l'anorexie m'a adopté et me donne l'envie d'en finir.

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Michelle1954
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l'anorexie m'a adopté et me donne l'envie d'en finir.

Message par Michelle1954 »

Anorexique depuis 2008, hospitalisée 11 fois en cliniques spécialisées, je baisse les bras et en finir prend de plus en plus d'ampleur dans (pffff) ma vie, enfin ce qu'il en reste. J'ai 64 ans et partir serait une véritable libération pour moi. Pardon de ne pas être très loquace, mais même ça, l'anorexie me l'a volé, comme tout d'ailleurs, et je n'en peux plus. Je ne sais même pas pourquoi je viens écrire ici, qui sait, peut-être renouer avec ce mot tellement employé durant toutes ces années Espoir
Dubreuil
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Re: l'anorexie m'a adopté et me donne l'envie d'en finir.

Message par Dubreuil »

Que faites-vous dans vos journées ?
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Michelle1954
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Re: l'anorexie m'a adopté et me donne l'envie d'en finir.

Message par Michelle1954 »

Je ne fais plus rien dans la journée, je n'ai plus suffisamment de forces, ni même d'envies de faire quelque chose. La seule chose que je fasse, c'est sortir ma petite chienne, mais pas trop longtemps car les jambes ne suivent plus.
Dubreuil
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Re: l'anorexie m'a adopté et me donne l'envie d'en finir.

Message par Dubreuil »

Que mettez-vous dans le mot : espoir ? Un mot reste sans espoir quand il n'est pas habité. Le définir, l'expliquer, le réfléchir est indispensable...
Sans doute avez-vous déjà exploré avec un psy ce que je vais écrire plus bas, mais avez-vous été " suivie " régulièrement dans une psychothérapie individuelle, et/ou une thérapie de groupe ( PNL, psychodrame de Moréno, analyse systémique, etc… ) ?
Comment vous décririez-vous intellectuellement ? Aviez-vous un métier ?
Quelle a été votre vie familiale jusqu'à aujourd'hui ?
Y a-t-il des domaines, par exemple : des lectures, des pensées, des loisirs, des implications humanitaires qui vous intéressent ?
Votre état vous fatigue physiquement, à cette fatigue il faut inclure le temps qui passe et un corps qui vieillit douloureusement avec l'âge, comme pour beaucoup d'entre nous. La fonte musculaire s'aggrave sans doute dramatiquement chez vous plus que chez une personne qui n'a pas votre vécu anorexique, et vous faire souffrir quotidiennement.
Les minéraux ciblés et les compléments alimentaires doivent impérativement être votre priorité pour garder vos forces et vous occuper de votre petite chienne.
Si votre fatigue musculaire est parfois trop intense ( et peut-être le faites-vous déjà ) donnez-vous au moins un petit parcours de marche obligatoire, avec ou sans déambulateur. Et n'hésitez pas à faire l'achat d'un fauteuil roulant qui vous permettra de sortir quotidiennement à l'extérieur afin de garder contact avec votre environnement, et donner à votre petite chienne le même intérêt vital.
Vous pourriez ainsi également vous déplacer pour participer à des réunions, des conférences, des débats sur thèmes, des manifestations artistiques, du théâtre, des séances de cinéma, adhérer à un club, etc... tout ce qui pourrait à nouveau vous intéresser et contribuer à vous redonner une vie sociale, nécessaire à votre envie " d'espérer ".
Il me semble que la Méthode Simonton ( en groupe, ou individuel ) vous ferait beaucoup de bien, et vous permettrait de revenir doucement à la vie… ( je vous la décrirait plus bas )
Il se peut aussi que vous n'appréciez pas vraiment les contacts humains, et que vous n'ayez pas d'intervenants sociaux ( auxquels vous devriez avoir droit ) pour vous aider à faire votre cuisine et ménage, mais il s'avère pourtant nécessaire que vous sortiez pour parler à des tiers et vous distraire régulièrement de votre solitude.

Voici un des versants psychologiques de l'anorexie. Et si elle peut déjà faire partie de la structure mentale à notre naissance, comme beaucoup de " gravez " maladies, elle peut aussi être " induite ", ou " majorée " par l'éducation, et/ou le milieu familial.

Dans la pathologie, la mère de l'enfant anorexique est en général une mère " étouffante ", ou " indifférente " qui ne cherche pas à savoir qui est son enfant. Elle pense qu'il est comme elle le croit, ou comme elle le veut. Et elle se sent " trahie " quand elle voit que ce dernier lui démontre qu'il est différent.
L'enfant qui reçoit ces messages ne sait plus où commence et où finit l'intrusion de la mère, où commence et où finit l'image de son propre corps. Il ne sait plus faire la part des choses.
Et un jour où l'autre, pour se défendre il pense inconsciemment qu'il ne sera jamais assez maigre, jamais assez " rien ", pour se soustraire du regard " étouffant " de cette femme.
Pour les adolescentes par exemple, à côté du cliché des gravures de mode, la jeune fille cherche un moyen de s'émanciper, de s'échapper du carcan maternel, et l'anorexie semble être l'une des meilleures façons de " sortir du corps de sa mère " sans avoir à s'opposer verbalement à elle. Ce qui veut à peu près dire ceci :
- Je sais ce que je veux être, mais toi tu en as peur. Tu n'es pas dans l'amour de me laisser me démarquer de ton propre désir, tu veux que je sois ce que tu désires pour moi. Alors en ne mangeant plus ce que tu veux que je mange, ou même ce que j'aimerai manger, je me soustrais à toi-même si je dois en mourir ! Car je t'aime tant que je vais en mourir.
Comme la mère s'est emparée de tout son être, qu'elle a tout touché, calculé, qu'elle cherche à tout contrôler, l'adolescente anorexique doit absolument trouver " LE RIEN ", cette absence de tout. Et dans ce rien ( manger ) dans cet espace vierge symbolique elle va essayer de se reconnaitre !
Elle fait en sorte que son corps devienne absent du réel, absent du regard de la mère. Elle s'amenuise, elle cherche la possibilité d'exister hors du désir pathologique d'incorporation de la mère. Elle recherche " le rien."
La jeune ado devrait investir un autre territoire de vie, mais elle ne peut se séparer de sa famille que sur des malentendus ( mal(s) entendus ) car il n'ya plus d'épanouissement possible dans le champ d'influence des parents.
La culpabilité lui vient parce que son corps semble n'appartenir qu'à ses parents. Et dans le même temps l'absence du regard des parents sur son quotidien déclenche chez lui une panique indicible, les angoisses de séparation avec l'environnement familial, et la mère en particulier sont incontrôlable. Elle ne peut, elle ne sait plus vivre sans le regard mortifère de la mère.
Les adolescentes sont dans l'incapacité de décrypter leurs propres ressentis, et convaincues de ne pouvoir quitter la cellule familale elle refusent la phase d'identification adolescente, le changement corporel hormonal et farouchement nié ( seins, fesses, formes )
En maîtrisant les besoins de leur corps elles abolissent la domination de l'autre sans remettre en question les liens qui les unissent. C'est une façon de résoudre le problème mais qui emprunte une voie ne menant à " RIEN ", donc brutalement dit, à la mort.
Tout désir vit de l'idée qu'il y a un manque et qu'il faut le combler.
Mais combler " le vide " est une utopie, l'humain survit à la mort justement parce qu'il ressent le manque. Etre comblé c'est donc arrêter le désir, et dans l'anorexie la vérité brutalement assénée arrête le questionnement nécessaire à la maturation de la personne.
L'adolescente ( ou adolescent ) n'a pas de " poids " dans le regard de la mère : - Tu es mon objet complet. C'est moi qui sait ce qui est bon pour toi, alors crois-moi sur parole, si je décide pour toi, si je prends ton espace et ta parole c'est pour ton bien."
De ce fait l'anorexique avale symboliquement sa mère, ses désirs et ses certitudes. Elle les avale jusqu'à enfin décider de s'en libérer, à en vomir, jusqu'à en mourir.
Elle se force à vomir cette mère qui habite son corps sans la/le reconnaitre différent(e) d'elle, qui refuse de la voir vivant(e) libre et autonome.
La mère projette sur son enfant son " idéal " du Moi. Dans l'inconscient de la mère l'adolescent(e) est resté(e) cet enfant qui n'est jamais sortie ( symboliquement ) de son ventre, et qui NE DOIT PAS en sortir. Elle l'accapare et le retient dans ses injonctions d'amour :
- Je t'aime trop, il faut que tu manges pour faire plaisir à maman, sois ce que je veux que tu sois.
De son côté l'anorexique cherche sans cesse à déjouer la projection, ex pour une adolescente :
- Maman tu m'as dessiné comme ça, mais moi je vais trahir ton dessin ( ton dessein ). Ton dessein de me faire mourir puisque tu ne peux pas supporter que je sois moi. Tu dis à tort que tu m'as voulue mais moi je te réponds que non tu ne m'auras pas. Je vais me soustraire à ton regard,à ton désir, je vais me redessiner moi-même comme je le veux, et surtout comme tu ne peux pas supporter que je sois ! Ta grande peur c'est que je meurs, mais au moins c'est là où tu ne pourras pas m'accompagner, alors je vais vers la mort, je la frôle, je joue avec elle, je la nargue, et je te sais enfin impuissante ! Tu ne sais plus comment faire ni quoi dire pour me remettre en toi !
Tu ne sais plus comment faire encore une fois pour m'éteindre, me tuer toi-même si tu le décidais puisque c'est toi qui dit m'avoir donné la vie. A force de trop mauvais amour tu n'as plus de pouvoirs sur moi et quand je maigris je gagne le combat !

L'anorexie est donc une mise en acte de rébellion envers la mère. Un long et terrible passage à l'acte ( la mort ) distillé pour se défendre, pour pouvoir à la fois haïr et adorer cette mère hyper-protectrice et totalement rejetante.
C'est un " passage à l'acte " ( cette mort annoncée et distillée ) qui lui apporte une jouissance ( symbolique ) dans la sensation euphorisante qu'elle peut à sa guise maîtriser sa faim, dompter son corps. Les crampes d'estomac lui rappellent qu'elle est vivante et qu'elle domine enfin une situation qui parle d'un corps où la mère ne peut plus intervenir.
L'anorexique cherche à se donner du poids dans une volonté farouche de ne correspondre qu'à ses propres exigences. Elle se forge un Moi tout puissant, en fait elle met en acte son symptôme. Et dans l'extérieur d'elle même elle va travailler assidûment à interpeller, choquer, provoquer le regard de sa mère.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
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Re: l'anorexie m'a adopté et me donne l'envie d'en finir.

Message par Dubreuil »

L’apport de Carl SIMONTON (avec son équipe) est d’avoir mis tout d'abord au point un programme pour aider des patients cancéreux à traverser les écueils de la maladie, mais dont les techniques s'adressent avec tout autant de bienfaits, aux personnes atteintes de maladies graves :
Cancer
Maladie de Huntington
Diabète
Anorexie
Sclérose latérale amyotrophique
Maladie d'Alzheimer
Maladie de Parkinson

1. Le processus de la maladie selon Carl SIMONTON
Carl SIMONTON décrit 5 étapes :
1) épreuves et expériences d’enfance aboutissant à la décision d’être un certain type de personnes
2) l’individu est balloté par un ensemble d’événements stressants de la vie
3) ces stress créent un problème auquel l’individu ne sait pas comment faire face
4) l’individu ne voit aucun moyen de changer les règles ni comment il (ou elle) doit se comporter : ainsi il (ou elle) se sent piégé et incapable de solutionner le problème
5) l’individu met une distance entre lui, ou elle, et le problème, et devient statique, rigide

Carl SIMONTON décrit 4 étapes :
1) avec le diagnostic d’une maladie qui menace la vie, l’individu gagne une nouvelle perspective au sujet de ses problèmes
2) l’individu prend la décision de modifier sa conduite et son comportement, d’être un autre genre de personne
3) les processus physiques, à l’intérieur du corps répondent aux sentiments d’espoir et au désir renouvelé de vivre, créant un cycle à feed-back, se renforçant chaque fois, et se mettant à l’unisson avec le nouvel état mental
4) le patient est mieux que bien

Le programme de guérison selon Carl SIMONTON
Carl SIMONTON conseille
des livres à lire
de se relaxer
des techniques de visualisation
d’identifier des stress antérieurs à la maladie
d’identifier les bénéfices de la maladie
de trouver une aide, une personne à qui parler
etc

L’identification des stress
1) identifier les stress dans les 6-18 mois avant le début de la maladie
noter 5 changements majeurs de la vie ou
noter ceux qui se sont passés les 6-18 mois avant le début de la maladie ou
noter ceux qui se sont passés 6 mois avant une rechute
2) identifier 5 stress majeurs de la vie actuelle
écrire les stress sur une feuille de papier
examiner comment les personnes participent au maintien de ces stress
voir si un support est possible
voir si la personne peut éliminer ou équilibrer les stress dans sa vie
3.2. L’identification des bénéfices de la maladie

Carl SIMONTON propose un exercice pour les identifier, à savoir de noter une feuille cinq bénéfices secondaires les plus importants lors d’une maladie chez un individu donné.
Par exemple, citons :
recevoir la permission de ne pas affronter un problème, ou une situation difficile
recevoir l’attention, les soins de son entourage
avoir l’occasion de retrouver son énergie psychique, pour traiter un problème, ou changer d’optique
trouver une motivation pour s’occuper de développement de son potentiel humain, de sa croissance et maturité affective et personnelle, ou pour modifier ses habitudes indésirables
ne pas avoir besoin de satisfaire sa propre attente, trop exigeante, ni celle des autres

Carl SIMONTON propose des techniques de relaxation, proches du yoga :
dans une pièce tranquille, avec une lumière douce
respirer calmement
prendre conscience du bien-être de la détente
etc
Il propose des techniques de visualisation :
imaginer que des globules blancs détruisent le cancer
etc
3.4. Apprendre à surmonter le ressentiment envers quelqu’un grâce à la technique d’imagerie mentale
Carl SIMONTON propose d’imaginer qu’il arrive de bonnes choses à la personne envers qui nous avons du ressentiment et demande d’être conscient de nos propres réactions. Il demande également de réinterpréter l’événement ainsi que le comportement de la personne.
Cet exercice est l’équivalent d’un changement de regard.
3.5. Créer des buts
Carl SIMONTON avait remarqué que les gens qui avaient un but dans la vie avaient plus de chances de rester en vie. C’est pourquoi il engage les cancéreux à se fixer des buts dans la vie.
Quels sont les bénéfices de se fixer des buts ?
se préparer, émotionnellement et mentalement à passer à l’action, à commencer à mettre en actes sa guérison
exprimer la confiance en sa propre capacité à répondre à ses besoins
créer une image de soi positive
s’offrir un point de mire pour son énergie

Carl SIMONTON propose aux personnes de trouver un guide intérieur grâce à l’imagerie mentale (une personne, un animal, etc) et leur propose d’engager une conversation et de recueillir des renseignements (gestes, rêves, etc).
3.7. Apprendre à maîtriser la douleur grâce à l’imagerie mentale
Carl SIMONTON propose 3 procédés pour y arriver :
visualiser les ressources de son corps
communiquer avec la douleur
visualiser la douleur
3.8. Faire de l’exercice
Il propose de faire 3 séances par semaine (3 heures en tout)
3.9. Faire face aux rechutes et à la mort
« Se préparer à la rechute est l’une des meilleures façons de réduire la peur qui lui est liée ».
symptômes quand la maladie réapparaît (voir également l’article « Les suites de mauvaises nouvelles ») :
confusion
tourments émotionnels
angoisse sans nom
sentiment de trou sans nom

programme
1. ne pas attendre beaucoup de soi-même à ce moment-là.
2. rechercher un support avec le soutien de la famille, d’amis, équipe soignante pour trouver affection, amour, compréhension et acceptation de leurs changements d’humeur.
3. ne pas décider quoi que ce soit concernant leur avenir, ni prendre des décisions importantes sur ce qu’ils croient être le dénouement de leur maladie.
4. pendant une rechute, les personnes sont invitées à se rappeler que cette période est effrayante et douloureuse mais qu’elle est temporaire. Le choc et la confusion passeront.
5. dès que le patient indique que cette période difficile est terminée et qu’il a l’énergie et la perspicacité nécessaires pour analyser la signification de la rechute, commencer l’exploration et décoder le message de la rechute.
exemples de messages possibles :
besoin d’aide d’un thérapeute
se donner la permission de répondre à des besoins émotionnels
le corps demande de ralentir
etc.
techniques d’imagerie mentale
Tout ce programme élaboré par SIMONTON peut permettre à l’individu à mieux gérer ce qu’on appelle en biologie totale des êtres vivants le « conflit de diagnostic-pronostic ».

Les résultats
Les SIMONTON donnent dans leur livre des chiffres de guérison qui laisseront certains perplexes ou même sceptiques … :
Laissons parler Carl SIMONTON (1985) : « Durant les quatre dernières années, nous avons traité 159 patients ayant un diagnostic de tumeur médicalement incurable. Soixante-trois de ces patients sont vivants, avec une moyenne de survie de 24,4 mois depuis le diagnostic. La prévision de survie pour ce groupe, basée sur des normes nationales, est de 12 mois. Pour compléter cette recherche, nous avons, depuis, constitué une population de contrôle comparable et les résultats préliminaires indiquent une survie comparable à celle des normes nationales, une période de survie de moitié moindre que celle de nos patients. Quant aux patients de notre étude qui sont morts, leur durée de survie moyenne était de 20,3 mois. C’est-à-dire que les patients dans notre étude qui sont vivants ont vécu, en moyenne, deux fois plus longtemps que les patients ayant reçu un traitement médical seulement. Même les patients de cette recherche qui sont morts, ont quand même vécu une fois et demie plus longtemps que ceux du groupe contrôle. »

Quelques principes du Dr Simonton :
Nos émotions influencent notre état de santé et notre guérison de manière importante;
Nos croyances profondes ainsi que notre attitude influencent nos émotions, donc contribuent à notre état de santé;
Nous pouvons influencer nos croyances, notre attitude et nos émotions, ce qui peut influencer notre santé;
Des manières d’influencer nos croyances, attitudes et émotions peuvent être enseignées et apprises; Une des forces motrices très puissantes dans notre système immunitaire et autres systèmes de guérison, sont nos émotions.
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