Psychologue en ligne - Forum psychologie

Bonjour,
Je suis une jeune femme de 29 ans, j'ai été diagnostiquée Borderline en 2013.
Ma dépression en 2012 m'a fait boire en grande quantité. Je buvais pour faire fuir les pensées noires, la peur et le regard des gens.
J'ai gardé ses reflexes aujourd'hui, et comme j'ai les humeurs en dents de scie (dans l'ensemble le matin je suis bien et le soir, je suis triste) j'ai tendance à boire pour me rassurer.
Je buvais régulièrement le soir en sortant du travail, des fois une bouteille de vin par jour, seule, devant ma télé. C'est un engrenage, car le jour ou je buvais une bouteille, malgré la culpabilité du lendemain, en sortant du travail, j'allais en chercher une autre. Je me disais toujours "je ne bois qu'un verre" mais c'est impossible, la bouteille y passait.
J'ai arreter cela progressivement, des fois en buvant deux verres et en jetant le reste dans l'évier pour ne pas etre tentée. Aujourd'hui je ne bois plus du tout seule. Et j'espère tenir le coup.

Par contre j'ai toujours des problèmes avec l'alcool. C'est lors des soirées, au travail ou entre amis. Je suis une gloutonne, je compense ce dont je me suis privée la semaine probablement et je ne fais pas attention, je fini dans des états lamentables. J'ai honte.

Alors c'est décidé, aujourd'hui 03/09/2016, j'arrete l'alcool. Je ne boirais que pour les occasions familliales : anniversaires, noel ou repas de famille. Ces moments la, j'ai ceux que j'aime avec moi, et le but n'est pas de me bourrer la gueule. Juste savourer un verre tous ensemble.
Mais les soirées c'est terminé, je ne boirais plus.
Et le chemin est compliqué, boire c'est s'intégrer dans un groupe. Les gens ne comprennent pas forcément pourquoi ce choix a été fait. Il va falloir en parler pour expliquer. Et puis je crois qu'au début, je dirais juste que je suis au régime..

Envoyez moi vos bonnes ondes....

C'est une excellente idée d'avoir envie de se prendre en charge.
Cependant, vous ne pouvez pas ignorer qu'il est impossible d'être addict et se se maîtriser longtemps toute seule.
Il faudra penser un jour ou l'autre a un sevrage, et un suivi professionnel.
Cela pour que le jour où vous serez trop tentée vous sachiez qu'il existe des accompagnements spécialisés.

Je vais en parler à mon psychiatre

Voila les heures passent après cette soirée trop arrosée où une fois de plus je me suis retrouvée minable et dans mon environnement professionnel.
Je vais tempérer ce que je disais hier. Un arret definitif serait probablement un échec. Je me fixe donc une date d'abstinence, et après je choisirai ou non de continuer l'expérience de l'abstinence. Je ne boirais pas un verre jusqu'à Noel, et si à Noel j'ai envie d'un verre de vin et d'un apéritif, je me l'autoriserai.
Je crois que l'arret defitinif est une mauvaise idée, une utopie, et si j'échoue, la violence et la culpabilité d'avoir échouer me reviendra dans la tronche.
Je vais voir petit (ceci dit plus de trois mois, ce sera une première depuis des années) et je continuerai mes efforts, et surement que le bien etre, et les effets positifs sur ma personne me feront continuer et j'aurai les bons arguments pour moi meme...

Voila, j'écris ici, je ne sais pas si on me lit, mais j'ai besoin de le faire.

Je souhaite que des personnes ex-alcooliques vous répondent....
Vous verrez qu'en addiction, c'est TOUT ou c'est RIEN.
Ne tardez pas trop.
Quel dommage de gâcher votre vie , n'est-ce pas ?

DUBREUIL a écrit :C'est une excellente idée d'avoir envie de se prendre en charge.
Cependant, vous ne pouvez pas ignorer qu'il est impossible d'être addict et se se maîtriser longtemps toute seule.
Il faudra penser un jour ou l'autre a un sevrage, et un suivi professionnel.
Cela pour que le jour où vous serez trop tentée vous sachiez qu'il existe des accompagnements spécialisés.

Je connais l'alcoolisme puisque je l'ai subit par mon père des années. Je connais cette maladie et surtout je sais ce qui est faisable ou non, et je sais aussi comment on s'en sort.
Sauf que je ne suis pas addicte à l'alcool. J'ai juste un problème de consommation quand je commence à boire.
Ce n'est pas la même chose. Mais l'alcool me fait du mal quand même.
Je veux une nouvelle vie sans substance qui altére mon comportement. Je veux être moi même et garder le contrôle de moi même.
Vous verrez que j'en suis capable. Et l'objectif Noël, c'est avant tout un challenge car pour la première fois de ma vie,quand de l'alcool me sera proposé je vais devoir dire non, pendant trois mois. Et je suis sûre que dans trois mois, ma nouvelle vie sans alcool me donnera envie de continuer.

Bonjour,

Attention connaître l'alcoolisme de son parent est bien différent de connaître son "alcoolisme", et surtout n'est absolument pas gage de pouvoir se prendre en charge soi-même. La preuve est que bien qu'ayant eu un père alcoolique vous développez vous-même ces troubles, alors que vous dites savoir comment on s'en sort...

Je vous en crois capable, mais c'est important d'être aidé... Il existe également des associations népalaises qui font du très bon travail.

Cordialement.

Bonjour,

Je pense qu'une aide extérieure vous aidera à tenir vos engagements.
Parler avec une personne de vive voix de ce que vous ressentez est déjà un premier pas, un médecin de confiance, une amie, la famille
Parlez c'est un premier pas.
Vous verrez ensuite si vous voulez consulter un psy qui soit aussi hypnothérapeute peut être pour soulager votre envie d'alcool et vous aider à avancer sur ce chemin.
Le CMP ou je vais a mis en place des modules de méditation pleine conscience pour accompagner les malades, chemin à explorer ?

Bonjour Noé,
je m appelle evelyne j'ai un problème avec l alcool je suis avec des filles dans une structure avec d'autres femmes ton témoignage m'a beaucoup touché l accompagnement de la structure ou je suis actuellement nous propose d écrire un livre a base de témoignage.
j essaie de recueillir des témoignage qui m intéresse pour constituer le livre .
j'aimerais savoir si vous étes d accord pour que je utilise le votre ?
je vous remercie d avance pour votre réponse
evelyne