Doutes sur une prescription de zyprexa(alias olanzapine)

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Rolaiq
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Doutes sur une prescription de zyprexa(alias olanzapine)

Message par Rolaiq »

Bonjour,

Je m'appelle Florent et j'ai 22 ans. Je suis tombé en dépression il y a de cela 3 ans à cause d'un trop plein de pression dû à ma prépa, avec des idées noires. Je me suis fait hospitalisé en psychiatrie pendant 4 mois. J'ai tenté de me suicider pendant ma prise en charge. Après quelques essais et réajustements, un traitement a permis de me stabiliser. Il était composé de 100 mg de sertraline (ou zoloft, un antidépresseur,) d'un Valium 5mg et de zyprexa (ou olanzapine, un antipsychotique). Ça c'était pour gérer la crise, avec un peu de loxapac pour agrémenter le tout quand le besoin se faisait sentir. Or voilà aujourd'hui j'ai exactement la même quantité de sertraline et de zyprexa que lors de ma crise. Est ce normal ? Je m'interrogeais pour en parler avec mon médecin prescripteur. Je bloque surtout sur le zyprexa dont la dose recommandé est de 10 mg par jour, c'est à dire 2,5 fois moins que ce que je prends. Aussi il m'arrive d'oublier de prendre mon traitement le soir, la dernière fois que j'ai oublié j'ai passé une journée super le lendemain. Les médicaments étant très puissant je m'interrogeais aussi donc sur les effets indésirables qu'ils entraînent. Un mot m'est venu : lutte. C'est le mot qui m'est venu quand j'ai repris mon traitement le lendemain soir. Voilà, si vous voulez me faire part de vos expériences de vos conseils je suis tout lecteur.

Merci d'avance !
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19353
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Doutes sur une prescription de zyprexa(alias olanzapine)

Message par Dubreuil »

[quote="Rolaiq"Je suis tombé en dépression il y a de cela 3 ans à cause d'un trop plein de pression dû à ma prépa, avec des idées noires.
*** Une dépression non, une fatigue nerveuse, sans plus. C'était impossible sans doute, mais plus d'études, du repos physique, des loisirs apaisants, une bonne nourriture, du phosphore et du magnésium, et en 3 mois tout était rentré dans l'ordre.

Je me suis fait hospitalisé en psychiatrie pendant 4 mois. J'ai tenté de me suicider pendant ma prise en charge.
*** Normal. Vous n'étiez pas en dépression, et le traitement a fait des ravages avec les effets secondaires, qui donnent " une dépression morbide ".
Par contre, peut-être aviez-vous déjà des antécédents psychiatriques ? En ce cas , il ne m'appartient pas d'en débattre.

Ça c'était pour gérer la crise, avec un peu de loxapac pour agrémenter le tout quand le besoin se faisait sentir. Or voilà aujourd'hui j'ai exactement la même quantité de sertraline et de zyprexa que lors de ma crise. Est ce normal ?
*** Tout dépend de votre construction psychique avant votre hospitalisation.( troubles du comportement )
En circonstance normale ( équilibresmental ) , si vous le supportez, il faudrait commencer le sevrage en diminuant les doses très progressivement. Car là encore, vous pouvez avoir " des rebonds " qui malgré vous peuvent engendrer " des passages à l'acte ". Tout traitement psychiatrique est un poison.

Je m'interrogeais pour en parler avec mon médecin prescripteur.
*** Pour vous avoir prescrit ce traitement en ambulatoire, ce n'est peut-être pas quelqu'un de très à l'écoute de son patient !
Bien sûr qu'il faut lui en parler. Mais s'il n'entend pas raison , changez-en !

Je bloque surtout sur le zyprexa dont la dose recommandé est de 10 mg par jour, c'est à dire 2,5 fois moins que ce que je prends. Aussi il m'arrive d'oublier de prendre mon traitement le soir, la dernière fois que j'ai oublié j'ai passé une journée super le lendemain.
*** Ce qui prouve que vous n'en avez peut-être pas besoin. Mais ne l'arrêtez pas d'un seul coup. Il se peut que tout aille bien parce que c'est un traitement-retard, et que votre organisme en est imprégné. C'est après plusieurs jours " d'abstinence ", que vous pourriez en juger !

Les médicaments étant très puissant je m'interrogeais aussi donc sur les effets indésirables qu'ils entraînent. Un mot m'est venu : lutte. C'est le mot qui m'est venu quand j'ai repris mon traitement le lendemain soir.
*** Pour gagner la lutte, feintez votre adversaire !
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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