Anorexie adulte et troubles associés

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Anorexie adulte et troubles associés

Message par chamaigre »

Bonjour,

Je poste ici désormais car j'ai réfléchi, essayé de faire des liens entre dépression, troubles du sommeil, difficultés relationnelles (avec les hommes) et je ne suis pas ici pour trouver pourquoi j'ai sombré dans l'anorexie mais pour retrouver l'espoir d'avoir une vie à peu près normale après 7 ans de maladie. Pour moi "guérir" ne signifie pas avoir un poids normal (normes IMC), parce que l'on peut très bien avoir un poids hors norme IMC et être en bonne santé. Mais je sais très bien qu'il y a chez moi des dysfonctionnements psycho et physiques . Malgré cela, je ne me sens pas maigre avec le poids que je fais. Pour moi, guérir serait:
- pouvoir tourner la page sur tous les épisodes dépressifs et/ou suicidaires qu'il y a pu avoir dans mon adolescence et début age adulte (y repenser c'est inévitable , mais que cela se fasse "sereinement" = avoir confiance en moi, savoir maîtriser les idées***qui reviennent ponctuellement (qui se déclenchent pour des causes, des moments que je ne sais expliquer)
- avoir une vie sociale digne de ce nom = accepter de faire la fête entre ami(e), avoir des loisirs etc.., sourire et rire pour de vrai.
- avoir une vie sentimentale. depuis une dernière relation qui a failli se solder par une tentative de viol, je ne veux plus que l'on me touche. Pour autant, je ne rejette pas les manifestations affectives. mais les relations sexuelles me dégoutent. seulement je pense que ce n'est pas très sain de vivre tout seul et de n'avoir personne de confiance avec qui partager.
- avoir un rapport serein avec la nourriture (arrêt des épisodes restrictifs et/boulimiques, manger à ma faim sans être obsedée par tout ce que je mange et leur valeur énergétique).

Madame DUBREUIL, vous m'avez conseillé de consulter un psychologue, une personne à qui je puisse faire confiance. J'ai déjà essayé mais seulement les mots ne sortent pas. on me dit que je suis dans une stratégie d'évitement et qu'elle n'est pas là pour me forcer à parler. fin de la séance.
Je ne peux pas parler de tout ce qui m'affecte, non pas par honte, non pas par défaut de volonté de m'en sortir mais parce que en réalité:
- je ne sais pas comment un psychologue peut m'aider ( a retrouver confiance en moi par ex), d'autant plus que parler du passé/présent me fait + de mal que de bien je crois (comme un couteau que l'on remue dans une plaie ouverte)
- parce qu'il y a des jours où je me sens très bien, gaie, je souris, je rie, je chante etc,,, (et donc pourquoi aller voir qqn?) et par moments, tout bascule : je me mets à pleurer sans cesse. Au point d'en avoir les yeux gonflés et d'être épuisée au point d'etre obligée de me couchée, épuisée nerveusement et physiquement. Je cherche les éléments déclencheurs mais je ne trouve pas, tant ils sont variables, successifs, et pour certains lecteurs, ils seraient tellement "banals".

A l'heure actuelle je consulte un psychiatre privé pour troubles du sommeil (parce dormir moins de 4h par nuit, c'est invivable),en attendant un rdvz avec un spécialiste (de ces troubles)travaillant à l'hopital(HP). donc j'ai besoin d'un traitement et ça oh oui elle sait très bien le faire mais il n'y a pas de recherche profonde du fond du problème. Psychiatres et psychologues avez des méthodes très différentes (je ne critique pas, je constate)
Je sais que les psychologues ne peuvent pas en prescrire. j'ai essayé de me passer de tous ces somnifères mais le résultat a été catastrophique: perte de poids çà force de pas dormir, perte d'appétit, IMC proche d'une hospitalisation forcée, nerfs qui ont "craqué";

Consulter les deux (psychiatres et psychologues) je n'ai pas les moyens (je ne suis plus étudiante).

Pour autant, j'aimerais savoir ce que j'ai exactement (insmoniaque, dépressive, j'avoue l'avoir été (ou le suis encore je ne sais pas). Est-ce qu'un psychologue est compétent pour diagnostiquer tous ces troubles?
Aussi j'ai tellement eu de traitements différents (des Anxio, AD, neuroleptique, antipsychotique) et meme un traitement pour bipolarité. la psychiatre en question m'a prescrit tous cela soit disant pour dépression sévère mais je sais lire une notice et certains sont indiqués pour traitement de la scyzo et bipolarité. Scyzo, je ne le suis pas mais bipolaire? (comme ma soeur jumelle)?


Peut être mon récit et peut être confus et je ne parviens pas vraiment à cerner l'objet de ma demande mais j'avais besoin d'écrire tout ça et je vous remercie de m'offrir la possibilité de le faire.

Merci à tous ceux qui me liront
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