Psychose blanche - Personnalité narcissique -Trouble bipolaire

Babillon
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Psychose blanche - Personnalité narcissique -Trouble bipolaire

Message par Babillon »

Bonjour à tous,

Je viens ici pour comprendre.
Suis je dans la surinterprétation?

Dans une période de ma vie particulièrement angoissante. Dans une lutte pour que l'on me laisse être moi, que l'on respecte mon espace.
J'ai cette induction de ce que je vis que l'on me traite comme un pervers narcissique, que ces bourreaux me nient mes valeurs morales et mon identité.

Pour exemple:
Je passe en audition libre au commissariat suite à une plainte contre moi. De petits faits..
Face au brigadier qui prend mène l'audition, je dis simplement la vérité sans chercher à me défausser.
J'assume judiciairement mes actes, j'ai fait.. J'assume.. Par respect pour moi-même, je préfère être dans la vérité, la justesse, la sincérité..
Par nécessité aussi, j'ai bien trop peur de sombrer dans la confusion et de ne plus savoir si ce que je vis est réel.
Hors, ceux d'en face, raconte à ma petite que je fais ces choix pour évité un jugement au tribunal..
La répétition de ces scénettes à l'infini sont des entailles dans le ventre. J'en vomis littéralement.. Du dépits, du dégout.. Et quand je m'en suis révolté, ca a été utilisé contre moi judiciairement.


Il y a quelques jours je vais chez le médecin parce que je fais des insomnies, que je suis angoissé.
Là, je vis cette humiliation. Ce viol:
Après les bonjours de courtoisie, que je me sois installé en face de lui à son bureau. Ce monsieur s'intéresse d'abord à ma cigarette électronique quelques minutes et m'invite à me débarrasser de ça. Je souris, c'est vrai elle est comme ma tétine..
Lorsque je lui parle de mes insomnies, les attaques commence:
Hier je lisais un article, les jugements au JAF aboutissent à 99% en faveur de la femme.
C'est compliqué une séparation.(répété un grand nombre de fois sans que je puisse exprimé ce qui est compliqué pour moi)
Le problème est toujours le même, les gens n'écoutent pas les enfants...
J'essaie de répondre
Non, c'est simple...
Lui:
Oui c'est simple (répèté Xfois); il suffit d'écouter les enfants. De leurs dire d'être honnête..
Je reprends donc:
Ce qui me met en colère c'est qu'un autre prétende à aimer D**** comme sa fille...
Il m'interrompt. Conclu avec la répétition de son "C'est compliqué..." puis enfin "Pour moi, vous n'êtes pas angoissé mais revenez me voir après le jugement. Je vous expliquerai" et m'invite à partir.


Par la suite, je retourne au travail que je quitte afin de me rendre aux urgences psychiatrique remplis d'angoisse. Je vomis, je suis choqué. Vois une psychiatre à qui je n'arrive pas à raconter cette scène qui me prescrira un antipsychotique pour entre autres de supposés "idée délirante". Je suis simplement convaincu mon ex-compagne est allée se victimiser avant mon passage. Je suppose qu'elle raconte que je suis fou, que j'accepte pas la séparation, probablement que je suis un PN, après tout elle a bien raconté que je n'avais plus de pouvoir sur elle, qu'elle a pu se libérer.. J'étais clairement dans un état de dépendance affective avec elle. J'imagine que la psychiatre que j'ai vu a diagnostiqué une psychose blanche.

Moi je pense que mon corp veut que mon ex-compagne cesse de m'imposer des choses qui ne m'appartiennent pas.
C'est dur pour moi d'étayer ça, chaque scène sur lesquels cette idée s'est construite. C'est chaque fois comme un petit viol de ma personne.

Ma question est donc la suivante, ce médecin a t'il une attitude d'attaque envers un pervers narcissique? Suis je dans la sur-interprétation?
Eventuellement comment savoir si les anti-psychotique invalide ces diagnostique?

Vous remerciant à tous :)
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Psychose blanche - Personnalité narcissique -Trouble bipolaire

Message par Dubreuil »

Il se passe que vous êtes en plein traumatisme psychique et que vous n'étiez pas préparé à "la banalité des manipulations et joutes oratoires de circonstance lors d'une séparation avec enfant.
Vous allez bondir, mais comment vous dire que ce qui se passe dans votre vie autour de vos démarches administratives est classique, attendu, entériné, de circonstance, sans importance, seulement majoré par vos angoisses et votre affectivité.
C'est un passage obligé comme l'ont vécu et le vivent des millions d'hommes et de pères au moment d'un divorce ou d'une séparation;
C'est un jeu. Et si vous refusez le mode d'emploi vous vous détruirez tout seul.
Vous ignorez encore, pour l'instant, jusqu'où peut aller le MAL. Oui, tous les coups sont permis , et vous vous acharnez à ne pas louvoyer, vous refusez les armes que l'on vous tend.
Soit, vous êtes un pur : .." Par respect pour moi-même, je préfère être dans la vérité, la justesse, la sincérité..", mais vous n'êtes pas à votre place dans l'arène, vous êtes fragile, voire ridicule avec vos bons sentiments, vos goûts des valeurs, votre morale.
Et vous le savez, un rien des rivaux peut vous anéantir : " Par nécessité aussi, j'ai bien trop peur de sombrer dans la confusion et de ne plus savoir si ce que je vis est réel."
Alors que faites vous là ?
Non, vous n'interprétez pas, vous êtes dans le foudroiement du réel. Et vous devez reculer.

Hors, ceux d'en face, raconte à ma petite que je fais ces choix pour évité un jugement au tribunal..
*** Ce sera cela votre quotidien, jusqu'à ce qu'il y est le dénouement souhaité par vos agresseurs. Cela ne sert à rien d'être quelqu'un de bien. Face à la perversion, vous n'aurez JAMAIS RAISON. NE RIPOSTEZ PAS, dites seulement à votre enfant que ce sont des mensonges de grandes personnes, mais ce qui est vrai c'est que vous l'aimez, et que quand elle sera majeure elle comprendra tout.

]Hier je lisais un article, les jugements au JAF aboutissent à 99% en faveur de la femme.
C'est compliqué une séparation.(répété un grand nombre de fois sans que je puisse exprimé ce qui est compliqué pour moi)
Le problème est toujours le même, les gens n'écoutent pas les enfants...
*** C'est vrai.
Si vous êtes le patient en thérapie vous pouvez parler de vous. Pas ailleurs.

Lui: Oui c'est simple (répèté Xfois); il suffit d'écouter les enfants. De leurs dire d'être honnête..
*** Ce ne sont pas les propos d' un thérapeute.
Et un enfant ne peut pas ( ne doit pas) choisir son camp.

Je suis simplement convaincu mon ex-compagne est allée se victimiser avant mon passage. Je suppose qu'elle raconte que je suis fou
*** Certainement. C"est aussi une technique archi-utilisée en plaidoirie

que j'accepte pas la séparation, probablement que je suis un PN, après tout elle a bien raconté que je n'avais plus de pouvoir sur elle, qu'elle a pu se libérer.
*** C'est connu et ressassé.

. J'imagine que la psychiatre que j'ai vu a diagnostiqué une psychose blanche.
*** C'est de bonne guerre, tous les moyens sont bons.

Moi je pense que mon corp veut que mon ex-compagne cesse de m'imposer des choses qui ne m'appartiennent pas.
C'est dur pour moi d'étayer ça, chaque scène sur lesquels cette idée s'est construite. C'est chaque fois comme un petit viol de ma personne.
*** Vous n'êtes pas armé pour cette guerre. Et il faut surtout arrêter ce masochisme inutile. Trouvez une autre façon de jouir !

Ma question est donc la suivante, ce médecin a t'il une attitude d'attaque envers un pervers narcissique?
*** Il manque bien trop d'éléments pour l'affirmer. Rien n'est dit. Cette conversationne ne transcrit que des banalités.

Suis je dans la sur-interprétation?
*** Non, juste le détail de vos émotions.
C'est humain, et ne nécessite aucun traitement psychiatrique.
Calmez-vous tout seul.

Reculez. Evitez toute confrontation. Prenez un avocat et faites-lui confiance, ne vous intéressez plus aux personnes ni aux propos.
C'est une MASCARADE de circonstance. Une question d'égo, de pouvoirs, et d'argent.
Ne venez qu'à l'issue finale. Et là vous verrez alors comment réagir.

Eventuellement comment savoir si les anti-psychotique invalide ces diagnostique?
*** De quoi parlez-vous ? Que voulez-vous dire ?

J'ai longtemps travaillé avec les tribunaux, je vous joins quelques éléments.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Psychose blanche - Personnalité narcissique -Trouble bipolaire

Message par Dubreuil »

Protocole d’une expertise psychologique auprès du Juge des Affaires sociales et Familiales

J'effectuais des expertises privées auprès des tribunaux dans le cadre de traumatismes psychomoteurs et psychotraumatiques.
On me contactait également pour établir une expertise ou contre-expertise psychologique privée, dans le but d'obtenir des dispositions profitables à la restauration du lien familial.

Certains psychiatres, mandatés par un Juge aux Affaires Familiales pour une expertise statuant sur la santé mentale d'un père, ou d'une mère, établissent leurs rapports au vu des pièces du dossier sans avoir jamais reçu la personne concernée.
Parfois bafoués par la somme des propos ou rapports résolument diffamants de la partie adverse, ou pour des dossiers d'assistance éducative, les personnes me sollicitent pour obtenir une analyse objective des écrits produits à leur encontre, ainsi qu’un avis neutre de professionnelle sur leur place et fonction de parent auprès de leur(s) enfant(s).
Mon objectif consiste à rencontrer le ou les parent(s) concerné(s) accompagné(s) de l’enfant, ou s’il y a lieu de la fratrie, et d’établir en premier lieu et pour chacun, un compte-rendu psychologique.
Par l'intermédiaire de l'avocat, mes écrits peuvent utilement apporter un éclairage au juge amené à prendre des mesures sur la situation.
Alors que l’essentiel de ce qui est utile à la prise de décision des magistrats réside dans l’analyse stricte et neutre de la personnalité des parents et l'intérêt de l'enfant, je m’appuie sur l’étude du dossier et des éventuelles attestations ou expertises psychiatriques produites à l’encontre du parent dénigré, non pour prêter intérêt aux provocations souvent fantaisistes à son encontre, mais pour relever les propos inutilement prolixes et erronés dans les rapports professionnels qui me sont présentés.
Je commente les dommages psychologiques prévisibles quand ils discréditent un parent dans sa qualité d’homme et de père, ou de femme et de mère, pour l’humilier en toute impunité.
Je souligne les descriptions psychologiques compassionnelles de l’autre parent en opposition au portrait du papa ou de la maman mis au rebut éducatif et affectif.
J’explique et analyse l’inadéquation d’un terme ou diagnostic psychiatrique lourd de conséquence, pouvant précipiter un père ou une mère déshumanisés, en prison ou en internement abusif.
Je décris les traumatismes et préjudices psychiques infligés à l’enfant et recherche les solutions qui paraissent les plus conformes à son intérêt supérieur.
Je démontre la dramatisation du conflit parental par la famille, les proches, l’école, les psy(s), et autres personnes ou professionnels s’animant autour de l’enfant sur de successifs thèmes «d’agressions verbales ou décisionnaires», constituant ainsi un nouveau préjudice s’ajoutant à la séparation des parents que l’enfant vit déjà comme une déception intense perturbant l’image qu’il a de lui-même et de sa relation à l’autre.
Par ce travail analytique je contribue à étoffer un dossier démontrant l’utilité d’une résidence alternée, ou au contraire le maintien de garde chez le père ou la mère, ceci avec des dispositions concernant la restauration du lien familial, profitable à l'enfant et aux deux parents.

Exemples de traumatismes et préjudices psychiques
Passage de la conférence : Pères et repères aujourd'hui (…) Pour pouvoir se structurer, être identique à soi-même, il faut tout d'abord avoir été identique à quelqu'un, s'être quelque part mis fantasmatiquement à sa place, mis dans son corps, l'avoir imité. Et pour que ce mouvement psychique se produise, il faut avoir obscurément reconnu un élément fondateur chez cet autre.
Alors que l'identité du fils est ancrée dans le corps du père, à sa naissance le petit garçon sort d'un corps féminin. Il ne connait tout d'abord que les odeurs du corps féminin, ce qui constituera par la suite cet intérêt de l'homme pour les odeurs de la femme, cette façon qu'il aura de s'en sentir submergé, impressionné émotionnellement et sexuellement.
L'absence fréquente du père, ou de modèle masculin sécurisant auprès du jeune garçon, explique souvent certaines difficultés de comportement reliés à l'affirmation de l'identité sexuelle chez l'homme.

Passage de la conférence : La pathologie du lien (…) Certaines femmes ont eu des pères qui les ont plus ou moins niées, traumatisées, voire violées. Et des mères qui les ont laissé faire et sont complices.
La vengeance contre la mémoire du père prend alors effet quand le compagnon est père à son tour. L’enfant devient l’objet de discorde, puisque c’est quelque chose qui vient encore du Père, d’un père.
Il y a peu de siècles derrière nous les chirurgiens ouvraient le corps des nouveaux nés sans les endormir, on disait qu’ils ne sentaient rien. Aujourd’hui, psychiquement on coupe les enfants en deux et on écarte les pères, eux non plus ne sentiraient rien.
Pour l’instant, est considéré pathologique tout ce qui dans les pères crie et supplie, pleure ou tempête, démontre ou s’avance, se tait, ou se suicide. Car ce père qui fait grand bruit, et parle de rapt alors qu'on lui tolère tout de même huit heures par mois auprès de son bébé, celui la qui prouve si haut l'amour de son enfant que c'en devient indécent, cet autre qui veut accompagner son fils dans une éducation chaleureuse, ou ce dernier qui se donne la mort parce qu'il ne peut plus respirer l'odeur de sa petite fille, avoir ses sourires dans sa tête et la serrer tendrement contre lui, ( quelle horreur ! ) tout cela prouve combien on a eu raison de ne pas lui confier son enfant !
L'homme qui devient père dès que l'ovule est fécondé, n'a pour l'instant rien à revendiquer. C'est si peu de chose un peu de sperme, alors que c'est si personnel ce qui se passe dans le ventre de la femme, on ne va tout de même pas comparer ! Pourquoi se sentirait-il concerné, humilié, désespéré, voire violé dans son intimité quand la femme ne lui concède pas, ou plus, sa place auprès de son propre enfant ? Qu'il la laisse donc se sacrifier en paix pour ce pauvre petit qui n'aura jamais de père ! Car mieux vaut pas de père du tout que cet homme qui par l'effet de la séparation va perdre toute prérogative éducative et affective, et qui de surcroît, n'aurait jamais été un bon père comme elle le veut, comme elle l'entend.
Depuis des millénaires, la femme a été considérée comme inférieure à l'homme, la place qui lui était dévolue était près des enfants. La conscience collective a bonne mémoire, que vient-il prétendre celui-la, quelle part ose-t-il exiger qu'il a jusqu'à ce jour si durement méprisée ?
On ne va pas tout de même pas lui donner l'enfant comme ça, à ce rustre, cet intrus !
Un homme, c'est bien connu, reste d'abord un homme quand il devient père, il ne sait pas comment ça marche la paternité. Alors que la femme elle, elle sait, elle devient tout de suite mère !
Elle va donc lui apprendre à lui, à l'homme, ce qu'il doit dire ou ne pas dire, faire ou ne pas faire, avec la chair de sa chair à elle d'abord, avec son bien. Avec sa proie.
Et bien naïf est celui qui croira qu'il s'agit juste là de la température du bain ou de l'achat des couches-culotte.
Pourtant, si nul enfant n’est tenu d’aimer ses deux parents, et nul parent d’aimer son enfant, qu’il est seulement attendu de respecter son père et sa mère et les droits de l’enfant, c’est bien pourtant au nom de cet amour induit, codifié, perverti, entériné par la société, que les tribunaux donnent aux mères, de façon trop souvent inconséquente et réductrice, cette idée de responsabilité unique sur les toutes premières années de vie de l'enfant.
Et c’est encore au nom de cette perversion, de cette version-du-père dans les médias, qu’on stigmatise, qu’on infantilise l’homme en lui niant le droit à ses propres émotions, à sa propre sensibilité, à l'amour sincère qu'il porte à son propre enfant.
Pourtant, quand un nourrisson ou un enfant est aimé par son père, sa maison est dans le cœur de son père et où qu’il aille, s’il est avec son père il est chez lui.
Et il en est de même pour la mère, si cet enfant est aimé de sa mère, sa maison est dans le cœur de sa mère, et où qu’il aille, s’il est avec sa mère il est chez lui.
Et si ces deux adultes sont en capacité d’aimer si tendrement leur enfant, ils sont bien évidemment en mesure de se respecter eux-mêmes, de se rencontrer en égalité pour échanger sur ses besoins physiques et psychologiques.
Tout le reste n’est que haine, littérature et business.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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