Cas desexpéré ? C'est quoi un orgasme ?

[Dubreuil]

[quote="DoubleFace"]
Je me fait peut être des idées, mais je me demande si les phases de la bipolarité n'ont pas un impact sur la force de la dysphorie de genre ?
*** Si l'on considère que " l'homme" est un " tout".

Mon ex-femme qui me traite de malade mental, elle m'a même menacé de me mettre sous tutelle si j'envisageait de devenir femme. Je serais très étonné que sa requête puisse aboutir, mais c'est "toxique" ce genre de menace. Ça me fait rire jaune, quand je pense "qu'elle milite" pour la diversité dans l'entreprise. En fait elle aime la diversité quand ça ne la concerne pas.
*** Vous la dispensez surtout de s'interroger sur " sa haine identitaire " personnelle.

[Koresta90]

à priori, seul nous pouvons faire la différence... surtout si, comme la plupart des hommes, le tien estpeu locaces au lit...

La jouissance masculine ou l'orgasme masculin est souvent associée à l'éjaculation... ce qui peut être une hypothèse convenable...
Mais alors, je dirais qu'il y a une échelle des orgasmes... c'est pas parce qu'on éjacule que l'on est parti au 7 ème ciel ! Tellement de facteurs entrent en jeu... dont surtout la "mobilisation" de la partenaire et sa faculté de jouissance...En plus de Viagra, essayez également de tester viagra pour femme...Bien qu'ils soient créés pour les femmes, ils agissent sur les hommes comme un redbull d'amour.

[Dubreuil]

"La jouissance masculine ou l'orgasme masculin est souvent associée à l'éjaculation... ce qui peut être une hypothèse convenable...
Mais alors, je dirais qu'il y a une échelle des orgasmes... c'est pas parce qu'on éjacule que l'on est parti au 7 ème ciel ! Tellement de facteurs entrent en jeu... dont surtout la "mobilisation" de la partenaire et sa faculté de jouissance...En plus de Viagra, essayez également de tester viagra pour femme...Bien qu'ils soient créés pour les femmes, ils agissent sur les hommes comme un redbull d'amour."

*** Cela part d'un bon sentiment, mais à mon sens il faudrait prendre le temps de LIRE LA QUESTION INITIALE de l'internaute.
Cela éviterait de lui répondre " à côté"...

[DoubleFace]

Effectivement, le problème n'est pas de prendre du Viagra. J'ai d'ailleurs tenté la chose, je crois l'avoir écrit un peu plus haut. Je n'éprouve aucun intérêt pour mon sexe biologique qui ne m'a jamais procuré de sensation. On m'a souvent plutôt comparé à un nounours qui aime donner de gros câlins coquins et à qui on aime en faire, plutôt qu'à Rocco Siffredi (Sauf une fois en pic maniaque extrême où en quelques semaines j'ai dû avoir autant de rapport sexuel qu'en 1 an, et avec des partenaires différentes. Mais là encore, zéro plaisir sexuel, uniquement le besoin de "consommer")

Ma psychiatre, vue hier, confirme que je ne suis pas au top psychiquement, je fais une petite rechute. Heureusement le lithium lisse mes humeurs et je n'ai plus de pics extrêmes dans un sens comme dans l'autre. Ça va aller mieux d'ici quelques jours.

Je ne lui ai jamais parlé de ma dysphorie, il faut dire que lorsqu'elle m'a prise en charge, je venait de faire un épisode maniaque épique qui a culminé avec l'achat d'une Porsche cabriolet...revendue assez vite pour éviter de me retrouver interdit bancaire et ruiné, j'ai embrayé ensuite sur la descente aux enfers de la mélancolie. Seul le psychiatre initiale a connaissance du sujet.

Je continue à réfléchir à nos échanges. Et je pense que je dois mettre un peu d'ordre dans ma vie, me fixer des objectifs et élaborer un "plan" global pour y arriver.

Au fond, je ne pense pas avoir digéré l'étiquette dysphorie de genre et transgenre. Tout comme je n'ai pas digéré de passer 10 jours à l'hosto pour en ressortir affublé de Bipolaire. J'ai 46 ans dans quelques heures, j'ai beau avoir une grande ouverture d'esprit, ces concepts sont tellement éloignés de mon époque et de l'éducation qui m'a été martelé au ceinturon...Cependant je n'ai plus de "crise" comme autrefois, où, après avoir passer quelques heures ou jours en femme, j'étais pris d'un brutal sentiment de culpabilité et je balançais à la poubelle vêtements, chaussures...etc. Ça m'a coûté une fortune, car bien entendu, la pulsion revenait fatalement, de plus en plus forte.

Je ne sais pas si on appelle cela aussi un "coming out", mais je vais prendre mon courage à deux mains et annoncer à un des mes 4 meilleurs amis mon intention d'aller vers une transition partielle ou totale. Il passe demain midi pour un BBQ, je n'ai préparé aucun speach, j'aviserai en temps réel. Le meilleur moment sera probablement à la fin du repas, après avoir bu quelques verres de rosé....

Dans mon cas, je ne me vois pas aller plus loin vers une transition sans avoir parlé à mes quelques amis. C'est un bon "test" pour évaluer ceux qui resteront fidèles. Pour mon ex-femme, je connais déjà la réponse (Pervers à envoyer dans hosto psychiatrique), ma sœur est assez détachée mais elle m'a dit un jour que je devais faire ce qu'il fallait pour être heureux. Reste les parents de mon ex, que je ne prive pas de profiter de mon fils. Ils sont plutôt cool mais y'aura un cap à passer...

En ce qui concerne le boulot, cela risque de ne plus être un soucis à court/moyen terme. Mon job est incompatible avec ma bipolarité de part le stress et les contraintes permanentes qu'il génère. Comme je suis têtu, il m'a fallut 2 ans pour accepter ça. Médecine du travail, médecine CPAM et mon psychiatre me recommande d'accepter de partir en Invalidité (J'avais repoussé les avances de la CPAM et repris le boulot contre l'avis de ma psychiatre...d'où mon inconstances et mon humeur qui fait le yoyo depuis 2 mois). J'ai décidé de solliciter une avocat du droit du travail pour me guider et défendre mes intérêts au mieux. J'ai bien compris que la vaginoplastie et les opérations esthétiques nécessitent un budget conséquent...

Mais le premier frein à toute velléité de transition sera ma santé déficiente. Il me faut sans tarder trouver en moi la volonté d'arrêter de me suicider à petit feu. C'est affligeant, car je sais que je suis en danger, et pourtant je ne change rien, chaque jour qui passe j'use prématurément la mécanique de précision de mon corps. J'imagine que c'est le chien qui se mord la queue : je ne suis pas ce que je voudrais être donc je bouffe et je procrastine, mon corps me dégoutte donc encore davantage, donc je... et ainsi de suite. Pour le moment je n'arrive pas à sortir de la spirale infernale pour retrouver le cercle vertueux.

Il y a aussi mon petit garçon de 5 ans. Comment lui faire comprendre quelque chose d'aussi incroyable et que surtout je serais toujours son papa qui l'aime de tout son coeur ?

Cependant, petit à petit j'y vois plus clair, j'entrevois un chemin possible.

Une nouvelle association Trans s'est ouverte à quelques dizaines de km de chez moi.
Je vais aller les consulter.

Au final je ne vois que 3 choix possibles :

- le statut-quo : je ne fais rien, je reste bien cachée derrière ma trouille, je continue à me faire des noeuds aux cerveaux et à abandonner mon corps et ma santé, et à la vitesse où ca va, je ne fêterai sans doute pas mes 50 ans (pronostic du cardiologue, un monsieur très très froid qui ne donnent pas envie de plaisanter)

- une transformation partielle : après des heures de lectures, j'ai appris que, non, la trans identité n'est pas binaire et que l'ablation totale de l'appareil génital masculin n'est pas une obligation absolue. En ce qui me concerne, on pourrait tout retirer, ce qui me freine c'est les risques de l'opération et ma fameuse phobie du monde médical.

- la total : rien à dire de plus, hormis que c'est le stade ultime et rêvé... à condition d'en avoir les ressources financières

[Dubreuil]

[quote="DoubleFace"
Dans mon cas, je ne me vois pas aller plus loin vers une transition sans avoir parlé à mes quelques amis. C'est un bon "test" pour évaluer ceux qui resteront fidèles
Reste les parents de mon ex, que je ne prive pas de profiter de mon fils. Ils sont plutôt cool mais y'aura un cap à passer...
En ce qui concerne le boulot, cela risque de ne plus être un soucis à court/moyen terme.
*** Que souhaitez-vous retirer de ce coming-out ?

Médecine du travail, médecine CPAM et mon psychiatre me recommande d'accepter de partir en Invalidité (J'avais repoussé les avances de la CPAM et repris le boulot contre l'avis de ma psychiatreJ'ai décidé de solliciter une avocat du droit du travail pour me guider et défendre mes intérêts au mieux. J'ai bien compris que la vaginoplastie et les opérations esthétiques nécessitent un budget conséquent…
*** En effet.

Il y a aussi mon petit garçon de 5 ans. Comment lui faire comprendre quelque chose d'aussi incroyable et que surtout je serais toujours son papa qui l'aime de tout son coeur ?
*** En quoi est-il concerné sur une sexualité d'adulte que son psychisme n'est pas encore en capacité d'intégrer ?
Pourquoi voulez-vous qu'il vous aime moins ?
Par contre, ces révélations intempestives pourraient surtout profondément le troubler sur sa propre identification sexuelle. C'est à cela qu'il faut penser.

- une transformation partielle : après des heures de lectures, j'ai appris que, non, la trans identité n'est pas binaire et que l'ablation totale de l'appareil génital masculin n'est pas une obligation absolue. En ce qui me concerne, on pourrait tout retirer, ce qui me freine c'est les risques de l'opération et ma fameuse phobie du monde médical.
*** Une fois " tout retiré " n'oubliez pas que votre psychisme aura encore besoin des bons soins d'un psy.
La réalisation du désir inconscient c'est le boulot du rêve.
la réalisation du fantasme est chose périlleuse, et celle du désir a sa part autant dans le réel, le symbolique, que l'imaginaire.

[DoubleFace]

Les quelques relations sociales que j'entretiens et qui ont résisté à mes périodes maniaques qui me font devenir un vrai abruti narcissique n'hésitant pas à être cassant avec mes proches, un exemple : dans ces phases, je me transforme en retrouvant une silhouette équilibrée et je n'hésite pas à dépenser des fortunes en vêtements de marque voir de luxe, incarnant le type sûr de lui (et d'ailleurs c'est "amusant" car cela attire de nombreuses filles), alors quand un vieux copain enrobé et mal fagoté viens me confier qu'il est triste de ne pas trouver l’âme sœur, je lui rétorque que gras et mal fagoté comme il est, il l'a bien cherché. C'est vraiment le genre de chose infecte que je suis capable de dire.

Cette personne est toujours mon ami, et elle a supporté mes frasques et mes descentes pendant 20 ans. C'est quelqu'un sur qui je peux compter. C'est donc important, à mes yeux, de lui parler de ce qu'il m'arrive et si possible de préserver cette amitié. Le résultat est que je n'ai pas su aborder le sujet, j'aurais du me préparer, c'est plus difficile que je le pensais.

On ne peux pas cacher bien longtemps une transition. N'est-il pas préférable de prendre les devants ?

En ce qui concerne mon fils, je me suis mal exprimé ou je n'ai pas suffisamment développé.
Ce que vous écrivez est précisément mon sujet d'inquiétude. On trouve peu d'information sur le sujet.

Je ne suis pas bien depuis quelques jours, ces saloperies de descentes de la bipolarité. J'ai du mal à réfléchir et prendre des décisions dans ces phases là. Et je ne peux pas compter sur les médocs pour m'aider, je suis allergique à tout ce qui m'a été prescris jusqu'ici (c'est simple, je développe la quasi totalité des effets secondaires inscrites sur les notices...), la psychiatre me dit qu'on a de la chance que je supporte plutôt bien le lithium...

Bref, ce qui me parait clair un jour, ne l'est plus 3 jours après...

[elyard]

Je pense qu'aujourd'hui nous sommes surtout confrontés à l’absolue nécessite d'atteindre un orgasme conformément aux différentes propagandes féministes et le modèle consumériste de notre société. Pour moi l'orgasme ou la "performance" ne doit jamais être une finalité obligée de notre sexualité sans quoi nous sommes tous des frustrés en puissance. L'orgasme est un état que l'on atteint quand l'on est en harmonie, que l'on partage ses sensations/préférences/... avec son partenaire et que l'on est dans une écoute réciproque.

Pour votre problème harcèlement et de mal-être essayer d'en parler avec un professionnel avant d'être totalement détruit par les autres. De toute façon si ces bagages négatifs ne sont pas traités, ils continueront à pourrir ta vie petit à petit. Évacuez les une fois pour toutes et apprends à totalement assumer ce que vous êtes. Ainsi vous n'aurez plus peur de dire aux autres, oui je préfère cela et alors ? Je m'en fou de vos remarques.

Les expériences douloureuses, il faut apprendre à les transformer en une force. Ainsi vous en tirerez un développement personnel intéressant et une très grande maturité.



Courage à vous