Je n'ai plus envie de parler

[Jeannette]

Une ombrelle c'est très romantique avec une belle robe en dentelle !
Je ne plaisante pas.
Pourquoi ne pas transformer ce petit handicap (même si je reconnais que ce doit être bien "ch**nt" à gérer au jour le jour) en atout de charme ?
J'ai toujours aimé le style 1900. Je l'ai porté longtemps. Pourquoi ne pas le tenter ? Ou si c'est ton genre, le style gothique. Cela peut être superbe aussi.

Et puis les terrasses des bars après 19h, c'est très agréable aussi. Les gens se détendent après leur journée de boulot, ils sont disponibles pour discuter.
J'en garde de TRES bons souvenirs. Il te suffit de te l'autoriser !

J.

[nicole dubreuil]

Soit. Et que faites-vous de nous ? Du temps que nous avons passé à réfléchir, à vous répondre, à vous témoigner notre intérêt, notre attachement ? Que faites-vous de la solide et tendre sollicitude de Jeannette, de la bonté calme et rassurante d'Alain, de ma parole ? Que faites-vous de nos échanges ? Perdus, oubliés, dédaignés, effacés ?
Vous n'en avez pas assez de vous détruire, de vous faire du mal, de vous auto-flageller ?
Vous n'en avez pas assez de détruire cette lumière, cette enfant si pure, si douce, si " espérante ", qui se terre en vous ?
Vous ne pouvez pas sortir la journée au soleil, et alors ?!
Personne ne vous accoste à la terrasse d'un café, et alors ?!

C'est votre coeur qui n'ose pas s'ouvrir, ce sont vos mains qui ne savent pas encore se tendre.. ce ne sont pas les autres qui vous dédaignent ou vous ignorent. Dans le monde du travail vous avez dit avoir quelques satisfactions. Si vous le désirez vous pouvez également en avoir dans votre vie affective.
Commencez par donner, par vous occuper de l'autre et vous recevrez au centuple.
Pleurez une bonne fois pour toutes, touchez le fond pour bien voir que ce n'est pas votre place, et donnez un grand coup de talon pour remonter !
Vous n'êtes pas une victime, vous êtes fière et forte, vous vibrez, vous savez ce qui est bon pour vous et ce qui ne l'est pas. Votre passé est ce qu'il a été. Violent, injuste, cruel, traumatisant.
Prenez maintenant soin de ceux qui ne savent pas encore que vous allez leur apporter votre témoignage d'écoute et de sensibilité. Ne vous forcez pas, prenez soin de vous, écoutez-vous quand vos forces brusquement s'épuisent. MAIS NE LACHEZ PAS. Parce que ce que vous avez reçu de nous ne s'éteindra plus. Vous avez demandé de l'aide, vous en avez reçu. Et chacun à notre manière nous vous aimons.

[Jeannette]

Comment vas-tu ?

J.

[Jeannette]

et toujours pas envie de sortir de ma chambre sauf pour aller travailler.

Et pourtant, tu sais, l'amitié ne viendra pas à toi si tu ne vas pas la chercher !

As-tu songé à t'inscrire dans un club de loisirs ?
Il en existe des très biens, qui organisent des activités très variées. Après, on est libre ou pas d'y aller, mais au moins on a l'occasion de faire des activités sans être seul. Pas facile, par exemple, d'aller seul au théatre ou dans un café-théatre alors que, si on est inscrit dans un de ces clubs, on a un "accompagnement", qu'il soit amical ou pas, mais au moins il t'évite l'isolement. L'amitié vient ensuite, au fur et à mesure de la connaissance.

Et puis tu sais, j'insiste, mais c'est ton attitude qui donne envie aux autres de venir vers toi ou pas...
Si tu montres que tu t'intéresses à eux, qu'ils sont importants pour toi, que tu es attentive à eux, alors ils viendront vers toi.
Pour reprendre l'exemple des terrasses de bar, mais ce n'est qu'un exemple :
Si tu es assise de façon morose à ta table, plongée dans tes pensées, le regard dans ton verre, avec pour seule volonté de ne pas te faire remarquer, alors il est clair que personne ne viendra vers toi.
Si par contre tu es souriante, et que tu participes à une ambiance générale animée, alors tu seras rapidement acceptée et intégrée.

Il faut OSER. Oser sortir. De ta chambre et de ta coquille.

J.

[Orchidee]

Souvent on a envie de sortir de sa chambre non pas pour aller travailler mais pour SORTIR..c'est que tu t'entend bien avec tes collègues. Parfait!
Je rejoins Jeannette, ah les terrasses!! j'en fais même toute seule, juste regarder le ciel, blaguer avec les serveurs, dessiner ma tasse de café!!! Faire le vide dans son esprit et prendre un peu de vitamine D, très bon pour le moral.

As-tu déjà proposé à un collègue d'aller boire un verre?
As-tu déjà invité tes collègues chez toi?
Fais-tu des compliments? assise sur une terrasse, au bar...et dire au serveur, serveuse, voisin, voisine: tiens j'adore votre chemise?!

Pourquoi tu n'offres pas un peu de ton temps aux associations. Un peu de bénévolat fait beaucoup de bien à tout le monde.

Un conseil d'ami: le matin, tu te lève et tu mets une musique, volume fort, et tu danses, n'importe comment. C'est commencer la journée en forme. Et ça ça fait parti de la pensée positive (enfin pour moi). Le soir au lieu de rentrer tôt, eh ben direction une salle de sport (cours collectif),on termine aussi sur une musique, et en forme.

Il faut changer son mode de vie, y a rien à faire. (Aide toi le ciel t'aidera!)

[nicole dubreuil]

Le problème majeur, c'est que toutes ces petites choses qui agrémentent la vie deviennent totalement insipides et inutiles face à une grave dépression. La personne n'a même plus le courage de se lever, de se laver, de bouger. Elle a envie de mourir sur place. Que tout s'arrête.
Que faire quand on ne sait plus quoi faire.. faire confiance à l'instinct de vie, à l'étincelle, à un détail..

[Orchidee]

Oui, je comprend.
J'aimerai rajouter, que parfois, il suffit d'un élément déclencheur, positif ou négatif.
J'ai côtoyé une personne qui a sombré dans la dépression pendant 3 ans. Il a tout laissé tomber, tout! Il ne vivait plus que pour pleurer et dormir. Et du jour au lendemain, tout à changé, il a fallut un élément. Cet élément était triste mais il a eu sur lui un effet positif, comme un electro-choc. Maintenant cette personne va parfaitement bien.

Courage!

[Jeannette]

Et je ne pense pas que notre puce préférée en soit là.
Hein Lapuce !
Tu me disais Les bons moments n'existent que de 8h à 17h
Et bien au moins, ils existent !
Il ne tient qu'à toi de t'arranger pour qu'il y en ait d'autres entre 17h et 8h...

J.

[Jeannette]

Pourquoi ton futur devrait ressembler à ton passé ?

J.

[Jeannette]

Et c'est qui, qui fait ton futur, que je lui pose la question ?

J.