Urgent, c'est le tournant de ma vie

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Dubreuil
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Message par Dubreuil »

LE STADE ANAL

Voici en quoi consiste le stade Anal
( si vous ne comprenez pas quelque chose, revenez vers moi )

*** Affirmation du Moi
Quand l'Enfant décide de donner ou de ne pas donner ses matières fécales, il montre sa toute puissance car il a le choix de s'opposer à sa Mère, en ne déféquant pas dans le pot alors qu'elle le lui demande par exemple.

*** Agressivité
- Elle se traduit par la rétention ou l'expulsion suivant la relation avec la Mère.
- Elle est la marque de toute puissance de l'Enfant face au désir Maternel.

*** Ambivalence
- Le stade anal est marqué par le passage du clivage à l'ambivalence.
- Celle-ci est déplacée de l'Objet même à tout l'entourage et s'exprime par une alternance d'activité et de passivité, d'obéissance et de désobéissance, de posséder et d'être vidé, d'agresser et d'être agressé, de sadisme et de masochisme.
- (voir : relation d'Objet).

*** Angoisse
- C'est l'angoisse de se vider de son corps, de perdre quelque chose d'important.
- Cette angoisse est un sentiment de manque lié à un acte volontaire de l'Enfant.
- C'est également l'angoisse de l'effraction anale.

*** Argent
- Les conduites adultes par rapport à l'argent découlent du stade anal: le positionnement que l'Enfant aura face à cette première monnaie d'échange qu'est le boudin fécal déterminera la relation à l'argent du futur Adulte.
- L'avarice se rapproche de la rétention anale (en tant que refus face à la Mère), la générosité se rapproche de l'expulsion (en tant que cadeau, don à la Mère).

***Autonomie
Elle s'affirme au stade anal, l'Enfant y devenant actif par rapport au monde extérieur: par une action musculaire volontairement dirigée, par le choix du type de relation objectale (agressivité, obéissance) et par le langage.

*** Bisexualité
Le stade anal est le stade de la bisexualité (avoir des dispositions à la fois féminines et masculines, à la fois passives et actives) du fait du caractère bisexuel de l'excitation anale.

*** Boudin fécal ( crotte )
- C'est tout d'abord un excitant du corps, de la zone érogène.
- C'est aussi une partie du corps lui-même.
- Enfin, il est une monnaie d'échange entre l'Enfant et son entourage.

*** Contrôle sphinctérien
- Contrôle que l'Enfant découvre au cours du stade anal. ( garder ou expulser )
- Il ne peut s'acquérir qu'avec la loi céphalo-caudale. ( se tenir debout )

*** Coprolalie
- C'est un langage ordurier, grossier.
- Cette conduite découle du stade anal, avec allusion à ce qui concerne les excréments.
- La grossièreté est souvent une attitude agressive, reproduction du vécu anal.

*** Encoprésie
- Défécation involontaire, indépendante de toute atteinte organique chez l'Enfant de plus de 3 ans.
- Conduite plus rare et plus grave que l'énurésie.
- L'encoprésie relève d'un conflit non résolu entre la Mère et l'Enfant par rapport au boudin fécal (et le rapport d'échange qu'il induit : je fais si je veux, c'est moi qui commande mon corps, et aussi mon désir ou pas de te faire plaisir en évacuant )

***Enurésie
- Emission involontaire d'urine chez l'Enfant pendant le sommeil, plus rarement pendant la journée.
- trouve son origine dans 2 situations :
1- L'Enfant qui refuse de grandir.
2- Réaction affective de protestation.

*** Jeu
- Le jeu permet d'exprimer sous une forme symbolique les conflits de l'Enfant et constitue un bon déplacement de ses expériences de plaisir et d'agressivité.
- Jeux spécifiques du stade anal :
1- Jeu avec le boudin fécal (rétention/expulsion ) on le retrouve avec la pâte à modeler, terre, dessin etc.).
2- Montage et démontage des objets qui traduisent l'angoisse de l'intégrité du corps.
3- Jeu du changement de rôle qui correspond à une identification à l'agresseur.

*** Loi céphalo-caudale
- Loi qui régit la maturation de tous les vertébrés.
- Cette loi permet la maturation qui va de la tête à la queue, permettant le redressement de la colonne vertébrale.
- Entre autre, elle permet la marche, puis l'éducation sphinctérienne (et non l'inverse).

*** Masochisme
- L'Objet est tellement valorisé que le Moi n'est plus rien.
- Le masochisme peut s'exprimer au stade anal par la violence que s'inflige l'Enfant dans la rétention.
- C'est un retournement de l'agressivité sur soi: le plaisir est atteint dans la souffrance.
- Chez l'Adulte, cela correspond à une régression au stade anal où la punition était recherchée pour le plaisir.
- Face à l'angoisse de castration, l'Enfant s'inflige lui-même une punition pour éviter qu'on ne la lui impose.
- Le masochisme est sans cesse une répétition de la scène de castration.

*** Non
Son apparition marque une étape importante de l'acquisition du langage.
- C'est une identification à l'agresseur par laquelle le Moi de l'Enfant s'affirme en s'opposant.

*** Propreté
- C'est un ordre établi selon des règles maternelles et sociales.
- L'accession à la propreté est une condition à la résolution du stade anal.

*** Relation d'Objet
- Cette relation d'Objet est typiquement et normalement ambivalente.
- Le boudin fécal prend une signification selon l'Objet "Mère":
1- Une bonne relation avec la Mère permet à l'Enfant de tirer satisfaction de l'expulsion du boudin fécal en ayant l'impression de produire quelque chose de bon.
2- Si les relations avec la Mère sont plutôt défavorables, les matières fécales sont dépréciées, l'anal devient symbole de défendu. La rétention est vécue comme une opposition à la Mère et l'expulsion comme une projection d'agressivité.

*** Rétention / Expulsion
- Jeu corporel de l'Enfant vis à vis du boudin fécal :
1- La rétention, c'est retenir, garder les matières fécales en soi, c'est différer l'expulsion, ce qui procure un plaisir passif.
2- L'expulsion, c'est faire sortir les matières fécales du corps, ce qui procure un plaisir actif.
- La rétention ou l'expulsion prennent une signification différente suivant la relation d'Objet.
- (voir : relation d'Objet).

*** Sadisme
- Conduite découlant du stade anal qui consiste en une valorisation par rapport à l'Objet et une projection d'agressivité sexualisée.
- C'est le plaisir que l'on tire à faire souffrir ou humilier l'Autre.
- Le sadisme implique la confusion entre dynamisme érotique et dynamisme agressif.
- Le but est de contrôler, maîtriser corporellement l'Objet affectif.
- Chez l'Adulte, c'est l'angoisse de castration qui provoque une régression au stade anal: pour ne pas être la victime, le sadique devient bourreau.

*** Saleté
- Elément indésirable d'un système.
- La saleté dépend d'un code, d'une mise en ordre.
- Construire un système ordonné implique le rejet d'éléments indésirables, dénommés "saleté".
- Il n'y a pas de différence naturelle entre la saleté et la propreté: c'est la Mère qui transmet à l'Enfant sa propre attitude vis à vis de la propreté. Elle transmet ainsi des règles culturelles et sa propre relation à la saleté, acquise au stade anal (règles familiales).

*** Sexualité
- C'est une sexualité prégénitale.
- La recherche du plaisir se fait au niveau du contrôle des sphincters, avec le plaisir de la rétention, puis celui de l'expulsion.
- Elle est caractérisée par une bisexualité et un auto-érotisme.
- Cette recherche de plaisir peut se faire aussi dans la manipulation du boudin fécal ainsi que dans le plaisir de maîtriser l'Objet affectif: la Mère.
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Message par Dubreuil »

RESTER JEUNE

La tendance actuelle est au jeunisme : phénomène apparu dans les années 70, il se caractérise par une tendance à exalter la jeunesse, ses valeurs et à en faire un objet de culte. Magazines, publicité, télévision, Internet… L’obsession pour la jeunesse est partout. On vous montre un idéal difficile à atteindre et à maintenir.

Vous vous comparez à des normes impossibles à suivre jusqu’à l’angoisse, le doute, le désaveu de soi.

L’industrie cosmétique, la médecine esthétique, la chirurgie, l’industrie alimentaire exploitent cette niche depuis des décennies. Les secteurs des centres d’amaigrissement et d’esthétisme et le coaching explosent.

On nous promet la jeunesse éternelle, voire l’immortalité. Le transhumanisme fait des adeptes à travers le monde et les générations : l’homme “augmenté”, l’homme réparé par la puissance de la technologie pourrait espérer défier les outrages du temps et sa condition de mortel…

Puce Pourquoi cette course effrénée contre le temps qui passe ?
L’âge est devenu un obstacle :

au travail : il faut refléter une image “jeune” sous peine d’être écarté ;
dans la relation amoureuse : vous devez rester au top, fringant, pimpant, dynamique ;
au sein de la famille.
On assiste à une discrimination, voire une marginalisation de la personne “âgée” (âgisme) dans une époque qui sacralise l’apparence et la jeunesse : la jeunesse est synonyme de force et de liberté. Le vieillissement est perçu comme la perte de la vitalité.

On ne peut pas nier le passage du temps mais, plus l’espérance de vie augmente, plus on sacralise la jeunesse. Le jeunisme vire à l’intolérance, comme si nous étions affublés d’une date de péremption : le moindre cheveu blanc, la moindre ride, le moindre signe extérieur de vieillissement est scruté… Il y a aussi ce désir de plaire à tout prix, pour soi certes, mais aussi pour les autres, qui vous jugent sur votre apparence. La moindre imperfection est cachée, corrigée. Tout y passe : botox, collagène, crème antirides, laser, lifting, peeling, régime, coloration… C’est un travail à plein temps et un sacré budget !

A l’approche de cet âge critique fixé par la société, soumis au regard des autres, on peut comprendre cette envie de rester jeune, de ne pas vieillir, cette crainte même de passer dans la catégorie “senior”.

En définitive, on est vieux de plus en plus jeune au vu des exigences de la société…

Et puis, on est toujours “le vieux” de quelqu’un !

Dites STOP ! Stop au dictat de la mode, oui ce n’est qu’une mode, une mode puissante et écrasante. Acceptez de vieillir et vieillissez bien. Pour cela, il faut être informé et agir…

Puce Est-ce que le processus de vieillissement est vraiment inéluctable ?
Oui, le corps n’est pas garanti à vie. Il s’use. Au lieu de regretter ce que vous n’avez plus, de courir après des chimères, réjouissez-vous de ce que vous avez là, maintenant. Bien vivre son âge, voilà la clé.

Pour y parvenir, il faut comprendre que le vieillissement est dû principalement aux radicaux libres (découverts par Denham Harman, médecin gérontologue, dès les années 50) que l’on trouve dans notre environnement et que notre corps produit. Ils oxydent nos cellules et les premiers signes de “corrosion” apparaissent : une baisse du tonus et un vieillissement cutané. Ces mêmes radicaux libres sont impliqués dans le diabète, la cataracte, les maladies d’Alzheimer, de Parkinson, les maladies cardiovasculaires…

Il faut oser rester soi-même. L’acceptation de soi est une étape inévitable pour bien vieillir.

“Un esprit sain dans un corps sain”, disait le philosophe antique Juvénal. Il faut être bien dans sa peau et, pourquoi pas, dans une belle peau. Il faut apprendre à apprivoiser le temps qui passe plutôt que s’épuiser à vouloir le stopper à tout prix.

Puce Bien vieillir revient à rester en forme
Une bonne hygiène de vie, le moins de stress possible (le stress libère du cortisol dans le corps, qui en accélère le vieillissement), de bonnes habitudes alimentaires si ce n’est pas encore le cas et un minimum de vigilance, voilà les grandes lignes pour garder la forme.

Les choses à surveiller :

l’appareil digestif (foie, estomac, intestin, pancréas) montre les premiers signes d’usure vers la cinquantaine, une paresse facilement résorbable avec un peu d’exercice physique (la marche) et une alimentation riche en fibres (céréales, légumes, fruits) ;
le cholestérol : l’alimentation joue un rôle primordial aussi. Suivez les conseils de votre médecin ou d’un diététicien, si besoin ;
le sommeil : des insomnies et des réveils nocturnes peuvent apparaître. Il faut garder l’habitude de se lever à peu près à la même heure et ne pas rogner sur une courte sieste (20 minutes maxi pour ne pas tomber dans le sommeil profond) ;
la vue : protégez vos yeux, offrez-vous une jolie paire de lunettes avec des verres teintés, cela vous évitera les désagréments de la cataracte ou de la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge). N’oubliez pas la vitamine A contenue dans les carottes, les tomates, le beurre et les oeufs ;
l’audition : l’audition peut baisser au fil des années. Si vous avez l’impression de ne plus suivre les conversations, consultez. Si vous avez été ou êtes dans un environnement bruyant, consultez régulièrement et efforcez-vous de reposer vos oreilles ;
le cerveau : le stress accélère le vieillissement cérébral. Lisez ou faites des exercices de mémoire. Il est à noter que le cerveau est l’organe qui résiste le plus au vieillissement mais c’est aussi celui qui demande le plus d’énergie (20 à 30% de toute l’énergie du corps). Oubliez les régimes drastiques, mangez correctement et nourrissez votre cerveau (iodes, zinc, oméga 3) ;
la peau : le soleil est responsable à 80% du vieillissement cutané. L’alimentation et la pollution viennent ensuite. Hydratez votre peau, protégez-la avec des crèmes solaires les moins chimiques possible. Optez pour un chapeau. Pensez aux antioxydants contenus dans les huiles d’olive, le soja, les noix, le thé, le gingembre ou le café ;
le coeur : tabagisme, obésité, stress, tension artérielle, mauvaise alimentation, STOP ! Bougez 30 à 60 minutes par jour (une marche à vive allure) et n’oubliez pas les acides gras oméga 3 ;
les dents : pensez à aller chez le dentiste pour des détartrages.
Bien vieillir, rester en forme, rester jeune, appelez cela comme vous voulez, c’est faire des choix :

celui d’une posture : se tenir droit, sourire. Ça vous donne fière allure, vous dégagez quelque chose d’agréable, vous êtes bien dans vos chaussures ;
une attitude : soyez positif, optimiste, faites des projets ;
celui du lien familial, social, amoureux ;
une ou des activités : innovez, changez. La nouveauté est stimulante.
Et si vous n’avez pas attendu jusqu’ici pour avoir une bonne hygiène de vie et pour prendre soin de vous, vous aurez prolongé votre qualité de vie. “On ne peut s’empêcher de vieillir, mais on peut s’empêcher de devenir vieux“, d’après Matisse.

Chaque être doit pouvoir se mouvoir seul, manger seul, penser seul. Conserver sa liberté de mouvement, entretenir ses facultés de penser et de choisir, adapter son alimentation en fonction de ses besoins, voilà les bases pourbien vivre quel que soit votre âge.

Il ne faut pas confondre longévité et rajeunissement : “Vieillir est encore le seul moyen qu’on ait trouvé de vivre longtemps”, a dit Charles-Augustin Sainte Beuve.

Un dernier conseil : ne cédez pas aux modes des aliments “santé”, aux régimes miracles que vous assènent les magazines et dont l’industrie alimentaire s’est emparée dans les rayons de vos magasins. L’enrichi en vitamines, l’allégé, le produit antioxydants à la mode… Tout est bon pour vendre du rêve !

Ce n’est pas au marché de l’agroalimentaire de structurer ou de décider de votre alimentation, c’est à vous de le faire. L’alimentation se mondialise et s’uniformise, à vous de diversifier et de faire les bons choix.

Aliments antioxydants

Vitamine C goyave, cassis, paprika, brocoli, chou vert, fenouil, papaye, kiwi, fraise, citron, épinard, orange, tomate
Polyphénols kaki, mangue, raisin noir, pomme, cerise, poire, prune, avocat, pêche
Vitamine E framboise, paprika, mûre, asperge, chou vert, avocat, cassis, mangue
Caroténoïdes carotte, fenouil, épinard, chou vert, mangue, brocoli, abricot, melon, kaki, tomate
Epices gingembre, curcuma, poivre noir, muscade, vanille
Oligoéléments : effets et sources

Le bore Chez les femmes : prévention de la décalcification et la déminéralisation en post-ménopause ; chez les hommes : augmentation de la masse musculaire. Dans quels aliments : la majorité des fruits et des légumes
Le calcium Prévient l’ostéoporose et préserve la santé de la peau, permet de métaboliser le fer, prévient certains cancers et les maladies cardiovasculaires. Dans quels aliments : lait, fromage, oeuf, légumes verts, saumon, sardines à l’huile
Le cuivre Intervient dans la production du collagène, maintient la santé des os, du cartilage et de la peau et produit aussi des antioxydants. Dans quels aliments : fruits, huîtres, crustacés, noix, légumes, rognons
Le manganèse Indispensable à la structure osseuse et nécessaire à la synthèse des protéines des cellules. Dans quels aliments : poisson, mollusques, crustacés
Le sélénium Protège la peau et les cheveux. Dans quels aliments : son, germe de blé, pain complet, oignon, tomate, brocoli, thon
Le silicium Joue un rôle important dans la formation des tissus conjonctifs, des os, de la peau et des ongles. Il prévient l’ostéoporose et facilite l’assimilation du calcium. Dans quels aliments : céréales, légumes, fruits de mer
Le zinc Prévient les effets de dégénérescence liés au vieillissement. Dans quels aliments : viande, huître, champignon, oeuf, levure de bière
Le phosphore Participe au processus de minéralisation osseuse. Dans quels aliments : graines de courge, boeuf, sardine, lentilles, saumon, palourde, espadon, thon, abats de volaille
Le fluor Traite l’ostéoporose et aide à la minéralisation des tissus musculaires et osseux. Dans quels aliments : thé, épinards, dattes, poissons de mer
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Message par Dubreuil »

LA PORNO DEPENDANCE
https://youtu.be/IZAbTiSvGrc
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ADDICTION AUX JEUX DU HASARD

Plusieurs types d’approches thérapeutiques ont été décrites pour le traitement des personnes présentant des problèmes de jeu. Hormis quelques techniques très spécifiques développées en thérapie cognitive, aucune ne peut à ce jour être considérée comme réellement spécifique. Dans la pratique, les différentes approches sont combinées. Les modèles les plus courants sont les suivants :

*** Les traitements utilisant l’approche cognitivo-comportementale.
Ce type de traitement part du principe qu’un des éléments majeurs de développement et de maintien du jeu excessif réside dans les croyances du joueur concernant le jeu. D’une part, le joueur a tendance à surestimer les probabilités de gain, d’autre part il pense pouvoir influencer favorablement le jeu par ses compétences ou son expérience. Cette approche considère que les croyances, les comportements et les émotions des personnes sont intimement liés et s’influencent réciproquement. Le traitement consiste alors à remettre en question ces croyances inadaptées, avec pour objectif une modification du comportement de jeu.
Un autre aspect de ce type de traitement consiste à repérer les situations associées à l’envie de jouer, et à identifier et entraîner des stratégies qui
permettent de gérer ces "situations à risque". Les traitements utilisant l’approche cognitivo-comportementale peuvent se faire en individuel ou en groupe.

*** Les traitements pharmacologiques.
Dans le contexte des dépendances aux substances, les pharmacothérapies visent à 1) soulager les effets de sevrage ; 2) remplacer les effets de la drogue ; 3) bloquer les effets de renforcement ; 4) soulager des troubles associés, afin de réduire l’abus aux drogues indirectement. Dans le contexte du jeu excessif, les traitements visent à atteindre les deux derniers objectifs. Les études portent essentiellement sur 3 types de traitements pharmacologiques :
la sérotonine, les stabilisateurs de l’humeur et les antagonistes opiacés (les inhibiteurs des opiacés).

*** Les traitements d’inspiration psychanalytique ou psychodynamique.
Le travail d’orientation psycho-dynamique a pour but d’aider les personnes présentant un jeu excessif à accroître leur compréhension des besoins émotionnels inconscients en rapport avec le comportement de jeu problématique. Selon la perspective psychanalytique, le joueur peut par exemple présenter un désir inconscient de perdre qui créerait en lui un sentiment de culpabilité, notamment envers les figures d’autorité comme les parents.
L’approche psychanalytique recouvre des approches variées, avec pour point commun une démarche centrée sur l’analyse des mouvements émotionnels survenant dans le cadre de la relation thérapeutique appelée transfert et contre-transfert, ce qui suppose un cadre d’intervention régulier et selon une durée d’intervention de moyen-long terme (mois-années). Toutefois, ils offrent également des stratégies et techniques qui
peuvent s’intégrer à des interventions brèves, et se surajouter à d’autres approches spécifiques.

*** Les traitements basés sur les programmes en 12 étapes
Ce type de traitement s’inspire du mouvement des Alcooliques Anonymes et se base sur les mêmes principes. Il s’agit de rencontres fixes, hebdomadaires, pendant lesquelles les joueurs peuvent discuter de leurs problèmes réciproques, s’entraider, s’identifier à d’autres joueurs et remédier à un sentiment d’isolement. Selon cette approche, le jeu est considéré comme une maladie et seule l’abstinence totale peut conduire au rétablissement.
Le programme de changement se base sur 12 étapes amenant les joueurs à réfléchir à leurs problèmes et à modifier leurs comportements, leurs croyances relatives au jeu et la signification attribuée à l’existence.

Les approches thérapeutiques sont fréquemment combinées, par exemple une médication, ou des entretiens de famille, peuvent venir compléter un autre type d’intervention.
D’autre part, il est fréquent que les programmes de traitement pour le jeu excessif intègrent un volet socio-éducatif ou socio-thérapeutique, avec des conseils en matière de gestion de budget ou de désendettement par exemple, ou encore la mise en place d’un cadre d’activités de réinsertion
socioprofessionnelle.

COMMENT EVITER LES RECHUTES
Dans le jeu excessif, comme pour la plupart des conduites addictives, les rechutes sont fréquentes lors des tentatives d’arrêt du comportement
problématique. Par rechute, on entend dans le cas particulier un retour à une perte de contrôle du comportement de jeu. Les rechutes sont souvent interprétées par le joueur et son entourage comme un échec;
Une autre attitude assez fréquente de la part du joueur consiste à banaliser la rechute. Or ces deux attitudes (dramatisation/banalisation) ne favorisent pas la reprise de contrôle. En effet, le joueur qui banalise peut passer à côté d’un signal indiquant une perte de contrôle qui risque de s’aggraver. Inversement, le joueur qui dramatise une rechute peut l’interpréter comme une incapacité à changer durablement, et de ce fait
renoncer à ses efforts de changement.
Pour les professionnels, la rechute est considérée comme partie intégrante du processus de changement. Il est important de prendre le temps d’analyser dans quel contexte elle est survenue. Ce peut être en effet l’occasion d’identifier de nouveaux éléments pour la suite du processus de changement, et de mettre en place de nouvelles stratégies qui permettent de le maintenir.

Propositions :

- Ayez peu d'argent liquide sur vous.
- Laissez cartes de débit et de crédit à
la maison.
- Annulez vos cartes de crédit.
- Demandez à votre banque de fixer un montant de retrait quotidien maximal peu élevé.
- Apprenez comment gérer un budget qui soit en adéquation avec vos revenus et vos dépenses.
- Pour la gestion de l’argent et des dettes, demandez conseil à un service social ou de désendettement.
- Mettez en place des virements bancaires permanents pour les factures de base (loyer, assurances, etc.).
- Utilisez les services d'auto-exclusion des casinos ou les "convention de visite" limitant le nombre de passages et leur durée par période de temps.
- Pensez aux activités que vous avez aimées par le passé et que vous avez abandonnées à cause du jeu.
- Planifiez des activités autres que le jeu pour les jours où vous recevez votre salaire.
- Tentez de voir les pièges que vous vous tendez avant d'aller jouer.
- Évitez pour un certain temps de fréquenter les endroits de jeu.
- Modifiez vos trajets pour vous assurer qu’une occasion de jeu ne se présente pas sur votre route.
- Dans un endroit de jeu, placez-vous le plus éloigné possible des jeux, évitez de parler de jeu, essayez de modifier vos habitudes.
- Accordez-vous des moments de plaisir.
- Evitez de vous punir.
- Pensez souvent à ce qui vous motive à arrêter de jouer.
- Confiez les cartes bancaires à un proche digne de confiance.
- Demandez un co-signataire pour vos retraits bancaires.
- Parlez de votre problème de jeu à des personnes de confiance.
- Donnez le message à vos proches de ne pas vous prêter d’argent.
- Faites-vous accompagner de quelqu’un quand vous devez retirer de l’argent.
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Message par Dubreuil »

LE DOUBLE VISAGE DU PERVERS

"Ce qui caractérise le pervers, c’est qu’il utilise un double discours, dont il va mettre en avant l’une ou l’autre facette selon son interlocuteur, les circonstances, les enjeux", nous dit le psychanalyste Jean-Pierre Winter, auteur de Transmettre (ou pas !) (Albin Michel)

Côté face : c’est un Haut Fonctionnaire, honoré de sa mission d’information sur la fraude fiscale ; côté pile : c’est ce Haut-Fonctionnaire qui ne déclare pas ses impôts.
Côté face : c’est un bon père de famille qui prétend tout donner pour que son fils réussisse mieux que lui ; côté pile : c’est ce père qui humilie son fils quand celui-ci est sur le point de le dépasser.
Côté face : c’est un mari admiré pour sa galanterie dans les dîners en ville ; côté pile : c’est ce mari qui insulte et cogne sa femme quand il rentre chez lui.
Jean-Pierre Winter précise que ce n’est que ce n’est pas le fait d’être hors-la-loi qui est le signe de la perversion (même si c’est évidemment répréhensible et condamnable), c’est le fait d’occuper ces deux places, celle du juge et celle du criminel.

Aux yeux de la société : la place du juge, de la morale, de celui qui sait (par sa fonction ou son rôle.) Dans le privé : la place de la crapule.

Cette double position rend le pervers insaisissable et emprisonne celui qui est pris dans son système. Non seulement parce qu’aux yeux de la société, il est du bon côté du manche, mais aussi parce qu’il peut semer le doute ou le trouble chez celui qui est sous son emprise (affective, professionnelle, éducative, politique, religieuse, etc.)

Une grande capacité à manipuler
C’est cette capacité à manipuler qui est prise pour de l’intelligence, précise Jean-Pierre Winter.

En fait, poursuit le psychanalyste, ce qui fascine chez le pervers, c’est surtout son aisance, sa plasticité sociale (parce qu’elle fait souvent défaut à la plupart d’entre nous, mais n’est évidemment pas un signe d’intelligence.)

Cette aptitude à se fondre dans l’environnement fait qu’on ne le repère pas : on le prend pour ce qu’il donne à voir (son titre, sa fonction, etc.)

C’est pourquoi on recrute les plus grands prédateurs sexuels parmi des personnages au dessus de tout soupçon : hommes politiques, curés, profs, tout ceux qui rendent service, qui se rendent indispensables.

Du fait de leur double discours, ils sont difficilement "attrapables". D’autant que les institutions pratiquent l’omerta. Ainsi, leur double discours (double position) reste insu (qui plus est, ils accumulent des preuves vraies ou fausses ou profèrent menaces et calomnies pour intimider ou faire tomber celui qui essaiera de le désouder).

Rompre le silence pour le révéler
Pour qu’apparaisse leur double position, il faut que quelqu’un rompe le silence. Ensuite, c’est parole contre parole, et le pervers ment effrontément sans se laisser impressionner (il n’a pas d’émotion). Il incarne son discours (d’homme respectable et diffamé) et peut affirmer, dans un tribunal, les yeux dans les yeux de la victime qu’il a violée, par exemple : "Je ne connais pas cette personne" sans se troubler. Un système très impressionnant pour le névrosé (c’est-à-dire la plupart d’entre nous) qui passerait par toutes les couleurs et les états sans rien contrôler. Donc il ne peut pas imaginer que l’autre triche, car lui n’en serait pas capable.

Sauf qu’un jour ou l’autre, le pervers se fait toujours avoir. Tout son système réside dans un mode dont il ne peut pas s’échapper. Car son but inconscient, c’est de se faire prendre. Jamais par sentiment de culpabilité ni par remords (il va nier l’évidence, preuves de sa culpabilité sous le nez, en criant au complot), mais parce que c’est le moment où il va jouir (comme l’exhibitionniste ou le voyeur cherchent à être surpris pendant leur passage à l’acte.) Souvent d’ailleurs, il a accumulé toutes les preuves de sa perversion (carnets, photothèques, documents… tout ce qui va permettre de confirmer la parole des victimes) en vue de pouvoir se repasser le film de son histoire et donc de continuer à jouir. On voit là que la perversion n’a rien à voir avec l’intelligence. Parmi les pervers, il y a des crétins et des individus brillants, mais ce n'est pas le fait d'être pervers qui détermine l'intelligence. Au contraire, la perversion, en tant que système de défense incurable, est une limite.

Ce que démontre la formulation du psychanalyste Octave Manonni qui définit assez bien ce que c’est qu'est un discours pervers ordinaire : "Je sais bien, mais quand même". "Tu as raison, mais quand même". Autrement dit, la reconnaissance d’un fait et son démenti même temps. Vous avez dit intelligent ?

Les pervers ont-ils des émotions ?
Le psychanalyste Jean-Pierre Winter nous le rappelle : les pervers n’ont d’émotions que par l’intermédiaire de l’autre (sadisme par exemple), pour en jouir, sans être atteint. Quand vous n’être pas entamé par les émotions, vous pouvez tout vous permettre avec le corps de l’autre (le prostituer, lui faire mal…).

Mais surtout, le pervers ne connaît pas l’angoisse, qui est l’émotion fondatrice et fondamentale. A la place, il parle de souffrance et la met en avant. De quelle souffrance s’agit-il ? Du fait qu’on leur a manqué de respect. Sa souffrance s’exprime en terme d’humiliation. Si un pervers vous cause un désagrément ou un préjudice, (qu’il vous fait une queue de poisson en voiture, vous pique votre place dans un parking, etc.) et que vous réagissez en vous mettant en colère (c’est-à-dire que vous ressentez une émotion, pour le coup), non seulement il ne va pas s’excuser, mais il va retourner la situation : « Comment tu m’as parlé ? » « Eh ! y’a une façon de dire les choses ! » et éventuellement vous coller une baffe parce que « vous lui avez manqué de respect ! ». Il est incapable d’évaluer la situation autrement que par le biais de sa susceptibilité. Incapable de se remettre en question ni de faire le lien de cause à effet et d’en prendre acte. Ce qui est une parfaite définition de la bêtise.

Vous (pensez) être victime d'un pervers narcissique ? Attention au syndrome de Stockholm : ce terme désigne le fait qu’une personne puisse être empathique avec son bourreau / son tortionnaire, qu’elle adopte son point de vue et même le défende...
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ENFANTS ET SEXUALITE

Certaines questions comme «C’est quoi, une fellation ?» ou «Dis, maman, ça veut dire quoi “Ça sent la moule” ? » sont en effet difficile à gérer. Si vous vous sentez vraiment dans l’embarras, contentez-vous de dire : « Ce sont des histoires sexuelles de grand, plus tard je t’expliquerai. » Sinon, faites la réponse la plus basique possible. La fellation, c’est le sexe du monsieur dans la bouche de la dame. En entendant la réponse, il va être un peu gêné. Pas besoin d’en dire plus. De toute façon, il venait vérifier ce qu’il sait déjà. Sa curiosité est calmée, il passe à autre chose.

Enfant et sexualité : depuis quelque temps, il ne rate pas une occasion de se montrer nu en public. Faut-il mettre le holà ?
C’est un comportement très fréquent à partir de 2 ans. Rassurez-vous, cela lui passera vers 5 ans, avec l’apparition de la pudeur. Inutile d’en faire une montagne, ce n’est qu’un jeu. Il voit qu’il fait rire les adultes et en tire une certaine excitation. Envoyez-le simplement se rhabiller dans sa chambre. Freud disait que tous les enfants sont des « pervers polymorphes ». Cela ne veut pas dire qu’ils sont « pervers » au sens où nous l’entendons pour un adulte, mais que toutes les formes de perversion (exhibitionnisme, voyeurisme, sadomasochisme) sont présentes en germe en lui – même s’il n’en développe aucune.

VIDÉO DU JOUR :

Enfant et sexualité : devons-nous éviter de nous promener nus devant notre enfant ?
Avoir sous les yeux le corps nu de ses parents, ce n’est pas bon pour un enfant. Même s’il ne vous le dit pas, il en éprouve de la gêne. Songez qu’en plus son regard porte juste à hauteur de vos parties génitales ! Le sexe de papa, les poils de maman, ses seins sont des images encombrantes, qui risquent de le perturber et de parasiter plus tard sa vie amoureuse. Sans parler du possible désarroi du petit garçon devant le sexe de son papa, tellement plus impressionnant que le sien. Il peut se sentir dévalorisé et avoir l’impression de n’être rien du tout.

Enfant et sexualité : les grandes étapes de la sexualité définies par Freud
Le stade oral (1ère année)
Le premier apprentissage du plaisir que fait le bébé, c’est au cours de la tétée. Les deux organes qui concourent à cette succion voluptueuse sont la bouche et le sein. Mais voilà : le sein appartient à maman, et maman n’est pas toujours là ! Pour combler le manque, le bébé suce son pouce, son doudou, sa couverture, etc. Suçoter est la voie royale du plaisir.
Le stade anal (entre 1 et 3 ans)
Vers 2 ans, vient le temps de la propreté. Le tout-petit découvre le contrôle de ses sphincters et, avec lui, le plaisir de vider son ventre et sa vessie. C’est désormais la zone anale qui est la zone érogène toute-puissante.
Le stade phallique (entre 3 et 5 ans)
Jusqu’à 2 ans et demi-3 ans, l’enfant ne faisait pas encore la distinction entre hommes et femmes. Voilà à présent qu’il découvre que les garçons ont un zizi et que les filles n’en ont pas ! Aux yeux des enfants, seul l’organe mâle est valorisé. En avoir ou pas : c’est la seule chose qui compte. D’où le terme de « stade phallique ».
Attention, ces trois stades se superposent : on ne quitte pas forcément l’un pour entrer dans l’autre. Néanmoins, chacun se met en veilleuse pour laisser le suivant s’épanouir.
L’œdipe (entre 4 et 6 ans)
Privée de zizi (on parle de « complexe de castration »), la petite fille éprouve une attirance amoureuse pour son père. Elle désire le pénis qu’il possède. Quant au petit garçon, il garde son premier amour (sa maman), mais redoute d’être puni par son papa, avec lequel il est entré en rivalité (on parle d’« angoisse de castration »).
La latence (à partir de 5-6 ans)
Pendant cette période – qui va jusqu’à la puberté –, les pulsions sexuelles sont mises en veilleuse. L’enfant va pouvoir se concentrer sur les apprentissages et sur la vie sociale.

Enfant et sexualité : y a-t-il des gestes à éviter avec un petit garçon, notamment pendant la toilette ?
Lors d’un câlin ou d’un change, il y a toujours une part d’érotisme dans la mesure où le contact avec la peau de l’autre est agréable et procure du plaisir, c’est inévitable. Néanmoins, la plupart du temps, les érections du petit garçon sont simplement des érections réflexes. Quand vous passez un coton sur son sexe, il réagit, c’est normal. Pas la peine de vous affoler. Bien sûr, il y a certaines limites à respecter. Pas question de l’embrasser sur le zizi, par exemple. Vous risqueriez alors d’exciter sa sexualité à mauvais escient.

Enfant et sexualité : à 3 ans, il se masturbe tranquillement sur le canapé en regardant un dessin animé...
Dites simplement : « Ce ne sont pas des choses qui se font en public. Tu le fais dans ta chambre, pas sous le regard des autres. » N’allez pas induire pour autant qu’il s’agit de quelque chose de sale ou de honteux. Les réflexions du type : « Arrête tes ­cochonneries ! » sont à bannir.

Enfant et sexualité : faut-il surveiller ce que nous racontons devant notre enfant ?
On parle de plus en plus de sexe devant les enfants en se disant que, puisqu’ils ne comprennent pas, ce n’est pas grave. Attention, les petits ont l’oreille fine pour repérer le double sens des mots et les sous-entendus sexuels. Mieux vaut faire attention à ce que vous racontez devant eux. Les enfants n’ont pas besoin de connaître la vie intime des grands. Leur sexualité n’est pas celle des adultes. Elle est faite de fantasmes qui peuvent être très crus, mais qui n’ont rien à voir avec le coït tel que les adultes le pratiquent. Les spécialistes parlent de théories sexuelles infantiles. Celles-ci sont nécessaires à leur développement. Il faut les laisser se les construire sans intervenir.

Enfant et sexualité : mon petit garçon tripote mes seins, qu'est-ce que je dois faire ou dire ?
Entre 4 et 6 ans, tous les enfants passent par ce qu’on appelle la « période œdipienne », autrement dit une attirance amoureuse pour leur parent de sexe opposé. C’est une étape nécessaire à la construction de leur personnalité. Pour autant, il n’est pas question de tout tolérer. Entre un câlin tendre et un câlin érotisé, on sent bien la différence. Si vous ressentez une gêne, c’est qu’il y a érotisation. Votre petit garçon tripote vos seins ? Dites : « Non, tu n’as plus l’âge de téter, c’est mon corps et il m’appartient. » Votre petite fille se frotte contre son papa ? A lui de mettre des bornes : « Arrête de t’étaler sur mes genoux sans arrêt, tu es trop grande pour ça. » Mieux vaut que ce soit lui qui intervienne. Venant de vous, cela pourrait être perçu comme la marque d’une rivalité amoureuse.

Enfant et sexualité : comment lui répondre quand il demande d'où viennent les bébés ?
Retournez-lui la question : «Et toi, qu’est-ce que tu en penses ?» C’est encore le meilleur moyen de savoir où il en est. Souvent, vers 4 ans, les enfants imaginent que pour avoir un bébé il faut manger une graine. Si c’est ce qu’il pense, ne l’en dissuadez pas. S’il a un doute, expliquez-lui que c’est papa qui donne la graine au cours d’un gros câlin. Evidemment, il va vouloir savoir comment et où papa dépose la graine. Contentez-vous de répondre : par le sexe. C’est suffisant, votre enfant ne demande pas à connaître vos positions sous la couette !

Enfant et sexualité : je le surprends en train de jouer au docteur avec la petite voisine. Dois-je intervenir ?
Rien de plus naturel que les jeux où chacun regarde le sexe de l’autre. Cela fait partie de l’exploration normale de la sexualité infantile. Si les adultes n’avaient pas tout oublié sous l’effet du refoulement, ils se souviendraient qu’ils en ont fait autant. Or, aujourd’hui, avec la surmédiatisation de la pédophilie, on a vite fait de parler d’abus sexuel dès qu’un petit garçon soulève la jupe d’une petite fille ! Bien sûr, vous devez intervenir si vous avez l’impression que l’un des enfants oblige l’autre à regarder ou à faire quelque chose dont il n’a pas envie. Sinon, refermez la porte. Et reparlez-en avec votre enfant un peu plus tard. Dites simplement : « J’ai vu que tu jouais à des jeux pas habituels, ce sont des jeux qui ne se font pas en public. » Et profitez-en pour lui parler du respect qu’on doit au corps de l’autre et insistez sur le fait que personne ne peut lui demander de faire ce qu’il n’a pas envie de faire.

Enfant et sexualité : il débarque dans notre chambre pendant que nous faisons l’amour. Faut-il lui parler ?
N’allez surtout pas lui raconter que vous cherchiez la boucle d’oreille tombée derrière le lit : il a parfaitement compris de quoi il s’agit ! Néanmoins, ce spectacle n’est pas pour lui. Vu par les yeux d’un enfant, l’acte sexuel est en effet toujours quasiment interprété comme un geste de violence de l’homme envers la femme, à cause de la position et des cris. Même les bruits de la jouissance sont perçus comme l’expression d’une douleur. ­Expliquez à votre enfant que vous étiez en train de faire l’amour. Et signalez-lui bien qu’il s’agit de votre intimité. « Tu n’aurais pas dû voir ça. C’est arrivé parce que nous avions oublié de verrouiller la porte, mais ça ne te regarde pas, c’est notre vie à tous les deux. »

Enfant et sexualité : que dire à mon fils de 5 ans qui annonce fièrement : "J'ai mon zizi tout dur" ?
« C’est normal, de temps en temps, il est tout dur, et puis il redevient petit. Ton zizi vit, il te donne des sensations. C’est ton affaire, tu gardes ça pour toi. » A question simple, réponse simple. En général, c’est une explication qui lui suffit.

Enfant et sexualité : aujourd’hui, la sexualité s’affiche partout. Pubs, kiosques, télé… N’est-ce pas perturbant, pour un petit, de voir tant de corps ?
Ce n’est bien sûr pas anodin. Tout ce qui est d’ordre sexuel a un impact sur l’enfant et provoque en lui une excitation. Le problème, c’est qu’il ne sait pas quoi en faire. Bien souvent, l’excitation sexuelle se transforme en excitation physique. Résultat : on a des enfants agités, qui ne tiennent pas en place et qui n’arrivent pas à se concentrer. Impossible d’échapper à ces images suggestives et troublantes, elles sont partout ! Lorsque votre enfant tombe sur une image qui n’est pas pour lui, n’hésitez pas à mettre des mots ­dessus. Dites-lui : « Ça me gêne que tu regardes ça. Normalement, le corps est une affaire intime, on le garde pour soi. »
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MALTRAITANCE A FOETUS

Maltraitance à fœtus : comment comprendre pour prévenir
Claude Tabet, Catherine Dupuis-Gauthier, Pierre Schmidt, Brigitte Maerten-Lesot, Sabrina Porez, Pierre Delion, Michel Soulé
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MYTHES AU SUJET DES AGRESSIONS SEXUELLES
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Le mythe: Les violeurs agissent par frustration sexuelle.
Le mythe: Le viol, ça n’arrive pas souvent.
Le mythe: Les violeurs sont des individus affreux et bizarres qui vous sautent soudainement dessus.
Le mythe: Le viol peut être empêché en évitant certains endroits et en usant de bon sens.
Le mythe: Le viol au sein d’un mariage ou d’une relation est impossible.
Le mythe: Les hommes ne peuvent pas être violés.
Le mythe: La victime était sous l’influence de l’alcool ou de la drogue et n’a pas dit ‘non’. Ce n’était donc pas un viol.
Le mythe: La victime a la réputation de mener une vie dissolue, flirtait, portait des vêtements provocants, bref : elle l’a ‘cherché’
Le mythe: Seule une ‘certaine catégorie’ de femmes se fait violer. Ça ne m’arrivera jamais.
Le mythe: Le viol n’a pas de conséquences permanentes.
Le mythe: S’il n’y a pas eu de violence ou si la victime ne se défend pas, il n’est pas question de viol.
Le mythe: Si la victime est excitée sexuellement ou a eu un orgasme durant le viol, cela signifie qu’elle a ressenti du plaisir.
Le mythe: Seules les jolies jeunes filles se font violer.
Le mythe: Si les victimes se détendaient durant un viol, elles pourraient en profiter. Parce que sournoisement ou inconsciemment, les victimes apprécient le viol.
Le mythe: Les femmes fantasment sur le viol.
Le mythe: Une victime ferait mieux de ne pas continuer à se faire du mauvais sang au sujet du viol. Elle ferait mieux de l’oublier.
Le mythe: Les violeurs sont des ‘types louches’.
Le mythe: Le viol est un délit passionnel.
Le mythe: Les prostituées ne peuvent pas être violées.
Le mythe:
LES VIOLEURS AGISSENT PAR FRUSTRATION SEXUELLE.
La réalité: Il existe un mythe selon lequel les violeurs seraient des personnes frustrées sur le plan sexuel qui ne sont plus capables de refouler un besoin irrépressible de sexe, mais ce n’est jamais ou rarement le cas. Le sexe peut être l’un des mobiles du violeur, mais la frustration sexuelle n’est généralement pas la cause unique ou principale. Une grande partie des viols commis sont des viols de colère, où la violence sexuelle est une expression/instrument de colère, un acte impulsif, où le violeur outrepasse gravement les limites de la victime, sans que cela découle d’une frustration ou d’un manque de sexe.
Le mythe:
LE VIOL, ÇA N’ARRIVE PAS SOUVENT.
La réalité: Malheureusement, les agressions sexuelles arrivent très souvent, et dans toutes les classes de la population. Le risque que quelqu’un de votre famille ou de vos ami-e-s ait été victime d’une agression sexuelle est très élevé. Les chiffres officiels relatifs aux viols dans notre pays sont extrêmement élevés. En 2014, les statistiques de la police affichaient 3062 plaintes concernant des viols et 180 concernant des viols collectifs. Cela signifie qu’il y a 3 déclarations de viols collectifs par semaine dans notre pays, et chaque jour 8 plaintes pour viol et 10 pour attentat à la pudeur (3.567 en 2014). Le chiffre noir ou dark number est encore plus surprenant : plus de 90 % des agressions et des viols ne sont pas déclarés et par conséquent pas repris dans les statistiques de la police.
Le mythe:
LES VIOLEURS SONT DES INDIVIDUS AFFREUX ET BIZARRES QUI VOUS SAUTENT SOUDAINEMENT DESSUS.
La réalité: Trois auteurs d’abus sexuel vis-à-vis d’adultes sur quatre connaissent leurs victimes. C’est également le cas pour 62 % des victimes masculines. En ce qui concerne les femmes, l’agresseur est dans 48 % des cas le partenaire, dans 10 % des cas un membre de la famille, dans 13 % des cas une connaissance et dans 7 % des cas une personne faisant partie de l’entourage professionnel. Quant aux agressions sexuelles envers un-e mineur-e, la plupart du temps, l’agresseur est un membre masculin de la famille ou une connaissance. Seuls 15 % des auteurs d’abus sexuel envers des mineur-e-s sont des inconnus.
Le mythe:
LE VIOL PEUT ÊTRE EMPÊCHÉ EN ÉVITANT CERTAINS ENDROITS ET EN USANT DE BON SENS.
La réalité: Les personnes ne sont pas violées ou agressées parce qu’elles ne font pas preuve de ‘bon sens’. C’est le mythe populaire que l’on entend parfois. Ce mythe est toutefois totalement absurde. Les personnes sont violées ou agressées parce qu’elles ont eu la malchance de rencontrer un violeur ou un agresseur. Il est donc très important de dissiper ce mythe, parce que cela pourrait entraîner une limitation de la liberté de mouvement : par exemple, il n’est pas vrai que l’on provoque une agression sexuelle si on se trouve à l’extérieur à une heure tardive. La responsabilité incombe toujours entièrement à l’agresseur et jamais à la victime.
Le mythe:
LE VIOL AU SEIN D’UN MARIAGE OU D’UNE RELATION EST IMPOSSIBLE.
La réalité: Lorsqu’il est question de pénétration non consentante, il s’agit d’un viol, et ce également au sein d’un mariage ou d’une relation. On a toujours et partout le droit de refuser d’avoir des relations sexuelles.
Le mythe:
LES HOMMES NE PEUVENT PAS ÊTRE VIOLÉS.
La réalité: Un homme ou un garçon peut également être violé. Les règles sont les mêmes que chez les femmes : il y a viol s’il y a une pénétration forcée. Tout comme une femme, un homme/un garçon peut également être victime d’un attentat à la pudeur.
Le mythe:
LA VICTIME ÉTAIT SOUS L’INFLUENCE DE L’ALCOOL OU DE LA DROGUE ET N’A PAS DIT ‘NON’. CE N’ÉTAIT DONC PAS UN VIOL.
La réalité: Le fait que la victime avait bu de l’alcool ou était sous l’effet de la drogue n’a aucune importance. Il suffit que l’agresseur n’ait pas eu de consentement pour qu’il soit question de viol. Les actes sexuels, même s’ils ont lieu pendant que la victime n’était pas ou peu consciente, sont punissables.
Le mythe:
LA VICTIME A LA RÉPUTATION DE MENER UNE VIE DISSOLUE, FLIRTAIT, PORTAIT DES VÊTEMENTS PROVOCANTS, BREF : ELLE L’A ‘CHERCHÉ’
La réalité: Le soi-disant fait de provoquer la violence sexuelle n’existe pas. Personne ne ‘mérite’ d’être violé. De plus, les violeurs ne choisissent pas leurs victimes sur base de leur physique, ils cherchent quelqu’un de vulnérable.
En tant que femme, vous pouvez vous habiller de manière provocante et vous pouvez flirter. Retenez qu’un homme sain peut être tout au plus excité mais ne commettra pas de viol. Le viol n’a rien à voir avec la passion (voir l’avant dernier mythe) et l’auteur est le seul coupable.
Le mythe:
SEULE UNE ‘CERTAINE CATÉGORIE’ DE FEMMES SE FAIT VIOLER. ÇA NE M’ARRIVERA JAMAIS.
La réalité: Les violeurs ne choisissent pas leurs victimes sur base de leur physique, de leurs vêtements, de leur âge ou de leur statut social. Un violeur cherche une personne dont il présume qu’il pourra abuser.
Le mythe:
LE VIOL N’A PAS DE CONSÉQUENCES PERMANENTES.
La réalité: Dans deux tiers des cas, les agressions sexuelles ont un impact permanent sur la santé (mentale) des victimes. Des experts considèrent les conséquences du viol comme un trouble de stress post-traumatique, tout comme c’est le cas pour les témoins d’une guerre. Un trouble peut surgir immédiatement après le viol, mais peut aussi s’extérioriser plusieurs d’années après les faits. C’est souvent le cas pour des personnes qui ont été victimes d’agressions sexuelles pendant leur jeunesse. Les symptômes sont souvent très divers : irritabilité, crises de colère, troubles du sommeil, troubles de la concentration, vigilance démesurée, vives réactions d’angoisse, réactions physiques et mentales dans des situations similaires, revivre les faits, dissociation, cauchemars, éviter certaines situations ou activités, amnésie, problèmes pour exprimer ses sentiments, sentiment de désaffection, accoutumance à la drogue ou à l’alcool, etc.
Le mythe:
S’IL N’Y A PAS EU DE VIOLENCE OU SI LA VICTIME NE SE DÉFEND PAS, IL N’EST PAS QUESTION DE VIOL.
La réalité: Un viol ou une agression est un événement violent très angoissant. Il est impossible de savoir comment on réagira au moment-même. Il n’existe donc pas de réaction ‘correcte’ ou ‘incorrecte’. De plus, la plupart du temps, les victimes ne se défendent pas, afin de limiter au maximum la violence utilisée contre elles. Durant l’agression, la victime peut ressentir une telle angoisse que le corps se fige. S’opposer ou dire ‘non’ devient alors impossible. C’est ce que l’on appelle tonic immobility ou paralysie. Il s’agit d’une réaction naturelle et involontaire du corps lors de situations de stress extrême. Cela ne signifie pas que l’agresseur est innocent. Tant qu’une personne ne consent pas clairement à avoir une relation sexuelle, il s’agit d’un viol.
Le mythe:
SI LA VICTIME EST EXCITÉE SEXUELLEMENT OU A EU UN ORGASME DURANT LE VIOL, CELA SIGNIFIE QU’ELLE A RESSENTI DU PLAISIR.
La réalité: Certaines victimes ont une érection ou un orgasme durant une agression sexuelle, ce qui peut être troublant, et donner l’impression que c’était agréable . La plupart des personnes ne savent pas qu’une érection/un orgasme peut survenir durant un stress extrême. Il n’est donc pas question d’excitation sexuelle. Les filles et les femmes ont le vagin mouillé durant les activités sexuelles, cela peut également être le cas durant un viol. Il s’agit d’une réaction naturelle pour protéger le vagin contre les blessures ; elle peut donc aussi se produire lorsque l’activité sexuelle n’est pas désirée. Que la victime ait le vagin mouillé ne signifie nullement qu’elle soit consentante ou qu’elle en ait envie.
Le mythe:
SEULES LES JOLIES JEUNES FILLES SE FONT VIOLER.
La réalité: Des femmes de tout âge sont violées. Beaucoup de femmes estiment qu’elles ne seront jamais violées, parce qu’elles n’appartiennent pas à une certaine catégorie de femmes. Les chiffres contestent cette croyance. Les statistiques comptent des femmes et des filles de tout âge, de toute classe sociale, de toute culture et de toute race. Le fait d’être jolie n’a pas d’influence non plus. Pour le violeur, ce n’est pas le physique qui prime. Il ou elle cherche une personne qui lui paraît vulnérable.
Le mythe:
SI LES VICTIMES SE DÉTENDAIENT DURANT UN VIOL, ELLES POURRAIENT EN PROFITER. PARCE QUE SOURNOISEMENT OU INCONSCIEMMENT, LES VICTIMES APPRÉCIENT LE VIOL.
La réalité: Aucun homme et aucune femme, aucun garçon et aucune fille n’aime le viol. Il s’agit d’une violence brutale, aussi bien au niveau mental que physique. Le viol n’est pas synonyme de sexe voulu, il se passe sous la menace, par violence ou par manipulation.
Le mythe:
LES FEMMES FANTASMENT SUR LE VIOL.
La réalité: Certaines femmes peuvent fantasmer sur des situations sexuelles à caractère agressif ou humiliant, mais dans ce cas, la violence prétendue peut être arrêtée à tout moment. Lors d’un viol, la victime n’a aucun contrôle.
Le mythe:
UNE VICTIME FERAIT MIEUX DE NE PAS CONTINUER À SE FAIRE DU MAUVAIS SANG AU SUJET DU VIOL. ELLE FERAIT MIEUX DE L’OUBLIER.
La réalité: Ce type de ‘conseil’ part généralement d’un bon sentiment mais il est impossible à mettre en pratique. Toute victime doit pouvoir parler des faits avec sa famille, ses ami-e-s ainsi qu’avec des professionnel-le-s. Les victimes qui ne peuvent en parler avec personne ont beaucoup plus difficile à gérer le traumatisme. De plus, le traumatisme peut ressurgir après plusieurs années, même si le lien avec le viol n’est pas toujours établi. Il est important de continuer à soutenir la victime.
Le mythe:
LES VIOLEURS SONT DES ‘TYPES LOUCHES’.
La réalité: Un violeur n’est pas forcément un type louche. Il peut être médecin, agent de police, avocat ou le voisin sympa. On ne peut donc pas reconnaître un violeur à son physique. Il peut avoir l’air tout à fait normal. Beaucoup de violeurs sont même jeunes, mariés et ont des enfants.
Le mythe:
LE VIOL EST UN DÉLIT PASSIONNEL.
La réalité: Le viol est un acte violent qui n’a rien à voir avec la passion ou l’amour. La majorité des viols ne se passent pas spontanément, mais l’idée du viol se développe dans l’esprit de l’auteur On ne parle donc pas de passion incontrôlée. Les auteurs peuvent facil
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Message par Dubreuil »

LA PENSEE MAGIQUE

Gardez-vous de ces phénomènes anticipés du pire où l'homme fabrique des croyances inconscientes pour justifier la conduite négative qu'il prépare à son insu. Cette tendance inconsciente impose à votre conscient un présage qu'elle provoque, ou qu'elle crée de toutes pièces comme une sentence, une fatalité où vous en venez à croire vos propres divagations, jusqu'à ne plus souhaiter y survivre, comme un effacement, ou encore l’ordre d’une « fidélité généalogique ». Engendré par des sentiments enracinés d'une quelconque infériorité personnelle, d'un état dépressif, ou de tout autre avatar, le présage guide obscurément la personne vers le point du danger inévitable.
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Message par Dubreuil »

MESSAGE D'UN INTERNAUTE
Orientation professionnelle

Il y a un an, j'ai obtenu mon diplôme en gestion d'entreprise et je me suis demandé ce que j'allais faire comme emploi. Et puis, un jour, j'ai vu sur Internet un coach qui partageait l'ennéagramme ! Je ne savais pas ce que c'était au début, du coup je me suis renseigné. J'ai ensuite fait le test et cela m'a beaucoup aidé, surtout à m'orienter professionnellement car selon notre type de personnalité, il y a un type de travail qui nous est adapté comme expliqué ici : https://relax-et-vous.fr/taches-attribu ... nneagramme. J'ai en effet l'ennéagramme type 1, donc je suis un perfectionniste ! J'ai donc décidé de devenir responsable qualité.
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