Déprime Douleur amoureuse Manque de confiance

Forum dépression, déprime
kevess67
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Déprime Douleur amoureuse Manque de confiance

Message par kevess67 »

Bonjour à toutes et à tous,

Je tiens à m'excuser par avance des fautes d'orthographe s'il devait y en avoir.

Je m'excuse aussi pour la longueur du texte et je vous remercie sincèrement si vous êtes parvenu au bout de tout ça.

Alors voilà pour vous mettre dans le contexte, j'ai eu une enfance au top ! Mes parents m'ont eu assez jeune et donc ils ont beaucoup pris soin de moi, je suis le grand frère d'une famille de 3 enfants. Mon petit frère est arrivé au monde quand j'ai eu 3 ans, et ma petite sœur à mes 5 ans.

Quand mon petit frère est né mon père a trouvé un nouveau travail ou il devait partir très souvent en déplacement, parfois durant toute une semaine. De ce fait je devais souvent aider ma mère pour des "petites tâches". Je ne m'entendais pas trop bien avec mon frère comme il aimait détruire tout ce que les autres avaient, il est facilement jaloux. Quand ma petite sœur est née donc vers mes 5-6 ans mon père partait de plus en plus longtemps en déplacement pour le travail et ma mère se retrouvée avec de plus en plus de boulot, donc elle m'en demandait de plus en plus.

Petit à petit le temps passa mais PROBLÈME mon frère faisait des grosses crises de colère, ma sœur avait des soucis de santé, mon père n'était jamais présent et ma mère pris un travail en tant que nourrice... Pour moi toute cette situation a commencée à virer au cauchemar, car forcément j'avais de plus en plus de grande responsabilité pour un jeune de mon âge, je fus des coups très vite très mature. Sauf que à l'école comme je devais être très mature à la maison, j'évacué toute cette pression durant les cours donc je ne me suis fait aucun ami. La commença une première descente pour moi, mon père venait de m'apprendre que j'avais une "nouvelle maman" alors que je venais à peine d'avoir 8 ans...

Je n'osai plus rentrer chez moi le soir, car entre mon frère qui faisait des très grosses colères, ma sœur et les soucis de santé, ma mère qui venait de comprendre que mon père la trompée ... Finalement plus personne n'avaient le temps pour moi ...

Le temps passa encore et encore, par la suite on à découvert que mon frère était dyslexique d'où les grosses crises de colère. Ma sœur alla de mieux en mieux, mais mon père lui devenait de plus en plus violant. Je me rappelle qu'un jour il frappa mon frère couché au sol à coups de pieds. La période du collège je l'ai juste "subi" ! J'ai toujours voulu allé en Création Innovation Technologique (CIT) pour travailler dans la création ou la nouvelle technologie. Sauf que mes professeurs m'ont dit que mon lycée de secteur ne proposait pas cette formation mais qu'il y avait une formation TCI donc les mêmes initiales. Je n'ai eu d'autre choix que d'accepter. (Bien entendu des personnes ont eu une vie plus dure que moi, je ne dis pas que j'ai eu la pire vie, je vous explique juste le contexte)



Pendant les vacances entre la 3ème et la 2nd j'ai rencontré une bande d'amis avec qui j'ai facilement réussi à "matcher". Des personnes qui ont remarqué mon environnement de vie et ma maturité. Grâce à eux j'ai pu rencontrer une fille, fille avec qui je suis sortie très très vite. En Décembre j'ai passé mon premier réveillon ailleurs que chez moi, je m'en souviens très bien car c'était vraiment exceptionnel. Un jour avec mon père on s’est disputé mais assez violemment, suite à quoi ma "belle famille" m'ont proposés de vivre chez eux. Chose que j’acceptai tout de suite. Pour en revenir à la formation TCI j'ai découvert qu'il s'agissait du travail du métal, en outre totalement autre chose que ce que je voulais faire. Mais bon j'ai eu beaucoup de facilitée j'ai donc continué mon année sans chercher à me réorienter, puis j'avais déjà assez de chose à penser. Donc durant l'année en question j'ai dû effectuer un stage dans une entreprise où pour eux sa a tout de suite "matcher", ils m'ont proposés de m'inscrire dans une école en alternance et de tout me payer. J'ai accepté. Je suis partie du lycée initiale pour aller dans un CFA dans une autre ville. Donc je dormais à l'internat. J'ai obtenu mon bac très facilement avec mention, au travail tout se passait super bien et en amour c'était que du bon (on se voyait une semaine sur deux quand je vivais chez elle). Le seul hic c'était ma famille que je ne voyais plus du tout et que le groupe "d'amis" que je faisais partie ont explosé et plus personne ne s'entendait.

J'ai poursuivis en BTS et là les choses ont commencé à être problématiques. Ma copine n'ayant eu aucune expérience avant moi, et moi aucune avant elle, je ne sais pas pourquoi mais on se le reprochait un petit peu mais très légèrement. Je ne sais pas pourquoi mais à ce moment-là j'étais devenu un enfoiré ... Je pensais qu'à moi et seulement moi, je la menaçais tout le temps de la quitter juste pour arriver à mes fins, sans raison ! En BTS j'ai eu des vrais amis avec qui on faisait tout à l'internat. Je ne cherche pas d'excuse mais c'est peut-être la raison pour laquelle j'avais trop confiance en moi et que j'ai agis ainsi avec ma copine. Bref j'étais un vrai CON ! Elle elle tenait tant bien que mal elle a même presque loupé son BTS par ma faute. Donc BTS réussi facilement mais couple très très fragile...

Fin du BTS j'ai tenté de faire une école d'ing classé top 1 en chaudronnerie, sauf que je me suis ramassé violemment ! Gros choc pour moi car j'ai toujours eu une moyenne exemplaire et j'ai tout réussi depuis mon bac. J'étais un peu perdu mais j'ai pu me raccrocher à une Licence pro que la même école proposait. Ma copine commença elle aussi des études en licence pro donc en alternance, on a décidé de se prendre un appartement ensemble. Mon école était très très loin de là ou on habitait (6h de route) donc j'ai cherché un 2nd logement. Les cours duraient 2 mois puis j'avais 2 mois de travail, donc on se voyait pratiquement plus du tout alors qu'avant on était tout le temps ensemble.

A la fin du BTS elle m'avait déjà quitté parce que j'étais devenu un super con, mais la durant l'année de la licence elle a pris la décision de mettre un terme définitivement à notre relation. Je suis exprès partie des cours pour la supplier, j'ai même tenté de me suicider plusieurs fois devant elle (oui je sais je suis un gros con) aujourd'hui encore je regrette tous mes gestes et mes comportements. Sa famille suite à sa ont décidés de porter plainte contre moi comme j’étais dangereux pour elle. D’ailleurs ils m’ont clairement dit qu’ils me détestaient, surtout elle. Bref j'ai ensuite été placé en hôpital durant un certain temps. "Grâce" à toute sa ma famille est revenue me parler et j'ai pu sortir pour réussir ma licence.

Cela va bientôt faire 3 ans que tout ceci est passé, pourtant encore maintenant pour moi tout ça c'est comme si c'était hier. Mon frère et moi on s'est beaucoup rapproché, il a eu tellement peur pour moi qu'il m'a emmené dans tous les endroits ou-il a pu. Je sortais beaucoup en boite ou dans des bars alors qu'avant je ne faisais rien de tout ça, tout sa "grâce" à lui. Bon aujourd'hui j'aime plus trop tout sa mais bon. Avant de rencontrer cette fille je n'avais pas confiance en moi, elle a su durant tout le temps ou on était ensemble me redonner cette confiance. Si je suis resté aussi longtemps dans la branche de la chaudronnerie c'est parce que je voyais déjà loin dans l'avenir comme je suis une personne très sérieuse. Je voulais une maison, un mariage, des enfants ect... Donc je suis volontairement resté dans la branche là me disant que sa arrivera avec elle. Sauf que depuis que je l'ai perdu j'ai perdu "ma voie". J'ai fait pleins de bilan de compétences, de choses de ce type-là, j'ai fait du sport aussi, de la musique, bref toutes sortes d'activités pour penser à autre chose. Mais voilà aujourd'hui encore je n'arrive pas à trouver ce que j'aime, je me sens tellement vide et j'ai peur de tout.

J'ai perdu cette confiance en moi, je n'ose même plus aller dans une salle de sport ou faire quelque chose tout seul. A moins que ça soit vraiment nécessaire. De plus je l'aime encore tellement, je le sais, je fais tout pour ne pas y penser mais pourtant tout me la rappelle. Les personnes autour de moi (notamment les psychologues et les psychiatres) m'ont dit que ça ira avec le temps que dans 2 ans je l'aurais oublié ou que la douleur se sera atténuée. Mais non ! Rien n'y fais, pour moi c'est comme si c'était hier tout ça ! Je m'en veux terriblement d'avoir détruit notre couple en ayant agis comme un vrai con. Alors je sais très bien qu'il faut savoir se pardonner et que c'est une étape clé. Sauf que durant ces 6 ans où l'on était ensembles, ces parents étaient comme les miens, sa famille avait totalement remplacé la mienne. Quand je l'ai perdu j'ai perdu mon foyer, ma famille, ma raison d'avancer dans la vie. (Je sais très bien que j'ai construit ma vie en fonction d'une autre personne et c'est ce qu'il ne faut pas faire)

Aujourd'hui je me retrouve seul à poursuivre vers un master en alternance dans Reims ou je ne connais personne et ou je suis trop timide pour y faire quelque chose. Déjà que de base j'ai des idées noires qui viennent parce qu'elle me manque et que je comprends beaucoup de chose que maintenant, mais là la solitude viens recouvrir tout cela. Le comble c'est qu'aujourd'hui c'est son anniversaire, et aujourd'hui elle annonce publiquement qu'elle se pacte avec son nouveau petit amie qu'elle a eu 2 mois après notre rupture. Je vous dis tout sa à cœur ouvert. Voilà je ne sais pas si c'est le bon forum, la bonne discussion pour dire tout ça mais bon honnêtement j'ai peur.

Merci à vous si vous avez eu le courage de tout lire et désolé encore de vous avoir fait perdre votre temps.

Ah oui petite précision j'ai déjà vue 9 psychologues dont 3 hypnotiseurs et une dizaine de psychiatres, donc me réorienter en me disant d'aller consulter ba c'est ce que je fais déjà ...
Dubreuil
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Re: Déprime Douleur amoureuse Manque de confiance

Message par Dubreuil »

[quote="kevess67" Je vous dis tout sa à cœur ouvert. Voilà je ne sais pas si c'est le bon forum, la bonne discussion pour dire tout ça mais bon honnêtement j'ai peur.
*** De quoi avez-vous peur exactement ?

Ah oui petite précision j'ai déjà vue 9 psychologues dont 3 hypnotiseurs et une dizaine de psychiatres, donc me réorienter en me disant d'aller consulter ba c'est ce que je fais déjà ..
*** Pourquoi tous ces professionnels ? A cause de votre TS ?
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
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Re: Déprime Douleur amoureuse Manque de confiance

Message par Dubreuil »

[quote="kevess67" Je vous dis tout sa à cœur ouvert. Voilà je ne sais pas si c'est le bon forum, la bonne discussion pour dire tout ça mais bon honnêtement j'ai peur.
*** De quoi avez-vous peur exactement ?

Ah oui petite précision j'ai déjà vue 9 psychologues dont 3 hypnotiseurs et une dizaine de psychiatres, donc me réorienter en me disant d'aller consulter ba c'est ce que je fais déjà ..
*** Pourquoi tous ces professionnels ? A cause de votre TS ?

Quand je lis votre message, il est en effet très douloureux. Très vite vous êtes devenu " le parent " de la fatrie, un peu même le père de votre mère, voire " son égal " dans le rôle qu'elle vous a très tôt assigné et qui est très destructurant pour un jeune garçon privé du père. Vous n'avez finalement pas eu d'enfance, une vienormale d'un petit garçon protégé par ses parents, qui est sécurisé, insouciant et confiant en l'adulte.

D'où votre fragilité psychologique dont vous parlez. On pourrait penser que votre problématique vient de cette enfance malmenée et une hypersensibilité qui tout naturellement s'est installée faite à la fois d'angoisse, de peurs, de désespoir, de sentiment de vide et d'attente de protection qui n'est jamais vraiment venue.
L’hypersensibilité n’est pas un diagnostic, c’est une caractéristique qui doit s’interpréter dans un cadre plus large, en tenant compte de la personne dans sa globalité. Les personnes hypersensibles peuvent percevoir ce que les autres ne perçoivent pas, et le vivre si intensément que le monde leur présente alors un éventail de réalités qui échappent aux autres.
D’une certaine façon, elles portent des «lunettes invisibles» qui leur font voir le monde différemment, avec un coeur plus ouvert, mais aussi plus vulnérable.
les personnes hypersensibles disposent d’un cerveau émotionnel doté d’une grande empathie. Ils sont pleinement orientés vers la «sociabilité» et l’union avec leurs semblables.
En d’autres termes, les processus cérébraux des personnes hypersensibles se traduisent par une surexcitation dans les zones neuronales relatives aux émotions et à l’interaction.
Elles sont capables de déchiffrer et de deviner les sentiments des personnes qu’elles ont en face d’elles. Mais, dans le même temps, elles ont à gérer un problème très simple… les autres ne font pas preuve de la même empathie. Il y a donc un déséquilibre évident entre la sensibilité des personnes hypersensibles, et celles des personnes qui ne le sont pas. «Elles se considèrent comme étant différentes».
Les chercheurs ont exposé ces personnes à différents stimuli, afin d’observer l’activité biochimique qui s’opère dans les différentes structures cérébrales.
Les résultats ont été très concluants, et plus particulièrement à deux niveaux :
1) Les neurones miroirs
Ils remplissent une fonction sociale, étant surtout présents chez les humains et chez les primates.
Situés dans le cortex frontal inférieur du cerveau et très proches de la zone du langage, les neurones miroirs sont plus particulièrement liés à l’empathie et à notre capacité à capter, traiter, et interpréter les émotions des autres.
Chez les personnes hypersensibles, leur activité est continue et très marquante depuis l’enfance.
2) L’insula
L’insula est une petite structure cérébrale logée très profondément dans notre cerveau. Située dans le cortex insulaire, elle est liée au système limbique, une structure basique dans nos émotions qui nous apporte cette vision plus subjective et plus intime de la réalité.
C'est en quelque sorte «le siège de la conscience», puisqu’elle réunit la majeure partie de nos pensées, intuitions, sentiments et autres perceptions de tout ce que l’on peut vivre.
Cette étude montre également qu’en plus d’être réceptives aux stimuli visuels liés aux visages humains et aux émotions, les personnes hypersensibles sont également très réactives à de nombreux stimuli physiques, tels que les lumières intenses ou les sons forts.
Cela active chez elles les structures cérébrales relatives à la douleur.
Les personnes hypersensibles ont une façon de ressentir et de comprendre le monde qui passe par un système neurosensoriel plus pointu, plus fin. Ce n’est pas ce qu’elles ont, mais c’est ce qu’elles sont.
Restez courageux et mettez " ce don " en faits concrets " créatifs " : l'écriture, la peinture, la musique, la sculpture des études sur les arts, l'apprentissage de la danse, le théâtre, par ex. Et sur le plan professionnel, tout ce qui touche à la psychologie.
Ne restez pas cantonné à la seule appellation, allez vous familiariser avec des techniques vous permettant de canaliser vos émotions. Si vous apprenez à vous maintenir dans le " cadre rigoureux " du silence et de l'écoute de l'autre, vos potentialités feront des miracles, et loin de vous épuiser psychiquement, vous ressourceront sans cesse. Ne vous permettez pas de gâcher cette grâce dans des états louvoyant avec une complaisance pour les bénéfices secondaires de la plainte, ou en vous maintenant dans des états pseudo-dépressifs.
Votre histoire d'amour est malheureusement ce que des milliers de personnes vivent un jour ou l'autre, c'est l'aFfaire de " l'offre et de la demande ". Vous n'avez rien gâcher, vous étiez deux avec des attentes différentes, sans plus. Vous aimerez bientôt et on vous aimera mieux que ce que vous avez vécu, soyez-en certain.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
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Re: Déprime Douleur amoureuse Manque de confiance

Message par Dubreuil »

PARENTIFICATION ET RELATION D'ACCAPAREMENT

La parentification de l’enfant est un processus interne à la vie familiale qui amène l'enfant ou l'adolescent à prendre des responsabilités plus importantes que ne le peut ( et le veut ) son âge et sa maturation psychologique ( psychique ). Ce qui le conduit inconsciemment à devenir un parent pour ses parents.
L’enfant va être sollicité au delà de ses compétences psychiques, tandis que le parent est dans la non reconnaissance de ce que l’enfant lui apporte.
Ce processus s’observe lorsque le parent est fragilisé, par ex : atteint d’une maladie, endeuillé, dépressif, malheureux, alcoolique., etc...
Le parent dépose chez l’enfant toutes ses angoisses, ce qui mobilise chez ce dernier toutes ses ressources pour le secourir. Progressivement il va devoir se positionner en adulte pour répondre aux besoins du parent adulte. C’est ce qu’on appelle la » parentification « .

C’est la façon dont l'enfant se positionne par rapport à son parent fragile qui crée une relation d’accaparement.
Face à la détresse de son parent, l'enfant va se donner pour mission de combler ou de réparer ses blessures. Le parent va alors le solliciter de façon consciente et/ou inconsciente afin d’obtenir de l’aide.
Le résultat de cette double dynamique est que l’enfant se retrouve peu à peu enfermé dans un lien de dépendance dont il n’arrive pas à s’extraire. La peur d’abandonner son père ou sa mère face à ce contexte de faiblesse le condamne à tenter d’assumer un rôle qui n’est pas le sien. La mission devient interminable et vaine et il se retrouve constamment confronté à l'adulte malheureux ou fragile.
Ce reflet de la figure parentale le revoit constamment à un sentiment d’impuissance et de culpabilité.
La perversité de ce mécanisme est renforcée par l’attitude de l’adulte, qui dénie ainsi la réalité de l’enfant avec la certitude que c'est normal, que c’est une marque de confiance, et qu'il " lui apprend la vie ".

Cette relation perverse entre parent et enfant, place l’enfant dans un double paradoxe : nier l’enfant qui est en lui, et endosser impérativement la responsabilité totale d'un adulte fragile jamais satisfait.
Impuissant et culpabilisé, il perd confiance en lui, et développe une mauvaise estime de soi. Cette situation va l’handicaper dans son accès à l’autonomie et le maintenir dans un lien toxique de dépendance affective.
A l’âge adulte, il sera souvent poussé vers un conjoint fragile. Il se sentira ainsi plus en confiance dans ce type de schéma relationnel où il retrouve la place, et la mission " de sauvetage " qu’il a toujours connue.

Ces enfants devenus les parents de leurs parents n'ont pas eu la possibilité de comprendre et de parler de leur propre souffrance à un adulte attentif, aimant, sécurisant.
Ils ont subi ( et subissent jusqu'au décès du parent ) une situation qui dans leur vie quotidienne les empêchent de faire leurs propres choix matériels et/ou affectifs, avec de grandes difficultés à exprimer leurs propres blessures, parce qu'elles ont été pendant trop longtemps niées, ce qui ne leur a pas permis de se reconnaitre comme " victimes " et dignes d'amour et d'intérêt de la part d'un tiers.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
kevess67
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Re: Déprime Douleur amoureuse Manque de confiance

Message par kevess67 »

Bonjour,

Je vous remercie de votre réponse, et je vais faire au mieux pour vous répondre.

Pour les deux questions voici mes réponses :
** De quoi avez-vous peur exactement ?
-> De moi même, je m'explique, j'ai peur de me laisser tomber à nouveau "dans la folie" suite à des coups de dépressions. J'en ai de plus en plus, suite à des "rêves" ou des situations dans la routine. Je sais de quoi je suis capable et que je sais également que la frontière entre ma vie et la "folie" s'amincit au fur et à mesure des jours.

**Pourquoi tous ces professionnels ? A cause de votre TS ?
-> Oui j'ai vue de nombreux psychiatres durant mon hospitalisation et une fois sorti. Mais c'est pas la suite, que j'ai essayé et que j'essaye encore de trouver un but, ou de me retrouver que j'ai continué à voir d'autres psychologues, hypnotiseurs, coach en PNL, ect... Suite au choc que certains ont eux en me voyant à l’hôpital, je me suis décidé à "aller mieux" quitte à me déplacer parfois très très loin pour voir des spécialistes. Mais bon aujourd'hui encore je "n'avance pas". J'ai l'impression de "survire" plutôt que de "vivre".

Oui la conclusion d'une fragilité psychologique et d'une hypersensibilité ont été avérée à la suite de certaines séances. Tout ce que vous avez expliqué sur cette hypersensibilité est vraie, car on me l'avait déjà formulé durant les séances de psychanalyses.

Néanmoins, tout sa ne change rien à mon soucis qui es que depuis que j'ai perdu toutes ces personnes que je considérais comme ma famille provoque toujours des chocs électrique en moi, de plus je n'arrive toujours pas à me "connaître" malgré les 3 années écoulées. Je remarque juste que le temps n’efface rien du tout malgré toutes mes tentatives pour m'en sortir et que bien au contraire plus le temps passe et plus je m'accroche à ces anciens sentiments donc forcément à une dépression.

Je vous remercie pour votre écoute, passez une bonne journée.
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