Je me pose des questions sur mon fils

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Poupéeratatouille
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Je me pose des questions sur mon fils

Message par Poupéeratatouille »

Bonjour,

Le comportement de mon fils de 25 ans m'interpelle depuis quelques temps. A tord ou à raison, je ne sais......

Mon fils vient de terminer sa première année en master marketing : études qu'il poursuit en alternance. Après avoir eu d'énormes difficultés durant deux années, après son bac, à s'engager dans des études stables, il n'a présenté, depuis, aucune difficulté particulière.
Petit, il a eu d'énormes difficultés à s'insérer dans un groupe, était introverti, et n'avait d'amis qu'au travers de ceux de son frère aîné.
L'adolescence lui a donné la possibilité de s'en faire par le biais du sport : le rugby.
Son adolescence s'est déroulée avec une crise marquée comparativement à celle de son frère, mais sans excès pour autant.
Du moins, celle que j'ai connue au quotidien. Un divorce et un déménagement ne m'ont plus permit de le suivre au quotidien, sauf lorsqu'il a passé 6 mois à mon domicile afin de passer son bac.

Depuis quelques temps, je note chez lui des changements qui m'inquiètent à chaque fois que nous nous parlons au téléphone. Nous sommes assez proches et il se confie beaucoup.
Suite à un week-end passé ensemble chez moi, j'ai trouvé une bouteille de vin dans le jardin. J'ai donc abordé ce sujet avec lui afin de savoir comment il appréhendait le sujet. Il m'a avoué qu'il avait parfois des "nécessités" à consommer de l'alcool ainsi que du cannabis et ce depuis un certain temps déjà. Par ailleurs il fume des cigarettes sans avoir pu s'arrêter à chacun de ses essais.
Pour lui, il est dans une totale maîtrise de sa consommation ! Discours convenu........ Pas d'addiction selon ses termes.......

Il m'a avoué également avoir, dans des disputes avec son ex-copine, eu un comportement violent à quelques reprises et cela parce qu'elle avait poussé à bout. Je ne saurai vous dire si au moment il était sous influence de quelques substances.

Son caractère peut changer en un instant : il est capable dans un moment de joie, de basculer dans une mélancolie, qui le fait s'éloigner des personnes en sa présence, comme si un voile tombait. Il lui arrive de varier dans ses sentiments, une personne ignorée voire détestée, peut être perçue agréable un autre jour sans qu'un évènement ait poussé mon fils à la voir autrement.
Il est intelligent et sait parfois utiliser la manipulation.

Il est persuadé d'être différent et que les autres ont peur de lui, ont peur de ses capacités à les deviner. Il me parle également de jalousie d'autrui à son égard. Que cette jalousie qu'il ressent, l'oblige à se cacher derrière des lunettes de soleil, afin que les personnes ne puissent voir son regard qu'elles jugent comme intrusif tant il arrive à deviner leurs pensées positives ou négatives.

Qu'il est capable de ressentir les énergies de chacun et d'influer sur celles-ci ou du moins d'établir une connection, qui soit fait fuir les gens, soit les rassure. Il m'a parlé de méta-communication avec les gens, comme si cela venait d'un pouvoir qu'il aurait........

Je suis troublée par tout cela, d'autant plus que ces faits se multiplient depuis quelques temps. J'ai noté aussi dans nos dernières conversations téléphoniques, des blancs qui semblaient se poser au milieu d'une phrase. Ce qui peut arriver chez beaucoup d'entre nous lorsque nous cherchons le mot "juste" dans nos propos..... Sauf que là, cela m'a semblé trop fréquent dans une conversation. Si je n'interromps pas le "blanc", mon fils soit reprend sa conversation, presque ou elle en était, soit passe du coq à l'âne......

Je ne sais quoi penser, ou plutôt, j'essaie d'être le plus rationnelle afin de ne pas étiqueter d'un pseudo-diagnostic, le comportement de mon fils.
Si vous pouviez m'aider !

Merci
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Bouddha
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Poupéeratatouille
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Re: Je me pose des questions sur mon fils

Message par Poupéeratatouille »

Je reviens vers vous afin de vous parler des derniers événements qui se sont produits depuis hier. Hier soir, mon fils m'a, à nouveau, téléphoné ; depuis une semaine, ses appels sont réguliers, alors que nous pouvions ne nous appeler qu'une fois pas mois environ. Son discours identique à ceux récemment évoqués, soit la méta-communication, le pouvoir de lire en les gens, a été interrompu par de nombreux "blancs", comme si sa pensée se mettait en suspension. Je lui ai demandé si il en avait conscience, il m'a répondu que oui, j'ai donc demandé si ces blancs avaient une quelconque raison ou valeur dans la phrase énoncée. Il m'a répondu qu'il étaient le "mot juste"...... Puis, dans la conversation, il s'est mis à me parler tout d'un coup d'un chat noir qui venait de s'arrêtait. Je lui ai demandé de quel chat noir, où il se trouvait ? Il m'a répondu comme si cela devait être une évidence à mes yeux (alors que je ne savais pas où mon fils se trouvait : en fait, il était sur son balcon et avait vue sur la rue). Il m'a dit alors que tant que son regard était posé sur l'animal, le chat ne pouvait plus bouger. Lorsqu'il a décidé de ne plus regarder l'animal, celui-ci s'est remis en mouvement : mon fils était en train de me dire que c'était la force de sa pensée qui a obligé le chat à avoir cette attitude. Je vois bien qu'il développe "sa propre réalité"......

Ce matin, mon fils m'a rappelé en me disant qu'il fallait qu'il arrête..... En fait il m'a avoué qu'il avait fumé un joint hier soir et que cela le faisait se basculer dans un autre monde où il entrait en connection avec autrui et l'univers...... Je lui ai dit que c'était une sage décision et lui ai demandé si il avait besoin d'être accompagné dans cette démarche. Il m'a assuré que non ! Nous avons discuté, toujours accompagnés des "blancs" parfois.

Une heure après son appel, je reçois un texto où il me dit que ses yeux sont verts et non pas marrons.Je lui ai alors demandé alors si cela changeait quelque chose si ils étaient verts ou marrons et s'il en était inquiet.

Sa réponse fut ( je recopie là sa réponse) : " NN pas du tout je vois ce que je veux voir".

Ma réponse fût : " Ce que tu veux voir ... Es-tu certain que ce soit réel ?"

Lui : " NN c'est mon imaginaire"

Moi : " A quelle heure as-tu fumé ton dernier joint ?"

Lui : "Ahahahaagaha" suivi d'un autre texto " Gagagagazaaaaaqqasgghghfgga"

Moi : "C'était la question à ne pas poser ! Idiote je suis !

Lui : pas de texte, seulement une forme géométrique d'un rectangle en position verticale
puis un autre texto a suivi "C'est pas grave, haha"

Moi : "Je puis me soigner... Hahaha !"

Lui : " Avec du travail..."

Moi : " Et de l'aide..."

Lui : "Pas besoins, c'est tout ce qui t'entoure..." suivi de " Haha en toi est la force"

Une heure après, c'est moi qui l'ai appelé pour lui demander si cela lui ferait plaisir de m'héberger quelque jours pour partager du temps avec lui. Au départ, il m'a répondu qu'il n'en avait pas le temps puis que cela lui ferait plaisir et qu'il fallait que je le rappelle pour me dire si ma venue serait faisable avec son emploi du temps. Je lui ai dit que cela ne me posais aucun problème de ne le voir que le soir après son travail.....

Voilà,
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Bouddha
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Poupéeratatouille
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Re: Je me pose des questions sur mon fils

Message par Poupéeratatouille »

A vouloir trop synthétiser mon récit, j'ai oublier de vous signaler un fait qui peut avoir son importance.
Notre discussion au sujet de la bouteille trouvée dans le jardin, date du jeudi 30 juin soit il y a une semaine. Mon fils était en Corse avec quatre copains avec qui la semaine s'est assez mal passée et il m'a appelé pour m'en parler. Là, il m'a parlé de son rapport avec l'alcool comme une perche tendue que j'ai saisie (j'avais tu ma découverte du jardin, car il était en période d'examens et d'écriture de son mémoire et je ne voulais pas parasiter ces moments par une discussion qui pouvait être ultérieure). Il m'a avoué connaître un sentiment de honte à avoir cette attitude, puis après quelques échanges verbaux, s'est effondré en larmes qui ont duré un très long temps. C'est depuis cet épisode que les "manifestations psychotiques" (si cela en sont) se sont multipliées et que ses appels téléphoniques l'ont été également.
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Jeannette
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Re: Je me pose des questions sur mon fils

Message par Jeannette »

Dorgue, alcool, ou autre ? Ton fils a très certainement un "problème". Mais impossible de faire un diagnostique ainsi, à distance, et sans le voir. Et surtout pas par moi qui ne suis pas pro. Tu peux contacter par mp les quelques professionnels bénévoles sur le forum (leur nom apparait en mauve dans les discussions), mais je pense que je connais d'avance leur réponse : seul un psychiatre ou un psychologue rencontrant ton fils (de visu) serait à même de savoir ce qu'il en est et, surtout, quelles sont les suites à donner. Encore faut-il que ton fils soit d'accord pour cela... Et c'est sans doute là que réside la principale difficulté.
Si quelque chose s’oppose à toi et te déchire, laisse croître, c’est que tu prends racine et que tu mues. A. de St Exupery - Citadelle
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Poupéeratatouille
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Re: Je me pose des questions sur mon fils

Message par Poupéeratatouille »

Oui, je sais bien qu'un diagnostic ne peut se faire ainsi !
En fait je cherche des pistes, des conseils car j'ai bien conscience que la difficulté est de le convaincre à se rapprocher du corps médical ! C'est pour cela que je lui ai proposé de venir le voir. A ses côtés, je serai peut-être plus en mesure de le persuader qu'il y a un "problème" en lui et de plus il me sera plus facile de noter des informations de visu, par la rencontre avec son co-locataire ou autre.
Au téléphone, il me maintient que je n'ai pas à m'inquiéter, que tout va bien.... Ce qui est loin d'être le cas !
Chaque conversation téléphonique me demande une énergie à le maintenir en confiance vis à vis de moi. Il a sa réalité de son état, qui ne correspond pas à celle que je perçois, et je sens bien qu'il ne me faut pas, du moins pas encore et peut-être jamais, l'aborder en force. Il risque alors de tourner les talons et se retrouvera seul. Je suis son seul "phare" !
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Jeannette
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Re: Je me pose des questions sur mon fils

Message par Jeannette »

Plutôt que de tenter de le convaincre qu'il a un problème, ce qui est difficile à admettre pour tout le monde, tu peux peut être jouer plus sur la corde "curiosité de ce que je suis et de la meilleure façon possible de le "gérer" ". Reste, ensuite, à obtenir une "complicité" de la part d'un psychiatre dans cette optique.

Je peux te conseiller de contacter le groupe Circée : http://www.circee.org/
http://www.circee.org/?Service-de-consultation-4
J'ai eu l'occasion de rencontrer l'un des membres fondateurs, Thomas Rabeyron, et je le recommande chaudement.
L'optique un peu "à part" de ce centre de psychologie aiderait peut être à convaincre ton fils que la démarche n'est pas liée à l'idée qu'il est "fou" ou qu'il a clairement un problème...
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Poupéeratatouille
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Re: Je me pose des questions sur mon fils

Message par Poupéeratatouille »

A force de penser à la situation de mon fils, il me revient des faits qui peuvent s'intégrer dans tout ce que j'ai déjà décrit. Durant son année de licence, il a disparu de son école sans donner de nouvelles pendant quelques jours. Son école en a averti son père qui s'est empressé de me demander si je savais où il se trouvait. J'ai fini par retrouver sa trace grâce à son amie à qui j'ai fait passer le message de me répondre au téléphone. Il était épuisé, plus en mesure de faire face à son travail, ses études, dépassé..... Je lui ai alors conseillé d'aller voir un médecin pour justifier son absence auprès de son école et ensuite de lui parler de son passage à vide et peut-être qu'il puisse lui donner le nom d'un médecin psy qui pourrait le voir pendant quelques temps. Mon fils m'a dit l'avoir fait et avoir prit un traitement pour l'aider à passer ce "creux" ; peu de temps après, il a tout arrêté. Chaque année,et cela depuis 4 ans environ, à la même période (novembre) il connaît des passages à vide qui singulièrement correspondent à la date où il a développé un asthme sévère puisqu'il a été, à 7 ans, "fiché" comme patient à risque auprès du samu.
Il ne connaît plus d'asthme depuis très longtemps et ce matin, après m'avoir dit qu'il devait arrêter de fumer des joints, il s'est mis à tousser. Sa toux était un toux d'asthmatique (je l'ai été moi-même et je la reconnais..).
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Poupéeratatouille
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Re: Je me pose des questions sur mon fils

Message par Poupéeratatouille »

Merci pour le lien que tu viens de me donner Jeannette. Lorsque j'ai posté tout à l'heure, nos messages se sont croisés et ensuite j'ai été occupée par ailleurs. Je vais étudier tout cela de près : je suis preneuse de tout ce qui pourrait m'aider à accompagner mon fils.
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Fugen
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Re: Je me pose des questions sur mon fils

Message par Fugen »

Si il a fumé un joint à chaque fois qu'il vous appelle, je ne suis pas étonnée que vous doutiez de sa santé mentale, et par téléphone il est difficile de savoir si réellement il y a un soucis à se faire ou pas. les blancs sont fréquents dans une conversation avec une personne qui a fumé.
Le risque avec le hash c'est que si il fume beaucoup, il peut se détourner de son travail, voir se désociabiliser.
Il est persuadé d'être différent et que les autres ont peur de lui, ont peur de ses capacités à les deviner
Je connais quelqu'un de très proche qui tient le même propos. Il est surtout hypersensible, voir surdoué..
Si votre fils poursuit ses études en alternance c'est qu'il est également en entreprise?
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Poupéeratatouille
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Re: Je me pose des questions sur mon fils

Message par Poupéeratatouille »

Merci pour votre réponse Fugen.
Je n'ai jamais fumé de joint de ma vie et donc je suis en complète méconnaissance du sujet, sinon par les articles que je peux lire. Vous soulignez l'hypersensibilité d'une personne de votre connaissance : mon fils est également hypersensible, il est également dyslexique et a des aptitudes intellectuelles certaines. Ma meilleure amie qui connaît mes enfants depuis qu'ils sont nés et qui les a toujours suivi, a toujours pensé à une surdouance chez mon fils. Je n'ai jamais cherché à l'époque à creuser le sujet, connaissant parfois l'impact que peuvent avoir les "étiquettes".... Une différence n'est jamais facile à vivre, alors lorsqu'elle est attachée à une "case, cela peut s'avérer encore plus compliqué. Ai-je eu tord ou raison à l'époque, peu importe. Le passé fait de nous ce que nous sommes en partie, mais en partie seulement : rien n'est figé, tout est susceptible de pouvoir évoluer. N'est-ce pas le propre de la vie ?

Oui, mon fils, par le fait de l'alternance, est en entreprise.

Je n'ai pas reçu d'appel de mon fils hier soir et je me suis interdite de me manifester. Il avait prit une journée de repos pour que le calme puisse revenir ; je lui ai donc laissé le champ libre de pression si il avait pu vivre mon appel de la sorte.

Depuis trois mois,nous nous sommes beaucoup parlé au téléphone, notre rythme d'appel n'étant plus limité à un par mois en raison d'un cumul d'évènements : mon mari a été hospitalisé durant un mois avec un diagnostic très long à poser en raison de la maladie dont les symptômes convergeaient vers plusieurs pistes, anniversaire de mon fils, fête des mères.
A chacune de nos conversation, je me souviens maintenant de son insistance à me souligner à chaque fois le fait qu'il était heureux, qu'il n'avait jamais été heureux à ce point jusqu'à ce jour. C'est comme si, à chaque fois, il brandissait un étendard pour être certain que je puisse le voir avec certitude. Je m'en était fait la réflexion et bêtement je suis passée à côté, persuadée que ce bonheur était réel.
L'était-il ? Voulait-il m'en persuader, s'en persuader ou les deux à la fois ? Premiers signes avant-coureurs ?

Il y a quatre jours de cela, j'ai reçu une notification de la page facebook de mon fils comme quoi, il avait changé sa photo de profil. Comme beaucoup de mamans curieuses, je suis allée voir, croyant voir une photo de ses vacances en Corse. A la place, j'ai trouvé un blanc !
Deux photos de ses vacances dans son album photos, mais un grand blanc concernant sa photo de profil. Le plus étrange, c'est que c'est mon fils qui a abordé le sujet. Il m'a raconté que, tout comme sa montre qui prenait de l'avance ou du retard et même s'arrêtait en fonction de ses états d'âme, sa photo pouvait fluctuer en fonction de ces mêmes états, sans qu'il y soit à l'origine manuellement.
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