de plus en plus de difficultés pour commencer à vomir

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Jeannette
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Re: de plus en plus de difficultés pour commencer à vomir

Message par Jeannette »

Concernant le bruit...
J'ai, dans une autre vie, écrit une thèse sur la façon dont il se propage... (c'est vrai, en plus !).
Et lorsqu'on dit bruit, et en particulier bruit de moteurs et d'engins, on DOIT également parler d'infra-sons. A savoir des sons, des bruits, qui sont dans une fréquence trop basse pour que nos oreilles les captent, mais que notre corps, lui, perçoit parfaitement. PAS par les oreilles. Par le squelette, par l'ensemble des organes ! Tout le corps perçoit ces sons. On le remarque en particulier au niveau du thorax.
La conséquence des infra-sons ? Au mieux, si ils restent légers, le stress. Si on grimpe le niveau, on atteint la problématique des dépressions. Plus fort ? Des nausées, des vomissements. Encore plus fort ? l'équivalent d'un choc. Et au delà ? La mort. Brutale. Ce n'est pas par hasard que les militaires ont construits des canons à infra-sons dans le désert durant la guerre d'Irak.
Comment les arrêter ? Bonne question. Pas de solution, hormis la distance... Les murs, les bâtiments les atténuent. Mais ne les arrêtent pas.
Ils sont où ? Partout où il y a des moteurs, des vibrations. Heureusement généralement très faibles, négligeables. Mais dans le cas de la proximité permanente d'engins de chantier, ils doivent être moins anecdotiques...
La solution ? déménager.

Concernant la boulimie, voir ici, mais je crois que Rause connait le lien : http://www.centreaide.com/viewtopic.php?f=19&t=15358
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Jeannette
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Re: de plus en plus de difficultés pour commencer à vomir

Message par Jeannette »

Concernant un régime...
C'est fini, l'époque des régimes style poisson poché et légumes bouillis...

La variation de poids est fonction de la différence entre l'énergie absorbée et l'énergie dépensée.
Une énergie non dépensée est stockée pour plus tard... Les stocks sont utilisés si l'énergie absorbée jusque là n'est pas suffisante pour l'activité.
Et si on oblige le corps à piocher dans les réserves, il n'a qu'une envie, c'est de faire de meilleures réserves pour la prochaine fois. C'est d'ailleurs pour ça qu'un sportif qui stoppe son activité reprend du poids : non seulement les muscles se transforment en "gras" plus volumineux et, à poids égal, on a l'impression de grossir mais, en plus, le corps fait des réserves pour la prochaine fois où on l'obligera à faire du sport...
C'est tout bête, mais c'est la règle de base.
Et pour être en bonne santé, il faut manger varié et équilibré, c'est à dire absorber tous les jours des protéines (viandes, poissons, oeufs, produits laitiers, légumes secs et céréales), des fibres (céréales, fruits et légumes) et des vitamines et oligo-éléments (fruits et légumes, aliments variés) et un petit peu de "graisses" de préférence végétales. Si tout cela est fourni, et de façon variée, le corps récupère tout ce dont il a besoin en protides, lipides, glucides, fibres, vitamines, ...

Partant de là, inutile de se priver de ce que l'on aime ! Quel que soit le poids, et que l'on souhaite être stable, perdre du poids ou en gagner, il est conseillé de :

Bien manger le matin, parce que c'est à ce moment là qu'on absorbe l'énergie qui sera utilisée toute la matinée et quasiment toute la journée
Manger correctement le midi, pour compléter les apports correspondants aux activités de l'après midi
Manger léger le soir, parce que l'on ne dépense quasiment rien en dormant et que tout le reste est directement stocké.

Quant à "quoi" manger ? Réponse : ce qu'on veut. En variant. Et en adaptant la quantité à l'activité que l'on aura après, ou en adaptant l'activité à la quantité absorbée...
J'ai envie de gâteau ? Je mange du gâteau. En le transformant en mon plat unique. Un simple exemple : un fraisier apporte au corps tout le nécessaire sans multiplier les calories si on est un petit peu raisonnable sur les quantités et, surtout si on ne l'accompagne pas d'un plein bol de chantilly. Alors le jour où j'ai envie d'un fraisier, je mange un fraisier. Me concernant, c'est la tourte aux blettes (spécialité niçoise de tourte sucrée faite avec de la pate brisée, du vert de blettes, des pommes et des raisins) qui peut très bien constituer mon repas du midi. Pas besoin d'autre chose, c'est équilibré ! Et si j'abuse un peu sur la quantité, et bien je fais un petit footing dans l'après midi, et c'est réglé. Même principe avec le reste.
La seule chose que je limite c'est les graisses animales parce que je les digère mal et parce qu'elles représentent un semi-remorque de calories pour chaque bouchée. Mais il est simple de cuisiner sans. La crème, par exemple, se remplace très bien dans la quasi totalité des recettes par des laits de soja ou d'amandes, délicieux et sans la moindre parcelle de gras. J'ai une merveilleuse recette de cake végétalien sans gras (et sans oeufs) très léger en calories et accompagnant parfaitement un fromage blanc pour un repas parfaitement équilibré. Et avec l'été qui approche, c'est l'occasion de se faire un festival de barbecues, délicieux si l'on sait jouer un peu des épices, et parfaitement diététiques. Ne m'invitez jamais un jour de brochettes de saumon et courgettes si vous voulez en avoir, par exemple. En d'autres termes, je me régale, comme j'aime. Et c'est bien parce que je le fais que j'ai perdu du poids et que je suis maintenant à peu près stable (variation de 3 ou 4 kg entre l'hiver et l'été).

Avec ce principe, fini les régimes restrictifs où l'on s'oblige à manger des repas hyper allégés et insipides qui finissent très vite par nous faire craquer et manger en plus une multitude de sucreries... Et lors desquels on reprend tout le poids perdu dès que l'on arrête de faire attention en permanence...

Quant à la boulimie ou au fait de manger sans faim, que ce soit entre ou durant les repas, la problématique est différente. Voir le lien rappelé plus haut. Si on mange sans faim, c'est toujours parce que cela remplace autre chose que l'on s'interdit. Alors on commence par s'autoriser le truc en question, et les crises de boulimie s'atténuent toutes seules. Cela parait simpliste ? Oui. Parce que la porte est difficile à franchir. Mais que le principe est tout aussi simple que cela...

Avec un bémol : la sensation de faim durant un repas est liée à 2 éléments.
Le premier, c'est le temps du repas : il faut 20 minutes au corps pour enregistrer qu'on a commencé à manger. Donc si on mange trop vite, il ne s'en rend pas compte, continue à réclamer... Alors que si on mange lentement, on est vite rassasié, même si on a mangé "peu".
Le second c'est que la sensation est liée au volume absorbé, et pas aux calories auxquelles cela correspond. Un bol de soupe de légume ou un bol de beurre fondu, c'est pareil pour ce qui est de la sensation de faim. Mais pas pour le tour de hanches après digestion (plusieurs heures plus tard) ! Alors si on mange souvent de gros volumes, le corps va réclamer que l'on mange à chaque fois de gros volumes avant d'accepter de stopper la sensation de faim. Et inversement...
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rause

Re: de plus en plus de difficultés pour commencer à vomir

Message par rause »

Jeannette a écrit : on peut manger à sa faim et faire la gourmande sans prendre de poids. Il suffit de changer la composition de l'assiette. Il n'y a pas que le gras et le sucre qui soient délicieux.
Je me permets de l'écrire : j'ai perdu plus de 50 kg et je suis stable depuis.
Je sais tout cela, je sais comment manger sain et "diététique" ... j'ai un DEA de biochimie, vu des diététiciennes, lu pas mal sur la question, et testé sur mon alimentation, ça a fonctionné pdt des années, sauf que je mangeais tjs la même chose et que je me suis coupée de tout ... ça n'est pas la seule chose qui m'a coupée de tout, la phobie sociale, l'hyperactivité ... Bref, là n'est pas la question, la boulimie, c'est tout autre chose. Ca n'a rien à voir avec "mal manger", ou manger mal équilibré plutôt. C'est une pulsion, comme des éternuments, on ne contrôle pas, ça vient, il faut subir et attendre que ça se termine. Ca n'est pas non plus une question de volonté ...
Je mange normalement varié et équilibré, bcp de légumes, de fruits, du poisson, je cuis généralement au court bouillon, peu de matières grasses, pas de fromage, pas de charcuterie, longtemps aucune pâtisserie ni le moindre carré de chocolat mm à Noël ... le pb c'est la fin des repas, je sens la satiété, mais je ne peux pas arrêter. Qd ça se produit, à part l'angoisse, je ne vois pas trop ce qui est différent des jours où ça ne se produit pas. Je mange pareil lors des repas. Mais par périodes, il suffit que le voisin fasse du bruit, que mon père me stresse, que j'ai peur d'une démarche à accomplir et ça repart en vrille.
DUBREUIL a écrit :Côté bruit..
Il n'y a rien de plus déprimant et fatiguant qu'un bruit qui vous harcèle. Ne pas supporter un bruit est logique, il casse notre rythme cardiaque et empêche le corps de " récupérer " sa quiétude. Plus on est triste et fatigué plus n'importe quel bruit que l'on ne supporte pas devient un véritable handicap. Il ne faut pas prendre cela à la légère car paradoxalement le bruit conduit à la dépression et la dépression est aggravée par le bruit. Soit il faut déménager, soit se mettre ces boules-trucs ( ? ) dans les oreilles ( pharmacie )
L'intolérance a certains bruits remontent à l'enfance, par ex : le bruit d'aujourd'hui fait écho à un bruit associé à un traumatisme que l'on a subi enfant.
C'est exactement cela, la dépression a été relancée par le bruit ... qui l'a agravée au fil des semaines, à chq fois qu'il y avait un épisode de pelleteuse ou de bétonière ou autre engin de ce genre, je replongeais et les efforts pour améliorer un peu la situation se sont trouvés réduits à néant. Décourageant, je me demande à quoi bon essayer de m'en sortir ! J'ai les boules truc, un casque de chantier, des filtres de musiciens ... bref, j'ai dépensé déjà pas mal d'argent pour lutter ! mais je ne peux pas dorlir avec car je dors sur le côté ... pour regarder la tv, pareil, impossible ! E tça ne coupe pas tout. Après, il y a le côté obsession, rien que d'entendre le moindre résidu, c'est comme si j'avais la totalité des décibels ds les oreilles car je suis à bout, je sature. Déménager ... oui, mais pour aller où ? Rien ne garantit qu'il n'y aura pas de bruit ailleurs, d'ailleurs, qd on commence à en parler avec les gens, on se rend compte que finalement, bcp sont gênés, à des degrés plus ou moins supportables, car chacun a son seuil de tolérance.
Dubreuil
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Re: de plus en plus de difficultés pour commencer à vomir

Message par Dubreuil »

Concernant l'angoisse du bruit dans un lieu précis on peut faire comme les acouphènes, se mettre une musique de fond que l'on a choisie et monter le son quand l'extérieur devient trop agressif.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
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Re: de plus en plus de difficultés pour commencer à vomir

Message par Dubreuil »

Pour les acouphènes ( bruits, sifflements continus dans les oreilles, etc.. ) on choisit une musique dans la même tonalité que l'acouphène et ainsi on ne l'entend plus. Pour dormir on prend un somnifère léger.
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Missfull66
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Re: de plus en plus de difficultés pour commencer à vomir

Message par Missfull66 »

Est ce que vous continuer à entendre le bruit, même s'il n'y en a pas ???

Le camping au vert. Dans la forêt Landes ou en Corse, y a pas de bruit dans leur camping, enfin si, des gens qui rigolent... Un village paumé en Bretagne... un trou en Normandie... Il y a des endroit où il n'y que les bruits des animaux.
Les esprits créatifs survivent toujours aux mauvais traitements- Anna Freud.
Je ne suis pas psy.
rause

Re: de plus en plus de difficultés pour commencer à vomir

Message par rause »

décourageant ... je me croyais mieux, avec pas mal de gdes avancées ds plein de domaines, et là, ce midi, j'ai bien vomi, mais ce soir ... pfff ... la grosse crise de boulimie alors que je mangeais mieux et que je pensais pouvoir limiter les vomissements ... pfff .. je suis mal, j'ai mal au ventre, ej me dégoute ... je ne sais plus comment faire ... et tout le monde me croit forte et me raconte ses pb, à peine boujour et elles déballent leurs petits soucis, et moi, j'ai mal ds la jambe, mais personne ne me croit, j'ai des coups de barres terrible, mais pareil car qd je vais au sport je prends sur moi, j'en peux plus de jouer le rôle de l'épaule sur qui tt le monde s'appuie, moi aussi j'ai des soucis, je suis fatiguée, épuisée, je lutte au quotidien pour essayer de relever la tête, je pensais y arriver, ma psy m'a dit que c'éatit positif, mais là pareil, je ne peux pas non plus parler de mes tracas de poids, elle ne sait pas que je me fais vomir midi et soir parce que si j'en parle, ça sera juste "il faut arrêter ça vous vous faiutes du mal" ... comme si je ne le savais pas .. mais comme je n'ai pas le droit de souffrir de prendre du poids, parce que je suis ds la norme de l'imc, quoi faire, vomir est la seule solution que j'ai trouvée pour me débrouiller seule face à mes angoisse et mes crises de bouimie ! Personne ne veut entendre ... alors je dois me débrouiller. J'en ai marre.

Je répondrai à vos messages plus tard, il faut que j'aille vomir là, c'est trop dur ...
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Jeannette
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Re: de plus en plus de difficultés pour commencer à vomir

Message par Jeannette »

Tu sais, c'est comme un bébé qui pleure parce qu'il faut qu'on lui change la couche mais à qui les parents font des calins sans lui changer la couche.
Le calin le rassure 2 minutes, mais ça ne lui offre pas une couche propre... Alors il continue à pleurer. Et il faudra de plus en plus de calins pour le calmer ne serait-ce que quelques secondes.

Tes crises de boulimie continueront tant que tu n'iras pas chercher le "pourquoi" et ce qui est ton vrai besoin / désir.
A toi de savoir si tu préfères continuer ainsi, ou si tu es prête à faire cette démarche...

Personne ne veut entendre... C'est peut être toi qui aurait besoin d'entendre ce que ton corps, ton inconscient, essaient de te dire.
Chercher des solutions, c'est comme chercher le bon sparadrap à mettre sur une blessure, ou comme les parents qui chercheraient quel type de calin est le plus efficace pour que bébé arrête de pleurer.
En général, je préfère éviter de me blesser plutôt que chercher un sparadrap, et je pense que le bébé préférerait une couche propre plutôt que de servir de terrain d'expérience à des calins...
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Re: de plus en plus de difficultés pour commencer à vomir

Message par Missfull66 »

Il y a aussi cette image de l'enfant qui pleure, qui n'est pas sale, et à qui on donne un biberon, on cherche les maux de ventre, le petit rot... tandis que c'est l'épingle à nourrice qui le gêne.


"Une dernière précision, en ce moment, ce qui déclenche les plus grosses crises, c’est le bruit de mon voisin … il construit une maison sous mes fenêtres, je n’ai plus d’intimité, des moteurs ds les oreilles sans arrêt … et mon père nie que ça puisse me perturber !"
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Je ne suis pas psy.
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