Et si on parlait de nos crises d'angoisse?.. Moi ca m'aide souvent de lire

Forum angoisse, anxiété, stress, insomnie
Carambar17
Messages : 1
Inscription : 13 juin 2017, 20:38

Et si on parlait de nos crises d'angoisse?.. Moi ca m'aide souvent de lire

Message par Carambar17 »

Bonjour à tous, je ne sais pas pourquoi j'écris mais au moins ca m'occupe l'esprit. Je vais vous conter mon histoire,
D'origine un peu tendu en permanence, tendance a s'énerver en 2 sec et pour rien. Fatigué depuis quelques années.. Une tendance aussi a oublié un peu tout, avoir du mal a me concentrer sauf quand je suis vraiment barré dedans ^^
Et voila que l'été dernier je fais un pneumothorax droit.. Perso je ne pensais pas ça grave mais chiant (j'ai appris plus tard que c'est un peu grave quand même), hosto pendant 10 jours, opérer tout ça et direct après je suis parti en vacance en Corse (et bien oui c'était le mois d’août et j'allais bien). Je suis rester 5 mois en arrêt après ma sortie de l'hosto, je vivais bien, bar, soirée, jeux vidéo, copine bref j'allais bien. Et j'ai eu en décembre une opportunité pour un nouveau taf beaucoup mieux que celui que j'avais, mais problème.. comment changer de boulot quand on est en arrêt? Donc j'ai repris le taf exprès il m'était arrivé d'avoir des douleurs assez vive au niveau des cotes, de l'estomac et a coté du cœur mais je n'y prêtais pas attention, je me disais que c'était des restes du pneumothorax les cotes tout ça et que le boulot que je faisais était parfois assez dur physiquement donc ca passais. Et il s'est écoulé 3 mois le temps que je change de taf (donc 1er mars 2017), vous suivez?
Et voila! Et voila ! Et Voilaa!
Que une semaine avant que je quitte mon ancien boulot, je fais un gros effort pour porter une pompe bref, et le soir ça me lançais des pics au niveau du cœur avec un petit vertige qui allait avec. J'ai attendu 3 jours et je suis allé voir mon doc qui m'a envoyé en ambulance au urgence pensant que mon poumon gauche c'était décollé a son tour. Radio --> RAS Diagnostic de l'hosto des douleurs intercostales (je sais pas comment ca s'écrit désolé) et ils m'ont donné du codoliprane. Je laisse passer le weekend avec mes anti douleurs, j'étais défoncé mais ça passait pas vraiment. Le lundi je retourne au boulot (je travaillais de nuit) Et la ça allait pas j'étais plié sur moi nauséeux vertige donc je suis rentré chez moi et le lendemain je retourne voir mon doc mais il était pas c'était son remplacent, il me met en arrêt et pense a de l'asthme et au cas ou m'envoi chez un cardiologue. La semaine passe, le cardiologue me fait un ECG --> RAS. Et ça ne va pas mieux. La semaine d'après ( J-2 avant de commencer mon nouveau taf) je retourne chez le doc, il était revenu. Et me donne un truc pour l'estomac. Je laisse passer une semaine mais ça n'allait pas le palpitant qui fait des bons avec des douleurs, mal dans l'épaule vertige, mauvaise respiration, peur de mourir dans un coin et que personne me voit pour me sauver bref j'étais pas bien. Un soir je sentais un "mal" venir assez violent. Je dis a ma copine vient on va faire un tour et la dans la voiture ça empirait ça empirait, plié en deux, des fourmis dans les mains. Une horreur j'ai vraiment cru que c'était la fin, j'ai passé le volant a ma copine parce que je pouvais plus conduire et elle m'a emmené aux urgences, encore un ECG --> RAS il trouve pas, il me renvoi chez moi avec des antidouleurs de toute sorte et du xanax pour me détendre un peu.
Et comme un con je cherchais sur google " douleur cœur et bras gauche" etc.., forcément je tombais que sur des maladies cardiaque et ça me faisais flipper! Maintenant j'évite dès que je vois des symptômes cardiaque c'est comme si je regardais un film d'horreur ça me panique complètement et je ferme les yeux pour pas lire parce que sinon c'est une horreur je rechute dans l'angoisse encore plus..

Je retourne au taf et en sortant le midi je fonce chez mon doc parce que ça n'allait pas, et il me dit que je fais un ulcère de stress. Bon il me redonne des trucs pour l'estomac pour diminuer cet ulcère et voila. Bon qq jours s'écoule avec des petit haut et des grands bas. Un soir je retourne chez lui en urgences complètement paniqué persuadé que je fais un infarctus, il m'écoute le cœur et me dit que non je n'en fait pas et m'envoi chez un confrère a lui cardiologue pour une écho le soir même (comme quoi les médecins peuvent être vraiment sympa pour nous aider parce qu'il était 19h et le cardio me prend en urgence moi je trouve ça sympa de sa part). Il me fait une écho cardiaque et la pareil RAS. Au passage je précise que vous savez au moment de s'endormir, ça vous arrive de vous réveiller en sursaut sans trop savoir pourquoi? Et bien moi ça à commencé par une fois un soir puis 2 un autre soir puis 3, mon record c'est 7 fois (ma copine compte ^^) et la septième s'était un réveille ou je me suis débattu en me réveillant c'était assez impressionnant, avec les calmants ça n'arrive plus ou très rarement et c'est léger. Et bon me voila reparti quelques jours et la ça me reprend "la panique", je retourne chez le doc et il m'envoi faire un scanner du thorax pour voir le cœur etc... mais ces cons la quand je leur ait dit que j'avais un antécédent de pneumothorax, ils se sont focalisé la dessus malgré le fait que ça soit marqué sur l'ordo de regarder le cœur et les artères et tout le bordel. Du coup j'ai été irradié pour rien parce que sur le scanner ils ont pris que les poumons... Je retourne chez le doc qui me dit "ah les cons! c'est pas ça que je voulais voir, je voulais voir si il y avait une dissection aortique" ouh ouh! rien qu'a entendre ça j'ai paniqué j'ai appelé tout les trucs de scanner autour de chez moi personne avait de la place a part un le lendemain a 15h (bon une fois de plus il était 19h) Donc je retourne aux urgences en me disant qu'il allait me faire le scanner (c'était assez marrant de voir la tête de la personne qui reçoit aux urgences quand je lui ai montré l'ordonnance, ça l'a affolée et elle ma fait passer en priorité), tout le monde s'est agité autour de moi, ils m'ont encore fait un ECG --> RAS, donc la ils se sont calmés pour eux je n'étais pas en train de mourir. Ils m'ont encore fait une radio pour voir si c'était pas un pneumothorax et forcément non... Et du coup ils me disent que mon scanner peut attendre le lendemain.. La nuit d'horreur paniqué bref. Le lendemain au taf j'étais pas bien, Je finissais a midi je suis allé a l’hôpital pour mon rdv de scanner (j'avais 3 heures d'avance ^^) eux ça les faisais marrer mais moi ça me rassurait un peu, je préférais être dans la salle des urgences que autre part (en cas de pépin voila quoi ça me rassurait). Je finis par faire mon scanner avec injection d'iode je crois et résultat --> (a votre avis?) RAS ! rien tout est nickel!
Et bizarrement ca va mieux, toujours mal mais woua soulagé détendu. Le weekend passe, la semaine passe et la rebelote... douleurs au thorax gauche, dans le bras gauche etc donc je retourne chez le doc il me dit que se sont des crises d'angoisse et m'envoi chez une psychologue et un kiné pour les douleurs, et me donne un petit calmant. La semaine passe et ca repartait dans le mal progressivement et le vendredi matin 8h petit vertige et plus le temps passait et plus je me sentais mal, et la j'étais en réunion à 10h et je suis a moitié tombé dans les pommes, quand je reviens a moi j'appelle mon doc qui me dit d'appeler le 15, bon l'ambulance arrive et il m'emmène aux urgences encore.. Ils font des test de tension allongé debout assis après 5min etc bref il contrôle et trouve rien et me laisse sortir. J'appelle mon doc qui me dit que la, la psychologue suffit pas, il faut aller vite chez le psychyatre. Je prend rdv chez le psychiatre mais moi ça ne va toujours pas. Ça fait 1 mois que je vais chez le psychiatre et ça change rien, on a essayé plusieurs calmant et la le dernier c'est du valium ( woua ca défonce ce truc) mais ça ne m'aide pas. Je vais tous les deux jours chez le kiné qui essai de détendre tout mes muscles, la première fois que j'y suis allé je ne pouvais plus bouger le bras gauche tellement ça me faisais mal et le kiné m'avais dis woua vos muscles et tendons sont super tendu, il a tiré dessus etc, maintenant ça va mieux niveau muscle, mais je fais des rechutes de crises d'angoisse régulièrement (tous les jours presque) et mon kiné le voit a chaque fois, il sent certains muscles tendu, ces jours ci c'est le dos et le coup. J'ai toujours des douleurs a l'estomacs, et des douleurs qui se balade un peu partout par exemple au milieu du thorax entre les tétons ca fais des piques, parfois les muscles d'un de mes bras se met a me tirer et ca passe en plus ou moins longtemps et chaque fois que j'ai ce genre de pics ou de douleur ça me remet en angoisse. (La je vous écris et c'est ma jambe gauche qui me lance et les muscles du coup a droite et l'estomac mais ca bouge j'ai "hâte" de voir demain --')...
Sans oublier aussi 2 prises de sang complète et un résultat impeccable! Mon doc m'a dit que mon bilan sanguin était excellant.


Je vous avoue que la je ne sais pas trop quoi faire ça va faire 4 mois que ça dure... Je sais pas comment font les gens a qui ça dure depuis des années, je fais de l’acupuncture depuis 1 mois et demi tous les 10 jours ça détend un peu. le psy va me mettre sous anti dépresseur. Vendredi je vais tenter l'hypnose on verra bien.


je ne sais même pas si quelqu'un va lire mais bon moi ça m'a occupé l'esprit, j'ai constaté que quand je lisais des forums sur les gens qui en parlait ça me rassurait un peu (surtout au moment du coucher) c'est pour ça que je viens écrire ici, peut-être qu'on parlera ou que quelqu'un lira et ça le rassurera en se disant qu'il est pas seul(e) et que non il ne va pas mourir c'est juste son inconscient qui fait des siennes sans raison apparente^^.

Si jamais vous répondez, s'il vous plait ne parler pas de problème cardiaque ou autre parce que sinon je vais accentuer mon angoisse.
C'est d'ailleurs assez surprenant et effrayant comme ça peut monter en 1/2 secondes.
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19336
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Et si on parlait de nos crises d'angoisse?.. Moi ca m'aide souvent de lire

Message par Dubreuil »

***Fibromyalgie

Anxiété
Trouble émotionnel se manifestant par un sentiment d’insécurité;un sentiment d’appréhension, de tension, de malaise, de terreur face à un péril de nature indéterminée souvent exprimée par le patient sous les termes de nervosité ou de soucis.

Apnée du sommeil
L’apnée du sommeil est une maladie respiratoire peu connue du grand public,
encore trop souvent sous diagnostiquée, mais qui frappe un nombre important et croissant de nos contemporains et qui a de graves conséquences sur la santé.

Asthénie et fatigue chronique
La fatigue est appelée aussi asthénie et devient un motif de consultation fréquent et peut révéler de nombreuses maladies. La fatigue pathologique ou anormale est une fatigue qui survient plus rapidement et persiste de façon chronique. Elle peut être liée à des facteurs psychiques ou physiques.

Baisse des performances physiques
Sensation de ne plus pouvoir faire tout ce qu’on faisait il y a peu, d’être surmené, et de ne pas pouvoir en faire plus,le besoin de repos permanent.

Biopsie
la fibromyalgie ne se découvre pas aux examens tissulaires microscopiques habituels

Les malades parlent de brouillard, sensation qu’ils ont de l’entourage, une impression de vivre dans le coton

Circulation sanguine
Elle semble perturbée. Les patients décrivent une sensibilité exagérée au froid.

Colon irritable
Le syndrome de l’intestin irritable : le fibromyalgique se plaint de diarrhée et de constipation, d’avoir les intestins fragiles, de tolérer de moins en moins d’aliments

Concentration
Manque de concentration, perte de mémoire à court terme, difficulté à s’exprimer
(cherche les mots).

Dépression
Associée à un état anxieux permanent, parfois à une perte d’appétit, à des crises de panique ou à des crises de larmes.
Distorsion des sensations

Douleurs spontanées diffuses et lancinantes
concernant les muscles, les tendons, les ligaments et la peau, mal localisée,
Elles changent d’endroit, d’intensité et de caractère au gré du temps, de l’humilité, du stress, de l’activité physique ou l’air ambiant, de la modification des champs de pression atmosphérique. Aucune partie du corps n’est épargnée, de la main à l’épaule, du pied à la hanche, du bas du dos au sommet du crâne, tibia, talon.

Douleurs musculaires unilatérales à la pression
le Collège Américain de Rhumatologie (ACR) a décrit les neufs points bilatéraux suivants en 1990.
Lorsque onze points sont douloureux à la pression, le sujet a, selon ACR, 88 % de chances d’être
fibromyalgique:
• point sous occipital, à l’insertion du muscle au niveau de l’émergence du nerf d’Arnold,
• point cervical au niveau c5-c7, point au milieu du bord supérieur du trapèze,
• point épi condylien situé à deux centimètres de l’insertion osseuse sur l’avant bras,
• point entre l’omoplate et la colonne, point grand trochanter,
• point intercostal situé au-dessous du genou au niveau de la patte d’oie

Douleur thoracique unilatérale
Cette douleur se rencontre le plus souvent à gauche sur la cinquième côte et elle empêche le sujet de remplir ses poumons comme il le voudrait, empêchant la respiration profonde.

Endométriose
Engourdissements des membres et sensation de fourmis.

Examens sanguins
aux examens sanguins habituels on ne retrouve pas la fibromyalgie.
Examens de sang particuliers le taux de sérotonine serait inférieur à la normale, la dopamine, la
noradrénaline, l’histamine, le GABA, le calcitonin-géne-related peptide et tous les neuromédiateurs seraient perturbés. Tout l’axe hypothalamo-hypophyso-surénalien serait perturbé ainsi que le système nerveux végétatif.

Hypersensibilité
A tout ce qui entoure : odeurs, lumière, bruit, à la moindre ambiance sonore, au chaud, au froid, à la cigarette, il s’agit d’une irritabilité de tout

Sautes d’humeur fréquentes pour des broutilles, irritabilité due aux douleurs
qui peut entraîner une sensation de malaise ensuite.
Idées suicidaires fréquentes, heureusement, le passage à l’acte est plus rare (voir « dépression »).

pour de peccadilles, la saute d’humeur est fréquente chez le fibromyalgique (voir
« humeur »).

Myoclonies nocturne
contraction musculaire des jambes .

Palpitations cardiaques, malaises
Certains fibromyalgiques ont des douleurs lancinantes du côté gauche de la poitrine qui laisseraient soupçonner une crise cardiaque. Il est probable que ces douleurs soient le résultat d’une sensibilité accrue dans la paroi de la poitrine. Cependant, afin d’éliminer la possibilité des troubles cardiaques, un examen médical est indiqué. De plus, plusieurs médicaments utilisés pour le traitement de la fibromyalgie peuvent provoquer des palpitations et des
battements rapides du cœur.

Panique
crise d’angoisse.
Paresthésie ou troubles de la sensibilité des mains
Avec prédominance unilatérale sur le 4è et 5è doigt. Les patients décrivent une sensation de fourmis qui rampent sur la peau, de brûlure, d’engourdissement ou de picotements qui peut irradier jusqu’à l’épaule. Le pied est moins souvent concerné par cette paresthésie.

Sommeil
le sujet dort moins en quantité sans trouver de « sommeil réparateur »
En pratique, le fibromyalgique aura des phases d’hypersomnie qui pourront succéder à des phases d’insomnie. Il se réveille souvent dans la nuit sans pouvoir se rendormir, et au matin, il est aussi fatigué que quelqu’un qui n’a pas dormi. Parfois, il est réveillé par des crises de terreur nocturne avec la sensation de ne plus pouvoir respirer.

Troubles digestifs
douleurs, ballonnements, alternance de diarrhée et constipation. Les malades se plaignent tout à tour de brûlures d’estomac, de gaz, d’état nauséeux (voir « colon »).

Troubles de l’humeur
La douleur dans leur corps met les nerfs des fibromyalgiques à fleur de peau.
Elle les épuise. Ils ont du mal à garder le contrôle de leurs réactions.

La fibromyalgie est un peu " le fourre-tout ' permettant de faire dire aux médecins que c'est psychosomatique.
Il y a une part somatique, et une part psychologique.
Il est évident que si tous les examens ont été faits et son négatifs, c'est le psychisme qui est à soigner.

Sauf que l'on ne sombre pas d'un coup dans des accès hypocondriaques, c'est dans votre passé, votre enfance que se trouve " une douleur ", la racine de vos maux ( mots dits par le corps ) d'aujourdhui. Un psychiatre, peut-être, pour ne pas être hypocondriaque à temps plein,et calmer vos crises d'angoisses, cette " phobie " qui s'enracine...
Mais un psy clinicien, ou un psy comportementaliste, ou des techniques psycho-corporelles, certainement.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Répondre
  • Sujets similaires
    Réponses
    Vues
    Dernier message

Revenir à « Forum angoisse »

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 4 invités