Bonjour, depuis quelque temps je n' arrive plus à controler mon stress.
je suis quelqu' un d' actif. Je gère ma vie , ma famille, avec les soucis que la vie peut nous réserver, mais aujourd' hui je me sens impuissante. J' ai l' impression que tout me touche de façon exagérée .
je me lève le matin avec une boule à l' estomac et une envie de vomir .
J' essaye de me controler , de me dire qu' il y a plein de belles choses dans la vie mais tout m' angoisse surtout quand je n' arrive pas à controler ..
Je sais qu' il faut lâcher parfois, que tout ne peut pas être fait aussi rapidement que je le voudrais , mais c' est plus fort que moi, la moindre contrariété prend une ampleur que je n' arrive pas toujours à gérer . et pour cela je garde tout au fond de moi et ça devient très pesant.
Par ex : des travaux non prévus dans la copro, les gens comptent sur moi pour gérer et moi j' ai envie que ça avance alors je le fais
ma mère qui commence à perdre la mémoire et que je suis seule à gérer , ça c' est très lourd , surtout qu' elle n' accepte pas que je décide à sa place, les évenements dans le monde que je n' arrive plus à supporter . Je pleure en regardant une personne souffrir et même un animal. Je prend les souffrances des autres comme si c' était les miennes. J' ai besoin de m' occuper des autres mais quand je n' y arrive pas je me sens mal. j' ai tellement besoin de donner, mais j' ai besoin aussi que l' on s' occupe de moi, même si je ne le montre pas.
bref ! je veux me sortir de ce trop plein d' émotivité qui avec l' âge prend encore plus d' ampleur .
Merci
angoisse
Re: angoisse
On donne toujours ce que l'on voudrait recevoir.nanounette25 a écrit : j' ai tellement besoin de donner, mais j' ai besoin aussi que l' on s' occupe de moi, même si je ne le montre pas.
Merci
Votre enfance a peut-être été difficile...
C'est important de dire ce dont on a besoin à l'autre. D'abord parce qu'il saura au moins comment vous faire plaisir, ensuite parce que " la réparation " symbolique se fera peu à peu.
Pour les animaux, les personnes qui souffrent, et les " idées d'impuissance désespérées ", c'est aussi de votre propre chagrin dont vous parlez, de ce que vous en savez de l'abandon et de la solitude.
Il faut faire la part des choses, accepter de ne pas pouvoir aider. Et ne pas rester sur cette idée intolérable. C'et ainsi.
Quand on fait une thérapie on apprend a donner à chacun sa place, à ne pas penser et souffrir à sa place. A se préserver et ne pas mettre son propre équilibre en danger.
Vouloir faire du " bien " à l'autre, c'est toujours vouloir " faire du bien à soi ". Le psy se situe dans cette ambivalence et se doit de ne rien toucher qui ne soit de la volonté de son patient. Intuitivement ce dernier sait jusqu'où il peut aller et où il doit s'arrêter.
Les psys cliniciens refusent certains patients relevant d'une fragilité pathologique, parce que ces derniers ne sont pas " prêts ", ou pourraient " décompenser " - c'est à dire entrer dans la psychose - en allant en toute sincérité fouiller dans leur passé. C'est cela aussi l'écoute thérapeutique. Faire du bien aveuglément, ce peut être risquer d'aggraver la situation.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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