En détresse suite à de graves problèmes

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Djahane27
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Re: En détresse suite à de graves problèmes

Message par Djahane27 »

Je vous remercie d'avoir supprimer le dit message mais je ne pensai pas à une épuration de mon post.
Il y avait des messages précieux pour moi, j'aurai aimée les copier coller avant.

Je me sens tout de même rassurée là, je ne suis plus exposée.
Djahane27
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Re: En détresse suite à de graves problèmes

Message par Djahane27 »

Parfois, pour mieux sauter, il faut prendre de l’élan
Beaucoup d’élan sinon on reste cloué sur place, impossible de se décider et de voir la situation telle qu’elle est
On se fait des cailloux, des montagnes
Et alors, tétanisée par la peur, on reste là à regarder le vide
Djahane27
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Re: En détresse suite à de graves problèmes

Message par Djahane27 »

J'ai l'impression d'être comme ses oiseaux restés trop longtemps enfermés dans leurs cages.
Ils ne peuvent plus déployer leurs ailes.
Et un oiseau qui ne vole pas, n'a plus aucune utilité.
Ce n'est qu'un être mutilé de l'intérieur comme de l'extérieur.
C'est un peu moi.
On m'a brisée mes ailes.
Je n'arrive plus à voler.
Dubreuil
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Re: En détresse suite à de graves problèmes

Message par Dubreuil »

Quand un oiseau ne sait plus voler, c'est très simple, par lui même il ne peut rien, mais si on le prend dans ses mains et qu'on le lance en l'air, instinctivement il ouvre ses ailes et s'envole.
La toute première chose à faire pour vous en sortir, c'est arrêter de pleurer sur votre sort. Cela vous apporte malgré vous une certaine complaisance ( bénéfices secondaires ) qui vous maintient évidemment dans l'illusion que l'on vous comprend et que l'on vous plaint. C'est ailleurs qu'il faut réfléchir.
Mais apparemment l'hypnose humaniste ne retient pas votre intérêt, pourtant elle serait souveraine dans votre cas.
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Djahane27
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Re: En détresse suite à de graves problèmes

Message par Djahane27 »

Si je me suis intéressée à l'hypnose humaniste, j'ai du mal à trouver un praticien.
Je n'en ai pas reparlé car j'ai oubliée, j'ai tendance à tout oublier.
J'avoue que j'appréhende aussi vu ma mauvaise expérience avec l'EMDR.

Je ne me plains plus, dans la vie de tous les jours, je suis seule. Je ne parle à personne en dehors de ma mère.
C'est un peu une bouteille d'oxygène de parler ici mais je me parle surtout à moi même.
C'est juste un moyen pour moi de me sentir exister.

Je cherche toujours ailleurs, c'est juste que j'ai du mal avec toutes ses pathologies.
La phobie sociale et la dépressions ne m'aident pas mon plus.
Djahane27
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Re: En détresse suite à de graves problèmes

Message par Djahane27 »

Je me suis remise à sortir ses derniers jours.
Certes, juste à côté de chez moi mais c'est une victoire même minime.

J'ai l'impression d'être deux personnes différentes, quand je sors, je vois neuf.
Je ne suis pas super positive mais je reviens transformée.
En restant enfermée chez moi, je broie du noir, je me renferme et je déprime.
Je me demande si je suis pas carencée notamment en vitamine D, ce qui joue sur l'humeur

C'est un cercle vicieux.
Je vais essayer d'instaurer un programme ou je devrais sortir au moins, chaque semaine.

- J'ai commencée à regarder pour les inscriptions en étude supérieure
- Pour le permis, je pense avoir des difficultés d'ordre pratique :
J'avais du mal à rester droite quand je conduisais et je sous évalué où surévalué la dimension de la voiture
Lors du passage du test Wais 4, le psy m'avais demandé si j'avais pas des soucis avec l'organisation car j'avais un souci avec ça lors du résultat
Ce qui est bizarre, c'est qu'en faisant des test avec une psychologue du travail, il s'est avéré que j'étais pile poil dans la bonne ligne pour l'organisation.
Je n'étais ni trop souple, ni rigide, elle m'a même demandée comment je faisais
Je pense que j'ai surcompensé, du coup je me demande si je suis pas dsy
Cela expliquerai beaucoup de mes difficultés
Djahane27
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Re: En détresse suite à de graves problèmes

Message par Djahane27 »

Je réalise que j'ai perdue beaucoup de temps à pleurer sur moi
Des années où j'aurai pu essayer plein de choses

En réalité, je me sens juste très seule et j'ai mal
C'est comme si j'avais le cœur brisé

Mais je comprends pas pourquoi.
C'est pas comme si j'avais été amoureuse

Je crois que je suis juste déçue, blasée et profondément blessée

J'arrive pas à recoller les morceaux
Dubreuil
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Re: En détresse suite à de graves problèmes

Message par Dubreuil »

Je pense que j'ai surcompensé, du coup je me demande si je suis pas dsy
Un bilan psychomoteur pourrait immédiatement vous renseigner. ( RV avec un(e) psychomotricien(ne) )
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
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Re: En détresse suite à de graves problèmes

Message par Dubreuil »

La psychomotricité est une approche globale de la personne où le corps et l'esprit sont considérés comme solidaires et unis. Cette discipline regroupe l'apport de nombreuses sciences comme la biologie, la physiologie, la psychologie, la psychanalyse, la sociologie, l'éducation...
Ces liens se sont créés au fur et à mesure du développement psychomoteur au cours duquel l'enfant élabore sa personnalité, dans un dialogue perpétuel entre sa maturation neurologique et ses différentes expériences relationnelles et motrices.
En psychomotricité, le corps n'est pas abordé sous l'angle fonctionnel comme en kinésithérapie, mais dans sa globalité : corps - esprit. Comme lieu de ressenti et d'expression entre le monde interne - mes pensées, mes émotions, mes sensations - et le monde externe - ce que je ressens, ce que j'exprime par mes cinq sens.
Le projet de soin en psychomotricité s'emploie à réduire l'écart entre le « vouloir faire » et le « pouvoir faire » de la personne, en lui permettant de mettre en valeur ses capacités « à faire et à être » sans jugement, ni statistique de performance.
Le psychomotricien est reconnu en tant qu'auxiliaire médical, et ses compétences sont fixées par un décret d'actes depuis 1974.
En tant que salarié, le psychomotricien travaille dans des structures spécialisées, ITEP, SESSAD, IME, CSMI, PMI, centres pour déficients auditifs et visuels, hôpitaux de jour... ainsi que dans les structures hospitalières publiques ou privées ( service de néonatologie, CAMPS, gériatrie, psychiatrie, réadaptation, addictologie, oncologie, soins palliatifs...), et les EHPAD, établissements pour personnes âgées dépendantes, PASA, SSR, accueil de jour spécialisé, unité Alzheimer.


INFLUENCE DE LA PSYCHOLOGIE SUR LA THERAPIE PSYCHOMOTRICE

Après « mai 1968 », les psychomotriciens, avec leurs techniques corporelles sont mis du coté de l’esprit. C’est ainsi qu’ils n’ont pas d’autre choix que d’aller « voir » du coté de l’esprit ce qui s’y passe.
Le contexte théorique de l’époque est le suivant : la pédopsychiatrie est neuve. Les psychiatres et les psychologues se forment dans leur majorité à la psychanalyse. La psychanalyse des enfants commence à se répandre. Et par ailleurs, les grands courants d’idées tels que la linguistique, l’anthropologie, le structuralisme prennent un essor considérable.
Lacan relit Freud en allemand, et relève dans les traductions des erreurs monumentales. Grand érudit, il s’intéresse aux travaux philosophiques de son temps, lecture de Hegel, introduite par Kojeve à la Sorbonne, et discussions avec Levi-Strauss et Foucault, et le linguiste Martinet.
Lacan désire faire progresser la théorie psychanalytique à partir du point ou Freud l’a laissée, et ce sont, en particulier les apports de la linguistique structurale qui l’influenceront le plus.
Il crée de nouveaux concepts tels que le sujet de l’inconscient, les registres de l’imaginaire, du symbolique et du réel, le nœud borroméen, le grand Autre, etc...
Comme Freud en son temps, il désire que la psychanalyse soit un concept scientifique et accepté comme tel par les Sciences. Il y passera sa vie.
Fils turbulent de la psychanalyse, Lacan entraîne dans son sillage un nombre de plus en plus grand de pédopsychiatres, de psychologues, et quelques psychomotriciens interpellés eux aussi par ce grand courant de pensée.
La prise en compte de la notion du " désir " de l’enfant, conduit les psychomotriciens à s’intéresser à la théorie psychanalytique. De l’interrogation de la relation intersubjective on passe à la question du transfert.
Si nous savons désormais que le corps est pris dans le réseau signifiant de la langue, en psychomotricité, il est invité à se taire. Or, les psychomotriciens ont bien repéré que le corps n’est pas muet, et que la personne, enfant ou adulte, exprime avec son corps ce qu’elle ne peut dire par la parole.
En ce qui concerne la technique de jeu avec l’enfant, c’est sur la primauté de l’expression que se construit désormais la nouvelle psychomotricité.
Cette technique, élaborée par F. Desobeau sera reprise ensuite par F. Giromini puis A. Lauras et F. Joly entre autres.
Lapierre et Aucouturier, dans les années 1975, influencés par la théorie psychanalytique, démontrent que si la structuration temporo-spatiale est nécessaire aux apprentissages, elle ne peut s’apprendre de façon rationnelle. Le psychomotricien doit favoriser l’expression du corps vécu de l’enfant en lui laissant la liberté de ses actes ; il est à l’écoute de l’enfant. Si l’enfant échoue, ce n’est plus par défaut d’apprentissage mais par défaut de faculté créatrice.
C’est cette faculté créatrice que désormais la psychomotricité doit apporter à l’enfant.
Nous retrouvons ici en filigrane les apports théoriques du dernier ouvrage de Merleau-Ponty : L’œil et l’Esprit (1964), où il nous dit que « toute technique est technique du corps, elle figure et amplifie la structure métaphysique de notre chair ».
Ceci revient à dire que, en psychomotricité, le dire est contenu dans le faire : en retrouvant sa dynamique expressive, l’enfant met à jour, traduit ses fantasmes.
On retrouve ici l’expérience de la catharsis et ses effets bénéfiques décrits de façon prise, jadis, par Aristote.
Le vécu corporel de l’enfant se conjoint à une histoire mise en scène où la vérité se donne masquée. C’est ainsi que nous pouvons dire que l’enjeu théorique de la psychomotricité est la vérité du sujet de la même façon qu’en psychanalyse.
La différence réside dans la technique, car il y plusieurs façons de travailler la question de la vérité du sujet, comme il y a différents moyens d’accès pour pénétrer dans une ville.

En psychomotricité, la voie d’accès est l’imaginaire, en psychanalyse, la voie d’accès est le symbolique.
C’est exact à condition que l’enfant soit « dans le langage », mais s’il ne l’est pas ?
C’est l’énigme posée par la psychose qui conduit les psychomotriciens à s’interroger sur les techniques à utiliser dans ce cas précis, et sur quel support théorique elles doivent se construire.
Ici, la théorie psychanalytique et la théorie phénoménologique croisent la pratique psychomotrice.
En ce qui concerne la théorie psychanalytique se rapportant au corps, ce sont les concepts d’identification, d’image du corps, et de « moi-peau » qui seront travaillés.
En ce qui concerne la théorie phénoménologique, ce sont les concepts de vécu corporel, dialogue tonico-émotionnel, expressivité du corps par l’intermédiaire du toucher thérapeutique, du regard, de la voix etc... qui seront travaillés ainsi que le rapport à autrui.
Le courant de recherche actuel des neuro-sciences, constitue maintenant une troisième voie d’accès.
La psychomotricité est marquée dans sa chair du sceau de la pluralité dont elle est constituée, il n’y a donc pas d’unité conceptuelle de la psychomotricité.
Son identité se construit au regard des trois concepts du corps issus de la pensée du 20ème siècle :
- La psychanalyse - La phénoménologie - Les neuro-sciences.

Située au lieu d’articulation de l’imaginaire, du symbolique et du réel, la psychomotricité a pour fonction l’émergence du désir humain.

LE BILAN PSYCHOMOTEUR

Tous les bilans psychomoteurs ne se valent pas. C'est ce qu'en fait le thérapeute, le temps et le savoir qu'il y consacre qui en font toute sa valeur et sa pertinence.
Le bilan psychomoteur est un outil indispensable pour tout début de prise en charge, quel que soit l’âge de la personne. Il se déroule sous prescription médicale.
Il a pour objectif de recueillir des informations cliniques, motrices, et psychologiques, afin d’en faire une synthèse et de comprendre le pourquoi du trouble psychomoteur.
Il est toujours composé de 3 temps : L’entretien, L’évaluation, Le compte-rendu.
L’entretien permet de préciser les raisons de la consultation et d’orienter le choix des tests utilisés pour le bilan. Il aura pour objectif de retracer l’histoire des difficultés, le parcours de développement et des acquisitions motrices, les raisons médicales éventuelles du trouble, le déroulement des apprentissages scolaires, les difficultés ou troubles ayant déjà existé dans la famille, l’évaluation de l’expression symbolique ( verbalisation, graphisme, créativité ), les goûts de la personne, et les comportements sociaux.
Si lors de la prise de renseignements par conversation téléphonique il apparaît au thérapeute l’opportunité de recevoir en premier lieu l’enfant seul, ou la personne sans son accompagnateur, ou encore, les parents seuls, ou l’accompagnateur, un rendez-vous sera pris où chacun pourra s’exprimer en toute liberté et formuler différemment, puis ensemble dans un autre rendez-vous, le motif de la demande de soins.
L’évaluation, c'est la passation de l’examen psychomoteur en lui-même, qui détermine les coordinations dynamiques générales et les conduites motrices de base, les équilibres statiques et dynamiques, les coordinations oculo-motrices et oculo-podales, les dissociations des mouvements et motricité fine, la latéralité, les praxies et la perception visuelle et visuoconstruction, l’orientation et structuration dans le temps et l’espace, l’organisation de l’acte graphique ( vitesse, qualité, tenue de l’outil ), le schéma corporel, le tonus et les réactions tonico-émotionnelles ( avec la capacité et la qualité d’investissement corporel qui sont la partie centrale du bilan psychomoteur de l’adulte ), les caractéristiques attentionnelles ( vue et audition ) et les fonctions exécutives ( planification et inhibition de l’activité ).
Si le patient porte des lunettes, des appareils, il doit venir avec.
S’il est sous traitement particulier, il est important de prévenir le psychomotricien.
Si des examens radio, IRM, EEG, neurologiques, psychologiques, orthophoniques, un bilan, ont été faits, il est important de les apporter.
Pour les troubles de l’attention, si le patient est sous traitement psychostimulant ( Ritaline, Concerta ), venir sans prise de traitement le jour de l’examen.
Pour les troubles graphomoteurs, de l’attention, ou du comportement, venir avec les écrits de la personne, ou les cahiers scolaires de l’enfant et l'appréciation des enseignants.
L’évaluation de l’adulte se passe seule.
L'évaluation de l'enfant se passe la plupart du temps dès la seconde séance, sans les parents.
Cependant, si l’enfant, ou l'adulte, a besoin de se sentir soutenu dans cette démarche, la collaboration d'un tiers, ou d'un parents, est requise.

Le psychomotricien a besoin de temps pour relire et coter les diverses productions de la personne afin d’écrire le compte-rendu.
Ce compte-rendu sera remis au patient, ou aux parents de l'enfant, avec les informations complémentaires et la réponse aux questionnements éventuels. Le médecin prescripteur en recevra également copie.
Si des examens complémentaires s’avèrent nécessaires, une collaboration avec d’autres professionnels sera envisagée en accord avec les parents, ou la personne.
Le bilan dure environ 2h, mais peut se fractionner en plusieurs rendez-vous d’une demi-heure en fonction de l’âge, de la disponibilité, et de l’attention de chacun.
NB.
Le bilan psychomoteur, ainsi que les séances de psychomotricité, peuvent s'effectuer au domicile de la personne, si celle-ci présente une composante phobique, ou si elle est porteuse d’un handicap physique ou mental.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Djahane27
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Re: En détresse suite à de graves problèmes

Message par Djahane27 »

En réalité, je ne crois pas en la thérapie. Je vais jamais au bout de l'une d'entre elles.
Je trouve cela trop intrusive pour moi, je suis de nature pudique.
Je dois m'exposer à chaque fois.
C'est contre productif car ça me prends beaucoup d'énergie et je me sens déposséder de ma personnalité.
C'est limite comme un "viol". J'ai toujours détestée qu'on entre en moi.

Je me suis fais violence ces derniers temps en voyageant avec une connaissance pendant quelques jours
J'essaye de voir le jour à nouveau.
Je remets des robes. Cela peut paraître puéril mais j'ai un souci avec ma féminité.
J'ai mal à ma féminité.

Ce que je ne comprends pas, c'est mon état, je suis sereine pendant quelques jours puis pendant quelques jours, je suis inerte et dans mon monde.
C'est comme si je me déconnectait complètement et que je n'avais pas conscience d'être.
Je ne comprends pas si c'est dû à mon hypersensibilité, ma thyroïde ou autre.

Pour le bilan psychomotricien, c'est surtout que lors du test Wais IV, le psy m' a dis que je devais avoir des soucis d'organisation.

A la rentrée, je suis censée intégrer un groupe d'affirmation de soi.

Je me suis déjà renseignée pour l'hypnose humaniste.
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