Mon partenaire est un alcoolique

[jupiter]

Bonjour, moi et mon amoureux on est ensemble depuis un an deja, et on prevoyais vivre ensemble dans quelques mois mais il a recamment commence a abuser serieusement de l acool et des medicaments(ativan). Je m inquietais au debut, lui disant de ralentir, mais ca en ai venu a ce qu il se cache pour boir, et il a commence a me mentir tres souvent sur sa consommation. Il sent l alcool, j ai de la misere a le comprendre quand il parle, il chambranle, bref, tout les signes qu il est intoxique, mais me JURE qu il n a pas bu, et pourtant. Ca fais 3 fois que je le ramasse par terre, pas capable de se relever car il trebuche, il s est meme ouvert la main avec un verre casse en tombant dessus, on a eu beaucoup de querelles la dessus, et puis il y a un mois, je le retrouve par terre inconscient, le visage en sang a l exterieur, il etait tombe de sa fenetre du deuxieme etage sur du beton car il fumait une cigarette sur le bord de la fenetre. Resultat, ambulance, fracture au cou, a la machoir et a l os du plancher orbitaire et une grosse commotion cerebrale, Jai tellement paniquer, et pleurer en pensant quil ne marcherait plus. Il a eu des chirurgies et tout, il est hors de danger et il peut marcher, mais jai tellement eu peur de le perdre. Les medecins ont dit que cetait du a l alcool, alors je croyais que ca serait un "wake-up call' pour lui d arreter, mais en vain. Au debut il diminuait ce qui etait arriver, que ce netait pas si grave et voulait passer a autre chose, et la aussi, beaucoup de discussions, et il a finit par me promettre qu il arretait, minimum 6 mois, mais la je retrouve encore des canettes de bieres vides de cache dans sa chambre(dont javais fait le menage au complet tout suite apres l accident) et je le retrouve encore a sentir l alcool, deux semaines apres ses promesses. Il ose encore de mentir, et jai tellement de la peine, car je l adore de tout mon coeur, et de le voir se detruire, ca me detruit. Et pas juste ca, quand il boit, il peut vraiment etre tout a fait une autre personne. Exemple, un soir, je boude dans moin coin apres un conflit, il se pousse en bas au sous sol et il fou le bordel en lancant des trucs partout, je vais le rejoindre, et je lui demande ce qui se passe, il me dit qu il cherchait le fusil de chasse pour se tirer une balle, et moi je panique, je voulais appeler une ambulance pour le mettre sous surveillance et tout, je veux l aider, mais il me convaint de ne pas le faire,et qu on irait chercher de l aide ensemble le lendemain, et puis au matin, il m avoue, sobre, qu il avait fait cette petite scene seulement pour pas que je m en aille. J etais dechiree... j ai passer a deux doigts de rompre avec lui. Il avait tres honte de lui, et il etait tellement desolee.Ca ete dure de lui refaire confiance apres ca, et ensuite de son accident, ca aurait normalement ete la goutte qui ferais deborder le vase, mais je l aime juste trop, j ai presque faillit le perdre pour de vrai, et normalement, il est tellement gentil et attachant, genereux, et intelligent, bref, il est parfait si ce n est que cette foutu alcool, et de sa tete de cochon qui n aime pas se faire dire quoi faire. J ai tout essayer. Il ne veux meme pas consulter les Alcooliques anonymes, et il voit de moins en moins sa psychologue. Je sais que moi aussi je ne suis pas toujours facile a gerer avec mes sauts d humeur, mais je crois que je ne merite pas de me faire traiter ainsi, de me faire mentir, manipuler. J ai bien penser rompre, pour ma propre sante mentale, mais me connaissant, je reviendrais toujours a lui pareil. Je sens que ca serait egoiste de ma part de le laisser se tuer a petit feu sans l aider. Pourtant, je suis miserable a ses coter. Je ne sais plus quoi faire. J ai tellement de projets de vie avec lui...

[Dubreuil]

Pas de surprise. La pathologie alcoolique détruit tout autour d'elle.
Tous les symptômes sont réunis dans votre post.
Si vous vous accommodez de cela, c'est que l'attitude de votre compagnon répond à votre propre pathologie.
Soit vous vous " faites soigner " vous-même ( psychothérapie analytique ) pour vous extraire de cette dépendance et comprendre cette fascination morbide dont la racine est dans votre " enfance " du côté du père ( souvent lui aussi alcoolique ), soit vous continuez à trouver une certaine jouissance à continuer le calvaire et les bénéfices secondaires de la parfaite victime, ou encore... vous sombrez à votre tour dans l'alcoolisme, au nom de l'amour !
Le choix vous appartient.