Angoisse tension musculaire

[Menthexxx]

Bonjour

Je me tourne vers ce forum pour avoir un avis sur mon sac à nœuds; Parce que j'en ai marre de chercher partout sur Internet et dans les bouquins, et que c'est évident que jamais je n'y trouverai de réponse précise à mon problème...

Pour planter le décor, j'ai 23 ans et depuis 2 bientôt 3 ans je suis une psychothérapie. Malgré ça, je suis toujours autant une boule d'angoisse, et avec ma formation actuelle (je suis étudiante en chirurgie dentaire), ça devient abominable; j'ai des blocages physiques un peu partout dus aux tensions musculaires, et malgré plusieurs séances chez l'ostéopathe, les douleurs récidivent tout le temps. Au quotidien, ça me donne l'impression de suffoquer, et même actuellement que j'écris ici j'ai des douleurs u niveau des épaules comme des brûlures dues aux épouvantables contractures.
BREF, ma question : suis-je un cas désespéré ? M'en sortirai je un jour ? Arriverai je enfin à trouver un peu de sérénité au quotidien ?
Ce ne sont pas de vraies questions au fond. Je sais que ce n'est pas désespéré, mais je sens en moi de tels blocages générant tellement d'anxiété, que mon seuil de tolérance se voit parfois dépassé; J'en ai marre, j'en peux plus. Et pourtant je continue, parce que pas le choix, parce qu'il faut....

Ces derniers temps avec ma psy j'ai évoqué un souvenir de mon passé qui me gène tellement que je n'ai finalement réussi à évoqué seulement le début et la fin. De la honte, une honte abominable qui m'empêche même de me le formuler clairement en moi-même. J'en ai parlé avec ma psy, mais tout reste en suspens... Et l'incompréhension me rend morte de trouille. La honte et l'appréhension, c'est un cocktail atomique.
C'est un souvenir qui remonte à mes huit ans, dans la période dite de latence. Sans véritablement le raconter ici, je me sens seulement de dire que c'est une expérience où j'ai pu goûter à une forme de domination sur d'autres filles de mon âge, où d'une certaine manière je les humiliais et que j'avais tous les droits sur elle. C'était si facile de les maîtriser... Tout ça, lié à une espèce de mépris de la femme, plus généralement, et un rapport direct au corps et aux parties intimes.
Aujourd'hui je suis très inhibée, mais parfois m'échappent dans certains moments d'oubli comme des éclairs de cette agressivité. ça me fait honte en même temps que ça me fait éprouver une forme d'ivresse très malvenue. Du coup j'ai honte un peu tout le temps, je me sens vite coupable et prise à défaut, voire même illégitime, sans droit.
Du coup face aux hommes je suis bloquée comme c'est pas permis Je passe pour une statue de glace alors qu'en fait je me sens juste très inintéressante et maladroite, voire même petite fille... Sauf dans certains moments rares où tout est simple, mais ça ne dure jamais longtemps et il y a vite des limites.

En gros j'ai très peur de passer pour une espèce de monstre psychopathe sadique, chose que je ne peux pas accepter en moi-même.
Bref, Est-ce une réminiscence de l'Œdipe non résolue ou un machin du genre ? L'inconnu me fait plus peur que la réponse...

Ma psy m'a dit que j'étais tout près de trouver
Tout près, mais impossible de franchir le pas

POURQUOI ?!

[Dubreuil]

L'inconnu me fait plus peur que la réponse...

- Développez SVP;

Ma psy m'a dit que j'étais tout près de trouver
Tout près, mais impossible de franchir le pas

- Cela s'appelle " une résistance " . C'est un phénomène inconscient normal dans une thérapie. Laissez faire et parlez d'autre chose. Plus vous bloquerez là dessus, plus vous retarderez le dévoilement.
Interprétez vos rêves avec votre psy.

On peut avoir peur que ce que l'on va dire tellement on pense que c'est épouvantable et dangereux une fois livré " dans la réalité ". On pense que l'on possède une toutes puissance machiavélique qui va aussi entacher l'autre, lui faire du mal, l'atteindre..
C'est une erreur, l'autre est séparé de nous. Et ce qui nous atteint lui est étranger.