Heureux, régime réussi, problèmes résolus..et après?

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Bonjour,

[Si un(e) psychologue pouvait, ou des, voir un collège, vu la question me répondre, cela me soulagerait probablement, pour votre temps, d'avance, je vous remerci.
Bien qu'elle semple philosophique je ne cherche en rien une réponse philosophique, mais une réponse psychologique à une psyché un rien "dérangée"...]

Lorsque l'on a des problèmes et qu'on a pas envie de se confier à son entourage ou à sa famille, Internet, ou différent Médias sont là pour nous servir pléthore de conseils et astuces, avisés ou non, bons pour certain(e)s ou non.

Mais une fois qu'on a réglé, son ou ses problèmes, quand on devient "heureux" que faire quand on a passé sa vie (35~40 ans) dans les ennuis, réels ou même fantasmagorés, le "bad" physique et psychologique?
Que faire devenu heureux quand on ne sait pas ce qu'est qu'être, vivre, heureux?

Quand on sait pas, quand on ne connait RIEN du bonheur, ça peux effrayer non?

Cela m'angoisse, oui je vais dire ça, pour pas dire que ça me terrorise.

J'ai sauté en parachute (par choix, personne ne m'y a poussé ou incité), j'ai fais d'autres "sauts", se mettre en couple par ex, vous voyez, les engagements (et c'est très bien souvent, oui ça rend en parti heureux pour sûr).

Je n'ai pas "peur" en général, et quand cela m'arrive je me raisonne et je cherche même à la dépasser, par exemple pour le saut en parachute j'ai eu très peur pendant des semaines une fois le rendez-vous du baptême prit. Mais je me suis battu et ce serait soit la pire expérience de ma vie (comme mon cauchemar récurent enfant, qui ne m'arrive plus du tout, qui était de sauter par la fenêtre du 5ème étage de notre appartement, la chute, le rapprochement du sol me réveillait en sursaut terrorisé, en nage. Oui, beaucoup connaissent ce rêve-là, ou au moins ils loupent une marche ou trébuche sur un rebord de trottoir, un rêve courant chez beaucoup je crois), soit ce saut serait une expérience de plus, qui en plus m'oblige, énormément, à me dépasser, et coup de bol ce fût mieux que ça bref, c'est à vivre ça s'explique pas trop, comme le surf on va dire.

Si je réussissais à me sortir de mes "problèmes", de tous mes problèmes, si je devenais heureux...je ferais quoi après?

J''ai l'impression que je me pousse à avoir, à garder, mes problèmes car c'est tout ce que je connais.

J'ai fais le vide autour de moi pour me concentrer sur moi pour résoudre mes problèmes qui comme beaucoup me suivent depuis l'adolescence, oui depuis "moi" et pas celui que mes parents/la société éduquaient, celui que j'ai dû construire sur des bases...merdiques.

J'ai 40 ans cette année, j'ai toujours eu l'impression d'être vieux, aigri car ce Monde pourrait être si merveilleux mais tant de gens font tout pour le pourrir, le salir ("AH! quelque chose à attrapé ma cheville, un requin? au non j'aurais jamais dû autant regarder ce film! AH pffff un sac plastique...je hais les gens autant que "parfois" Spielberg lol, mais j'ai eu trouille putain! allez je sors de l'eau elle est naze cette session! Des requins en Bretagne?! N'importe quoi même un glaçon en néoprène hiver s'y baigne pas! Mais des pollueurs à la cons! GRRR").

J'ai œuvré pour changer le monde (à mon niveau) en mieux, j'ai aidé mon prochain pendant des années sur le plan professionnel (bien noté, et apprécié par les aidés) et aussi sur le plan personnel mais je me suis pas senti connecté. Je rentre pas dans les codes alors difficile de s'intégrer.

Je crois qu'un enfant battu ne peux faire confiance à personne de toute façon? Non?! J''ai essayé si longtemps ça prends pas, ça mens, vous trahis, vous abandonne sans vrai raison, c'est peut-être ça aussi la Vie, une longue marche silencieuse dans le désert du grand rien, peut-être. Attendre que ça passe, que ça se termine.

Si demain une pilule magique m'offrait, le corps, l'état d'esprit, l'entourage sincère et solide, l'argent (tout est fric c'est agaçant hein!), ben j'arrive pas à me projeter.

J'en ferais quoi, moi qui déborde d'imagination, qui peint, qui écrit, là je ne vois rien...

On aurait peut-être pas dû me dire que j'étais un enfant non désiré non?
On aurait peut-être pas dû me nourrir enfant comme si je travaillais dans une ferme alors que je vais rester assis à l'école 8h par jour et que personne à la maison va me pousser à me dépenser?
On aurait peut-être pas dû me coller à la messe, au cathé,' alors que personne dans le foyer n'y va plus par flemme au minimum...
On aurait peut-être...etc

Et moi je rame depuis 25 ans pour maigrir, mais si je deviens maigre, et alors "un peu" plus séduisant (pas ma faute, la maigreur est le code actuellement) je ferais quoi de ce corps?
10h de sport cardio par semaine mais des gènes...et une boulimie, ben oui, triste je mange...

Et si je règle tous mes problèmes, sans laisser la Vie m'en créer et évidement sans en m'en créer moi même, je fais quoi après?

Je suis malheureux, très malheureux, des idées noires certes mais ça fais 35 ans que je les trimbales, mais envie de vivre car "qui sait? demain ça sera peu-être bien...", disons "entretenir l'espoir qu'il reste un espoir..."

Je sais rien faire d'autre que d'être malheureux, c'est ma vie, et comme elle est aussi meilleur que certain(e)s qui objectivement souffrent bien plus que moi je l’apprécie mais aussi je voudrais être heureux car cette vie d'angoisse, de stress, d'éloignement me pèse, me fatigue et risque de me pousser au delà du précipice, un jour, sur un coup de tête et ça on en a tous des coups de tête...

Alors si on deviens heureux, on fait quoi?

ps : rassurez-vous, pour moi c'est pas demain la veille, je sais pas quoi faire d'autre que comme quand j'étais enfant, malheureux partout et en toute circonstances car y'a trop à faire pour rendre le monde meilleur, changer soi-même et l'accepter aussi pourri? Peut-être, mais j'aime pas trop le goût de l'amertume et du cynisme.

"Jeune j'ai voulu devenir quelqu'un de bien et rendre le monde meilleur mais j'ai abandonné pour deux raisons, d'abord par lâcheté devant l'ampleur du travail et aussi parce que l'on me l'a interdit."
99 Francs F.B.

Merci de m'avoir lu, R.