). Enfin bref, j'ai décidé de m'exprimer ici car même si je suis jeune je vois que j'ai quelques "soucis"... Urgents. Sachant que je suis pas très agée, peut-être ne vais-je pas m'exprimer avec un language très developpé ? Quoi qu'il en soit j'ai envie de m'exprimer avec mon language de tous les jours. J'espère aussi que lire mon pavé ne vous causera pas trop de soucis !Tout a commencé il y a 4 petits mois. Un beau jour, je me suis mise à m'auto-détruire, comme ça, pshiit, sans raisons ! Comme on dégonfle un ballon, je me suis dégonflée de mes forces. J'ai cessé de vivre, j'ai cessé de m'aimer. Je me suis mise à me hair petit à petit. Et là, ce sentiment de culpabilité est venu bien vite... Une mauvaise note ? Coupable. Un problème familial ? Coupable. Un ami a des ennuis ? Coupable. Un crash d'avion en Malaisie ? Coupable. Je me suis trouvée tous les défauts. Moche. D'abord à l'intérieur, les sentiments, le caractère. Puis à l'extérieur, le visage, le corps. Je me traitais de tous les noms dans ma tête, horrifiée de voir ce que j'était.
Je me suis enfermée dans le travail. Boulot, boulot, boulot, j'avais que ce mot à la bouche. J'avais de bonne notes. 18 partout, félicitations, bonnes appréciations. Parents contents. Mais moi j'était loin d'être aux anges. Il n'y a pas de raison pour moi d'aller mal, pensera t-on. J'ai beaucoup d'amis, une belle famille, des passions. Je joue de la guitare, du piano, du ukulele depuis peu, je m'amuse. Mais depuis pas mal de temps je me suis arrêtée de vivre... Je ne me suis pas comprise moi même. Pourquoi aller mal alors qu'on as tout pour être heureux ? Je me suis isolée. Je n'ai plus vus mes amis, je suis restée seule. Je ne faisait rien, je regardais mon plafond dans ma chambre pendant des heures. Rien que de m'en souvenir ça me fait mal, de toute façon.
Je me haissais, je m'insultait. Pour me distraire j'écrivais, ça faisait passer le temps. On dit que ça aide, mais moi tout ce que j'écrivais c'était des longues phrases sur moi, sur l'horreur que j'était ! Je ne supportait plus d'être moi. J'ai mis longtemps avant de comprendre le mot "dépréssion" pour moi. Mais dès que j'ai pigé j'ai trouvé la solution à mes "problèmes". J'allais me tuer, tout simplement. Je comptaits les jours qui me séparaient de la mort, je comptait sauter sous une voiture, me trancher les veines, ou quelque chose comme ça...
J'ai trouvé la bonne solution. J'ai vidé l'armoire à pharmacie. Trois ou quatre boites, une quarantaine de cachets. Des mélanges. J'ai pris tout ça avant de dormir, je pensais que je me reveillerais plus... Disons que ça m'a shooté, que j'arrivais pas à marcher, mais ça m'a pas tué... J'ai passé la journée suivante à vomir, faisant comme si j'avais une insolation
. Bien sûr, tout le monde m'a cru. Le seul truc que j'avais pas compris c'est que c'était que dans les films qu'on se tuait comme ça. Dans la vraie vie, ça marche pas. On se tue les reins, le foie, mais ça tue pas du TOUT !! Malheureusement ça, je l'ai compris qu'au bout de la troisième fois. Ne disons pas que j'était dépendante à ces médocs, c'était juste que j'était au bout du rouleau, je m'en foutait d'aller bien ou mal physiquement, j'était épuisée.Mais là, la troisième fois ça a été la pire. C'était des somnifères. Dès que je les ait pris j'avais compris que ça marcherait pas. En revanche, j'était totalement shootée. A deux heures du matin, j'ai reveillé ma mère et je lui ais tout avouée. Elle a été en colère puissance 10 000 !!! Elle m'a giflé, elle m'a dit que j'était un monstre, égoiste, que je ne pensais ni à mon père ni à elle, que si je ne pensais pas qu'à moi je ne me rendrais même pas compte de mes problèmes. Bien sûr, elle m'a fait vomir, et elle as pleuré, elle m'a "rassurée" à sa putain de façon, façon nulle oui. Elle m'a fait promettre que ça serait un secret entre nous deux pour toujours, que je ne devais le dire à personne, ni à mes amies, ni à mon père, ni à PERSONNE.
J'ai pas le droit de voir un psy. Je lui en ai parlé, elle m'a dit NON. NON, tu n'as pas le droit de voir un psy, tu vas BIEN, tu n'en as pas BESOIN, et surtout tu ne parle de tout ça à personne. C'est juste ta crise d'ado, rien de plus. Pour moi c'est comme si elle me disait : "Non, je refuse que tu t'en sortes, je refuse qu'on t'aide." Si j'ai parlé de psy, c'est parce que je voulais m'en sortir. Et on m'a refusé ça. J'en ai parlé pleins de fois, j'ai écrit des lettres, tout ça, rien ne le convaint. La solution sera : "Va lui en reparler." Mais je sais que ça ne marchera jamais, je l'ai fait tellement de fois que j'ai bien compris qu'elle ne m'aidera pas. Que faire ? Je veux pas sombrer à nouveau, pour des choses inutiles, en plus...
?) mais disons que je m'y connais pas trop, je ne sais pas trop par exemple, "le serice social", je ne sais pas trop ce que c'est, comment ça marche, ou encore où est ce qu'il y en a. Je vis dans une grande ville, je n'aurai pas de mal à en trouver après il faudrait que tu m'expliques un peu comme ça marche, désolé je ne m'y connais pas très bien. Je vais me coucher, je te lirai demain. Bonne nuit et merci de ta réponse, ça fait chaud au coeur 
. Je suis pas loin de Montpellier. J'en ai parlé avec ma mère hier soir. Son avis n'a pas vraiment changé, et bon, je commence à sérieusement pas aimer ça. Mais remarque, j'ai décidé de me prendre en main toute seule. C'est vrai que parfois, on me dit que je suis moins bête que je le crois, mais bon, j'ai perdu confiance en ce genre de phrases depuis un moment, mais je m'y accroche, car après j'ai pas trop le choix