En fait j'ai connu les deux situations que tu décris ci-dessus avec mes "parents".out est dans le "ni trop, ni trop peu". Si tes parents t'avaient "aimé" et entouré de leur présence au point que tu aies la sensation de devenir leur doudou et de ne jamais avoir la moindre minute à toi, d'être leur chose, tu ne serais pas plus satisfait que tu ne l'es actuellement. Un parent qui prive son enfant de nourriture est tout aussi coupable que celui qui le gave comme une oie. Un parent qui sur-sollicite son enfant en pensant en faire un surdoué et accélérer son développement est tout aussi coupable que celui qui l'abandonne à son sort dans un coin. etc.
D'un côté ils me rabaissent constamment face à mon poids par exemple, en me traitant de GROS LARD et à cause de leur maltraitance j'ai grandi trop vite.
Et d'un autres côté, ils font tout pour que mes projets, qui sont rendus plus difficiles du fait de mon handicap (prise d'indépendance, voyages, recherches d'appartement…), n'aboutissent pas. Comme ça je reste leur Bébé et ils peuvent continuer à faire leur rôle de "parents"...
Oui je comprends ton point de vue. Mais ce qui nous différencie toi et moi c'est que tu pars du principes qu'il est possible d'inculquer des valeurs à un enfant si tu n'as pas d'affection pour mui. Moi je ne pense pas que cela soit possible car je pense qu'un parent qui n'aime pas son enfant ne sera pas capable d'aider son enfant uniquement par sens du devoir pour qu'il puisse "s'insérer dans la société" comme tu le dis…Mais autant tu peux reprocher ou critiquer des actes, accuser quelqu'un d'avoir fait quelque chose (qu'il n'aurait pas dû faire) ou au contraire de ne pas l'avoir fait (alors qu'il aurait dû), autant tu ne peux que regretter leurs sentiments (ou absence de sentiments).
Parce qu'un adulte est responsable de ses actes, qui sont liés à une décision et à un choix, et potentiellement coupable de certains, autant il n'est pas responsable de ses sentiments qu'il ne décide pas.
Et puis je partage le point de vue de JibiLight. Même si c'est pas facile, lorsque tu passes 18 ans voire plus avec un enfant à qui tu as donné naissance, tu peux t'ouvrir à son amour...
Oui je comprends. Mais peut-être qu'ils auraient DÛ mais qu'ils n'ont pas PU. Selon ta logique mes "parents" auraient DÛ m'apprendre avec mon handicap, mais, peut-être qu'ils n'ont pas PU, car de toute manière ils n'ont jamais fait le deuil de l'enfant parfait…Mais autant tu peux reprocher ou critiquer des actes, accuser quelqu'un d'avoir fait quelque chose (qu'il n'aurait pas dû faire) ou au contraire de ne pas l'avoir fait (alors qu'il aurait dû), autant tu ne peux que regretter leurs sentiments (ou absence de sentiments).
Parce qu'un adulte est responsable de ses actes, qui sont liés à une décision et à un choix, et potentiellement coupable de certains, autant il n'est pas responsable de ses sentiments qu'il ne décide pas.
C'est intéressant ça. Merci!De nombreux auteurs s'y sont penchés. Avec, en général, une conclusion commune : être adulte, c'est être autonome et responsable...