Urgent, c'est le tournant de ma vie

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Dubreuil
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LA THERAPIE COMPORTEMENTALE

La thérapie comportementale cognitive (souvent appelée TCC) est une forme populaire de psychothérapie qui met l'accent sur l'importance des pensées sous-jacentes pour déterminer comment nous nous sentons et comment nous agissons.
Les spécialistes de la TCC travaillent avec les patients pour les aider à découvrir, à approfondir et modifier leurs propres schémas de pensée et leurs réactions : ce sont elles qui déterminent nos perceptions et nos comportements. L'utilisation de la thérapie cognitive et comportementale offre aux patients une perspective précieuse, qui contribue à améliorer leur qualité de vie et à mieux gérer leur stress, notamment dans des situations difficiles où il faut résoudre des problèmes.
L’un des principes fondamentaux est que les situations externes, les interactions avec d'autres personnes et les événements négatifs ne sont pas responsables de nos mauvaises humeurs et de notre problème dans la plupart des cas.
En fait, les spécialistes de la TCC considèrent que c’est tout le contraire. En fait, ce sont nos propres réactions aux événements, nos « interprétations » des événements qui sont sous notre contrôle – et qui finissent par affecter notre qualité de vie.

Grâce à la thérapie cognitive comportementale, nous pouvons apprendre à changer la façon dont nous pensons, ce qui modifie notre façon de sentir, et modifie à son tour la façon dont nous envisageons et traitons les situations difficiles lorsqu'elles surviennent. Nous pouvons améliorer les pensées perturbatrices qui nous rendent anxieux, isolés, déprimés, enclins à manger « émotionnellement ».
Lorsque nous pouvons examiner avec précision et calme les situations sans distorsion de la réalité, de jugements ou de craintes supplémentaires, nous sommes davantage en mesure de savoir comment réagir de manière appropriée afin de nous sentir plus heureux à plus long terme.

1. Réduit l'anxiété
Selon le travail publié dans Dialogues in Clinical Neuroscience, les études autour de la TCC conclut à son efficacité incontestable pour les troubles liés à l'anxiété, notamment les troubles paniques, les troubles anxieux généralisés, les troubles d'anxiété sociale, les troubles obsessionnels compulsifs et le syndrome de stress post-traumatique. Dans l'ensemble, la TCC démontre à la fois son efficacité dans les essais contrôlés randomisés et son efficacité dans des milieux naturalistes entre les patients atteints d'angoisse et les thérapeutes. (4)
Les chercheurs ont constaté que la TCC fonctionne bien comme un remède naturel pour l'anxiété, car elle comprend diverses combinaisons des techniques suivantes: psychoéducation sur la nature de la peur et de l'anxiété, auto-surveillance des symptômes, exercices somatiques, restructuration cognitive (par exemple déconfirmation) , L'image et l'exposition in vivo aux stimuli craints (traitement de l'exposition), le sevrage des signaux de sécurité inefficaces et la prévention des rechutes.

2. Diminue les symptômes de la dépression
La thérapie cognitivo-comportementale est l'un des traitements les plus efficaces pour la dépression. Des études montrent que la TCC aide les patients à surmonter les symptômes de la dépression, comme le désespoir, la colère et le manque de motivation, et réduit leur risque de rechute dans le futur.
On pense que la TCC fonctionne très efficacement notamment du fait des changements dans la cognition (pensées) qui alimentent des cycles vicieux de sentiments négatifs et de ruminations. La TCC s'est également révélée prometteuse comme approche pour aider à lutter contre la dépression post-partum et en complément du traitement médicamenteux pour les patients bipolaires. (3)

3. Aide à traiter les troubles de l'alimentation
Le Journal of Psychiatric Clinics of North America rapporte que les troubles de l'alimentation sont l’une des difficultés où la TCC peut se montrer la plus efficace. La TCC peut aider à résoudre la psychopathologie sous-jacente des troubles de l'alimentation et remet en question la surévaluation de la forme et du poids. Cela permet aussi d’améliorer le contrôle des impulsions afin de prévenir la frénésie ou la purge, réduire les sentiments d'isolement et aider les patients à se sentir plus à l'aise autour des «aliments déclencheurs». (5)
La thérapie cognitive est devenue le traitement de choix pour traiter la boulimie nerveuse et les "troubles de l'alimentation non spécifiés", les deux diagnostics les plus courants du trouble de l'alimentation. Il est également prouvé qu’elle sera utile pour traiter environ 60 pour cent des patients atteints d'anorexie, considérée comme l'une des maladies mentales les plus difficiles à traiter.

4. Aide à améliorer l'estime de soi et la confiance
Même si vous ne souffrez pas de problèmes mentaux graves, la TCC peut vous aider à remplacer des pensées négatives et destructives qui conduisent à une faible estime de soi avec des affirmations positives et des attentes positives. Cela peut ouvrir de nouvelles perspectives pour gérer le stress, améliorer les relations et accroître la motivation pour essayer de nouvelles choses. (4)

5. Réduit les comportements addictifs et la toxicomanie
La recherche a montré que la TCC est efficace pour aider à traiter l’addiction au cannabis et d'autres dépendances aux drogues, comme la dépendance aux opioïdes et l'alcool, ainsi que d'aider les gens à cesser de fumer des cigarettes et des jeux de hasard. Les études publiées dans le Oxford Journal of Public Health impliquant des traitements pour cesser de fumer ont révélé que les compétences d'adaptation acquises au cours des sessions de TCC étaient très efficaces pour réduire les rechutes chez les personnes en sevrage tabagique et semblent être supérieures aux autres approches thérapeutiques. (6) La TCC est également efficace dans le traitement des dépendances problématiques liées au jeu (VS autres traitements témoins). (7)

Comment se déroule une séance de thérapie cognitive et comportementale ?
Votre psychologue ou votre psychothérapeute spécialisé en thérapie cognitive et comportementale aura reçu une formation spéciale et continue à se former en permanence.
Bien que les sessions puissent varier bien évidemment d’un thérapeute à un autre, elles suivent le plus souvent un schéma commun:
La session commence par une vérification de votre état/de votre humeur et de vos symptômes. Ensemble, vous et votre thérapeute fixeront un ordre du jour pour la séance. Une fois l'ordre du jour fixé, vous passez en revue la session précédente afin de pouvoir passer à la nouvelle. Vous examinez vos « devoirs » et discutez des problèmes rencontrés et de vos réussites. Ensuite, vous vous tournez vers les questions de l'ordre du jour. Les nouveaux devoirs sont fixés. La session se termine avec le thérapeute en résumant la session et en recueillant les commentaires. du patient. Une session typique dure 50 minutes à une heure.

Qu'est-ce que la restructuration cognitive?
La restructuration cognitive se réfère au processus de la TCC qui consiste à identifier et modifier les pensées négatives qui contribuent au développement de la dépression. Cela se fait en collaboration avec le patient et le thérapeute, souvent sous la forme d'un dialogue. Par exemple, un étudiant a peut-être échoué à son test de maths et conclut: "Cela me prouve que je suis stupide".
Le thérapeute pourrait demander si c'est vraiment ce que signifie le test. Afin d'aider l'élève à reconnaître l'inexactitude de la réponse, le thérapeute pourrait demander quelle est la note générale de l'élève en mathématiques.
Si l'élève répond: "C'est un B", le thérapeute peut alors souligner que sa réponse montre qu'il n'est pas stupide car il ne peut pas être stupide et avoir un B.
Ensuite, ils peuvent explorer des façons de refléter quelle est sa performance réelle sur le test.
La réponse «Je suis stupide» est un exemple de pensée automatique. Les patients souffrant de dépression peuvent avoir des pensées automatiques en réponse à certaines situations. Ces pensées sont automatiques dans la mesure où elles sont spontanées, négatives et ne sortent pas d'une pensée ou d'une logique délibérée. Elles sont souvent étayées par une hypothèse négative ou dysfonctionnelle qui guide la façon dont les patients se voient, la situation ou le monde qui les entoure.

Informations complémentaires sur la thérapie cognitivo-comportementale
La CBT a été créée pour aider les personnes souffrant de dépression, mais aujourd'hui elle sert à améliorer et à gérer différents types de troubles et symptômes mentaux, y compris: l'anxiété, le trouble bipolaire, le syndrome de stress post-traumatique, le trouble obsessionnel compulsif, les dépendances et les troubles de l'alimentation. (9)

Les techniques de la TCC sont également bénéfiques pour de nombreuses autres situations, et notamment aussi pour les personnes qui n’ont aucune forme de maladie mentale, mais qui souffrent de stress chronique, de mauvaises humeurs et d'habitudes sur lesquelles ils souhaitent travailler.
Le terme thérapie cognitive comportementale est considéré comme un terme général pour une classification des approches thérapeutiques qui ont des similitudes, notamment: la thérapie comportementale émotive rationnelle, la thérapie comportementale rationnelle, la thérapie vivante rationnelle, la thérapie cognitive et la thérapie comportementale dialectique.
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Message par Dubreuil »

ENFANT EN DANGER

Quand faut-il s’alarmer ? Lorsque l’enfant est en danger ou qu’il risque de l’être, répond clairement la loi (loi n° 2007-293 du 5 mars 2007)… Peu importe la forme de ce danger.
Pour agir, appelez le 119 (appel gratuit) ou cliquez sur http://www.allo119.gouv.fr.

Violences physiques, psychologiques ou négligences
Il peut résulter de violences physiques (coups et blessures), explique un responsable de la ligne 119 Allô enfance en danger. Toutes les gradations sont alors possibles, y compris la claque ou la fessée infligée dans certains contextes.
Mais aussi de violences psychologiques (menaces répétées, chantages, insultes, brimades, humiliations verbales, dévalorisation systématique), sexuelles (climat équivoque, non-respect de l’intimité de l’enfant, parents exhibant leur sexualité, attouchements, viol), ou encore de négligences lourdes (dénutrition, absence de soins médicaux ou d’hygiène, etc.).

L’enfant qui connaît des conditions d’existence difficiles, au point de voir sa santé, sa sécurité, sa moralité, son éducation ou son entretien compromis, est aussi un enfant en danger, sans pour autant qu’il soit victime de maltraitance à proprement parler.
Si je ne fais rien, suis-je coupable ?

L’article 223-6 du Code pénal s’applique à tous. Cette disposition sanctionne de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende quiconque s’abstient volontairement d’empêcher par son action immédiate, sans risque pour lui ou pour les tiers, soit un crime, soit un délit contre l’intégrité corporelle d’une personne.
Il punit des mêmes peines celui qui s’abstient de porter à une personne en péril l’assistance que, sans risque pour lui ou pour les tiers, il pouvait lui prêter soit par son action personnelle, soit en alertant les secours.
Intervenir le plus tôt possible pour aider un enfant en danger

"L’objectif est de centraliser les informations et de prendre en charge l’enfant le plus tôt possible, souligne un responsable du 119. Tel sera le cas, par exemple, si les conditions de son éducation sont défaillantes ; ou si ses parents sont confrontés à des problèmes économiques, psychologiques qui engendrent des difficultés pour lui."
Une prise en charge peut aussi être proposée aux familles dont les enfants se mettent en danger par des comportements addictifs, des fugues, des tentatives de suicide, des pratiques sexuelles à risque…
Quelle que soit la situation, le bon réflexe est "de rencontrer les parents pour essayer de discuter avec eux. Il s’agit de leur faire part des difficultés que l’on perçoit pour leur enfant. Il arrive que certains parents n’aient pas conscience de l’engrenage dans lequel ils se trouvent. Une main tendue peut suffire. C’est un geste civique de base."
Une démarche peut rester anonyme
Pour autant, cette démarche n’est pas simple. Peur de s’immiscer, de ne pas trouver les mots… Si vous ne vous sentez pas capable d’agir mais êtes persuadé qu’un enfant de votre entourage court un danger, contactez le 119, un numéro gratuit, accessible vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept.
Pour permettre aux services du département d’agir auprès d’un enfant en danger, des éléments permettant l’identification du jeune doivent être donnés. Mais si vous appelez le 119, vous avez tout à fait la possibilité de présenter la situation de manière anonyme, c’est-à-dire sans préciser qui vous êtes.
Il n’est pas rare toutefois qu’au fil de la conversation des éléments d’identification soient communiqués. Ce sera le cas si, en parlant d’un enfant, vous le présentez comme votre petit-neveu, par exemple. Dans cette hypothèse, ne vous affolez pas, vous avez la possibilité de demander aux écoutants de la ligne de conserver votre anonymat même s’ils estiment qu’il est nécessaire de faire remonter les informations au département.

Le tri des appels
Un premier tri des communications sera opéré en fonction de l’objet de l’appel : demande d’information, dénonciation d’une situation, inquiétude particulière pour un enfant… Selon le cas, vous serez mis en contact avec des écoutants (psychologues, juristes ou professionnels de l’enfance).
S’ils jugent les renseignements que vous leur fournissez suffisamment "inquiétants", ils les transmettront sans délai au département dans lequel vit l’enfant, plus précisément à une "cellule de recueil, de traitement et d’analyse des informations préoccupantes ". Cette dernière chargera éventuellement le service le plus adéquat de procéder à une appréciation un peu plus poussée de la situation. "Il peut s’agir de la puéricultrice de la protection maternelle et infantile pour un enfant de moins de 6 ans, d’une assistante sociale scolaire…", précise la responsable d’Allô enfance en danger.

Un panel de solutions pour un enfant en danger
À l’issue de cette évaluation par l'équipe du 119 Allô Enfance en danger, si cela s’avère nécessaire, les services départementaux de l’aide sociale à l’enfance mettront en place des mesures pour soutenir la famille de l’enfant (après avoir recueilli l’accord des parents). À cette occasion, plusieurs aides peuvent être proposées.

L’aide éducative à domicile est une aide socio-éducative individualisée afin d’épauler la famille dans l’éducation de l’enfant. Ponctuellement, il existe également des mesures d’aide financière. Si la situation s’avère vraiment délicate, l’enfant pourra être provisoirement accueilli, avec l’accord de ses parents, hors de son domicile (dans un foyer, chez une assistante familiale ou encore dans un institut adapté à ses besoins). Des placements modulés sont également possibles en fonction de l’évolution de la situation familiale.
Malheureusement, ces mesures administratives se révèlent parfois insuffisantes. C’est pourquoi, en cas d’échec, les services du département conservent la possibilité de procéder à un signalement, directement auprès du procureur de la République, à charge pour lui de saisir ensuite le juge des enfants. Ce sera le cas également si les services administratifs se trouvent dans l’impossibilité d’évaluer la situation parce que les parents refusent, par exemple, d’ouvrir leur porte ou s’arrangent pour que l’enfant soit absent pendant les rendez-vous.

L’assistance éducative
Débute alors la procédure dite d’assistance éducative. Le magistrat convoque les parents, l’enfant et généralement la personne à l’origine du signalement. La famille a accès au dossier par le biais du greffe.
Avant de prendre sa décision, le juge décide parfois de diligenter une enquête sociale. Un travailleur social, appartenant le plus souvent à une association habilitée, tente de vérifier les conditions d’hébergement de l’enfant, son mode de vie, la capacité de ses parents à sortir de leurs difficultés. Il peut également mettre en œuvre une mesure d’investigation et d’orientation éducative menée par une équipe comprenant un travailleur social, un psychologue et un psychiatre.

Lorsqu’il a toutes les cartes en main, le magistrat opte pour la mesure la plus pertinente, en s’efforçant d’obtenir le consentement des parents (mais il peut aussi passer outre). S’il privilégie la mesure d’aide éducative en milieu ouvert, un travailleur social suit alors plus particulièrement l’enfant, qui demeure au sein de sa famille. Mais le juge peut aussi ordonner un placement provisoire et confier le jeune à un tiers extérieur. Entre les deux, des dispositifs modulés restent ouverts (accueil de jour, accueil exceptionnel pendant une période de conflit…). La mesure peut ensuite être révisée à tout moment.[/quote]
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Message par Dubreuil »

LE COMPLEXE DU HOMARD

Dolto a inventé cette image pour représenter la crise d’adolescence. L’enfant se défait de sa carapace, soudain étroite, pour en acquérir une autre. Entre les deux, il est vulnérable, agressif ou replié sur lui-même. Mais « ce qui va apparaître est le produit de ce qui a été semé chez l’enfant », avertit Dolto. Les parents devraient donc voir les crises explosives comme une preuve qu’ils ont rempli leur contrat, les repères éducatifs s’avérant suffisamment souples pour « sauter » au bon moment.
A l’inverse, si les parents sont trop rigides, l’ado restera prisonnier de sa carapace et désarmé face à la dépression. "
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LES TOCS ( troubles obsessionnels compulsifs )

1) La première suggère que ces pensées sont une partie de l’esprit humain et de sa capacité créative. Notre esprit est hautement développé afin de résoudre des problèmes efficacement et de nous protéger. C’est utile pour nous d’avoir la capacité d’imaginer et d’anticiper toutes sortes de scénarios aussi bien agréables que désagréables.
Comme parfois nous imaginons des événements heureux (comme gagner à la loto ou avoir beaucoup d’argent), le générateur de pensées qu’est notre cerveau produit aussi des idées et images négatives que nous ne voudrions pas avoir.

2) La deuxième hypothèse est celle du ‘bruit mental”. Certaines recherches relatent que les pensées intrusives négatives n’ont pas de réelle importance et sont simplement inoffensives et “flottent” dans notre esprit.
Pour illustrer cette idée, imaginez le cerveau humain comme étant un ordinateur ou un réfrigérateur. Ces machines, quand elles fonctionnent correctement, font régulièrement des bruits étranges (des cliquements, des bourdonnements). Mais ces bruits ne sont pas préoccupants. Ils paraissent plus graves que ce qu’ils sont en réalité. De la même façon, un cerveau humain sain produit plein de sortes de pensées bizarres de temps en temps. Ces pensées, comme le bruit de l’ordinateur, semblent plus graves qu’elles ne le sont.

Vos obsessions viennent d'abord de "pensées normales", c’est un fait scientifique que le contenu de vos obsessions est similaire aux pensées intrusives reportées par tout le monde.

Dans le trouble obsessionnel compulsif, ( TOC ) ce que je vous propose ( ! ) les pensées intrusives sont définies comme des pensées non voulues, des idées ou des images qui provoquent de l’anxiété, de la peur, ou de l’inconfort. Le contenu de ces pensées concerne souvent la douleur, la violence, les agressions, le sexe, et beaucoup d’autres choses. Parce qu’elles provoquent de la peur et de l’anxiété, les personnes tentent de résister, de les stopper ou de les contrôler. Mais cela ne fonctionne pas souvent ou seulement pendant un petit moment.
Les pensées reviennent alors et développent “une vie propre”.

Pensées intrusives : Les graines de l’obsession. C'est du même ordre que les détails que vous donnez :
Ex :
Penser de sauter d’un pont sous l’autoroute en dessous
Penser conduire sur la voie en face ou de sortir la voiture de la route
Penser planter quelque chose dans vos yeux
Impulsion de sauter sous le train qui arrive en gare
L’idée et l’image de faire du mal à un proche
L’idée de faire du mal à quelqu’un sans défense
Penser de pousser quelqu’un devant un train
Impulsion d’être violent avec des enfants
Impulsion de sauter de la voiture en marche
Penser à la mort de votre conjoint
L’image de la personne que vous aimez en train de se faire insulter ou tuer
Imaginer votre famille en train d’être torturée sous vos yeux
Penser que vous devez choisir entre être tué ou regarder quelqu’un que vous aimez se faire tuer
Pensées reliées au fait de faire du mal ou causer des désastres
L’idée d’insulter/d’abuser d’un ami ou d’un membre de la famille sans raison
L’image d’avoir des relations sexuelles avec des personnes inappropriées
Et il y a bien sûr, d'autres milliers de circonstances !!!

La recherche a révélé que 90 à 99% de la population expérimente de temps en temps des pensées intrusives assez étranges. Ce n’est pas très surprenant quand on considère qu’une personne a environ 4000 pensées par jour. Naturellement, certaines de ces pensées vont être basiques, désagréables, inutiles et contraires à votre personnalité.
Bien sûr il y a un phénomène “ne demande pas, ne dit pas” sur ce type de pensées. Ne vous attendez pas à ce que quelqu’un arrive vers vous et vous révèle des pensées comme celles de la liste. Malheureusement ce phénomène vous fait surement avoir le sentiment que vous êtes la seule personne au monde à avoir ce type de pensées et que vous n’êtes pas normal, dangereux, pervers ou immoral. Mais vous savez que comme tout le monde (vos parents, vos enfants, vos professeurs, vos leaders religieux, vos amis, vos collègues, vos médecins…) vous avez des pensées intrusives de temps en temps.

Sauf que vous, vous écrivez qu'elles sont récurrentes et s'aggravent avec le temps.
C'est donc à partir de ce phénomène qu'il faut s'inquiéter et aller voir un psychiatre, pour éventuellement prendre un traitement adéquat qui " calmera " le système nerveux exacerbé, toujours en mode survolté;
Votre cerveau a besoin de " calme ", d'être freiné, recadré, votre imagination est trop féconde.
Et vous avez sans doute des COMPTES A REGLER AVEC CERTAINES PERSONNES, que vous n'avez jamais fait, ou oser faire, et qui ont fait boule de neige, sont devenues très importantes dans des pensées détournées, cachées, énergies psychiques tronquées, et le tout conjugué donnant " un joyeux méli-mélo " morbide avec vos images plus " hard " les unes que les autres !

Dans les tocs, si le contenu de vos pensées intrusives n’est pas différent de celui du reste du monde, vous les ressentez différemment :
Vos pensées intrusives viennent plus souvent que les pensées intrusives classiques
Vos pensées intrusives durent plus longtemps que les pensées intrusives classiques
Vos pensées intrusives vous semblent plus pénibles qu’aux personnes sans TOC
Vous interprétez vos pensées intrusives comme étant importantes alors que les autres vont juste les interpréter comme des pensées intrusives
Vous mettez beaucoup d’effort à essayer de vous battre contre ces pensées au lieu de les laisser pour ce qu’elles sont, des pensées intrusives

La solution n’est pas d’essayer de bannir vos pensées intrusives, si vous avez déjà essayé, vous avez bien vu que ça ne fonctionne pas. À la place, il faut changer vos réactions face à ces pensées et l’importance que vous leur accordez.

Tout le monde a donc des pensées intrusives, mais tout le monde ne les interprète pas de la même façon.
Les recherches ont montré que les personnes sans TOC traitent leurs pensées intrusives comme un bruit de fond. Ils reconnaissent ce type de pensée comme normal et sans intérêt. Par exemple, une personne sans TOC va se dire “C’est une pensée idiote, je ne ferai jamais ça” ou “Ça n’a aucun sens”. Quand la pensée arrive, la personne n’y prête pas attention et la pensée passe sans difficulté.
De l’autre côté, les personnes avec un TOC tentent de donner un sens à ces pensées. Alors que ce sont des pensées intrusives normales, elles vont leur donner de l’importance comme si c’était un signe, la vérité ou qu’elles étaient dangereuses.
Par exemple :
C’est mal d’avoir ce genre de pensée
Si je pense à quelque chose de mal ça doit être vrai
Si je pense à quelque chose d’horrible, je suis une horrible personne
J’ai des mauvaises pensées, cela veut dire que je perds la tête
Quand une personne interprète ses pensées comme dangereuses ou menaçantes, c’est là que l'anxiété arrive. Après tout, si vous pensez vraiment qu’avoir des pensées non voulues est dangereux, il est normal d’avoir peur. Cependant, il est important de voir que le réel problème est la mauvaise interprétation des pensées intrusives, mais pas les pensées. Mal interpréter des pensées intrusives normales rend les pensées angoissantes. Cela vous fait résister aux pensées ou essayer de les pousser hors de votre tête.

Les personnes ayant un TOC rapportent que leurs pensées intrusives obsessionnelles sont répétitives, elles reviennent plus souvent que les pensées intrusives classiques. De temps en temps, les pensées sont déclenchées par l’environnement, mais d’autres fois, elles semblent juste sortir de nulle part.
Les répétitions des pensées intrusives ont aussi un rapport avec la façon dont la personne interprète ses pensées. Particulièrement, quand une pensée intrusive est perçue comme dangereuse, cela active “le système de détection de danger du corps” (le mode combat) ce qui rend la personne super alerte et sur ses gardes. C’est une réponse normale et adaptée quand le danger est réel, car cela nous aide à nous protéger du danger.
Par exemple, si vous avez à traverser une rue bondée, votre mode combat vous donne un coup de fouet et vous êtes très alerte afin de voir toutes les voitures qui passent. Vous pouvez scanner la rue et voir les voitures afin de les éviter en cas de besoin (le mode combat).
C'est ce que l'on retrouve dans le stress des personnes gravement traumatisées ( guerres, violences sexuelles )
Dans le cas d’un TOC, le danger perçu est une pensée intrusive normale mal interprétée. Cette mauvaise interprétation pousse les personnes avec un TOC à être en hyper vigilance sur leurs pensées intrusives comme si elles étaient de réels dangers (ce que nous avons vu n’est absolument pas le cas). Cette tendance naturelle à devenir préoccupé par ses pensées intrusives considérées comme dangereuses explique la répétition des pensées intrusives obsessionnelles.

D’autres comportements peuvent expliquer cette répétition des pensées. Par exemple, les humains ne sont pas très forts pour contrôler leurs pensées. Donc, essayer de repousser ses pensées de sa tête mène au final à les ancrer. En voulant éviter ces pensées, nous les ancrons encore plus. C’est un phénomène normal - regardez ce qui se passe si vous essayez de ne pas penser à un éléphant rose. Si vous avez des pensées intrusives que vous avez interprétées comme dangereuses vous menant à essayer de les chasser de votre esprit; vous avez surement encore plus de pensées intrusives. Cela amène à un cercle vicieux avec plus de pensée donc plus d’anxiété donc plus de pensées, etc.

Mais il se peut que vous en soyez aujourd'hui ( cela du à la peur, la colère, l'angoisse de ne pas maitriser ces répétitions ) des DISTORSIONS COGNITIVES (mauvaise interprétation) dans le TOC
Par ex :
*** Une intolérance à l’incertitude : Un besoin d’être à 100% sûr. Un doute ou une ambiguïté est interprété comme une issue probablement négative.
*** Une surestimation de la menace : Exagération des probabilités négatives et conséquences négatives
*** Une surestimation des responsabilités : Crois être le seul qui a le pouvoir d’éviter les issues négatives. Pense aussi qu’échouer dans la prévention de faire du mal est comme faire du mal.
*** Crois que les pensées intrusives sont importantes et pleines de sens d’une façon ou d’une autre.
*** Pense que les pensées immorales sont comme avoir un comportement immoral, pense qu’imaginer une catastrophe est comme une prédiction.
*** A besoin de contrôler ses pensées
*** Pense pouvoir contrôler ses pensées et doit le faire afin de prévenir d’une catastrophe
*** Crois que l’anxiété ou l’inconfort va durer pour toujours ou va amener à devenir fou
*** Pense que les choses doivent être en ordre, bien faites et parfaites pour être confortable
*** Pense que le danger est réel présent, car sent de l'anxiété (si je me sens angoissé, c’est qu’il y a un danger)
En ce cas

- Aller voir un médecin psychiatre pour un petit traitement qui va " calmer m'excitation cérébrale "

- Faire une thérapie comportementale avec un psy comportementaliste
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Message par Dubreuil »

LES TROUBLES DE LA MEMOIRE

La mémoire est un ensemble de systèmes biologiques et psychologiques dont les fonctions sont la fixation, le stockage et la restitution des informations recueillies. Les troubles de la mémoire ou troubles mnésiques peuvent exister dans des circonstances très diverses chez l'enfant et l'adolescent. Ils sont parfois isolés ou bien associés à d'autres troubles cognitifs (dysphasie, dyspraxie visuo-spatiale...) Dans d'autres cas, ils s'inscrivent dans le cadre d'une pathologie ou d'une déficience (paralysie cérébrale, hydrocéphalie, séquelles de traumatisme crânien, trisomie 21, autres déficiences intellectuelles...) Par ailleurs, certains traitements médicamenteux peuvent entraîner des troubles de mémoire.
Si certains jeunes souffrant de troubles mnésiques ont un retard mental, d'autres n'ont aucune déficience intellectuelle et ont des capacités de raisonnement et des compétences linguistiques intactes. De façon générale, le diagnostic de trouble mnésique ne peut être porté qu'au terme d'un bilan neuropsychologique approfondi et induit généralement une prise en charge rééducative ( psychomotrice - orthophonique). En outre, les jeunes atteints de troubles mnésiques souffrent généralement de difficultés de repérage temporel dont la prise en compte est essentielle.
La répercussion des troubles mnésiques sur les apprentissages est différente selon que les difficultés sont liées à la mémoire à long terme ou à la mémoire de travail.

La mémoire à long terme
permet de conserver et de restituer des informations, de quelques heures à toute une vie. Les souvenirs les plus anciens sont les plus stables et les plus solides. La structuration des souvenirs se fait par répétition, réactivation par les expériences postérieures à l'événement mémorisé, utilisation plus ou moins fréquente des informations stockées... En cas de troubles de la mémoire à long terme, le jeune a par exemple des difficultés à apprendre ses leçons. C'est un trouble, il ne s'agit pas de mauvaise volonté ou de paresse de sa part. Il faut souligner que pour tous les élèves, qu'ils aient ou non des troubles mnésiques, les savoirs scolaires peuvent s'acquérir de façon spontanée (tel jeune passionné par les volcans aura retenu l'intégralité d'un cours à ce sujet sans effort particulier) ou de façon intentionnelle avec un long travail volontaire sur plusieurs mois ou années (situation la plus fréquente). En outre, certains jeunes souffrant de troubles mnésiques avérés perturbant leurs apprentissages scolaires, n'ont pas de difficultés à intégrer les notions culturelles apportées par l'environnement familial et social (télévision notamment), ni les éléments se rapportant à leur biographie personnelle. Dans ces situations, il y a donc atteinte de la mémoire explicite (aptitude à se rappeler de l'information immédiate accessible à la conscience) et préservation de la mémoire implicite (aptitude à se rappeler de l'information présente mais non accessible par une action consciente volontaire).

La mémoire de travail
permet un maintien en mémoire active d'un certain nombre d'éléments récents ou d'éléments extraits de la mémoire à long terme. Elle rend compte du traitement en temps réel du matériel verbal (discours d'autrui ou lecture d'un texte). Elle autorise la compréhension au fil de l'audition ou de l'identification des mots. La mémoire de travail contient des éléments en nombre limité, de 3-4 éléments jusqu'à 6-9 environ, selon les personnes, leur âge, le contexte. Certains jeunes ne peuvent conserver que 2 éléments en mémoire de travail. Ils seront alors gênés dans de nombreuses activités d'apprentissage.

Répercussions sur l'expression orale, la lecture et l'expression écrite
Le retentissement est très différent selon les cas. Il peut s'agir d'une dysorthographie isolée. Elle touche essentiellement l'orthographe d'usage, y compris sur des mots très fréquents. La segmentation des mots, la phonologie et la syntaxe sont respectées. Il n'y a pas de dyslexie associée, le niveau de lecture est bon.
Dans d'autres situations, les troubles de la mémoire à long terme peuvent entraîner un manque du mot. L'élève connaît le mot. Si on lui demande de montrer l'éléphant sur une photo, il le fait sans hésitation. Par contre, si on lui demande de donner le nom de l'animal en lui désignant sur la photo, il dit qu'il ne sait pas ou qu'il a le mot « sur le bout de la langue », ou bien il fait une paraphrase pour expliquer. Le mot « éléphant » est donc stocké dans sa mémoire, mais sa récupération est impossible.
Pour certains jeunes, il existe un déficit lexical, c'est-à-dire que leur vocabulaire est pauvre du fait de difficultés liées à la mémoire à long terme.
Il peut exister une difficulté à mémoriser des schémas narratifs (étapes d'un récit) et des scripts (éléments constitutifs d'une action complexe) dont le stockage et la récupération sont indispensables pour décoder la plupart des échanges linguistiques. De ce fait, les informations ne peuvent pas être hiérarchisées et cela induit des oublis et des confusions, une impossibilité à construire des liens de causalité pertinents, à comprendre les motifs des actions, à concevoir l'ensemble du scénario en jeu dans ce qui a été demandé, ou dans un récit ou une lecture.
Pour les personnes ayant des troubles mnésiques, il est indispensable de conserver une trace de chaque activité d'apprentissage. Ces traces vont constituer des supports d'aide à la remémoration et/ou permettre de réaliser de nouvelles tâches en étant dégagé du coût cognitif que nécessite le rappel des connaissances. On peut utiliser des affichages collectifs ou bien des classeurs individualisés dans lesquels l'élève pourra facilement retrouver les savoirs travaillés antérieurement et des aides méthodologiques. Ces outils doivent être présentés très clairement, bien organisés, avec des présentations aérées, des couleurs favorisant le repérage. Ils doivent être évolutifs en fonction de la progression.
Ces outils, selon la discipline et selon les compétences de l'élève (lecteur, non lecteur), prendront des formes variées : textes, schémas, croquis légendés, images, dessins, tableaux, étiquettes avec pictogrammes...
Il est essentiel d'aider la personne atteinte de troubles mnésiques à développer sa structuration temporelle. Le repérage dans le temps se travaille grâce à des outils comme les emplois du temps journaliers et hebdomadaires individualisés, les calendriers où doivent être repérés les événements importants pour le jeune (anniversaires, dates de vacances, sorties, rencontres sportives...), la lecture de l'heure (cadran numérique ou à aiguilles selon ses capacités), plus tard la frise historique.
Il s'agit également de développer tout le vocabulaire temporel, de travailler sur la chronologie des récits et sur l'utilisation et la compréhension des connecteurs temporels.
Il est aussi nécessaire de travailler sur le temps prospectif, c'est-à-dire le repérage par rapport à l'avenir.
Dans le cas particulier d'un oubli à mesure (ne mémorise plus aucune information nouvelle, situation rencontrée parfois après une maladie, un trauma crânien grave), un mémento est utilisé où la personne inscrit tout ce qu'elle fait au fur et à mesure de la journée.

Utilisation d'un cadre anecdotique (se référer à des événements précis, utiliser l'humour, sortir de la routine, créer la surprise...), tout cela peut favoriser l'attention et donc l'enregistrement des notions. Ces aspects marginaux peuvent ensuite favoriser leur rappel.
La diversification ou la sélection des supports pédagogiques (auditifs, visuels, kinesthésiques avec manipulation) sera bénéfique selon les ressources. S'il n'y a pas de dyspraxie visuospatiale associée, le recours aux images mentales visuelles sera favorisé.
On doit également apprendre des stratégies de mémorisation : associations mentales à des images, des couleurs, des lieux ; associations logiques ; associations personnelles…
Afin de travailler sur les récits et les scripts, on peut procéder ainsi : pour tout texte, récit, film ou exposé, on fournit une trace écrite sous forme de texte, de pictogrammes ou de dessins. On peut surligner ce qui semble le plus important. Ensuite on constitue un résumé. Ce résumé pourra ensuite être l'objet d'illustrations, de mises en relation avec d'autres savoirs.
Le processus de mémorisation est grandement tributaire de l'état émotionnel du sujet
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Re: Urgent, c'est le tournant de ma vie

Message par Dubreuil »

QUE FAIRE EN CAS DE HARCELEMENT

Donner le nom d'un avocat quand vous déposez plainte à la gendarmerie. Cette information sera précieuse pour que le dossier ne soit pas classé et soit transmis au procureur de la République.

Avec réellement un avocat
Le harcèlement est réprimé dans toutes les situations et toute preuve recueillie par la victime peut être admise en justice (témoignages de voisins, copies de courriers...).
La personne coupable de harcèlement risque :
1 an de prison
et 15 000 € d'amende.
Des circonstances aggravantes existent si le harcèlement a entraîné une incapacité totale de travail de plus de huit jours (anxiété, stress...), si les faits ont été commis sur une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de l'auteur.
Si les faits ont été commis avec une seule de ces circonstances aggravantes, la peine maximale passe à :
2 ans de prison,
et 30 000 € d'amende.
Si les faits ont été commis avec trois ou plus de ces circonstances aggravantes, la peine maximale est de :
3 ans de prison,
et 45 000 € d'amende.
De plus, des actions spécifiques peuvent être menées selon le type de harcèlement en cause.
Harcèlement sexuel au travail
Harcèlement moral au travail
Harcèlement au sein d'un couple.
Harcèlement scolaire
Harcèlement sur internet
Harcèlement téléphonique,

Vous pouvez contacter une structure d'aide aux victimes, le 08
Écoute, informe et conseille les victimes d'infractions ainsi que leurs proches.
Par téléphone
+33 (0)1 41 83 42 08
Ouvert 7 jours sur 7 de 9h à 21h
Numéro gris ou banalisé : coût d'un appel vers un fixe et service gratuit, depuis un téléphone fixe ou mobile

Par courriel
08victimes@france-victimes.fr
Où s’adresser ?
Violences Femmes Info - 3919
Écoute, informe et oriente les femmes victimes de violences, ainsi que les témoins de violences faites à des femmes.
Traite les violences physiques, verbales ou psychologiques, à la maison ou au travail, et de toute nature (dont les harcèlements sexuels, les coups et blessures et les viols).

Par téléphone
39 19 (appel gratuit depuis un téléphone fixe ou mobile)
Ouvert
de 9h à 22h du lundi au vendredi,
et de 9h à 18h le samedi, le dimanche et les jours fériés.
Appel anonyme.
Appel ne figurant pas sur les factures de téléphone.
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Message par Dubreuil »

PORTER PLAINTE POUR FAUX TEMOIGNAGE

On ne peut pas témoigner pour soi-même.
Certains proches des parties ne peuvent pas témoigner, que ce soit en matière civile ou en matière pénale (ascendants, descendants).
il est possible néanmoins de leur demander des renseignements, sans qu'ils aient à prêter serment.
Les mineurs de moins de 16 ans ne sont pas obligés de prêter serment.
Chaque fois qu'une personne est invitée par une juridiction à témoigner, elle doit impérativement comparaître, sauf en cas de motif légitime (présentation d'un certificat médical par exemple, laissé à l'appréciation du juge), d'immunité diplomatique ou de respect du secret professionnel (avocat, médecin, prêtre).
Secret professionnel

Vérifiez que les conditions sont réunies pour porter plainte pour faux témoignage
Avant tout, il est nécessaire d'identifier l'infraction dont vous êtes victime et d'en apporter la preuve afin que votre plainte ait des chances d'aboutir.

Il y a faux témoignage (article 434-13 du Code pénal) quand sont réunis les éléments suivants :
le témoignage est mensonger (il ne respecte pas le serment de vérité) ;
ce témoignage mensonger est fait sous serment soit devant une juridiction, soit devant un officier de police judiciaire (OPJ) agissant en exécution d'une commission rogatoire.

Vous avez la possibilité de vous plaindre :
d'un témoignage mensonger dans son ensemble ;
d'un témoignage même partiellement faux (il peut être sanctionné puisqu'il vous aura nécessairement causé du tort, une souffrance psychique, par exemple) ;
de la production de faux écrits si vous estimez que vous en êtes victime.
Dans ce cas, vous déposerez plainte pour établissement et usage d'une attestation falsifiée.

En cas de faux témoignage effectué à votre encontre, vous pouvez déposer plainte :
soit en vous déplaçant au commissariat ou à la gendarmerie :
du lieu de l'infraction ;
du domicile de l'auteur de l'infraction si vous le connaissez ;
du lieu de son arrestation si vous le connaissez ;
soit directement auprès du procureur de la République en envoyant votre plainte par lettre recommandée avec avis de réception au tribunal de grande instance (TGI) du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur de l'infraction, à l'attention de monsieur le procureur de la République.

Le faux témoignage est sanctionné par la loi. C'est un délit puni de 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende.
Certaines infractions proches du faux témoignage sont également punies :
La subornation de témoin est punie de 3 ans d'emprisonnement et 45 000 € d'amende (article 434-15 du Code pénal).
Bon à savoir : la subornation de témoin consiste à obtenir un faux témoignage en échange d'un cadeau, sous la menace, ou en contraignant une personne à ne pas témoigner.
Le faux et l'usage de faux sont punis de 3 ans d'emprisonnement et 45 000 € d'amende (articles 441-1 et suivants du Code pénal).
L'établissement, la falsification ou l'usage d'une fausse attestation en justice sont punis d'1 an d'emprisonnement et 15 000 € d'amende (article 441-7 du Code pénal).

Recevez une indemnisation
Il vous est possible d'obtenir des dommages-intérêts pour réparer le tort que vous a occasionné un faux témoignage.
En apportant la preuve du faux témoignage, vous apportez, par la même occasion, la preuve que vous en êtes victime.
Afin d'obtenir une indemnisation, vous devez démontrer que le faux témoignage porté à votre encontre vous a causé, par exemple, un préjudice moral (anxiété, souffrance psychique, etc.).
Vous pouvez alors être indemnisé de deux manières.
Devant la juridiction civile : vous devez prouver la faute commise (faux témoignage) et le préjudice subi (souffrance psychique).
Devant la juridiction pénale : vous devez impérativement vous constituer partie civile pour obtenir des dommages et intérêts au titre de votre indemnisation[/quote]
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Re: Urgent, c'est le tournant de ma vie

Message par Dubreuil »

LE DEUIL

D'abord il faut savoir que la perte d'un être cher est un traumatisme psychique. D'autre part qu'il faut en moyenne 18 mois pour se détacher d'une façon sereine des pensées récurrentes morbides. Ensuite, il y a un processus de deuil qui passe par différentes étapes.
Le deuil n’est pas une maladie mais il peut entraîner les symptômes d'une maladie, voir en créer une : Maux d’estomac, insomnies, stress et des maux de tête graves sont quelques-uns des effets secondaires ressentis par une personne qui vit un deuil.
Certaines personnes peuvent pleurer, se murer dans le mutisme ou, au contraire, la logorrhée ou la perdre d’appétit.
En raison de ce stress, le rythme du sommeil est perturbé et cela conduit à un affaiblissement du système immunitaire.
Le temps du deuil dépend de la nature de la perte, et du mental de la personne qui vit se drame. Il n’y a pas vraiment de temps fixé pour gérer, digérer un deuil.
Elizabeth Kubler-Ross a modélisé les 7 étapes du deuil et nous les a présentées dans son livre « On Death and Dying ». A vous de vous faire votre propre opinion.

Les sept étapes du deuil
1 – Choc et déni
A ce stade, la personne souffre d’un choc à l’annonce de la perte.
Le choc est une étape légitime de défense de l’esprit pour une situation qu’elle pense ne pas pouvoir gérer. La réaction est souvent la négation des faits qui se sont réellement produits.
La personne en deuil pense qu’elle rêve et refuse d’accepter la situation causant cette insupportable douleur.
La durée de temps de cette étape ne peut pas être déterminée.
Même des tâches simples et les décisions de bases ne peuvent plus être effectuées par une personne en état de choc.

2 – Douleur et culpabilité
A ce stade, la personne endeuillée se rend compte que la perte est bien réelle.
C’est l’étape la plus chaotique et effrayante de douleur. Beaucoup de gens compensent avec de l’alcool et des médications.
D’intenses sentiments de culpabilité et de remords sont expérimentés en raison des mauvaises choses qui ont pu être faites ou pas faites. La douleur pousse parfois la personne endeuillée à se sentir coupables et se considère comme responsable de la perte.

3 – Colère
A ce stade du deuil, la personne peut se mettre en colère à cause de l’injustice ressentie de ce qui lui est arrivé. Elle peut aussi choisir inconsciemment de dévier cette colère sur une personne désignée comme responsable de la perte.
Une bonne gestion de la colère est indispensable à ce stade du deuil.

4 – Marchandage
A ce stade, la personne en deuil se sent frustrée et peut même commencer à blâmer les autres pour la perte subie.
Bien que cette responsabilité ne soit pas juste, la personne en souffrance n’est pas en état de le comprendre et d’accepter cette réalité.
Commence alors une sorte de négociation de la perte et une tentative pour trouver les moyens par lesquels inverser cette situation et la compenser.
Cette étape est appelée la négociation.

5 – Dépression et douleur
Ici, la personne accepte la perte, mais n’est pas en mesure d’y faire face.
Dépression, perte de moral, la personne en deuil est au désespoir et se comporte passivement.
Elle ne voit pas comment atténuer cette immense souffrance et n’arrive plus à vivre normalement le quotidien.

6 – Reconstruction
Il s’agit de la phase de test dans lequel la personne déprimée commence à s’ouvrir à nouveau aux autres et accueille des activités afin d’échapper à la douleur.
En fait, c’est l’amorce de la prochaine étape et la dernière, à savoir l’acceptation de se réconcilier avec la réalité.
C’est aussi une phase dans laquelle commence le processus de reconstruction et la personne en deuil cherche des solutions et des moyens pour sortir de sa peine.

7 – Acceptation
Stade où la personne endeuillée accepte la réalité.
Dans l’acceptation de ce qui ne peut être changé la personne projette une lueur d’espoir et commence à croire en elle-même.
La réalité et les faits de la vie sont enfin acceptés et la personne reprend le cours de sa vie.
Cette étape n’est visible que lorsque la personne commence à se comporter normalement et que son travail professionnel est amélioré.
La personne qui sort de ce deuil commence à nouveau à se mêler aux autres.

Comment faire face à la souffrance ?
Perdre quelqu’un de cher à votre existence peut être une situation écrasante et il en résulte naturellement une grande souffrance.
Même si le processus de deuil est très subjectif, tout le monde tente de faire face au deuil à sa manière.
La compréhension de ces étapes peut vous aidera à élaborer votre chemin au travers de cette douleur émotionnelle tout en gardant à l’esprit qu’on peut en ressortir !
Il n’y a pas de bons ou mauvais moyens pour se réconcilier avec la perte, il n’y a que votre propre façon de surmonter les sentiments de tristesse extrême.
Peut-être en allant en parler à une personne en qui vous avez entièrement confiance dans son empathie et objectivité, et/ou à un professionnel.
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Re: Urgent, c'est le tournant de ma vie

Message par Dubreuil »

SI UN INTERNAUTE VOUS PROPOSE DES MESSAGES PRIVES

les mots de l'un sont souvent la douleur de l'autre. C'est pour cela que sur ce forum tenu par des psys, il est préférable de ne pas se laisser tenter par des conversations privées, car nul ne vous garantit de la moralité de votre interlocuteur. Et d'une part il est toujours important de lire les réponses données, elles peuvent nous aider à évoluer, et d'autre part, le sérieux de ce site pourrait être mis à mal par des personnes malveillantes ( perverses, mégalomanes, gourous, etc.. ) qui pourraient alors profiter de la détresse ou vulnérabilité de certains internautes, qui n'auraient alors aucun recours pour se défendre.
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Re: Urgent, c'est le tournant de ma vie

Message par Dubreuil »

PARENTIFICATION ET RELATION D'ACCAPAREMENT

La parentification de l’enfant est un processus interne à la vie familiale qui amène l'enfant ou l'adolescent à prendre des responsabilités plus importantes que ne le peut ( et le veut ) son âge et sa maturation psychologique ( psychique ). Ce qui le conduit inconsciemment à devenir un parent pour ses parents.
L’enfant va être sollicité au delà de ses compétences psychiques, tandis que le parent est dans la non reconnaissance de ce que l’enfant lui apporte.
Ce processus s’observe lorsque le parent est fragilisé, par ex : atteint d’une maladie, endeuillé, dépressif, malheureux, alcoolique., etc...
Le parent dépose chez l’enfant toutes ses angoisses, ce qui mobilise chez ce dernier toutes ses ressources pour le secourir. Progressivement il va devoir se positionner en adulte pour répondre aux besoins du parent adulte. C’est ce qu’on appelle la » parentification « .

C’est la façon dont l'enfant se positionne par rapport à son parent fragile qui crée une relation d’accaparement.
Face à la détresse de son parent, l'enfant va se donner pour mission de combler ou de réparer ses blessures. Le parent va alors le solliciter de façon consciente et/ou inconsciente afin d’obtenir de l’aide.
Le résultat de cette double dynamique est que l’enfant se retrouve peu à peu enfermé dans un lien de dépendance dont il n’arrive pas à s’extraire. La peur d’abandonner son père ou sa mère face à ce contexte de faiblesse le condamne à tenter d’assumer un rôle qui n’est pas le sien. La mission devient interminable et vaine et il se retrouve constamment confronté à l'adulte malheureux ou fragile.
Ce reflet de la figure parentale le revoit constamment à un sentiment d’impuissance et de culpabilité.
La perversité de ce mécanisme est renforcée par l’attitude de l’adulte, qui dénie ainsi la réalité de l’enfant avec la certitude que c'est normal, que c’est une marque de confiance, et qu'il " lui apprend la vie ".

Cette relation perverse entre parent et enfant, place l’enfant dans un double paradoxe : nier l’enfant qui est en lui, et endosser impérativement la responsabilité totale d'un adulte fragile jamais satisfait.
Impuissant et culpabilisé, il perd confiance en lui, et développe une mauvaise estime de soi. Cette situation va l’handicaper dans son accès à l’autonomie et le maintenir dans un lien toxique de dépendance affective.
A l’âge adulte, il sera souvent poussé vers un conjoint fragile. Il se sentira ainsi plus en confiance dans ce type de schéma relationnel où il retrouve la place, et la mission " de sauvetage " qu’il a toujours connue.

Ces enfants devenus les parents de leurs parents n'ont pas eu la possibilité de comprendre et de parler de leur propre souffrance à un adulte attentif, aimant, sécurisant.
Ils ont subi ( et subissent jusqu'au décès du parent ) une situation qui dans leur vie quotidienne les empêchent de faire leurs propres choix matériels et/ou affectifs, avec de grandes difficultés à exprimer leurs propres blessures, parce qu'elles ont été pendant trop longtemps niées, ce qui ne leur a pas permis de se reconnaitre comme " victimes " et dignes d'amour et d'intérêt de la part d'un tiers.
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