ma copine a perdu sa mère

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yuzikuz
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ma copine a perdu sa mère

Message par yuzikuz »

Ma copine a perdu sa mère et je me retrouve à l'héberger, il y a quelques temps (peu de temps). Elle était attaché à elle, n’a pas coupé le cordon ombilical, même au milieu de la vingtaine, sujet fragilisé, ayant des difficultés (problèmes de santé légers). Elle avait sa mère malade, soigné, mais le problème la maladie s’est empiré en début d’année et elle est partie fin mars dernier.
Le problème demeure, cette fille est perdu sans sa mère, elle lui parle à distance, comme si elle l’entendait. Elle a voulu la croire vivante même quand il n’y avait plus d’espoir.
Elle sait que je suis aussi un sujet fragile, ayant divers soucis personnel. Elle pleure souvent, rares sont les moments ou elle parvient à rire ou penser à autre chose, elle ne fait que parler d’elle, de ses goût, tout lui rappelle sa mère ou presque, elle ne fait que parler d’elle lire sur les forums.
En fait, une partie de la famille avait une relation conflictuelle avec le père. Il fut odieux envers elles, les filles, la concubine (malade).
Il « paya » en justice. Simplement, la fille avec qui je suis depuis presque 7 ans, est anéantie sans force, parle à sa mère Facebook, enfin sur son mur, il faut que les autres entendent sa souffrance. Je suis son chéri, je l’accueille à mon appartement, et encore, quand elle pleure, je la soutien, tente de la raisonner avec mes armes, etc. Mais elle n’écoute pas, elle me rejette.
Elle se sent perdu, sans force, sans repère, elle ne mange presque plus.
Des allers-retours vers la ou il y a sa plus jeune sœur.
Ce qui me peine, je suis la, et le peu de temps ou je peux être la, elle ne me voit pas ou quelques secondes, elle se tourne vers d’autres, comme s’ils allaient l’aider, lui donner la solution. « Pourquoi on m’a pris ma mère ». « Rendez-la-moi », « je la veux ». Des paroles dans le genre.
Je parais impuissant, insignifiant, en fait elle a tout misé sur sa mère. Car des conseils, je lui en ai donné, des mises en gardes aussi. Elle a souvent tout rejeté ou nier en bloc.
Je ne parais pas avoir un quelconque poids et cela est pesant, lassant. On met beaucoup de choses de côté et on dirait que cela ne porte pas ses fruits. Cela attriste de la voir comme cela, et de la voir vous ignorer alors que vous êtes la pour la soutenir.
On reste dans un flou, ou elle se dit tomber en dépression, ou elle ne sait pas quoi faire, elle écoute la famille, elle reste du temps avec, quelques heures, quelques jours, sans moi, je l’attends en général.
Comment gérer cela. Sa mère était lourdement malade, et elle ne réalisait pas qu’elle pouvait la perdre d’un moment à l’autre. Elle le niais. Elle a assisté à l’affaiblissement progressif de sa mère et a souhaité voir après. Elle niait par moment le décès. Elle dit qu’elle était bien dans un lieu ou l’on a plus de vie.
Alourdi par des mensonges (corps médical, et autres membres de la famille) pour la rassurer. Elle n’a appris que quatre jours avant, que sa mère étais dans un état grave et sans doute la fin étais irrémédiable et proche. Enfin, tout un ensemble de choses assez inquiétantes.
Je me sens inutile, je suis la, je tente de la remettre dans les rails, de la rassurer, mais en vain, elle n’écoute pas bien souvent et cela me vexe. Même si en raisonnant je me dit elle n’est plus la, elle est prise dans sa souffrance et elle n’écoute plus, toutefois elle se tourne vers des membres de la famille afin de se rassurer.
Toute la famille est étouffante. Elle est sur elle, je suis venu à l’hôpital pour l’accompagner dans ses moments difficiles.
Je comprends qu’il s’inquiète pour elle, toutefois je suis la, et je peux dire une chose c’est que je me sens étranger, sans force, ou l’on m’ « utilise ». Ils me disent : « on compte sur toi ».
Certes, la situation est critique. Que voulez-vous gérer cela ; Nous ne sommes pas faits pour vivre ça. Le souci, sa mère gérer tout, elle ne l’a pas préparé au départ. Et à la fin, elle n’avait plus la force de parler.
Elle se sent « trahi ». Victime partout. Elle a dormi pas mal après que cela s’est produit. Nous sommes parti manger un bout, dans une ville proche et elle pleurait, elle n’a pas tout mangé.
Elle est ingérable, sans compter que j’ai nombre de soucis à régler, je ne me sens pas bien tous les jours, des douleurs aussi. Je ne peux pas avoir les épaules si solides alors que je me perds dans un dédale de suppositions futures. Je me demande ce qui pourrait l’apaiser. Elle demande un bisou de sa mère, a peur de ne pas avoir été entendu, de ne pas avoir tout dit.
Parfois elle revient à la raison, par contre pas de minute de répits, appel sur appel.
Je me sens transparent, elle raconte son désarroi profond à toutes et à tous. Famille et amis. Ils ne la lâchent pas. Je sens donc que mon soutien = 0.
Avec leur rite, ils l’ont interdit de pleurer lors de la mise en terre, ils lui ont dit toute sorte de choses la faisant peur. Et elle a mis de la terre pour enterrer le cercueil.
Que me conseillez-vous ?
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Dubreuil
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Re: ma copine a perdu sa mère

Message par Dubreuil »

Malheureusement, vous ne pouvez rien faire d'autre pour elle.
Sa façon d'être n'est pas volontaire, et si vous passez au second plan c'est parce que est aveuglée par la douleur et comme les petits animaux retourne dans sa tribu pour " se protéger ".
Il me semble que vous pourriez peut-être choisir l'un de ses membres de la famille avec qui vous avez le plus de contacts et d'affinités, et lui donner rendez-vous. Vous expliquerez à cette personne votre impuissance à l'aider et pourtant votre désir d'être au mieux avec elle. Vous direz aussi que vous comprenez son rejet momentané pour vous et que bien sur vous en souffrez mais ne lui en parlerai pas pour aggraver son état.
Cela vous permettra de parler aussi UN PEU de vous, de ne pas passer pour un ingrat si vous voulez souffler un peu, ceci pour que sa famille vous reconnaisse comme une personne attentive et concernée. C'est une démarche très importante pour vous, car vous avez déjà beaucoup donné et vous donnez encore sans aucun retour, et cela risque de vous entrainer dans un état dépressif. Votre énergie est violemment sollicitée et physiquement comme moralement cela a un impact incontournable dans votre personnalité.
Prenez de la distance, proposez lui au contraire d'aller vivre quelque temps dans sa famille, etc.. vous devez vous protéger. Retrouver vos forces, penser à vous.
Quant à votre compagne il faudrait qu'elle soit suivie de suite par un professionnel psy qui puisse l'aider à surmonter son traumatisme. Sa famille est en grande partie " responsable " de son état pour avoir voulu l'épargner. Elle n'a pas pu se préparer à son deuil , elle n'a pas pu lui dire au revoir.
Acceptez d'être impuissant dans cette situation, laissez dire et faire les choses. Sa famille est en effet un grand danger pour elle si personne ne l'incite à aller consulter, mais c'est ainsi, c'est un clan d'affection qui croit bien faire. Il faut attendre que " les autres " assument pour qu'ils soient en réelle capacité de l'aider.
Pleurer, être indifferent à tout ce qui n'est sa douleur, crier, écrire, être en colère, tout cela fait partie d'un processus normal d'acceptation de la perte de l'être cher. Chacun a son temps et ses ressources pour le dépasser.
Soyez courageux, ne culpabilisez pas, pensez à vous. Si elle arrive à surmonter ce drame, quand elle ira mieux, et si vous l'aime comme avant ( car les sentiments peuvent aussi évoluer pour vous, malgré vous ) il faudra qu'elle vous retrouve fort et tranquille.
Bien à vous.
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yuzikuz
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Re: ma copine a perdu sa mère

Message par yuzikuz »

Merci.

Analyse très intéressante.

J'ai du mal à m'occuper de moi de sorte à ce que je puisse être mieux avec elle.
J'ai moi-même mes propres troubles, mes limites. De fait, je suis là, à être avec elle, et parfois elle devient capricieuse aussi.
Elle a des réactions pour le moins surprenantes parfois.
Sinon, on continue.
Il faut dire que je tente de la soutenir encore. Je la rassure, mais parfois je suis même direct ce qui l'attriste. Elle me pose des questions ou fait des constats, elle fait tout pour se rassurer même si ça en devient un peu irrationnel. Je suis là pour être clair avec elle. Je dit ce qui me semble vrai, je la reprend. On dirait, qu'elle préférerait un mensonge qui rassure à une vérité (qui dérange).

Alors face à un quotidien rempli d'incertitudes quant aux lendemains, etc. on tente de "savourer" les petits moments de satisfaction.

On planifie, on anticipe. On se dit que projeter, quels projets ?
Quand la personne en face vous dit qu'elle sera occupée, que voulez-vous faire ? Sachant que la laisser seule n'est pas l'issue. Mais se négliger non plus.

Elle commence à aller mieux, mais elle ne réalise pas, elle ne le souhaite pas. Elle désire des choses qui ne se produisent pas.

Maintenant, on patiente, en attendant de voir la suite. Je compte mettre de l'ordre dans mon esprit et apprendre à vivre de façon à me respecter davantage ainsi, je n'attendrais peut être plus ce que je n'ai pas des autres, et j'"avancerai" mieux, ou progresserai. Sans oublier ce qu'elle a vécu et en ayant un rôle de soutien auprès d'elle. Ne pas perdre de vue mes objectifs (nobles) et laisser de côté les autres, et apprendre à me faire confiance en agissant mieux.
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yuzikuz
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Re: ma copine a perdu sa mère

Message par yuzikuz »

les choses se sont nettement compliqués. Je m'en explique ci après.

A noter qu'elle fût avertit tardivement d'une chose que d'autres membres savaient déja. à savoir que sa maman en avait pour peu, que les choses s'étaient compliqués.

Je suis allé avec elle, j'ai manqué du travail pour être avec elle dans ces durs moments.

Sans ooublier que d'autres "impératifs" qu'elle s'est elle-même fixés sont venus s'agrégés à cela. Elle se sent obliger de. Elle préfère un mensonge qui la rassure à une vérité ou à ce qui s'y rapprocherai.

Pour ma part, j'ai des épisodes troublants, avec des toux douloureuses, rhumes répétés, des douleurs osseuses, des fractures anormales et inhabituelles, des aphtes buccaux à répétition, parfois je manque d'air, je m'étouffe presque (comme de l'asthme). Donc rien de bien réjouissant, que des entraves à mon envie d'entreprendre et construire un futur sereinement. Plus rien ne va à ce niveau là.

Je peux ajouter que je suis triste, car seul bien souvent. je me sent abandonné, ignoré, raillé, et le fait est que, quand elle est avec moi (le peu de temps), elle me culpabilise, et j'ai horreur de ça. Je la trouve mal placée pour me dire quoi faire. J'acceptes quelques critiques, mais a un moment quand ce n'est pas logique, non. Un minimum, à la longue c'est usant, et on perd du temps et les nerfs sont mis à rude épreuve.

Alors elle fait des allés-venus, et elle s'attarde sur des objets ayant appartenu à sa mère (ce qui peut se comprendre actuellement, mais qu'elle donne autant d'importance on se questionne) qu'elle oublie chez moi sans le vouloir, je lui ai dit : "tu es chez toi là aussi". je lui ai déjà confié les clefs à plusieurs reprises (quand je travaille en journée). Mais rien à faire, elle fait comprendre dans ses discussions au téléphone qu'elle ne se sent pas chez elle, et passe sous silence ce que je fait pour elle, ce qui me blesse profondement. Elle finit par partir d'elle même et me dit ensuite : "je n'avais pas le choix que de retourner la bas" ("la bas" c'est dans le logement situé à quelques kilomètres de là, lieu ou elle vivait avec sa maman). Or, elle se fait mal toute seule, et je lui ai demandé de revenir, seulement, elle le fait que tard, et elle ajoute, que je n'ai pas à culpabiliser, car c'est ce que je fait spontanemment, elle est partie = tu n'as rien fait pour l'en empêcher, elle n'est pas heureuses avec toi dans ton logement.

Seulement elle doute de moi, certes j'ai encore ma colère qui reviens pointer le bout de son nez, mais je ne lui fait aucun mal, j'ai déjà fait du mal par accident par le passé mais de manière très rapide sans acharnement aucun, aussitôt, je suis emplis de douleur, quand je réalise et je le regrette assez aujourd'hui ce genre d'erreur ne reviens pas à ce point, bien qu'avec ma main parfois, je vais le porter à son visage du fait d'un excès de colère que je ne parvient pas à maitriser, mais rien de méchant, elle se braque, et s'enfuis loin.

Je l'ai soutenu, j'ai été là quand elle avais besoin de moi, mais recemment elle m'a menacé par SMS l'autre nuit, parce qu'elle me demandait d'aller passer la nuit avec elle la bas. En gros je n'ai pas de coeur, elle a besoin de moi à ce moment et le fait que je n'y aille pas démontre que j'ai raison de ne pas lui dire que je l'aime car je n'en suis pas à la hauteur qu'il lui reste une dignité. Enfin que des mots culpabilisants car elle n'a pas eu ce qu'elle voulais sur l'instant. digne d'un caprice d'enfant, tiens tu es comme ça parce que tu n'as pas fait ça pour moi.

Et je me suis senti utilisé car elle m'en voulais d'un petit truc passé et le climat étais tendu d'une certaine manière, du coup, j'ai refusé de prendre le bus ou de la faire déplacer avec son véhicule. Alors bon, le lendemain peu avant midi, je l'ai rappelé et elle est revenu passer l'après midi et elle est partie la nuit dormir ailleurs, car elle a eu un imprévu familial bien identifiée. M'enfin, les choses se sont recompliqués le lendemain, elle revint le matin.

Revenons à cet SMS, je l'ai lu si bien que j'ai eu un moment de douleurs quand j'ai lu ça. alors je suis allé à vtt vers 23 heures chez elle à quelques kilomètres de là, et une fois là bas, j'ai souffert (même si elle a voulu me mettre à l'aise) ; je la sentais ailleurs pas heureuse que je sois là, devant sa TV allumé et son ordi portable. alors j'ai explosé, elle m'a culpabilisé, alors je suis repartis à vtt, j'ai crié et un peu claqué les portes pour montrer ma colère.

Sinon, son père est violent, pas qu'un peu, pour la première rencontre qui eu lieu il y a un peu plus d'un an, il me cracha au visage alors que sa compagne (concubine et mère de ma petite amie) étais à l'hôpital proche de l'arrêt du bus duquel j'allais rejoindre le domicile de mes parents dans l'Aude, j'étais venu pour sa fille, et il me traita méchamment d'être né en France et je n'accepte pas ce qu'il a fait ; il est manipulateur et je n'aime pas son côté envahissant, et peux soucieux des autres.
en fait, j'aurais aimé mieux éviter de le connaître. Disons que je connaissais ça mais bon, là c'est trop. D'ailleurs s'ils ont déménagés pour s'installer ailleurs, c'étais pour vivre loin de cet homme que je qualifierai de "dangeureux" sans trop me mouiller.

La situation se corse, elle a pris la fuite encore d'elle même, elle ne me calculais plus, elle m'ignore et souvent des appels de la famille, des "moi je" enfin dans le genre, je me sentais inexistant, transparent. Je n'ai pas trop apprécié l'expérience, les langues se dénoue, les gens parlent dans votre dos et sont pervers, du moins on le ressent, ils ne peuvent pas ne pas dévoiler des choses qui aurait du rester secrètes, ou du moins que la personne concerné n'aurait voulu que cela se sache.
Alors quand je vois qu'elle eu défendu son père qui m'a encore maltraité alors que je prenais soin de sa fille, j'y perd mon latin. toujours les mêmes choses, je n'accepte pas ça. je l'ai mise en garde, et elle réalise à peine maintenant sans être reconnaissante de l'avertissement, elle a toujours douté de moi et cela me détruit j'ai besoin que l'on me vois comme fiable, le doute des autres envers moi est douloureux oui.

je ne cherches pas à tromper mon semblable ni à le confondre. je suis sidéré par tous ces évenements sachant que demain pour moi n'est pas sur comme pour personne, mais allant de troubles en troubles cela s'annonce plus sérieusement difficile, alors je suis mal, sans avoir fait le point, ni être revenu à l'essentiel.

---

Je me dit me livrer ici, sur le web est-ce une bonne chose ou fais-je mal ? Je me dit on ne peut m'identifier ni moi ni elle, seuls ceux qui sont concernés peuvent reconnaître mais pas les autres, alors bon, je me livre en anonyme, j'en ai besoin, et cela peut servir et voila. Après je n'en sais rien. Je doute d'un tas de chose bien que j'ai des croyances sures sur certaines choses. :arrow:


alors bon, des choses à creuser, oui sans doute, je m'arrête la pour ce soir. éviter de me culpabiliser davantage svp, je tente d'être franc et de ne pas me poser qu'en victime parce que nous sommes victime que de nous même. :D

sinon voir un sujet ouvert aussi ici qui pourrais vous aider à mieux cerner ma colère ou commencer à l'expliquer : post77924.html#p77924


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Re: ma copine a perdu sa mère

Message par lyza »

pour des maux physiques, tu as discuté avec ton médecin pour écarter un myélome ?
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Message par yuzikuz »

lyza a écrit :pour des maux physiques, tu as discuté avec ton médecin pour écarter un myélome ?
Non. J'ai été suivi par un interniste (à ma demande) qui a écarté la maladie coeliaque et qui ne pense pas à Behçet. Cela dit, il pense maintenant à une intolérance au lactose, mais je ne pense pas.

Or les examens traînent.
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Re: ma copine a perdu sa mère

Message par lyza »

pour une intoélrance au lactose, c'est contraignant, mais il suffit d'arrêter le lait de vache pendant un mois, ça demande pas plus d'examen que ça au départ.

Tu devrais l'appeler pour lui demander d'écarter la piste du myélome... Combien de fractures sur quelle période ?
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Re: ma copine a perdu sa mère

Message par yuzikuz »

lyza a écrit :pour une intoélrance au lactose, c'est contraignant, mais il suffit d'arrêter le lait de vache pendant un mois, ça demande pas plus d'examen que ça au départ.

Tu devrais l'appeler pour lui demander d'écarter la piste du myélome... Combien de fractures sur quelle période ?
pourquoi de l'écarter ?
non, il faut l'inclure au contraire (si je vous suit bien).
les fractures sont légères, 2 en 6 mois lors de chute ou mouvement (deltoïdes et vertèbres arrières dans le dos, la douleur est là quand je tourne la tête, sinon les pieds parfois, les os du pieds lors de la marche)

---

j'aimerai s'il vous plaît que l'on revienne au sujet psychologique si possible.

Merci de votre coup de pouce au niveau organique.
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Re: ma copine a perdu sa mère

Message par lyza »

"écarté" est dans le sens : faire les examens qui permettront d'écarter le myélome.

Enfin, concernant vos réactions à tous les deux, vous êtes tous les deux dans une situation où vous avez besoin d'aide et d'écoute. Et si tu as pris sur toi pour elle pendant longtemps, aujourd'hui tu aimerais qu'elle prenne sur elle pour t'aider. Or, elle est encore dans son deuil, qu'elle vit à son rythme et à sa manière. Mais combien de temps lui faudra-t-il pour s'ouvrir ? Le fera-t-elle ou at-elle pris l'habitude que tu sois là pour elle et pas l'inverse ? C'est difficile à dire. Tu ne peux pas lui parler puisqu'elle retourne tout contre toi, et tu as un emploi du temps et un budget serré : aller voir un conseiller conjugual ne semble pas possible.
D'un autre côté, le fait qu'il y ait eu violence physique, même si tu ne le regrettes, c'est déjà le signe que tu te maîtrises mal et tu ne peux pas lui en vouloir de ne pas avoir confiance (dans ce que tu dis, il n'y a pas eu qu'une fois) et il faudrait que tu vois d'où te viennent ces crises de rage que tu sembles mal contenir. As-tu déjà fait un travail là-dessus ?
yuzikuz a écrit :qu'avec ma main parfois, je vais le porter à son visage du fait d'un excès de colère que je ne parvient pas à maitriser, mais rien de méchant, elle se braque, et s'enfuis loin
yuzikuz a écrit :s'ils ont déménagés pour s'installer ailleurs, c'étais pour vivre loin de cet homme que je qualifierai de "dangeureux" sans trop me mouiller.
Mais levait-il la main sur elle ? Et si oui, crois-tu qu'elle pourrait vouloir le revivre avec toi ?
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Re: ma copine a perdu sa mère

Message par yuzikuz »

merci pour les réponses ;
lyza a écrit :"écarté" est dans le sens : faire les examens qui permettront d'écarter le myélome.

Enfin, concernant vos réactions à tous les deux, vous êtes tous les deux dans une situation où vous avez besoin d'aide et d'écoute. Et si tu as pris sur toi pour elle pendant longtemps, aujourd'hui tu aimerais qu'elle prenne sur elle pour t'aider. Or, elle est encore dans son deuil, qu'elle vit à son rythme et à sa manière. Mais combien de temps lui faudra-t-il pour s'ouvrir ? Le fera-t-elle ou at-elle pris l'habitude que tu sois là pour elle et pas l'inverse ? C'est difficile à dire. Tu ne peux pas lui parler puisqu'elle retourne tout contre toi, et tu as un emploi du temps et un budget serré : aller voir un conseiller conjugual ne semble pas possible.
D'un autre côté, le fait qu'il y ait eu violence physique, même si tu ne le regrettes, c'est déjà le signe que tu te maîtrises mal et tu ne peux pas lui en vouloir de ne pas avoir confiance (dans ce que tu dis, il n'y a pas eu qu'une fois) et il faudrait que tu vois d'où te viennent ces crises de rage que tu sembles mal contenir. As-tu déjà fait un travail là-dessus ?
ok pour "écarter". Je vous suit désormais.

oui pour ma part j'ai longtemps manqué d'affect, depuis enfant, j'ai étais rabaissé "tu ne vaux rien", genre je suis un raté, tous les malheur de la famille me sont imputables, etc. j'ai beaucoup subit d'opérations chirurgicales jeune.
bref, revenons à cela, oui, manquant d'affect, j'ai misé davantage sur mon physique à l'adolescence et à l'entrée dans l'age adulte. Et puis, je suis resté seul, avec peu d'amis, cherchant, lisant ça et là dans les CDI et autres bibliothèques. j'avais un goût pour le football, je rentrai les week end chez les parents ou je perdais mon temps la plupart du temps entêté devant un PC à ne rien faire à attendre tel un avide que j'étais. Sinon, rien de spécial, je me suis longtemps cherché sans pour autant être parvenu à me cerner. ni à me canaliser. mal aimé par la famille, accusé à tort et à travers jamais reconnu pour ma valeur, toujours comparé ou que ce que j'obtiens n'est que du à ma faiblesse ou grâce à eux ou ma soeur, etc. enfin, c'est un méli mélo sans fin. je m'écartes un peu là, alors je reviens au sujet. aller voir un conseiller conjugal, non, pourquoi ? nous ne sommes pas marié officiellement, juste en couple, depuis longtemps, le manque de moyens, le fait qu'elle a toujours vécu avec ses parents, sous la peur de sortir les WE, à cause du père, donc je me contentais tout bêtement de miettes. Bref, donc, rien de sur, elle a ou poser sa tête, et tant mieux pour elle, exception faite qu'elle ne s'est pas posé avec moi durablement. Disons que beaucoup de paramètres l'ont poussés à sortir, elle dira que je suis en faute, il faut toujours une victime, elle a trouvé que c'étais elle, bon enfin, alors après que voulez-vous. Elle est partie et est allé s'attaché à l'ancien chez soi que sa mère à réussi à décrocher pour offrir à ses filles une vie plus pacifique, loin du père. Voilà, ce qui ce comprend, au delà de ça, les choses se sont compliquées et evidemment, les filles se retrouvent "seules" enfin, pas tout à fait, elles sont accompagnées, mais il faut bien discerner de quelle manière (je ne dirais rien).
emploi du temps et budget serré oui, j'ai de quoi payer mon loyer, la nourriture etc. grâce à un travail en CDD que j'ai depuis juillet 2012. Donc, bon le soucis c'est les troubles de santé, le fait que je ne maîtrise pas ma colère ou "rage" (pour vous reprendre) ce qui me porte préjudice sur le moyen terme depuis des années. Disons qu'à une période tout allé mieux, je me maîtrisais. mais cela n'a durée qu'un temps (je n'évoquerai pas les raisons, je les sait, par deux fois cela est arrivée, pendant les deux fois environ 4 à 5 mois).
Evidemment le travail à été fait, à tel point que je ne l'ai plus touché en cas de colère pendant longtemps, et les seules fois c'est comme pour toucher son visage de ma main droite, mais étant en colère cela est amplifié par elle, qui le prend comme une agression grave alors qu'il n'y a ni séquelle, ni douleur, ni danger.
Le soucis, c'est que je hurle, je cris fort, c'est le seul truc qu'elle eu dit me reprocher. Elle me voit comme un homme violent, et j'ai eu beau m'expliquer sans pour autant le légétimer (loin s'en faut), ça ne suffit pas, elle est victime d'un dangeureux fou "hypocondriaque", sinon elle ne me fuirais pas comme le peste en étant un poil si méchante dans ses SMS ou elle réclame des choses en me dépersonnalisant me faisant passer pour ce que je ne suis pas, enfin je passe les gros mots prononcés avant que j'ouvre la portière de sa voiture et la maîtrise après lui avoir touché le visage avec un peu de vigueur, car elle ripostait. D'ailleurs je lui avais dit de ne plus me dire ce gros mots, me traitant de *** insensible à la douleur d'autrui, ça ne pouvais pas passer. J'ai retenu la porte car elle allez la claquer sur mes doigts, j'ai interposé ma main alors et voilà, c'est passé ce qu'il c'est passé (déjà décrit brièvement).

Mais oui, je n'ai pas à le faire. je ne dois pas être pour autant violent, parfois dépassé par tout les tracas et l'impuissance, je n'ai pas ce que j'aimerai sans doute aussi et pense être victime d'abandon ou de revivre le rejet parental, la mesestime de soi revient et pour la contrecarrer je me transforme en homme intimidant, pour me faire respecter, mais je n'y parviens en aucun cas, encore moins ainsi, j'oublie l'essentiel, les bases, et je commet des gestes inquiétants.

lyza a écrit :
yuzikuz a écrit :qu'avec ma main parfois, je vais le porter à son visage du fait d'un excès de colère que je ne parvient pas à maitriser, mais rien de méchant, elle se braque, et s'enfuis loin
yuzikuz a écrit :s'ils ont déménagés pour s'installer ailleurs, c'étais pour vivre loin de cet homme que je qualifierai de "dangeureux" sans trop me mouiller.
Mais levait-il la main sur elle ? Et si oui, crois-tu qu'elle pourrait vouloir le revivre avec toi ?
Oui, vrai. Pas que la main d'après ce que j'ai pu comprendre (sauf s'il y a exagération là aussi), donc ça peut s'apparenter à de l'acharnement (même si elle ne souhaite pas que le dise, je ne la trahit pas ici, personne ne peux nous identifier nous nous livrons dans l'anonymat et il s'agit d'un fait qui pèse, et il n'est pas mal de dire la vérité, elle peut être utile à discerner nos shémas respectifs et attitudes). Non elle ne veux pas le revivre avec moi, mais rien ne présuppose que cela se produise. Je suis juste outré quand je vois l'attitude, les reflexions, le fait qu'elle m'ignore souvent, et oppose souvent un air d'orgueil dont j'ai horreur. donc bon, voilà que voulez-vous.


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