Je veux me sevrer de ma médication (AD+neuroleptique). J'ai rien ! Mon parcours...

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yuzikuz
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Je veux me sevrer de ma médication (AD+neuroleptique). J'ai rien ! Mon parcours...

Message par yuzikuz »

Bonjour/bonsoir tout le monde ;


JH 31 ans tout juste depuis quelques jours. Je projette de commencer ma vie sans ces drogues psy!! Bon objectif s'il en est ! Il paraît que ce serait extrêmement difficile de se débarrasser de l'addiction induite par la paroxetine càd le deroxat (paxil en anglais)... bref, mais qu'à cela tienne j'y tiens énormement, donc je ne vais pas baisser les bras..... le moindre symptôme, je supporterais..., je suis fort, je prendrais de l'herbe de blé pour éliminer comme il faut les résidus de médicaments... Vit B à gogo, magnésium et Omega 3... eh ouais ! Je vais m'y mettre dans l'optique d'atténuer les symptômes provoqués par l'absence de cette substance ! c'est une véritable plaie ça !!

Alors je plante le décor, je suis le second d'une fratrie de 4 (3 garçons, 1 fille, l’aînée). Je vis seul dans un studio de 25 m² une pièce avec balcon, vue sur le Canigou... j'ai un chat depuis avril 2014. Titulaire d'un BAC+3 en comptabilité (oui y'en a la-dedans...). Je suis célibataire actuellement (eh oui trop dur de trouver une fille, un job, bref de faire ma vie tranquille...). Sinon mes 2 frères sont plus jeune que moi, ils vivent chez mes parents à la campagne. Je vis dans la même ville que ma sœur... Eh oui. Je vais parfois la voir, elle a deux fils qu'elle élève seule (son ex conjoint étais un cas, peut être psychopathe).

Sinon étant hypersensible à la base (comme ma sœur, à savoir l'âme d'un artiste créatif quoi... oui j'aime beaucoup la musique, et les arts en général, même si j'aime aussi la science, j'ai des projets scientifiques que j'essai de mener à bien, de faire avancer petit à petit, une passion en somme... je m'y investit carrément quoi. J'étais très doué dans les mathématique j'étais le premier de ma classe et en philosophie églement).

J'ai pris des médicaments à deux reprises (on m'a interné à la demande d'un tiers -ma mère-) au tout début du mois de janvier 2011 (pour bien entamer l'année, eh oui)... xanax, tercian, zyprexa, seroplex à haute dose administré par les infirmiers de l'HP : je vous cacherais pas j'ai pris 20 kg d'un coup (enfin en quelques semaines) + les dégâts : j'étais un véritable zombie (les premiers jours d'internement, de traitement, je n'arrivais pas à articuler, à aligner une phrase quoi correctement, à marcher... c'étais affreux, je me suis même effondré par terre et le personnel soignant m'a relevé, porté et enfin ils m'ont raccompagnés jusqu'à la chambre). Cet internement à durée 3 semaines... Oui j'ai refusé de faire une prise de sang par peur du pire... Donc on m'a envoyé aux urgences psy de ma ville... Et hop voilà... Donc on peut dire que j'ai perdu l'année 2011... bah oui je dormais 15 h/jour d'affilé si ce n'est plus. Mes journées se résumaient ainsi : je dormais, je me levais, m''habillait, je mangeais ça oui + prise de cachets à heure fixe... Tel un robot... Mais tout mécaniquement, je n'arrive plus à lire un livre, un article, regarder un film jusqu'au bout, j'avais sommeil dès 20 h. Donc à 21h je dormais... jusqu'à midi. Oui, jusqu'à midi-13 h.

Donc j'ai vite arrêté fin 2011 (novembre) après les vendanges... par moi même (le psychiatre que je voyais à l'époque un roumain... me disais on diminuera la prochaine fois et il ne le faisait jamais.. donc j'ai pris le taureau par les cornes) et début 2012 jusqu'à fin 2013, j'ai connu une liste impressionnantes de symptômes très angoissants, très inconfortables, j'étais pris pour un hypocondriaque très mal car je ne rêvais pas quoi.... en effet, douleurs thoraciques fortes, problèmes de peaux (pieds en sang, diverses verrues, condylomes, tâches brunâtres, plis inguinaux aussi très rouge suintants, rendant la marche très pénible et ce, toutes les semaines pendant de longs mois l'hiver 2012-2013), diarrhée persistante, douleurs cérébrale, fourmillements, douleurs des différents organes (foie, poumons, cœur), souffle court, crachat de sang, maladie opportunes (système immunitaire affaiblis en l'absence de la médication), l'impression de syncope imminente : des pertes d'équilibres... impression de crise cardiaque et pour ne citer que ces derniers, bref une détresse totale... des attaques de paniques on va dire (car j'allais bien mais c'est juste le sys nerveux qui été en panique) qui m'ont conduit à tout heure aux urgences : c'étais intenable cet état. J'ai été une vingtaine de fois aux services des urgences à 350 mètres de chez moi à cette époque... mais les ECG, bilans sanguins n'ont rien donnés. 2012/2013 j'ai consulté plusieurs généralistes et on m'a fait faire une batterie d'examens (IRM dorso lombaire, IRM cérébrale, gastroscopie, test d'effort cardio, scanner thoracique, coproculture, bilans sanguins...) qui se sont révélées négatif donc une absence de problème grave finalement on m'a simplement diagnostiqué un RGO. Puis, entre temps j'ai trouvé un poste en comptabilité en tant que secrétaire-comptable de juillet 2012 à juin 2013 inclus au sein d'une petite association comprenant une vingtaine de salariés spécialisé dans le traitement et la vente de vêtements d'occasion (Emmaüs). Puis difficultés en couple (violence, me sentant incompris) + perte d'emploi + douleurs bref la totale, je m'isolais de plus en plus en cette deuxième moitié de l'année 2013, je faisait le tour du quartier après manger le soir ou j'habitais alors... je m'aérer mais ça ne suffisait pas, en rentrant j'écoutais de la musique mélancolique ("Coexist" de "The xx" en boucle) et parcourait des pages médicales sur le net et autres forums à la recherche de la pathologie dont je pouvait être atteint... bref, j'étais au plus mal. je croyais mourir d'un cancer qu'aucun professionnel de la santé n'avait su décelé... (différents internistes, spécialistes cardiologue, gastro-entérologue, dermatologue, etc.) eh oui, à l'époque je n'avais pas tout ce recul que j'ai acquis aujourd'hui grâce à Youtube et aux pages web (forums + sites spécialisés)...

ça m'a valu une seconde hospitalisation en oct 2013 (même durée le séjour, 3 semaines avec sorties autorisés le WE les dernières semaines, je pouvait profiter de ma chérie et de ma famille un peu), étant au bout du rouleau je me suis dit, c'est l'ultime solution pour qu'on me prenne en charge et on me diagnostique la pathologie grave que je pouvait avoir... je ne pensais pas aux symptômes de sevrage évidement... Non puisque de novembre 2011 à février 2012 tout allait bien... Je croyais que c'étais ma pathologie qui avait gagné du terrain (à des métastases du cancer buccal et/où de la peau, que je n'ai pas évidemment...). Puis là, nouvelle médication (Paroxetine 20 mg, Risperdal 2 mg), j'ai pris 20 kg supplémentaire en quelques mois au sortir de l'HP. A la base je faisait 56 kg fin 2010 oui 56 kg (mince) je suis passé à 95 kg en déc 2013. Pour 1m70. Donc mauvaise image de soi, moins de sensibilité qu'auparavant... etc. Mais bonne nouvelle : les douleurs sont parties 2 semaines après le traitement en psychiatrie à l'HP.

Aujourd'hui j'ai envie de reprendre ma vie en mains, de m'en sortir quoi tout simplement, je suis à 10 mg de Paroxetine, et 1 mg de Risperdal. J'ai diminué car le psy à décalé son rendez-vous (absent durant les fêtes de fin d'année et sa remplaçante aussi s'est désistée) et qui plus est je compte jeûner à l'eau (pour perdre du poids et me détoxifier, je le ferais chaque année comme c'est recommandé de le faire), et là pour qu'il soit le plus efficace possible, aucun médicament n'est toléré durant le jeûne. Mon but, eh bien arrêter durant le jeûne la médication, quitte à reprendre les 10 mg si ça devient insupportable (trop de symptômes de sevrage) ou bien carrément stopper d'en prendre à jamais (et je me dirais bon débarras !)... Je ne sais pas trop que faire en fait, je verrais selon comment je me sens... Pas évident à gérer tout ça...

eh oui à mon âge j'espère retrouver ma créativité d'antan (de mes 20 ans) et tout mon plein potentiel perdu en grande partie depuis 6 ans maintenant. Oui, j'avance au ralentit... Voilà pour mon témoignage j'espère qu'il pourra servir à d'autres.. N'hésitez pas à m'écrire si vous êtes dans un cas analogue, et ce même des décennies après ce post. Je veillerais à répondre si je suis en vie, car le net je ne pense pas m'en défaire...

merci encore par avance, ce forum me donne espoir aussi et d'autres davantage vulgarisé sur ce sujet (le sevrage des médicaments psy) ! mon but à terme c'est aussi d'être davantage spirituel, de vivre avec une compagne, de fonder un foyer quoi, de travailler... d'avoir de longues journées remplis, riches... pas d'être un zombie qui perd tout sens artistique (créativité) et qui passe le clair de son temps à dormir... et manger (bien que je ne fasse pas que ça, mais je n'ai pas de vie sociale, je n'ose pas aller vers les autres, me sent pas bien avec ces kilos en trop, je suis à 82 kg aujourd'hui,donc limite obèse, j'aimerais descendre jusqu'à 70 kg à peu près, un poids santé). Sinon actuellement je parcours des pages web, m'adonne à ma passion scientifique, écoute de la musique, regarde des séries US, des films... m'occupe de mon chat de bientôt 3 ans... Je consomme du thé vert, du café, prend des compléments alimentaires reishi + cordyceps, ginseng coréen, ortie, gingembre, gelée royale. Mange des fruits secs (abricots, figues, noix, amendes, pistaches, noix de cajou).

Sinon, aussi pour la petite histoire, je ne suis plus en couple et ce, depuis août 2014, je l'ai été de 2007-2014 avec une fille ça a été fusionnel, elle avait 3 ans de moins que moi, et puis elle a refait sa vie aujourd'hui elle a un enfant en bas-âge, mais bon je crois que cette intoxication (et sevrage) n'a rien arrangé... j'étais violent parfois (aussi perte de libido pendant les rapports, j'étais mal à l'aise... enfin vous imaginez) et je regrette le mal que j'ai fait, en même temps j'étais hors de moi, tout ça pour dire quoi bah que je vais négocier avec les psychiatres afin de diminuer encore mon traitement puis de l'arrêter mais même je compte pas trop sur eux en fait ! si j'avais su je n'aurais jamais toucher à ça de ma vie ! J'ai déménagé en février 2014 mais bon je dors 10 h par nuit avant 2011 j'étais à 7/8 h qui me suffisaient bon ok j'étais dans les études à l'université, au lycée, mais bon... je marchais beaucoup dans les rues de ma ville... Donc en fait ma peur réside dans le fait de ravoir ces symptômes invalidants... qui dégrade la qualité de vie, et quand bien même maintenant je suis avertit, ça peut durer des semaines, de longs mois voire années puis délivrance et recouvrement des facultés mentales (je pourrais lire d'une traite), c'est pourquoi je reste déterminé à me sevrer. Si vous avez des astuces, conseils, suggestions, soutiens, remarque pour que j'y parvienne (à me sevrer) je vous en serait très reconnaissant.

(oui j'avais du mal à travailler et souffrir en même temps pensant être en phase terminale d'un cancer, aucun médecin ne m'a dit qu'il pouvait s'agir de symptômes de sevrage... ni le psychiatre ne m'avait pas prévenu, alors vous voyez, pas facile quoi... oui au travail, on m'a renouveler une fois en nov. 2012, pour première moitié de 2013, pas deux)

Ajout pour info (petites précisions qui valent leur pesant d'or) : j'ai déjà été en manque de médicaments pendant 6 jours fin septembre 2016, au 5ème jour j'avais des vertiges, impossible de fermer l’œil de la nuit, bref je me sentais mal, mais le deuxième jour ça allait mieux, j'étais pas violent ni rien... J'étais chez mes parents dans un département voisin (car j'ai été vendanger avec mon père).
L'ordonnance arrivait à expiration, donc pénurie de cachets grosse cris d'angoisse mais bon ça a été, je me suis dit "sevres toi!" mais impossible, donc rechute, je suis allez voir le médecin de famille un lundi matin, il m'a renouvelé pour 3 mois. Puis à la reprise bon sommeil, tout est revenu dans l'ordre.

La comme les comprimés sont sécables (en 2), je le fait depuis le 28 déc. 2016... je suis resté seul chez moi.. 17 jours après : bah pour l'instant ça va. Le deuxième jour j'ai mal dormis mais j'ai réussi quand même à tomber dans les bras de Morphée...
Normalement je suis à 20 mg Paroxetine et 2 mg de Risperdal. J'ai divisé les doses en 2 donc. Pensez-vous que j'ai été trop vite ? Car j'ai lu qu'il fallait diminuer par paliers de 10% ? Mais comment faire ? Piler les cachets et les peser ensuite au moyen d'une bascule de précision ? Ou bien demander la Paroxetine en sirop (qui devient le Deroxat) ?


Cordialement ;
N'hésitez pas à me demander des précisions si je n'ai pas été clair, si vous avez des interrogations.
Navré pour le pavé littéraire ... je suis speed depuis que j'ai réduit les doses, je fait que de bouger/bouger... peut être les excitants que je prends (café, thé vert) ?
à+
schizophrène
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