Le sens de la vie?

Forum suicide
Renji
Messages : 5
Inscription : 24 juin 2018, 21:32

Le sens de la vie?

Message par Renji »

Bonsoir,

Avant toute chose je recherche une discussion pour mieux comprendre ce qui se trame dans ma tête.

J'ai actuellement 18 ans et je suis étudiant, je vis dans un petit studio et réfléchis beaucoup, beaucoup trop.
En effet je pense à la mort, je ne trouve pas de but dans la vie, je m'explique : je ne comprends pas pourquoi l'on doit vivre pendant tout ce temps puisque l'on va finir par mourir. Ma pensée est divisée en deux parties, une partie qui trouve le monde magnifique (je parle bien évidemment de la nature et non pas de la société) et qui en est même fascinée et l'autre partie qui trouve ce monde moche, très moche. Je pense que je pense trop. Je suis perdu dans mes pensées à me poser autant de questions sans réponses. Je ne dis pas que je vais me suicider (même si j'y pense tous les jours en guise de réponse à mes questions), je préfère trouver une solution, changer de point de vu mais je ne sais pas si c'est possible seul (je ne veux surtout pas en parler à mes proches, je préfère qu'ils dorment bien la nuit).

Merci aux personnes qui auront la gentillesse de discuter de ce sujet avec moi.

PS: Je ne sais pas si je suis dans le bon topic puisque c'est une discussion au sujet du sens de la vie, de la dépression mais également du suicide.
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Azadeh
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Inscription : 29 avr. 2011, 10:24

Re: Le sens de la vie?

Message par Azadeh »

Le bonheur vient de la poursuite du chemin en soi. Pas de la destination.
Peu importe ce que tu seras ou feras dans 50 ans, dans 20 ans ou même dans 1 semaine. L'important est que, d'ici là, tu fasses des choses "bien".
Bien parce qu'elles sont agréables, bien parce qu'elles vont dans le sens d'améliorer le truc, bien parce qu'elles te permettent d'être fier de toi, etc.
Une petite pierre rajoutée à un édifice en construction. C'est cela, le sens de la vie. Ce n'est pas par hasard que l'on parle du sens. Et non de la finalité. Donner du sens, c'est d'abord aller dans le bon sens.
« Sois comme l’eau courante pour la générosité et l’assistance, comme la mer pour la tolérance, comme le soleil pour l’affection et la miséricorde, comme la mort pour la colère et la nervosité, comme la terre pour la modestie et l’humilité... » Rûmî
Renji
Messages : 5
Inscription : 24 juin 2018, 21:32

Re: Le sens de la vie?

Message par Renji »

Tout d'abord, merci de ta réponse.

J'ai compris ton message, mais dans ce cas-là je ne trouve pas ces choses "bien" à réaliser et c'est peut-être ça qui me fait broyer du noir.
Cela ne dépend que de moi mais pourtant je n'ai vraiment aucune idée, est-ce juste une période à passer, à endurer? A vrai dire j'ai trouvé ce qui me manque pour que je me sente bien, c'est cette chose que l'on nomme volonté ou détermination. On ne naît pas tous égaux mais est-ce possible que des personnes soient destinées à ne jamais avoir de détermination? Ou alors inconsciemment je me complais dans cette faiblesse mentale? Excuses-moi pour ces questions auxquelles tu ne peux peut-être pas répondre mais je sais que je ne trouve pas la réponse tout seul et j'aimerai avoir ton avis là-dessus.
forgesitasongo
Messages : 1
Inscription : 25 juin 2018, 00:34

Re: Le sens de la vie?

Message par forgesitasongo »

bonsoir, j'ai 13 ans, bientôt 14. Déjà, tu n'est pas seul à ressentir ce sentiment de mal-être (si je peux l'appeler comme ça) mais au fond tu ne trouves pas de but à ta vie? moi aussi je n'en trouvais pas mais après plusieurs nuits de réflexion, on finit par se trouver un but.
Tu ne penses pas que de venir sur ce forum n'est pas déjà dans le but de trouver une réponse? si tu t'es inscrit ici, ce n'est pas dans le but de trouver l'aide que tu as besoin? Te voilà déjà un but, peut-être petit à tes yeux? MAIS UN BUT!
Ensuite tu ne vois pas l'intérêt de vivre dans une société telle que la notre, dans un monde si vaste et cruel? Mais peut-être que ton but est justement là: peut-être que si tu souhaites mourir en partie à cause de ce monde c'est peut-être parce que tu dois vivre avec comme but de soit te créer un monde à part qui te plaira ou te changer ce monde dans lequel tu vis et de te l'approprier? Y avais-tu pensé? Peut-être que c'est à toi de changer ce que tu peux changer de ce monde pour pouvoir être heureux dedans? Qu'en penses-tu?
Pimbam
Messages : 2
Inscription : 01 sept. 2018, 03:20

Re: Le sens de la vie?

Message par Pimbam »

Bonjour,
Je suis à peu près dans le même cas que toi, j'aimerai savoir comment tu te sens aujourd'hui stp ?
Renji
Messages : 5
Inscription : 24 juin 2018, 21:32

Re: Le sens de la vie?

Message par Renji »

Pimbam a écrit :Bonjour,
Je suis à peu près dans le même cas que toi, j'aimerai savoir comment tu te sens aujourd'hui stp ?
Hello,

Aujourd'hui j'y réfléchis toujours, je n'ai pas (et ne peut) arrêté depuis la création de ce topic. J'avais un peu de pensées positives à ce sujet mais maintenant non. Pourtant j'ai une famille, j'ai de l'amour, je n'ai pas vécu de traumatisme particulier durant mon enfance. J'ai juste la flemme.
La flemme de devoir partir travailler, la flemme de faire à manger, la flemme de se relaxer (ah non je le fais tout le temps ça ne demande pas d'efforts remarque :D ).

Pas de grands changements, si je devais faire un vœu ce serait de devenir un banal animal et de vivre dans la béatitude.
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19311
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Le sens de la vie?

Message par Dubreuil »

réponse à Renji...


LA PROCRASTINATION

Les causes de la procrastination sont psychologiques, c'est à dire reliées à des traits de personnalité et/ou des difficultés cognitives. Ces difficultés sont elles-mêmes partiellement expliquées par les gènes et la neurobiologie.
Parmi les causes de procrastination psychologiques, on retrouve :
La peur de l'échec
La peur de l'échec est une des causes principales de la procrastination. Le procrastinateur a souvent peur de ne pas être à la hauteur, et c'est pour cela il n'arrête pas de repousser sa réalisation. Toutefois, assez fréquemment, il n'admet pas qu'il a peur d'échouer. Les personnes qui ont une tendance à la procrastination sont en effet des perfectionnistes. Souvent, elles procrastinent parce qu'elles ont peur de ne pas pouvoir exécuter une tâche comme il faut. Ces personnes sont rarement satisfaites de leur travail ou de leur vie, et pensenttoujours qu'elles pourraient « faire mieux ».
La peur de perdre le contrôle
Une autre cause qui peut être à l'origine de la procrastination est la peur de perdre le contrôle. Le procrastinateur a envie d'avoir le pouvoir décisionnel sur les tâches à accomplir : c'est lui qui doit pouvoir décider comment et quand s'en occuper.
Le manque de motivation
Le manque de motivation peut aussi expliquer la procrastination. Si on ne voit pas l'utilité d'une tâche, ou que l'on n'anticipe pas de plaisir immédiat, il est moins aisé de passer à l'action !
Les difficultes de concentration
Parfois, des difficultés de concentration peuvent être la cause d'une tendance à la procrastination. Plus particulièrement, la procrastination - et les difficultés d'organisation au sens large - est fréquente chez les personnes qui souffrent de TDA/H (Trouble de déficit attentionnel avec ou sans hyperactivité).
Le mot procrastination vient du latin “procrastinare” de “pro” (en avant) et “crastinus” (qui concerne le lendemain). C’est une pratique consistant à remettre à plus tard certaines actions, sur lesquelles vous auriez intérêt à vous concentrer à ce moment, en général au bénéfice d’une action plus agréable ou plus confortable.
C’est un mode de fonctionnement répandu, quel que soit le sujet, nos ancêtres latins en parlaient déjà…
Aujourd’hui 20% des gens s’identifient comme étant des procrastinateurs chroniques.
La procrastination est, par ailleurs, considérée comme particulièrement répandue dans le milieu étudiant, où les activités et échéances sont multiples et difficilement priorisables, on parle du “syndrome des étudiants”.
La procrastination, c’est une habitude de fonctionnement qui se manifeste par le report au lendemain de tâches importantes. Ce qui constitue une habitude nuisible pour nous tous.
Un constat important avant de rentrer dans le détail :
ce n’est pas parce que nous dépriorisons une action que nous procrastinons. Un changement de priorité et de plan peut relever de la bonne gestion du temps et des priorités.
reporter une tâche importante car nous nous sentons fatigué n’est pas non plus forcément à relier avec de la procrastination si nous ne reportons pas cette tâche pour plus d’un jour et que cette pratique n’est pas fréquente.
Il existe de nombreux moyens de se saboter et d’éviter le succès, mais parmi eux, la procrastination est l’un des plus infaillibles. Les procrastinateurs se sabotent, ils se mettent des obstacles et choisissent des voies contre-productives pour atteindre leurs objectifs.
La procrastination est ainsi un facteur de stress important et le seul fait d’y penser met l’individu dans un état d’auto-dévalorisation (“Je suis paresseux”, “Je n’ai pas de volonté”, sentiment de culpabilité…) qui ne résout en rien les problèmes et renforce le mécanisme de procrastination lui-même.

1. Quels sont les grands types de procrastinateurs
Les Dr. Ferrari et Dr. Pyschyl ont identifié 3 types de procrastinateurs
*** les éveillés, ou chercheurs de sensations fortes, qui attendent la dernière minute pour obtenir la bouffée euphorique associée,
*** les évitants, qui vont éviter la peur de l’échec ou même du succès, mais qui restent dans tous les cas préoccupés par l’opinion des autres sur eux-mêmes ; ils préfèrent que les autres pensent qu’ils ne font pas d’effort plutôt qu’ils ne manquent de capacités.
*** les indécis, qui ne peuvent pas prendre une décision ; le fait de ne pas prendre une décision n’engage pas la responsabilité de

La procrastination prend généralement ses racines dans l’enfance, souvent en réaction à un mode d’éducation autoritaire empêchant l’enfant de développer la capacité d’auto-régulation, d’intérioriser leurs propres intentions et d’apprendre à agir pour leur réalisation.
De plus, elle est renforcée à l’âge adulte par le fait que les procrastinateurs recherchent le soutien indulgent de leurs amis par rapport à leur mauvaise pratique.
Les dernières avancées de la neuroscience montrent que la procrastination est un mécanisme universel car cela correspond au mode de fonctionnement de notre cerveau.
Laura Rabin, Joshua Fogel et Katherine Nutter-Upham ont conduit des recherches révolutionnaires dans ce domaine.
Ils abordent la procrastination comme étant un échec de l’auto-régulation chez les individus. “La procrastination est de plus en plus reconnue comme impliquant un échec de l’auto-régulation tel que les procrastinateurs, en comparaison des non-procrastinateurs, ont une capacité réduite de résistance à la tentation sociale, aux activités générant du plaisir, et apportant une récompense immédiate alors que les bénéfices d’un travail sont plus lointains… Ces individus ne parviennent pas à utiliser efficacement les signaux internes et externes permettant de déterminer quand amorcer, maintenir et terminer des actions visant à l’atteinte d’un objectif. ».
Ils fournissent une liste de caractéristiques associées à la procrastination, parmi lesquelles se trouvent :
- la désorganisation,
- le faible niveau de contrôle émotionnel,
- le faible niveau de planification et de définition d’objectifs,
- l’utilisation réduite des capacités à évaluer, comprendre et planifier,
- la distraction,
- le peu de persévérance,
- l’insuffisance dans la gestion du temps et des tâches.
La procrastination est également un état d’opposition entre deux zones du cerveau :
*** le système limbique, qui intervient dans les comportements inconscients, les automatismes, contribue à la formation de la mémoire et impacte le comportement, particulièrement par les émotions comme l’agressivité, la peur ou le plaisir,
et le cortex préfrontal qui, par opposition, ne fonctionne pas par automatisme mais permet, entre autre, de nombreux processus d’autorégulation, un comportement flexible et adapté au contexte comme : la résolution de nouveaux problèmes, la modification du comportement en réponse à de nouvelles informations, l’anticipation, la planification, l’organisation, la résolution de problème, le raisonnement logique, la mémoire de travail, l’apprentissage de règles, l’attention, la motivation, l’initiative, la planification et la production de stratégies pour traiter des actions complexes…
Ainsi, pour que le cortex préfrontal entre en jeu beaucoup plus d’énergie est nécessaire. Si vous ne fournissez pas suffisamment d’énergie consciente à la résolution de la situation, le système limbique reprend le dessus…et vous remettez au lendemain en préférant réaliser des tâches déjà connues…
Un lien direct entre procrastination et dopamine (neurotransmetteur intervenant dans diverses fonctions importantes, telles que le comportement, la cognition, les fonctions motrices, la motivation, les récompenses, le sommeil ou la mémorisation).
L’individu a naturellement tendance à favoriser la réalisation des activités pour lesquelles il sait qu’il obtiendra une récompense. Le plus nous pensons mériter une récompense, le plus de dopamine nous allons produire, le plus de motivation nous allons avoir. Par opposition plus la récompense nous semble lointaine, moins nous produisons de dopamine donc moins de motivation donc report de la tâche…

LES STRATEGIES

1ère étape : Reconnaitre que vous procrastinez
*** Un constat important avant de commencer :
ce n’est pas parce que vous dépriorisez une action que vous procrastinez. Un changement de priorité et de plan peut relever de la bonne gestion du temps et des priorités.
reporter une tâche importante car vous vous sentez fatigué n’est pas non plus forcément à relier avec de la procrastination si vous ne reportez pas cette tâche pour plus d’un jour et que cette pratique n’est pas fréquente.
Voici quelques indicateurs qui vous permettrons de détecter si vous procrastinez :
Votre liste des choses à faire du jour est remplie de tâches à faible priorité.
Vous lisez vos e-mails plusieurs fois avant de réellement commencer à les traiter.
Vous vous posez pour travailler sur un sujet important et partez vous prendre un café dans la minute qui suit.
Un sujet est présent sur votre votre liste des choses à faire depuis des jours, semaines ou mois, même si vous savez qu’il est important pour vous.
Vous dites fréquemment “Oui” à des tâches sans importance que d’autres vous demandent de faire et cela vous empêche de régler les sujets importants de votre liste.
Vous attendez de vous sentir dans “l’état d’esprit adéquat” ou attendez “le bon moment” pour aborder une tâche importante qui pourrait être faite maintenant…

2ème étape : Changer d’environnement
Les procrastinateurs recherchent activement la distraction.
Vérifier ses e-mails ou son compte facebook, Linkedin… est une action parfaite pour se distraire de l’objectif principal et s’auto-réguler face aux sentiments tels que la peur de l’échec. Prenez l’habitude de ne consulter ces sources d’information que deux à trois fois par jour.
Faites des pauses pré-programmées pour rafraichir votre esprit et votre corps. Changez d’activité pour 10 minutes (allez marcher, écoutez de la musique, discutez…), vous vous sentirez ensuite motivé et votre esprit sera plus clair. Mais là encore veillez à ce que les pauses ne soient pas une excuse pour procrastiner.
Si vous sentez qu’il vous est difficile de travailler sur une tâche dans un lieu donné, changez d’environnement. Recherchez l’atmosphère la plus propice à votre concentration. Allez dans une salle de réunion, dans un café, dans un parc, à la bibliothèque…

3ème étape : Fixer des objectifs prioritaires et un plan pour les atteindre
Avoir des objectifs clairs en tête est la meilleure garantie de trouver des solutions. Sans objectif spécifique, l’individu a tendance à se concentrer sur ses faiblesses, manques et problèmes (ce qui correspond au mode de fonctionnement du cerveau).
Formulez vos objectifs prioritaires de façon claire (vous devez les comprendre en les relisant plusieurs jours après), positive, atteignable et réaliste, planifiée en tenant compte de toutes vos contraintes et ressources.
Formulez les simplement et d’une façon qui vous motive (Visualisez-vous au moment de l’atteinte de vos objectifs, pensez à ce que vous ressentez à ce moment là, pensez également à un slogan positif pour désigner votre objectif…).
Identifiez également les conséquences et implications négatives qu’aurait le fait de ne pas travailler sur cet objectif.
Puis formulez la récompense que vous vous accorderez pour avoir atteint l’objectif. La récompense peut prendre la forme d’une émotion positive, d’un cadeau à soi-même, d’une fête, … ou toute autre chose qui vous fasse vraiment plaisir…
Définissez ensuite un plan des étapes nécessaires à l’atteinte de chacun de vos objectifs prioritaires. Pour cela, faites de même que lors de la définition des objectifs : chaque étape du plan doit être claire, positive, atteignable et réaliste, planifiée.
Gardez ces plans de façon à y avoir facilement accès (idéalement affichez-les à votre poste de travail, sur votre frigo, dans votre salle de bain…).

4ème étape : Lister les actions nécessaires dans chaque étape du plan
Faites la liste de toutes les petites actions que vous identifiez comme nécessaire à l’atteinte de chacune des étapes de votre plan. Identifier de petites actions concrètes et gérables rend le plan plus concret et évite le sentiment d’accablement sous le poids du travail.
Écrivez cette liste sur un papier, cela aide à organiser ses pensées. Planifiez chaque action de façon réaliste (en tenant compte de votre disponibilité) sur une base quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle.
5ème étape : Prendre des premières petites actions et programmer la suite
Prenez vos premières petites actions dans la journée (la réalisation des premières actions ne doit pas prendre beaucoup de temps). La plupart des procrastinateurs ne commence jamais à travailler sur un objectif car ils se sentent à priori accablés par la tâche à réaliser. En prenant de petites actions pour commencer vous lancez la dynamique simplement et mettez toutes les chances de votre côté pour démarrer. Une fois ces premières actions menées, la tâche semble plus concrète, atteignable et simple.
Faites une pause et notez l’émotion que vous ressentez maintenant que vous avez réalisé cette première action.
Puis programmez chaque action précisément dans votre agenda (date et moment / heure précis/e). Cela vous permettra également d’arrêter de culpabiliser quand une action n’est pas encore faite car vous savez que vous avez réservé un créneau horaire pour travailler à sa réalisation.
6ème étape : S’engager
Partagez votre projet, votre objectif, vos actions avec autrui : un collègue, un ami, un membre de votre famille… Engagez-vous à les informer de chacune de vos réalisations quotidiennement. Demandez à ces personnes de vérifier vos avancements.
7ème étape : Suivre son plan d’action
Revoyez votre liste des actions du jour quotidiennement, le matin.
Faites un point sur votre plan une fois par semaine. Veillez particulièrement à ne pas repousser des actions sous l’influence du mécanisme de procrastination.
8ème étape : Pratiquer la répétition d’affirmations positives
Tentez l’expérience, répétez vous régulièrement les affirmations positives en relation avec la procrastination et qui vous correspondent !
Par exemple :
“Il n’y a pas d’essai mais des actions.”
“Mon désir de finir cette tâche est supérieur à mon désir de procrastination.”
“Je peux toujours trouver le temps et l’énergie nécessaire à la réalisation de mes tâches.”
“Je prends des actions quotidiennement pour atteindre mon objectif.”
“J’aime ressentir le bonheur d’avoir fini une tâche.”
“ J’agis maintenant et ici et je suis OK !”
“Je choisis de commencer sur cet objectif par une petite action et c’est OK si elle est imparfaite.”
“L’accomplissement et la réalisation d’actions me font sentir vraiment bien.”
“J’adore commencer et finir une tâche.”
“Je priorise mes actions et agis dans la joie tout au long de la journée.”
“Je prends conscience que je fais de plus en plus d'actions réussies.

PROSCRASTINATION ET DEPRESSION

Un nombre important d'étudiants procrastinent parce qu'ils sont dans un état dépressif. On peut se demander pourquoi plusieurs étudiants qui ont le privilège d'être admis dans une université prestigieuse comme Harvard, avec des professeurs réputés, dans un environnement conçu, en principe, pour favoriser l'étude et la recherche souffrent de dépression ?
Le stress, l'esprit de compétition, la peur de l'échec, l'incertitude face à l'avenir prendraient pour certains des proportions telles qu'ils se rendent la vie misérable pendant leurs études.
C'est d'ailleurs en voulant comprendre les causes de l'état dépressif chez les étudiants à l'université Harvard que des professeurs du département de psychologie découvert, contrairement à ce qu'on nous a dit lorsque nous étions petits, que ce n'est pas la réussite qui rend heureux, mais plutôt le bonheur qui permet de réussir.
Depuis, des milliers d'études confirment que les personnes qui ont des natures joyeuses et positives réussissent mieux que les autres.

Que peuvent faire les pessimistes?
"Si on peut élever le niveau de positivité de quelqu'un dès maintenant, son cerveau ressent ce qu'on appelle un atout bonheur, c'est-à-dire que le cerveau, en mode positif, est nettement plus efficace qu'en mode négatif, neutre, ou stressé. L'intelligence, la créativité, le niveau d'énergie augmentent. En fait, on a découvert que les résultats professionnels s'améliorent. Le cerveau en mode positif est 31 % plus productif qu'en mode négatif, neutre ou stressé. On améliore les ventes de 37 %. Les médecins sont plus rapides et précis de 19 % dans l'établissement d'un diagnostic exact, en mode positif plutôt qu'en mode négatif, neutre ou stressé. Ce qui veut dire qu'on peut inverser la recette. Si on trouve un moyen pour être positif au présent, alors nos cerveaux réussiront encore mieux, car nous pourrons travailler plus vite et plus intelligemment.

Voilà. Mais bon... c'est vous qui voyez.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Renji
Messages : 5
Inscription : 24 juin 2018, 21:32

Re: Le sens de la vie?

Message par Renji »

Bonjour,

Merci beaucoup d'avoir pris le temps de me répondre. Je savais déjà que je procrastinais mais je n'arrive (ou ne veut) pas à en sortir. Mon manque de volonté et de persévérance atteint un seuil dramatique. A vous dire je ne mange qu'une fois par jour pour ne pas avoir à faire les courses trop souvent :? Par contre bizarrement je n'ai aucun soucis côté ménage, une tâche remarquée, aussitôt nettoyée. Je vais appliquer votre stratégie en suivant les étapes.
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19311
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Le sens de la vie?

Message par Dubreuil »

Très bien, et bravo !
Tenez-nous au courant… allez, courage!
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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