Suis-je schizophrène ?

Forum schizophrénie, schizophrène
Fjaraa
Messages : 84
Inscription : 22 août 2015, 18:09

Re: Suis-je schizophrène ?

Message par Fjaraa »

Ajout : la schizophrénie - si elle existe - est classée dans les psychoses. Il paraît qu'un psychotique ne se remet pas en question.
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19311
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Suis-je schizophrène ?

Message par Dubreuil »

Shaiiidan a écrit :Miar si vous êtes comme ça avec tous vos patients, je vous déconseille. "Merci" quand même de m'avoir "répondu".
Vous déconseillez quoi ? Et à qui ?
Fjaraa a écrit :Bonsoir,

Relisez la réponse de Fjaraa
" Je serais prête à te demander si tu as "envie" d'être schizophrène, juste pour entrer dans une case.
Pour côtoyer une personne atteinte d'une forme de pathologie qui pourrait avoir des symptômes classés schizophréniques, se manifestant par des troubles du comportement, je peux te dire que c'est loin d'être une situation enviable.
Vois plutôt, au préalable, un psy, qui, sans te faire de diagnostic
TRES IMPORTANT
car ce n'est pas le but, pourrait éventuellement t'orienter. Un psychologue clinicien, pour exprimer ton mal-être, sans te juger, mais en prenant en compte ta personne dans sa globalité, pourrait t'orienter, s'il le juge nécessaire, vers un psychiatre.
l'ironie est que vous vous adressez déjà sur ce forum à un psychologue clinicien.... Votre demande n'est peut-être pas assez élaborée ?
Si vous souhaitez une réponse appropriée à ce que vous voulez entendre, écrivez-moi la réponse et je vous la recopierai.
Il y a toutes sortes de raisons de VOULOIR être malade
C'est en cela peut-être que ma question vous agace, et vous importune.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19311
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Suis-je schizophrène ?

Message par Dubreuil »

En psychologie, faire appel à un professionnel ce n'est pas se contenter d'une réponse positive ou d'une main tendue. C'est aspirer à la totale compréhension, comme la symbiose que nous avions quand nous ne faisions qu'un, inconscient et bienheureux, dans le ventre de la mère.
Et c'est un appel à l'impossible. Un manque fondamental que nul ne peut combler.
Paradoxalement, demander de l'aide, ce peut être parfois ne pas vouloir en recevoir.
Faire constater seulement " l'état des lieux ".
Montrer combien l'on souffre, et combien cela nous rend fort et tout à la fois désespéré.
Etre triomphant et satisfait que cela soit dit, vu et entériné.
Les bénéfices secondaires de " la plainte " peuvent alors être plus gratifiants que la contrainte d'être pris à ses propres mots, d'être écouté et secouru dans les limites psychiques que nous nous étions construites pour ne pas sombrer, cette jouissance que d'être " au fond du trou ", de le faire savoir par touches délicates, ou dans la provocation morbide.
Mais pour un patient, il suffit parfois d'avoir pu s'écouter parler de son intense souffrance psychique pour se l'approprier.
Il n'y a pas d'échelon, d'escalade dans le traumatisme. Nul besoin de se dire que l'autre souffre plus ou moins que soi. Sur quels critères quantifier, mesurer la douleur, la nôtre nous suffit. Le plus dur étant souvent, non pas de la soulager, mais de nous l'attribuer.
Et pouvoir ainsi, plus tard, travailler à sa résolution, en son temps et à son rythme.
C'est en cela, par sa présence, et son écoute professionnelle, que le psy est un empêcheur de tourner en rond.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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