Personne n'a d'éléments de réponse sur ce point?Cependant, n'y a t-il pas une exception à cette "règle"? Si une femme met un enfant au monde, est-ce qu'elle ne doit pas lui donner de l'amour pour qu'il puisse se construire le mieux possible et ne doit pas le maltraiter comme ce fût mon cas? N'est-ce pas tout simplement son rôle de mère?
Je suis dépendant affectif
Re: Je suis dépendant affectif
Enfant du paradis recherche une escale
Re: Je suis dépendant affectif
Autrement dit, tu auras créé une dette, qu'il se verra ou sentira contraint de rembourser ? C'est cela, le partage de l'amour ?Erwan78 a écrit :comme j'ai été sympa avec lui, quand j'aurais besoin d'un coup de main pour un truc un peu compliqué pour moi, il m'aidera car j'ai été sympa avec lui."
Si il est "sympa", il t'aidera. Que tu l'aies aidé avant ou pas, que tu lui rendes service après ou pas... Et s'il ne l'est pas... Evite de t'adresser à lui
Oui. Le partage... de sa force de vivre, de sa joie d'être, de son bonheur, de ce que l'on est, de nos joies et de nos peines, ... Pas sur des actes.Erwan78 a écrit : Une relation d'amour, qu'elle soit amicale, sentimentale ou filiale ne repose t-elle pas justement sur un partage mutuel d'amour?
Pour moi, le plus bel acte d'amour n'est pas de "donner", mais de se montrer tel que l'on est, de partager ses ressentis, d'oser être soi-même, de prendre soin de soi et de partager avec l'autre cette force afin qu'il prenne également soin de lui-même...
Quant au reste, le "don" est d'entendre, d'écouter, de respecter le désir de l'autre. De le satisfaire lorsque cela n'est pas contraire à nos propres besoins et désirs, et à la condition que cela ne le prive pas de sa propre autonomie (ce qui serait contraire à son désir et finirait par être étouffant), sans en attendre rien, ni contrepartie au nom d'une quelconque dette, ni valorisation.
Non. Elle ne DOIT pas donner de l'amour. Ce n'est pas un dû. Jamais. Et on ne peut pas donner un amour que l'on ne ressent pas. De toute façon, l'enfant ne serait pas dupe. Elle doit lui donner du respect (de sa personne, de ses désirs, de ses besoins, y compris ceux de ressentir le besoin et donc de manquer un petit peu de certaines choses de temps en temps, il y aurait beaucoup à en dire...), de l'écoute, ... Ne jamais l'utiliser, ... L'amour est un bonus.Erwan78 a écrit :Si une femme met un enfant au monde, est-ce qu'elle ne doit pas lui donner de l'amour pour qu'il puisse se construire le mieux possible et ne doit pas le maltraiter comme ce fût mon cas? N'est-ce pas tout simplement son rôle de mère?
Si quelque chose s’oppose à toi et te déchire, laisse croître, c’est que tu prends racine et que tu mues. A. de St Exupery - Citadelle
Il y a un moment où les mots s'usent. Et le silence commence à raconter. K. Gibran
Il y a un moment où les mots s'usent. Et le silence commence à raconter. K. Gibran
Re: Je suis dépendant affectif
Merci pour ta réponse Jeanette.
Cependant je la trouve contradictoire sur le dernier point.
Donc un parent ne DOIT pas forcément donner de l'amour à son enfant. Mais il DOIT lui donner certaines autres choses: le respect, de l'écoute ect.
Au non de quoi ne DOIT-on pas forcément donner des chose et en donner d'autre?
De plus peut-on écouter une personne et lui transmettre du respect quand on aime pas (un minimum) une personne…
Enfin, je suis issu de l'amour charnel de mes "parent", n'est-il pas naturel d'aimer le fruit de cette amour? Après tout s'ils ne m'aiment pas, elle aurait pu avorter non?
Cependant je la trouve contradictoire sur le dernier point.
Non. Elle ne DOIT pas donner de l'amour. Ce n'est pas un dû. Jamais. Et on ne peut pas donner un amour que l'on ne ressent pas. De toute façon, l'enfant ne serait pas dupe. Elle doit lui donner du respect (de sa personne, de ses désirs, de ses besoins, y compris ceux de ressentir le besoin et donc de manquer un petit peu de certaines choses de temps en temps, il y aurait beaucoup à en dire...), de l'écoute, ... Ne jamais l'utiliser, ... L'amour est un bonus.
Donc un parent ne DOIT pas forcément donner de l'amour à son enfant. Mais il DOIT lui donner certaines autres choses: le respect, de l'écoute ect.
Au non de quoi ne DOIT-on pas forcément donner des chose et en donner d'autre?
De plus peut-on écouter une personne et lui transmettre du respect quand on aime pas (un minimum) une personne…
Enfin, je suis issu de l'amour charnel de mes "parent", n'est-il pas naturel d'aimer le fruit de cette amour? Après tout s'ils ne m'aiment pas, elle aurait pu avorter non?
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Re: Je suis dépendant affectif
Qu'est-ce que le mot "amour" ou "aimer" veut dire pour toi ?
Comment le définis-tu, toi ?
Comment le définis-tu, toi ?
Re: Je suis dépendant affectif
L'amour est un sentiment.Patouche a écrit :Qu'est-ce que le mot "amour" ou "aimer" veut dire pour toi ?
Comment le définis-tu, toi ?
On pourrait dire qu'il a plusieurs dimensions à l'amour. Il y a la relation amoureuse, l'amour filial et l'amitié.
L'amour suppose selon moi une relation d'échange avec l'autre. Echange de nos points communs et de nos différences. Cet échange doit être réciproque.
Pour moi l'amour consiste à se lier à l'autre sans vouloir le changer tout en sachant que les échanges feront grandir les deux personnes. Il peut s'accompagner de certaines marques d'amour: sourires, câlins, mots gentils et encouragements. Bien que ces gestes ne soient pas obligatoires, ils sont nécessaires pour le bon développement physique et psychique de l'enfant...
Enfant du paradis recherche une escale
Re: Je suis dépendant affectif
J'entends 2 choses dans votre conception de l'amour (à savoir qu'on a tous une définition différente de l'amour):
le sentiment et l'échange
Pouvoir sur nos sentiments : est-ce qu'on peut choisir un sentiment ? décider un sentiment ?
("je décide de t'aimer" ?)
Définition - évaluation de l'échange : un échange de quoi ? combien ? comment ?
Est-ce qu'on peut aimer une fleur, un paysage, un aliment ?
le sentiment et l'échange
Pouvoir sur nos sentiments : est-ce qu'on peut choisir un sentiment ? décider un sentiment ?
("je décide de t'aimer" ?)
Définition - évaluation de l'échange : un échange de quoi ? combien ? comment ?
Est-ce qu'on peut aimer une fleur, un paysage, un aliment ?
Re: Je suis dépendant affectif
On ne peut pas décider d'aimer, mais un sentiment (positif ou négatif) peut se construire avec le temps.Patouche a écrit :J'entends 2 choses dans votre conception de l'amour (à savoir qu'on a tous une définition différente de l'amour):
le sentiment et l'échange
Pouvoir sur nos sentiments : est-ce qu'on peut choisir un sentiment ? décider un sentiment ?
("je décide de t'aimer" ?)
Définition - évaluation de l'échange : un échange de quoi ? combien ? comment ?
Est-ce qu'on peut aimer une fleur, un paysage, un aliment ?
Un partage qui correspond aux envies et / ou aux besoins des protagonistes. La quantité dépend de l'envie, des besoins et des capacités de chacune.
Oui on peut aimer un paysage ou une fleur même si là je me concentrait sur les relations humaines.
Je ne sais pas où tu veux m'emmener Patouche...
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Re: Je suis dépendant affectif
L'amour n'est pas quelque chose de fixe et de défini, on en a chacun une vision différente.
Personnellement, pour moi, l'échange ne fait pas partie de l'amour, pour moi l'échange c'est l'échange, le partage c'est le partage.
L'idée c'est de bien savoir clairement, consciemment, ce qu'on cherche, ce qu'on attend, comme ça on n'est plus insatisfait, on n'a plus d'attentes vagues et générales. On n'attend pas "l'amour", mais on attend une relation équilibrée où chacun partage ceci ou cela, par exemple.
C'est pour ça que c'est très utile de ne pas parler de généralités, sur lesquelles tout le monde s'entend, mais qui ne veulent au fond pas dire grand chose. Ce qui compte ce sont les détails concrets, l'application réelle.
Si on part déjà du fait qu'on ne peut pas décider d'aimer, qu'on ne peut pas choisir ni ses émotions ni ses sentiments, on peut comprendre qu'une mère ne "DOIT" pas aimer son enfant. Si elle n'a pas de sentiment, elle ne peut pas se forcer. Une mère est une personne qui met au monde un enfant, c'est absolument tout, rien de plus. Il est souhaitable ensuite qu'elle en prenne soin, et comment définit-on ce soin ? Prendre soin au minimum c'est apporter de la nourriture, de la chaleur, de la chaleur, de la sécurité. On passe à une étape plus élaborée avec le contact physique, la tendresse, l'attention, l'écoute. Et puis idéalement, mais ce n'est qu'idéal et pas obligatoire, il faudrait des sentiments d'amour, l'apprentissage des choses importantes de la vie, apprendre l'amour de soi, la confiance, la force, etc. Aucun parent n'est idéal et aucun parent n'apporte tout ce dont son enfant a besoin. Alors que signifie le mot amour ? Est-ce que le parent qui n'est pas parfait n'aime pas son enfant car il ne lui apporte pas tout ce dont il a besoin ?
Parler de façon générique n'est pas très utile, je crois. Donc je crois que si tu veux pouvoir avancer et prendre plus d'indépendance, ce serait utile pour toi de clarifier clairement et en détail quels sont les composants indispensables de l'amour, pour toi personnellement (en sachant que ce ne sera que ta vision personnelle de la question), ce que tu voudrais concrètement échanger (tendresse, temps, etc). Pour certaines personnes, quand on aime on fait tout avec l'autre, pour d'autres on partage juste certains moments, pour certains on doit partager les mêmes valeurs, pour d'autres les différences sont enrichissantes, etc. Il n'y a rien de juste ou faux, on est juste tous complètement uniques et différents.
Ce qui compte c'est de savoir qui tu es toi, ce que tu voudrais toi, ce qui compte pour toi. De le définir dans les détails (je préfère avoir du temps pour moi, et j'aime partager seulement quelques heures par semaine, j'aime partager mes repas, mais je préfère dormir dans mon lit seul, les autres me dérangent pour dormir, etc etc).
Pour moi, l'échange ne fait pas partie de l'amour. Pour moi, aimer, c'est avoir un élan de coeur pour quelqu'un ou quelque chose, sans aucune attente en retour. Juste de l'admiration, de la tendresse, une sorte de lumière dans le coeur. Si en plus de ça, il y a du partage tant mieux, alors on peut construire une relation. Et les relations sont en effet multiples, il y en a autant que de personnes, ce qu'on peut e ce qu'on veut attendre et échanger est différent, chaque fois. "Aimer"n'a en effet pas de lien direct avec une relation quelle qu'elle soit. Il peut y avoir de l'amour dans telle ou telle relation, ou pas. Pas d'amour, mais du respect par exemple.
Personnellement, pour moi, l'échange ne fait pas partie de l'amour, pour moi l'échange c'est l'échange, le partage c'est le partage.
L'idée c'est de bien savoir clairement, consciemment, ce qu'on cherche, ce qu'on attend, comme ça on n'est plus insatisfait, on n'a plus d'attentes vagues et générales. On n'attend pas "l'amour", mais on attend une relation équilibrée où chacun partage ceci ou cela, par exemple.
C'est pour ça que c'est très utile de ne pas parler de généralités, sur lesquelles tout le monde s'entend, mais qui ne veulent au fond pas dire grand chose. Ce qui compte ce sont les détails concrets, l'application réelle.
Si on part déjà du fait qu'on ne peut pas décider d'aimer, qu'on ne peut pas choisir ni ses émotions ni ses sentiments, on peut comprendre qu'une mère ne "DOIT" pas aimer son enfant. Si elle n'a pas de sentiment, elle ne peut pas se forcer. Une mère est une personne qui met au monde un enfant, c'est absolument tout, rien de plus. Il est souhaitable ensuite qu'elle en prenne soin, et comment définit-on ce soin ? Prendre soin au minimum c'est apporter de la nourriture, de la chaleur, de la chaleur, de la sécurité. On passe à une étape plus élaborée avec le contact physique, la tendresse, l'attention, l'écoute. Et puis idéalement, mais ce n'est qu'idéal et pas obligatoire, il faudrait des sentiments d'amour, l'apprentissage des choses importantes de la vie, apprendre l'amour de soi, la confiance, la force, etc. Aucun parent n'est idéal et aucun parent n'apporte tout ce dont son enfant a besoin. Alors que signifie le mot amour ? Est-ce que le parent qui n'est pas parfait n'aime pas son enfant car il ne lui apporte pas tout ce dont il a besoin ?
Parler de façon générique n'est pas très utile, je crois. Donc je crois que si tu veux pouvoir avancer et prendre plus d'indépendance, ce serait utile pour toi de clarifier clairement et en détail quels sont les composants indispensables de l'amour, pour toi personnellement (en sachant que ce ne sera que ta vision personnelle de la question), ce que tu voudrais concrètement échanger (tendresse, temps, etc). Pour certaines personnes, quand on aime on fait tout avec l'autre, pour d'autres on partage juste certains moments, pour certains on doit partager les mêmes valeurs, pour d'autres les différences sont enrichissantes, etc. Il n'y a rien de juste ou faux, on est juste tous complètement uniques et différents.
Ce qui compte c'est de savoir qui tu es toi, ce que tu voudrais toi, ce qui compte pour toi. De le définir dans les détails (je préfère avoir du temps pour moi, et j'aime partager seulement quelques heures par semaine, j'aime partager mes repas, mais je préfère dormir dans mon lit seul, les autres me dérangent pour dormir, etc etc).
Pour moi, l'échange ne fait pas partie de l'amour. Pour moi, aimer, c'est avoir un élan de coeur pour quelqu'un ou quelque chose, sans aucune attente en retour. Juste de l'admiration, de la tendresse, une sorte de lumière dans le coeur. Si en plus de ça, il y a du partage tant mieux, alors on peut construire une relation. Et les relations sont en effet multiples, il y en a autant que de personnes, ce qu'on peut e ce qu'on veut attendre et échanger est différent, chaque fois. "Aimer"n'a en effet pas de lien direct avec une relation quelle qu'elle soit. Il peut y avoir de l'amour dans telle ou telle relation, ou pas. Pas d'amour, mais du respect par exemple.
Re: Je suis dépendant affectif
En bref :Erwan78 a écrit :Merci pour ta réponse Jeanette.
Cependant je la trouve contradictoire sur le dernier point.
Non. Elle ne DOIT pas donner de l'amour. Ce n'est pas un dû. Jamais. Et on ne peut pas donner un amour que l'on ne ressent pas. De toute façon, l'enfant ne serait pas dupe. Elle doit lui donner du respect (de sa personne, de ses désirs, de ses besoins, y compris ceux de ressentir le besoin et donc de manquer un petit peu de certaines choses de temps en temps, il y aurait beaucoup à en dire...), de l'écoute, ... Ne jamais l'utiliser, ... L'amour est un bonus.
Donc un parent ne DOIT pas forcément donner de l'amour à son enfant. Mais il DOIT lui donner certaines autres choses: le respect, de l'écoute ect.
Au non de quoi ne DOIT-on pas forcément donner des chose et en donner d'autre?
De plus peut-on écouter une personne et lui transmettre du respect quand on aime pas (un minimum) une personne…
Enfin, je suis issu de l'amour charnel de mes "parent", n'est-il pas naturel d'aimer le fruit de cette amour? Après tout s'ils ne m'aiment pas, elle aurait pu avorter non?
- Tu continues à mélanger le fait d'aimer, qui est un ressenti, un bien être, un sentiment, une envie de s'offrir soi-même, etc. avec les actes liés à certaines activités et relations humaines, qui n'ont rien à voir avec de l'amour même si, lorsqu'on aime, cela aide à être "heureux" de les pratiquer...
- Je n'aime pas mon patron, mais je le respecte, et je respecte son autorité, par principe... Et parce que j'y suis obligée si je veux mon salaire en fin de mois... Le respect, c'est justement dans certains cas le fait de faire les choses parce qu'il faut les faire si on veut "assumer" un choix que l'on a fait par ailleurs. C'est aussi de laisser la personne être elle-même, et en particulier dans le cas d'un enfant, sans chercher à l'utiliser pour notre propre intérêt, lui imposer d'être ce que l'on voudrait qu'il soit, ...
- Tu ne sais pas pourquoi tes parents ont eu ces relations sexuelles, tu ne sais pas pourquoi ils ont envisagé d'avoir un enfant (ni même si ils l'ont réellement envisagé), ni pourquoi ta mère n'a pas avorté... Et quelle que seraient ces raisons, il n'est écrit nul-part qu'elles impliquent d'aimer l'enfant qui en est issu. Cela n'a malheureusement pas grand chose à voir.
Et si on rentre un peu plus dans le détail... Patouche a déjà répondu en grande partie. Je vais en rajouter "un peu"...
Commence par lire ces 2 posts :
viewtopic.php?f=19&t=14613
viewtopic.php?f=975&t=4548
Ils t'aideront à comprendre...
Quant au reste.
Aimer, c'est quoi ?
Pense à quelque chose qui serait une grande joie pour toi. Tu réussis quelque chose que tu ne pensais pas être capable de faire, il t'arrive quelque chose de très heureux, tu vois quelque chose de vraiment beau, tu apprends une bonne nouvelle, tu prévois de faire quelque chose de super, ... A qui as-tu envie d'en parler immédiatement ?
Ce sont ces personnes là que tu aimes. Et c'est cela, aimer. Avoir envie de partager cette joie, de la transmettre.
Si la personne à qui tu le dis t'aime également, elle sera heureuse de ce partage, heureuse de ton bonheur, et c'est tout.
Si elle te respecte, elle te laissera "faire" ou "en profiter" même si elle désapprouve ton projet ton opinion, etc. Tout au plus te signalera-t-elle éventuellement quelques risques (légaux ou pratiques) que tu n'aurais peut être pas pris en compte.
Et sinon ... A toi de conclure : c'est qu'elle ne t'aime pas et ne te respecte pas.
Quant à avoir un enfant... Les Rois et quelques autres en ont pour garantir la transmission de la fonction ou du patrimoine. Beaucoup de femmes en ont pour "retenir" leur conjoint en leur créant une "responsabilité", une attache. D'autres en ont pour prouver qu'elles sont femmes, ou pour se valoriser. Et je passe sur tous ceux qui en ont pour "faire comme tout le monde", ou pour "s'assurer un soutien sur leurs vieux jours" ou "une main d'oeuvre gratuite". Sans oublier toutes les femmes qui ont des enfants "sans les avoir voulus", parce qu'elles ne s'occupaient pas de contraception, ou ont été violées, ou ne s'autorisaient pas à avoir une contraception (raisons religieuses, par exemple).
De même pour l'avortement : entre les délais à respecter, l'horreur de ce que certains voient comme un crime, la peur du "qu'en dira-t-on", l'interdiction de l'église, ... Rares, finalement, sont les femmes qui s'autorisent à avorter. Même si cela s'améliore, heureusement.
Si quelque chose s’oppose à toi et te déchire, laisse croître, c’est que tu prends racine et que tu mues. A. de St Exupery - Citadelle
Il y a un moment où les mots s'usent. Et le silence commence à raconter. K. Gibran
Il y a un moment où les mots s'usent. Et le silence commence à raconter. K. Gibran
Re: Je suis dépendant affectif
quant à aimer son enfant...
Si tu as lu les 2 liens que je t'ai indiqué, tu as dû comprendre que, souvent, on n'aime pas les gens pour ce qu'ils sont, mais pour ce qu'ils nous apportent...
J'ajoute que certaines personnes ne sont pas capable d'aimer. N'aiment jamais qu'elles mêmes. Pour elles, l'autre n'existe pas en tant que personne, n'a pas de personnalité, de désirs, d'existence propre. Il n'existe qu'en tant que source de satisfaction. comme un objet. Un objet pensant, raisonnant, agissant, mais sans âme, sans envies, ...
Si ces gens deviennent des parents, cela donne des trucs du genre :
- mon enfant sera ce que je voulais être mais n'ai jamais réussi à être,
- mon enfant réalisera tous les rêves auxquels j'ai dû renoncer,
- mon enfant prouvera que je suis le meilleur parent du monde, et pour cela je ne le laisserai jamais manquer de rien, jamais, quitte à lui donner des choses dont il n'a pas besoin ou quitte à ne pas lui laisser la possibilité de découvrir de quoi il a envie,
- mon enfant deviendra riche et je pourrai en profiter,
- mon enfant aura telles activités, tels loisirs, parce que c'est ceux que je considère comme étant les meilleurs possibles pour lui,
- mon enfant aimera ou détestera les mêmes choses ou les mêmes personnes que moi, sinon c'est comme s'il me trahissait, moi, son parent à qui il doit tout, envers qui il a une dette pour tout ce que j'ai fait pour lui, ...
- etc.
Sans s'inquiéter de savoir ce que l'enfant en question voudrait être, faire, etc. Ce qui revient à dire "sans le respecter".
Les parents qui aiment vraiment leurs enfants sont malheureusement trop rares. Ce sont ceux qui sont disponibles sans en faire trop, respectueux tout en sachant fournir en enseigner des limites, ... Ceux qui savent rendre leurs enfants responsables et autonomes, savent en faire des adultes libres et respectueux.
Un texte, sur ce sujet, que j'aime beaucoup, de Khalil Gibran :
Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie à elle-même, Ils viennent à travers vous mais non de vous.
Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.
Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées, Car ils ont leurs propres pensées.
Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes, Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves.
Vous pouvez vous efforcer d'être comme eux, mais ne tentez pas de les faire comme vous.
Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s'attarde avec hier.
Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.
L'Archer voit le but sur le chemin de l'infini, et Il vous tend de Sa puissance pour que Ses flèches puissent voler vite et loin.
Que votre tension par la main de l'Archer soit pour la joie; Car de même qu'Il aime la flèche qui vole, Il aime l'arc qui est stable.
Si tu as lu les 2 liens que je t'ai indiqué, tu as dû comprendre que, souvent, on n'aime pas les gens pour ce qu'ils sont, mais pour ce qu'ils nous apportent...
J'ajoute que certaines personnes ne sont pas capable d'aimer. N'aiment jamais qu'elles mêmes. Pour elles, l'autre n'existe pas en tant que personne, n'a pas de personnalité, de désirs, d'existence propre. Il n'existe qu'en tant que source de satisfaction. comme un objet. Un objet pensant, raisonnant, agissant, mais sans âme, sans envies, ...
Si ces gens deviennent des parents, cela donne des trucs du genre :
- mon enfant sera ce que je voulais être mais n'ai jamais réussi à être,
- mon enfant réalisera tous les rêves auxquels j'ai dû renoncer,
- mon enfant prouvera que je suis le meilleur parent du monde, et pour cela je ne le laisserai jamais manquer de rien, jamais, quitte à lui donner des choses dont il n'a pas besoin ou quitte à ne pas lui laisser la possibilité de découvrir de quoi il a envie,
- mon enfant deviendra riche et je pourrai en profiter,
- mon enfant aura telles activités, tels loisirs, parce que c'est ceux que je considère comme étant les meilleurs possibles pour lui,
- mon enfant aimera ou détestera les mêmes choses ou les mêmes personnes que moi, sinon c'est comme s'il me trahissait, moi, son parent à qui il doit tout, envers qui il a une dette pour tout ce que j'ai fait pour lui, ...
- etc.
Sans s'inquiéter de savoir ce que l'enfant en question voudrait être, faire, etc. Ce qui revient à dire "sans le respecter".
Les parents qui aiment vraiment leurs enfants sont malheureusement trop rares. Ce sont ceux qui sont disponibles sans en faire trop, respectueux tout en sachant fournir en enseigner des limites, ... Ceux qui savent rendre leurs enfants responsables et autonomes, savent en faire des adultes libres et respectueux.
Un texte, sur ce sujet, que j'aime beaucoup, de Khalil Gibran :
Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie à elle-même, Ils viennent à travers vous mais non de vous.
Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.
Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées, Car ils ont leurs propres pensées.
Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes, Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves.
Vous pouvez vous efforcer d'être comme eux, mais ne tentez pas de les faire comme vous.
Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s'attarde avec hier.
Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.
L'Archer voit le but sur le chemin de l'infini, et Il vous tend de Sa puissance pour que Ses flèches puissent voler vite et loin.
Que votre tension par la main de l'Archer soit pour la joie; Car de même qu'Il aime la flèche qui vole, Il aime l'arc qui est stable.
Si quelque chose s’oppose à toi et te déchire, laisse croître, c’est que tu prends racine et que tu mues. A. de St Exupery - Citadelle
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