arrivé quelque chose. Ils se sont peut-être, par exemple, rétablis d’une longue maladie les obligeant à porter un masque, ou un membre de leur famille a été gravement malade et en a porté un, ou ils ont vécu un traumatisme au court duquel ils ont eu la bouche couverte. N’importe laquelle de ces expériences pourrait être un déclencheur de l’angoisse, car lorsque ces personnes enfilent le masque, cela leur rappelle ces sensations d’inquiétude ou de peur. Elles ne craignent pas le masque en lui-même, mais les sentiments associés au port du masque.

À QUEL POINT L’ANGOISSE LIÉE AU MASQUE EST-ELLE COURANTE À L’HEURE ACTUELLE?
Cette situation de pandémie est tellement nouvelle et différente. Nous n’aimons pas l’inconnu parce que ce que nous ne connaissons pas nous fait peur. Pour certains, le fait d’éviter de faire quelque chose empire les choses. Par exemple, vous avez peur de voler, donc vous ne volez jamais. Vous repoussez l’échéance, et l’anticipation augmente votre peur.

En ce qui concerne le port d’un masque, ou les phobies en général, il y a un groupe de personnes qui ressentent de l’angoisse à l’idée de porter un masque et qui pensent que c’est une tâche impossible. Ensuite, il y a un deuxième groupe de personnes qui ont essayé d’en porter un et qui n’aiment pas la sensation qui en résulte. Les personnes appartenant à ce deuxième groupe essayent probablement de surmonter la phobie, car elles savent qu’elles sont censées en porter un, mais cela reste une source d’angoisse.

Il y a probablement plus de gens aux prises avec ce problème que nous n’en parlons. Nous ne parlons pas [suffisamment] de santé mentale en général. Je peux facilement entendre les gens dire « Mets le masque et fais-toi une raison ». Toutefois il est possible de prendre certaines mesures pour permettre de se sentir plus à l’aise.

QUE PEUT-ON FAIRE POUR ATTÉNUER LA PEUR DE PORTER UN MASQUE?
La première chose qu’il faut comprendre, c’est que notre cerveau nous induit en erreur et que lorsque nous couvrons notre bouche avec un masque, il est normal de se sentir incapable de respirer et de vouloir l’enlever. Vous devez apprendre à votre cerveau que c’est une situation sécuritaire et que vous POUVEZ respirer.

Pour ceux qui ont subi un traumatisme, nous offrons une thérapie d’exposition. Pour commencer, allez dans un lieu où vous vous sentez très en sécurité, habituellement la maison, seul ou avec quelqu’un en qui vous avez confiance, et commencez tout simplement à essayer de porter le masque. Vous ne pourrez peut-être pas encore le mettre, il vous suffit de le tenir dans la main, puis à hauteur du visage. Nous appelons souvent cette méthode une « hiérarchie d’exposition ». Vous pouvez maintenant attribuer à votre angoisse une cote entre 1 et 10, 10 étant une angoisse très importante et 1 une angoisse minime. Votre objectif pour cette première étape est de donner un 3 à l’angoisse. Il y a toujours une réaction de stress, mais vous l’avez fait, et tout va bien. Commencez par vous dire que vous porterez le masque pendant 2 secondes, puis la prochaine fois pendant 20 secondes jusqu’à ce que vous ayez atteint plusieurs minutes ou la durée requise.

Ensuite, changez de cadre, sortez. N’allez pas à l’épicerie tout de suite, mais faites plutôt une promenade jusqu’au parc ou un endroit où il y a peu de gens, faites peut-être une balade rapide. En allant crescendo, vous vous rendrez compte de plusieurs choses : 1) vous ne mourrez pas en portant un masque ou à cause de l’angoisse, 2) vous pouvez tolérer le masque, 3) ce que vous faites est en fait plutôt ennuyeux! Renforcez votre aptitude jusqu’à ce que vous soyez à l’aise.

Si vous n’avez pas besoin du processus de renforcement et que vous ressentez simplement de l’angoisse pendant que vous portez un masque, vous pouvez essayer de contrôler les endroits et le moment où vous en portez un. Peut-être qu’une période achalandée à l’épicerie vous angoisse au point de respirer très fort et d’avoir l’impression de ne pas pouvoir respirer. Essayez d’y aller à une heure moins achalandée de la journée.

Il est également bon de se rappeler que les masques ne sont pas universels. Il existe différents tissus, différentes tailles. Vous pourriez vous sentir plus à l’aise en portant un autre type de masque. De plus, en choisissant ou en concevant votre propre masque, vous reprenez le contrôle et cela peut être en soi une guérison.

ET SI ON DOIT PORTER UN MASQUE AU TRAVAIL ET QU’ON N’A PAS LE TEMPS DE S’Y PRÉPARER?
Reconnaissez l’angoisse
1) Faites preuve d’indulgence envers vous-même, c’est difficile, c’est normal que ce soit difficile, je m’y habitue, je suis angoissé.

Respirez
2) Il peut être utile de pratiquer des exercices de respiration au moyen d’une application comme Breathe2Relax. C’est là que vous pratiquez la respiration diaphragmatique comme dans le yoga. Si vous apprenez à mieux contrôler votre respiration, vous respirerez moins fortement, vous contrôlerez votre respiration et vous pourrez dire « je suis en sécurité, je vais bien ». Vous pouvez vous exercer à la maison avant le travail, ou même au travail pendant une pause si vous ressentez de l’inquiétude.

Soyez attentif
3) La pleine conscience peut aussi être utile et cette technique vous permet de prendre physiquement conscience de l’instant présent. Pendant une crise d’angoisse à votre bureau, par exemple, vous pouvez vous dire « je suis sur ma chaise, mes pieds touchent le sol ». Vous pouvez aussi commencer à nommer les choses que vous voyez autour de vous. Certaines personnes aiment utiliser des applications comme Headspace et Calm, mais vous pouvez le faire seul, n’importe où. C’est une compétence en adaptation rapide pour les moments angoissants. Cela n’attire pas l’attention sur ce que vous faites au bureau ou au travail. Vous ne faites qu’accroître votre sentiment de sécurité sur le moment. Apprenez à le faire les fins de semaine.

Faites des pauses
4) Si possible, intégrez plus de pauses dans votre journée. Il peut s’agir simplement de sortir, d’aller aux toilettes, ou à n’importe quel endroit où vous pouvez retirer votre masque en toute sécurité. Certaines personnes peuvent s’accommoder d’un masque dans un bureau, d’autres non. Elles peuvent devoir sortir pendant les pauses, aller aux toilettes et être seules, ou dans tout autre endroit où elles peuvent aller et enlever le masque en toute sécurité. Il y a surement des endroits où c’est acceptable et où vous pouvez intégrer des pauses-masque dans votre journée.

EN TANT QUE GÉRANT DANS UN MILIEU DE TRAVAIL, COMMENT PEUT-ON RELEVER CE DÉFI EN TOUTE SÉCURITÉ AVEC SON ÉQUIPE?
Les patrons doivent faire preuve d’une plus grande souplesse pour comprendre que le milieu de travail n’est plus le même et que pour la plupart des gens, ce changement n’était pas dans le contrat. Il n’est pas juste de supposer que personne ne rencontrera de problèmes avec le fait de porter un masque. Afficher une certaine vulnérabilité en tant que leader est une force et permet aux employés de se sentir plus en sécurité. En tant que leader, vous n’avez pas à dire que vous ressentez vous-même de l’angoisse, mais vous pouvez montrer de l’empathie ou dire quelques mots qui valident les sentiments de vos employés. Il peut s’agir d’admettre que vous aussi avez eu de la difficulté à vous adapter à x, y et z, que vous comprenez qu’il peut être difficile de porter un masque, et que vous êtes là pour prêter l’oreille. En réduisant l’écart hiérarchique, vous faites sentir aux autres qu’il est normal d’avoir des difficultés.

Vous pouvez aussi diriger les gens vers leur programme d’avantages sociaux en leur rappelant qu’ils peuvent en profiter s’ils ont besoin de soutien supplémentaire.

L’ANGOISSE LIÉE AU PORT DU MASQUE SE MANIFESTE-T-ELLE DIFFÉREMMENT CHEZ LES ENFANTS ET CHEZ LES ADULTES?
Je pense que les enfants expriment leur inquiétude de la même façon que les adultes, mais ils ne connaissent tout simplement pas les mots pour l’exprimer. Les enfants peuvent sembler irritables et effrayés, mais plutôt que de dire qu’ils ont peur, ils peuvent pleurer, présenter des problèmes de comportement ou s’enfuir. Ils peuvent ne pas tenir en place et l’enlever plus souvent, ce qui peut ressembler à une rébellion active. Les enfants sont moins susceptibles de dire « je n’aime pas la sensation » ou « je suis inquiet ».

EN TANT QUE PARENT, COMMENT PEUT-ON SOUTENIR AU MIEUX SON ENFANT QUAND IL PORTE UN MASQUE?
Les parents peuvent en faire un jeu amusant et non pas une punition, car le monde fait peur. Il peut être utile de trouver des façons d’intégrer le port d’un masque dans un jeu. Demandez à votre enfant de choisir son propre masque. Il existe également de nombreux motifs plaisants pour les enfants. Vous pouvez trouver des masques à thème, comme Star Wars s’ils aiment cette saga, ou des masques farfelus avec des visages. Il est important de les laisser faire preuve de créativité et de s’amuser, et les laisser choisir, car cela leur donne un sentiment d’appropriation.

Il faut aussi tenir compte du fait que les enfants apprennent beaucoup des expressions faciales. Exercez-vous à interpréter les émotions quand vous portez un masque : suis-je triste, en colère, heureux?

COMMENT PEUT-ON SOUTENIR UNE PERSONNE CHÈRE À SON CŒUR QUI ÉPROUVE DE L’ANGOISSE À L’IDÉE DE PORTER UN MASQUE?
En validant ses sentiments et en lui assurant qu’elle ne le fait pas simplement sans raison ou juste pour elle-même. Si vous invalidez ses sentiments, cela peut mener à des sentiments de honte et de culpabilité.

La plupart des gens qui éprouvent de l’angoisse portent leur masque de toute façon, mais je pense qu’il est important de se rappeler que les gens qui éprouvent des difficultés ont des raisons valables. Lorsque nous faisons honte aux gens et que nous nous mettons en colère, nous devrions prendre du recul. Il existe des raisons pour lesquelles cela peut être difficile pour une personne, c’est pourquoi avant de nous mettre en colère [lorsque quelqu’un que nous connaissons ou que nous voyons ne porte pas de masque], nous ne devons pas oublier que certaines personnes qui luttent se sentent concernées et prennent souvent ces critiques très à coeur. Elles font des efforts et des encouragements seraient un signe très fort à leur égard au contraire de paroles telles que « qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez vous ». Il faut se rendre compte que les gens qui s’inquiètent ont peut-être des raisons valables de le faire. Certains reçoivent des notes d’excuse, ce qui n’a aucun sens.

N’importe qui peut porter un masque si le travail de préparation adéquat est fait en amont. Ils ont simplement besoin d’être encouragés, d’être rassurés au moyen de phrases comme « je sais que vous pouvez le faire et je vais vous aider à le faire ».

Jessica Gold, M.D., M.Sc., est professeure adjointe au Département de psychiatrie à la St Louis School of Medicine de la Washington University. Elle se spécialise dans les domaines de la santé mentale en milieu postsecondaire, de la formation médicale et du mieux-être du corps médical. Elle écrit régulièrement pour la presse populaire au sujet de la santé mentale, des préjugés et de la formation médicale.

Anxiété, COVID-19, masque, pandémie, Stress
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Message par Dubreuil »

LA COULROPHOBIE

Quand la gêne du masque devient une phobie, on peut la relier à la COULROPHOBIE ( qui n'est pas cool ! )
C'est la peur des clowns, car eux aussi sont " masqués " ont ne voit pas leurs visages.
Depuis la sortie du film d’horreur "Ça" nous sommes de plus en plus nombreux à trouver les clowns terrorisants.
Si ce mot n’est pas encore présent dans les dictionnaires français, "la coulrophobie est le terme médical qui désigne la phobie des clowns", définit Jeröme Palazzolo. “on peut développer une phobie sur n’importe quel sujet, les pigeons, les légumes… Tout dépend des expériences désagréables

Cette pathologie, en règle générale, possède trois origines".
1) La première, biologique, se traduit par un manque de sérotonine, un neurotransmetteur, qui déclenche des troubles anxieux.
2) La seconde, psychologique, désigne la manière de fonctionner et la réaction que l’on adopte face à notre environnement.
3) La troisième concerne l’environnement qui nous entoure où une situation peut favoriser l’apparition d’une phobie.

Comment soigne-t-on une coulrophobie ?
Que ce soit pour un enfant ou un adulte, "nous allons proposer des traitements complémentaires.
Pour l’aspect biologique, nous proposons une prise, non pas d’anxiolytiques, mais d’antidépresseurs sur une période d’environ 6 mois. Car même si le patients n’est pas dépressif, ce médicament traitera le manque de sérotonine.
L’aspect psychologique est pris en charge grâce à une thérapie comportementale et cognitive. Pour ce faire, on aide l’individu à modifier son comportement face à l’objet de sa phobie et sa manière de penser. Sa pensée étant automatique et non réfléchie, le but est d’amener le patient à adopter des réflexions alternatives.
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Message par Dubreuil »

ABSENCE DE LIBIDO
Message par Antony » 06 mars 2021, 12:13

Bonjour,
Je vous invite à étudier le circuit de la récompense :

https://youtu.be/o2kru13qC6g

https://youtu.be/8IBnn0MV4Z4
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Message par Dubreuil »

DIFFERENCE ENTRE PSYCHOLOGIE ET PHILOSOPHIE

On cherche tous quelque chose. Bien souvent le pouvoir, l’amour, l’argent, le succès, en se disant que ça nous rendra heureux. Mais, il y a une chose que l’on cherche et que l’on a du mal à nommer : c’est la paix. Être en paix avec notre passé, notre futur, nos peurs et nos angoisses. Voilà ce qu’on veut réellement : être en paix avec nous-même.

Face à cette quête de paix intérieure, il y a deux types de comportements : il y a ceux qui se laissent aller, qui ne se posent pas vraiment de questions sur leur condition, leurs problèmes. Ils se contentent de combler leurs désirs pour ne plus penser à ce qui les torturent.
Et il y a ceux qui réfléchissent. Ceux qui se posent des questions sur eux-mêmes, ceux qui veulent savoir comment ils fonctionnent pour comprendre leurs émotions, leurs peurs pour les apprivoiser et les maitriser.
La philosophie et la psychologie sont des remèdes pour apprendre à mieux se connaître et exterminer nos démons intérieurs.

Psychologie : signifie littéralement : « la science de l’âme ». Il s’agit donc de l’étude des comportements et des pensées. Elle permet de comprendre les idées, sentiments, la manière d’agir et de penser d’un individu.

Philosophie : signifie littéralement : « l’amour de la sagesse ». Il s’agit d’une discipline qui questionne et qui interroge le monde et l’existence humaine.

Dès l’Antiquité, les philosophes se sont penchés sur la connaissance du monde, amenant réflexions sur la morale, l’existence humaine, le désir, la quête du bonheur et la sagesse.
La psychologie a longtemps été considérée comme une branche de la philosophie. Il faudra attendre le XVIIIe siècle, pour que la psychologie devienne autonome, grâce à l’université et à Wolff qui, en 1732, distingue la psychologie empirique de la psychologie rationnelle .
Elle sera ensuite reconnue comme science à part entière dans les années 1870, avec les premières publications scientifiques.

L’histoire de la psychologie s’inscrit dans l’histoire de la philosophie, et en cela, la psychologie va reprendre les grandes questions des philosophes et y répondre de manière scientifique. Mais elle va surtout se concentrer sur le rapport fondamental de l’homme à soi.

LA PSYCHO
On vous dira d’aller voir un psychologue si :
Vous avez des difficultés dans vos relations personnelles
Vous avez un mal-être, des peurs, des angoisses, du stress, un coup de déprime, ou une mauvaise estime de vous-même
Vous êtes dans une situation douloureuse (deuil, séparation, maladie, traumatisme ancien ou plus récent, échec…)
Vous voulez faire le point sur votre vie, accroître vos potentialités, apprendre à mieux vous connaître (dev perso)

LA PHILO
On ne vous dira que la philosophie ne soigne pas les traumatismes ou les troubles psychiques. Elle apaise. Voilà tout.
Elle apaise car elle sert à comprendre le monde. Elle fait réfléchir, et répond aux grandes questions que l’on se pose tous sur l’existence (le sens de la vie, le monde, l’amour, le bonheur, les relations humaines, nos faiblesses, nos peurs, et j’en passe). Car ces questions, des philosophes y ont déjà pensé bien avant nous. Il y a 2 500 ans. Et en lisant leurs expériences, leurs réflexions, leurs pensées, eh bien, on comprend ce qui nous arrive et on a moins peur.

Alors, c’est quoi leurs différences en vrai ?
1) D’abord, la psychologie est essentiellement centrée sur le “moi”. Elle cherche à comprendre les failles, les problèmes et les troubles du patient.
La psychologie invite le patient à regarder en arrière ; à fouiller dans son enfance, à se souvenir d’un évènement qui serait l’origine d’un traumatisme. Elle cherche à guérir le passé.

2) Les domaines concernés par la philosophie sont bien plus larges : elle traite de l’homme en général, mais elle se demande aussi ce qu’est le monde, Dieu, les autres, la vie, le bonheur…
La philosophie ne guérit pas le passé. Elle permet, grâce à la rencontre des philosophes d’il y a 500 ou 2500 ans, de penser autrement, de ne pas rester bloqué sur des idées/pensées qui nous font du mal. On en découvre d’autres qui nous correspondent et on agit en fonction de celles-ci. En ce sens, la philosophie nous donne les clés pour agir, et pour prendre notre futur en main et redevenir maître de son destin.
Etre philosophe, c’est vivre et agir d’une certaine façon, celle qui nous convient pour tendre vers le bonheur et la sagesse.
La philosophie doit avant tout être un véritable art de vivre.

Le psychologue est celui qui étudie l’âme, pour soigner les traumatismes psychiques
Le philosophe est celui qui, à travers la connaissance, cherche la sagesse.
Les deux disciplines peuvent aider considérablement au quotidien.
Quoi qu’on en dise, elles semblent répondre au fameux : “connais-toi, toi-même” socratique. Apprendre à se connaître, pour maitriser nos failles, nos peurs, nos émotions et nos réactions. Mais aussi, pour être heureux avec les autres.

MAIS IL FAUT ETRE REALISTE
Il existe deux genres de troubles :
1) les traumatismes, qui relèvent de la médecine/science/psychologie pour être réellement guéris
2) et les petites inquiétudes qui nous touchent tous. Ces petites inquiétudes là, la philosophie peut les soigner. Mais son pouvoir s’arrête là.
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Message par Dubreuil »

PATRIARCAT / MYSOGINIE
Par Marianne Dalmans

Au début de l’existence humaine, nous dit la sociologue et anthropologue marxisante iranienne, nos ancêtres n’avaient pas conscience du lien entre copulation et enfantement. Celui-ci était divin. Les femmes étaient fécondées par la déesse mère. Les femmes vivaient en clan avec leurs frères, sœurs, oncles et s’occupaient de la survie des enfants. Dès lors, elles s’organisaient pour engranger de la nourriture et veillaient à sa redistribution de façon équitable. Nous étions dans une transmission matrilinéaire.
C’est 6ooo ans avant Jésus christ que les communautés d’agriculteurs, en observant les animaux domestiqués, ont pour la première fois fait un lien entre acte sexuel et grossesse. Ils découvrent ainsi le rôle biologique de l’homme dans la procréation, dans la continuité de l’espèce.
Cette découverte a signifié la fin de l’âge de pierre et établit un évènement historique. Car, lorsque les humains réalisèrent qu’il y avait un lien entre sexualité et procréation et que c’étaient les hommes et non les divinités qui fécondaient les femmes, l’organisation sociale prit un tout autre sens.
La découverte de la paternité biologique mit aussi à jour des frustrations : appropriation par les femmes de la semence des hommes, incertitude quant à la paternité biologique, perte de contrôle sur l’être qui va grandir auprès de sa mère…

La découverte de la paternité aurait été un des facteurs déterminant du développement de la vie économique d’après l’âge de pierre. Le désir et l’intérêt de l’ensemble du sexe masculin à créer et à maintenir une paternité sociale les a incités à travailler et à accumuler des richesses pour subvenir aux besoins et au bien être des enfants. C'est-à-dire matérialiser le principe de puissance paternelle (il est très intéressant de constater que la puissance paternelle s’appuie depuis toujours sur le développement économique).

Ayant les mêmes intérêts quant à la continuité de l’espèce, les hommes des communautés claniques à la fin de l’âge de pierre se sont associés et ont créés des alliances à l’intérieur de sociétés secrètes dans le but d’implanter la paternité sociale.
Pour atteindre ces objectifs ils ont appliqués différentes mesures :
Des mesures magiques et rituelles.
La mise en place du culte du phallus qui affirme l’inclusion des hommes dans le processus de procréation. Avec un mécanisme de surcompensation : après avoir compté pour rien pendant tant d’années, les hommes voulaient maintenant être tout !
En somme, il y avait d’un coté le phallus et de l’autre le pouvoir de donner la vie. Dans la tentative de créer la paternité sociale, c’est le phallus qui l’emporta. Désormais, c’étaient les femmes qui n’avaient plus rien dans le ventre.
Bientôt, le contrôle de l’agriculture, de l’artisanat, du commerce se trouve entre les mains des hommes. Cela n’allège pas la lourdeur et la multiplicité des travaux féminins. Et n’aboutit pas non plus à l’exclusion des femmes, mais les confine à des rôles économiques toujours secondaires et subalternes.

Dès la révolution de l’âge de cuivre, les femmes se voient refuser la possibilité d’utiliser des outils complexes qui augmenteraient le rendement de leur travail.
Ainsi les hommes deviennent économiquement indispensables !
Dès lors, petit à petit, la révolution patriarcale remplace les rites de magie et de mystères avec l’émergence des religions monothéistes patriarcales universelles.

La femme peut, à l’heure actuelle, décider d’avoir des enfants :
Quand elle veut, grâce à la contraception.
Avec qui elle veut, grâce à l’évolution des mœurs.
L’assumer seule, grâce à son salaire.
Certaines femmes désirent sortir de leur rôle biologique et réfléchissent à procréer ou pas. Les méthodes de procréations assistées permettent de se passer de l’acte sexuel pour engendrer. Ce qui pourrait réduire l’homme à un pourvoyeur de sperme et lui ôterait ainsi le rôle de père social. Face à cet état de fait, il est plus que légitime que les hommes s’interrogent et soient en crise… Il est moins légitime qu’ils attaquent les femmes et désirent reprendre le pouvoir sur elles !

Nous allons vers une société qui doit repenser la parentalité. Et il nous faut réfléchir ensemble à recréer des liens humains différents et je l’espère égalitaires. Je reconnais qu’un acteur prend place dans certaines familles et complique la donne : c’est la justice, la loi. Quand un couple, une famille se retrouve face à la « justice » pour des problèmes familiaux, c’est terrible ! Chacun attend d’être entendu et reconnu dans sa douleur, si profonde, si intense que la justice ne peut satisfaire, elle ne peut que blesser…
Ces blessures pourraient grâce à des masculinistes faire naître des guerres absurdes entre les hommes et les femmes. Dès lors, soyons attentifs et attentives à ne pas tomber dans ce piège.

Ne sommes-nous pas en train de vivre une radicalisation des religions ? Avec la crise identitaire qui en découle.
Je vais à nouveau faire référence à la chercheuse Castelain Meunier qui souligne l’utilisation de l’islam comme recours identitaire pour certains hommes.
La religion musulmane, dit elle, apparaît comme un système de protection des hommes, par le pouvoir traditionnel qu’elle est censée leur accorder. La libération des femmes y est présentée comme la cause de la dénatalité, du déclin de la famille et d’une atteinte à la propriété. La loi coranique prend sa valeur du fait qu’elle restaure la dignité de l’homme, du chef de famille, du détenteur de l’autorité !
Ainsi l’islam vient-t-il au secours du malaise identitaire masculin.

Alors, si les masculinistes tentent de réaffirmer le pouvoir patriarcal, il est important que des hommes et des femmes s'unissent pour défendre un modèle égalitaire et épanouissant de vivre ensemble, en lien avec les besoins des hommes, des femmes et des petits d'hommes.

Comme le concluait fortement en 1985 Azâdée Azâd,
« En somme l'intégration des femmes sur un plan égalitaire dans le procès de production est une condition nécessaire, mais non suffisante de leur libération. Celle-ci dépend aussi et surtout de l'abolition de la paternité sociale et de la réintégration des hommes sur un plan égalitaire dans le procès de production domestique, c'est-à-dire dans les travaux domestiques de la reproduction quotidienne et de l'éducation-soin des enfants et ce, à titre de parent maternel, d'ami ou de gardien, et non à titre de père usurpateur»
[/quote]
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Message par Dubreuil »

VAGINISME
par Antony » 11 mars 2021, 20:53

essayer le kit velvi ou équivalent disponible sur Amazon (je n'ai aucune action chez Velvi ni chez Amazon)
https://www.velvi.fr/Kit-Velvi-Complet
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Message par Dubreuil »

L'IMPUISSANCE MASCULINE DU COTE DE LA PSYCHANALYSE

Si on accepte qu'un reliquat incestueux rattache l'homme à sa mère, et que l'interdit de l'inceste est universel, nous devrions nous attendre à ce que les hommes soient tous impuissants et que ce symptôme ne se limite pas aux seuls névrosés.
Dans sa première contribution, Freud répond à cette troublante question en décrivant la propension au rabaissement et les autres subterfuges par lesquels l'homme se tire d'embarras. Toutefois, lorsqu'elle ne provient pas de la réalité interne du fantasme, l'impuissance trouve son origine dans la réalité perceptive du corps de la femme et se traduit par une menace angoissante.
Ces deux sources de l'impuissance agissent de concert et imposent à chaque homme un travail de traduction, de représentation et d'intégration des perceptions ou des affects, inconscients ou non, que cette menace convoque.
Ce travail de symbolisation ou de sublimation œuvre à inscrire ces représentations dans son langage, mais lorsqu'elles échappent à cette élaboration, elles restent inconscientes, chargées d'angoisses, de peurs, d'effroi ou de symptômes. D'une certaine façon, en élargissant, dans ses trois contributions, son champ d'investigation de la névrose à la vie amoureuse, habitat privilégié de la vie sexuelle, Freud se demande implicitement si le destin de tout homme ne serait pas de guérir de son impuissance native.

Freud explore le déterminisme oedipien et ses conséquences lorsque l'homme choisit sa compagne. Si l'attachement incestueux à leur mère reste important, il remarque chez certains hommes une partition dans leur choix d'objet : d'un côté leur tendresse, prolongeant celle du commerce oedipien, se fixe sur l'épouse, de l'autre, leur sensualité ne trouve satisfaction qu'en se fixant ailleurs, sur des femmes rabaissées dont le paradigme serait la putain. Ce choix d'objet particulier leur permet d'éviter l'impuissance qui n'est ici qu'un moyen de repousser l'inceste. Pour ces hommes, écrit Freud : « Là où ils aiment ils ne désirent pas, et là où ils désirent ils ne peuvent pas aimer 

Puis il aborde la question du renoncement pulsionnel et celle de la culture qui pousse l'homme à un changement de but de la pulsion et lui ouvre la voie de la sublimation. Il définit celle-ci comme une alternative au processus de refoulement de la vie amoureuse. Imposée par la culture, elle est cette voie qui permet d'échapper à la névrose ou à son inverse, la solution perverse. Elle est ainsi ce « génie pensant » qui aide l'homme à penser son énigme et les troubles qui l'animent. De ce point de vue, l'analyse s'inscrit véritablement dans l'éveil et l'utilisation d'un processus de sublimation, mais elle ouvre sur le paradoxe selon lequel « celui qui dans sa vie amoureuse est appelé à devenir vraiment libre et de ce fait aussi heureux doit avoir surmonté le respect pour la femme et s'être familiarisé avec la représentation de l'inceste avec la mère ou la soeur. Celui qui face à cette exigence se soumet à un sérieux examen de soi-même découvrira sans doute en lui qu'il juge au fond l'acte sexuel comme étant malgré tout quelque chose de rabaissant, qui tache et qui souille, et pas seulement du point de vue corporel 

L'homme moderne souffre de la même cécité à reconnaître ce reliquat incestueux lorsque l'ombre de sa mère l'attire chez une femme : il la refoule projectivement vers les trottoirs ou les bas-fonds de la cité, au risque de se retrouver comme œdipe aux portes de la paranoïa. Par ce procédé, plus proche de la projection et de l'isolation que du refoulement, il cherche à éloigner, rabaisser et stigmatiser la femme tout en maintenant l'attraction incestueuse qu'elle incarne.

Le destin du mot « putain » et ce qu'il traduit comme mouvement psychique mérite que l'on s'y arrête un instant. Sa racine latine putidus ­ qui donnera aussi puer, puanteur, putois ­ exprime l'idée de miasme, de souillure, de rejet ou de confinement. Vestige probable d'une coprophilie incomplètement refoulée, la putain n'a pourtant pas toujours incarné cette caricature actuelle du rejet. À une époque où le rabaissement et la tension conflictuelle étaient moindres, la figure de la putain laissait entrevoir l'attrait au cœur du rejet. Le soupçon désignait un goût, plus ou moins affiché, pour la sexualité 

Freud définit l'impuissance comme un moyen d'échapper à l'inceste lorsque l'homme perçoit chez la femme un substitut de sa mère, et il situe l'origine de ce symptôme dans la réalité interne du fantasme.


Lorsqu'il est fécond et soutenu par l'analyse et grâce à ce que l'expérience de la vie apporte comme soutien à ce travail de symbolisation, l'homme accepte non seulement le sexe opposé mais aussi une limite à sa compréhension de celui-ci. Il accepte alors qu'il existe un point irréductible à partir duquel la femme reste une énigme et continue de lui faire peur, qu'il y a une limite à ce qu'il peut échanger avec elle, une limite à la compréhension réciproque et surtout une limite à l'amour. On comprend mieux ici le spleen qui infiltre le propos de Freud lorsqu'il nous invite à admettre que si la pulsion ne trouve jamais complète satisfaction, c'est également parce que la place attribuée à l'homme et à la femme dans le destin phylogénétique est telle qu'ils se cherchent mais ne parviennent jamais à se rencontrer complètement.
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Message par Dubreuil »

IMPUISSANCE MASULINE OU DYSFONCTIONNEMENT ERECTILE

L'impuissance masculine, ou dysfonction érectile, est l'incapacité de produire ou de maintenir une érection suffisamment forte pour une relation sexuelle accomplie. Cette dysfonction érectile peut avoir plusieurs causes, d'ordre physique ou psychologique, et peut même combiner les deux. L'impuissance masculine est le plus souvent liée à une mauvaise circulation sanguine, due à une maladie vasculaire touchant les artères du pénis.
L'impuissance masculine se définit comme une inaptitude partielle ou totale à atteindre ou à maintenir une érection suffisante pour une performance sexuelle satisfaisante. Ce trouble est assez fréquent chez les hommes, surtout à partir de l'âge de 40 ans. Cette fonction sexuelle amoindrie empiète fortement sur la qualité de vie du sujet atteint et de sa partenaire.
Cette affection peut engendrer, chez l'homme, une perte d'estime de soi, ternir son image de soi, voire mener à l'anxiété ou la dépression. L'impuissance peut fortement endommager l'intimité du couple, et même entraîner un évitement de tout contact physique d'un homme avec sa partenaire. Elle peut également augmenter le stress émotionnel. Ce stress peut alors, par lui-même, renforcer les composants d'ordre psychogène de la dysfonction érectile.

Causes
De nombreuses causes peuvent engendrer une dysfonction sexuelle, qui peut même être le premier symptôme d'une pathologie jusqu'alors non diagnostiquée.
Les érections sont assurées grâce à l'équilibre du flux sanguin entre l'intérieur et l'extérieur du pénis. Ainsi, l'érection du pénis est un phénomène neuro-vasculaire : elle requiert la dilatation des vaisseaux du pénis, la relaxation des muscles lisses, l'augmentation du flux sanguin dans les corps caverneux, et l'occlusion des veines.
Les deux corps caverneux situés au niveau du pénis constituent en effet un tissu spongieux et extensible. Composés d'espaces lacunes, ces corps caverneux se gorgent de sang durant l'érection. Raison pour laquelle, les maladies vasculaires du pénis sont les causes les plus fréquentes, et expliquent environ 80 % des cas de dysfonction érectile organique.

D'autres maladies peuvent engendrer cette dysfonction érectile, telles que :

*** Le diabète ;
Des maladies neurologiques, telles que les conséquences d'une opération de cancer pelvien, avec une ablation de la prostate, qui touche les nerfs érectiles. Ou également, en cas de section de la moelle épinière, comme chez des patients tétraplégiques et paraplégiques.

*** Des désordres d'ordre endocrinien : hypogonadisme (défaut de l'appareil reproducteur conduisant à une perte de fonction des testicules), hyperprolactinémie (surproduction d'une hormone appelée prolactine) ou maladie de la thyroïde ;

*** Les hyperplasies bégnines de la prostate, dont les causes sont mal définies. Ici, même si un facteur comme une dysfonction endothéliale, soit un mauvais fonctionnement des vaisseaux sanguins, peut se retrouver, un composant d'ordre psychogène, lié à l'anxiété de performance, joue aussi fortement. Parfois, le simple traitement de cet élément psychologique suffit à restaurer une érection normale.

Lorsqu'elle est d'origine psychogène, l'impuissance est plus fréquente chez les hommes plus jeunes, qui décrivent un démarrage brutal de dysfonction érectile, et des érections matinales ou nocturnes précoces et persistantes. Cette impuissance d'ordre psychologique peut être causée par divers problèmes, l'anxiété de performance principalement, mais aussi la culpabilité, la dépression, les problèmes relationnels, ou la peur, ainsi que par une anxiété personnelle.

Ainsi, un diagnostic aura finalement pour but de :
confirmer que le patient souffre bien de dysfonction érectile et ou d'une autre dysfonction sexuelle, telle que le manque de désir ou l'éjaculation précoce ;
évaluer la sévérité de la maladie ;
déterminer si la dysfonction érectile a une origine psychogène ou organique ;
identifier les facteurs de risque ou les comorbidités ;
évaluer la forme physique du patient lui permettant de reprendre une activité sexuelle.

Au niveau de l'examen physique, seront évalués :
l'organe génital externe ;
les systèmes endocriniens et vasculaires ;
la prostate.

En termes d'investigations cliniques :
les concentrations en testostérone dans le sang seront évaluées ;
le glucose, les lipides à jeun seront dosés ;
chez les hommes de plus de 50 ans, des antigènes spécifiques de la prostate seront analysés ;
Sur la base de ces investigations initiales, de plus amples recherches évalueront l'hormone lutéinisante, la prolactine, et les fractions HDL et LDL du cholestérol ;

Enfin, si nécessaire, un doppler (examen qui permet d'évaluer le flux sanguin dans les artères et les veines) pourra informer sur l'hémodynamique du pénis, le but étant alors de distinguer une insuffisance artérielle ou une dysfonction de l'occlusion veineuse des autres causes de trouble de l'érection.

L'impuissance touche majoritairement les hommes à partir de 40 ans. La dysfonction érectile totale concerne ainsi :
environ 5 % des hommes de plus de 40 ans ;
10 % des hommes ayant atteint la soixantaine ;
15 % des hommes de 70 ans et plus ;
et 30 à 40 % des hommes âgés de 80 ans et plus.
Toutefois, les jeunes hommes peuvent aussi être concernés ; chez eux, la cause majoritaire d'impuissance sera davantage d'origine psychogène.

Les facteurs de risque
Mis à part l'âge, les facteurs de risque prépondérants de la dysfonction érectile sont les mêmes que pour les maladies cardiovasculaires :
le tabac ;
le diabète ;
l'hypertension ;
les anomalies lipidiques ;
l'obésité ;
le manque d'exercice physique.
Soit, essentiellement, toutes les conditions qui endommagent le fonctionnement des vaisseaux sanguins. Parmi les autres facteurs de risque : la dépression, ou les troubles endocriniens.
Certains médicaments contre l'hypertension ou diminuant le taux de lipides dans le sang pourraient, en outre, exacerber cette dysfonction érectile.

Les symptômes de l'impuissance
Les symptômes les plus fréquents liés à des troubles de l'érection sont l'incapacité d'obtenir et maintenir une érection au cours d'une relation sexuelle, une faible libido, ainsi qu'une forte anxiété au sujet de la performance sexuelle.

Le changement dans le mode de vie qui peut le plus influer sur l'incidence de la dysfonction érectile est la pratique d'une activité physique. Les autres modifications du mode de vie ne peuvent pas toujours restaurer l'activité érectile : il est parfois trop tard. Une perte de poids, grâce à un régime et de l'exercice physique, pourra contribuer à améliorer l'érection.

Si l'impuissance est liée à un effet secondaire d'un médicament, le médecin pourra prescrire une molécule alternative.
Les traitements psycho-sexuels peuvent varier d'une simple éducation sexuelle, à travers l'amélioration de la communication entre les deux partenaires, à des thérapies comportementales cognitives. Ils sont souvent combinés avec la pharmacothérapie.

Des médicaments sont couramment utilisés dans le but de traiter la dysfonction érectile. L'ensemble des molécules fonctionnent en augmentant le flux sanguin vers le pénis. Ces pilules ont prouvé leur innocuité ainsi que leur efficacité, quand leur prescription est supervisée par un médecin : il s'agit principalement du sildénafil (Viagra), du tadalafil (Cialis) et du vardenafil (Levitra). 65 à 70 % des hommes retrouvent ainsi une fonction érectile de qualité.

Si ces pilules ne fonctionnent pas, il existe une médication pouvant être délivrée directement dans le pénis, au niveau intracaverneux : ainsi, après apprentissage auprès du médecin ou de l'infirmier, les patients peuvent réaliser eux-mêmes leur propre injection d'alprostadil, utilisé seul ou combiné avec la papaverine et la phentolamine. Ces injections sont efficaces dans plus de 70 % des cas, cependant jusqu'à 30 % des patients ressentent de la douleur sur le site de l'injection.

Enfin, quand les médicaments ne fonctionnent pas, il existe d'autres options : des dispositifs utilisant une pompe à vide, aussi appelés pompes à pénis, permettent une érection grâce à une action uniquement mécanique. En créant du vide, le sang est aspiré au niveau du pénis. L'érection est ensuite maintenue au moyen d'un garrot.

Des implants péniens, placés à l'intérieur du pénis, permettent de le rendre assez puissant pour une activité sexuelle. Ces implants sont efficaces, ils doivent toutefois être placés au moyen d'une opération chirurgicale. Ce type de traitement, dont les complications sont significativement plus élevées qu'avec des molécules médicamenteuses, sera seulement proposée à certains patients, chez lesquels les thérapies plus classiques ont échoué.

Parmi les solutions non médicamenteuses, une méthode de médecine chinoise telle que l'acupuncture semble, selon de premières études, montrer des résultats probants. Ils doivent encore être confirmés.

Les traitements de la dysfonction érectile amènent à résoudre les dépressions qui lui sont associées, et permettent de restaurer l'estime de soi, et donc, de gagner en qualité de vie.

Prévenir l'impuissance
Les facteurs de prévention pour éviter la dysfonction érectile consistent à adopter un mode de vie sain. La pratique d'une activité physique régulière est primordiale. Les autres facteurs protecteurs sont liés à l'alimentation, afin de prévenir diabète, obésité et hypertension. Enfin, le tabac et la consommation de drogues illicites sont à bannir… De même, la consommation d'alcool doit rester modérée.


Rédaction : Agnès Bourahla
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Dubreuil
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Re: Urgent, c'est le tournant de ma vie

Message par Dubreuil »

AIMER TROP
amoureux(se) transi(e)

C’est le fait d’aimer une personne d’un amour fou au point d’en être totalement paralysé. C’est un sentiment malsain qui crée une dépendance affective terrible. Il se caractérise principalement par une terrible peur de la rupture. Les personnes qui aiment de cette manière souffrent d’un terrible manque de confiance en soi et ont une faible estime d’eux-mêmes. Ils essaient de combler un vide affectif avec ce qu’ils croient être l’amour de l’autre. Ils sont persuadés que sans l’autre, ils ne peuvent pas vivre et seront malheureux.

Comment reconnaître un partenaire transi d’amour ?
Un individu qui éprouve de l’amour transi idéalise l’autre et lui voue une adoration. Peu importe ses défauts, il ne les voit pas. Le partenaire transi d’amour fait tout pour prouver son amour. Il peut vous appeler plusieurs fois dans la journée pour s’assurer que vous n’avez besoin de rien. C’est le genre à demander votre avis sur tout. Il ne vous contredit jamais et vous laisse prendre toutes les initiatives. En début de relation tout cela vous faisait plaisir et vous enchantait, mais avec le temps vous voyez plus les choses du même œil.

L’amour transi est un sentiment irraisonné qui rend une personne totalement dépendante. À cause de ce sentiment obsessionnel, il conditionne sa vie à celle de l’autre. Parallèlement, il veut que l’autre aussi lui témoigne son amour à tout moment, car il en doute. La peur de la rupture est toujours aussi présente pour lui/elle et même après l’avoir rassuré(e). Or vivre dans l’angoisse permanente de la rupture ne consolidera pas la relation amoureuse, bien au contraire, elle la paralyse.

Une personne qui est transie d’amour ne vit pas une relation de couple épanouissante, car elle devient émotionnellement frustrée et la présence de l’autre lui devient incroyablement vitale. Pire, elle empêche l’autre de vivre également une belle histoire.

Vous êtes désormais conscient que vous êtes avec une personne qui vous idéalise. Pour son bien et le vôtre, il est important de lui fait comprendre pour l’aider à voir les choses autrement. Si vous ne le faites pas, vous courez le risque de vivre une relation non épanouissante qui ne tiendra pas longtemps. Vous devez donc lui faire comprendre dans un premier temps qu’il ne doit pas dépendre affectivement de vous.

En effet, le premier pas vers le changement est de reconnaître et d’accepter son problème. Vous devez donc faire comprendre à votre partenaire qu’il a un amour transi pour vous. C’est ce qui explique sa dépendance affective vis-à-vis de vous. Il doit alors accepter de faire un travail sur lui pour ne pas tout gâcher. Il doit également comprendre qu’il a un souci de manque de confiance en soi qu’il doit travailler.

Surmonter la dépendance affective
Il est très important de comprendre que l’amour ne rime pas avec possession et l’obsession. Dès lors que ces deux travers entrent en jeu, c’est que la dépendance est là. Si rien n’est fait pour gérer, elle nuira non seulement à la personne qui ressent un amour transi, mais à vous-même. C’est pourquoi vous devez amener votre partenaire à arrêter de fonctionner de cette façon.

Mettre de la distance entre vous
L’étape la plus difficile pour faire réagir un amoureux transi est de lui faire prendre conscience qu’il/elle est une personne à part entière et qu’il/elle ne doit pas dépendre affectivement continuellement de vous. Autrement dit, vous avez chacun le droit d’avoir votre intimité sans qu’elle ne soit empiété par l’autre. Pour quelqu’un qui aime d’un amour transi et qui a peur de la rupture, c’est difficile à accepter, mais il faut le lui imposer. S’il le faut, séparez-vous temporairement pour lui faire comprendre qu’il a le droit de vivre sa vie et vous aussi la vôtre. Demandez-lui de s’accorder du temps pour faire des choses de son côté. Il est très important que chacun ait son espace sans se sentir coupable. Il/elle découvrira qu’il/elle peut également faire des choses sans vous de manière sereine et sans paniquer à cette idée.

Qu’il ou elle pense d’abord à lui
Ayez une vie de couple et partagez des choses tout en apprenant à faire en sorte que chacun garde son jardin secret. Pour une personne qui éprouve un amour transi, dure de comprendre cela. Pourtant, il est important de lui faire comprendre qu’il est libre de faire ses choix et de prendre ses décisions. Il doit avant toute chose penser à lui et à son bonheur. Cela ne signifie pas devenir égoïste et imposer ses choix. Mais, il faut avant tout se sentir bien dans sa peau avant de pouvoir être épanouie dans la relation.

Travailler sa confiance en soi
L’excès d’amour de l’amoureux transi traduit certainement un manque de confiance en soi. Si vous tenez à lui, vous devrez alors l’aider à gagner en confiance. Cela permettra d’avoir une relation saine et épanouissante. Qu’il ou elle apprenne à vous parler franchement sans avoir peur de vous frustrer. Lorsqu’on ressent de l’amour transi, on évite de parler librement des défauts de l’autre parce qu’on a peur qu’il nous quitte. En amenant votre partenaire à travailler sur sa capacité à croire en lui, il pourra faire des critiques constructives afin d’améliorer votre relation.

Que retenir ?
Il arrive que certaines personnes aiment follement au point de perdre toute notion de la réalité. Ils ont tellement peur de la rupture qu’ils sont prêts à faire tout et n’importe quoi. Si vous êtes avec un individu qui ressent de l’amour transi, il est très important de l’aider à s’en sortir et surtout de ne pas en profiter pour le manipuler. Vous devez simplement lui prouver que vous l’aimez tout en lui montrant que vous n’êtes pas parfait(e). Il ou elle doit juste travailler son manque de confiance en soi et comprendre que même quand on est amoureux on doit laisser un peu de liberté à l’autre. Il ne sert à rien de le harceler avec des preuves d’amour exagérées.
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