Dépression liée à l'enfance

[ombrevivante]

Dans la vie, je n'ai jamais eu de chance. Dès le départ, j'étais foutu je crois. Mes parents qui ne voulaient pas de moi me l'ont fait payé tout le temps ou j'ai vécu sous leur toit. Mon père se chargeait de la violence physique alors que ma mère s'en prenait à mon moral. Après ça, j'ai subit les viols du copain de ma grand mère, d'un camarade de classe, d'un chauffeur de bus, je passe le reste...

Au collège, j'ai parlé de ce qu'il s'était passé avec le copain de ma grand mère. Mon entourage familial ne m'a pas soutenu, sur mon front il y avait marqué victime. Personne n'est venu vers moi pour m'aider. Du haut de mes quatorze années j'ai du me débrouiller. J'ai attendu quatre ans pour que la justice fasse ce qu'elle avait à faire. Et encore j'ai eu de la chance ... C'est le fait que je me soit retrouvée à l'hopital qui a fait avancé les choses.

A partir de la, j"ai fais quelques conneries du genre se couper les veines, anorexie, avalage de médicaments... C'était la période de la grande dépression qui depuis ce moment revient chaque fin d'année. Et vas y qu'on te bourre d'anti bidules... Théralène, Norset, Xanax, Effexor, Atarax et que sais je encore... J'en ai essayé pas mal des anti bidules... Aujourd'hui je suis encore sous Norset et cela depuis maintenant plus d'un an et je ne voit toujours pas d'amélioration réelle. A ce qu'il parait je serais plus stable...

Les psychologues et les psychiatres? J'en ai vu pas mal aussi... Il n'y a la psychothérapeute qui me suis actuellement qui m'ait vraiment aidée. Je suis toujours à la recherche d'un psychiatre qui me comprenne pour m'aider et surtout pour voir mon traitement... Cela fait maintenant plus de six ans que je consulte et franchement je commence à en avoir marre.

Après ça? bien sûre il y a une suite... Mes années lycées je les ai passées dans la souffrance. J'ai passé cinq ans à avoir sans cesse des "flashs". Je revoyais des scènes de viols mais avec les personne a qui je tenais le plus. Je me suis interdit d'avoir des relations amicales de peur de faire une fixation sur les personnes que je rencontrais. Car qui disait amis disait souffrances immenses et auto destruction avec empoisonnement de la vie d'autrui...

Aujourd'hui, je vis en foyer. J'ai atterris ici, après avoir fugué de chez mes parents et avoir faillis y passer. Ce qui me fait peur? C'est mon aspect incontrôlable... Des fois j'ai l'impression qu'au fond de moi quelque chose de fort cherche à sortir. J'ai toujours cette image ou je cris jusqu'à en pleurer pour faire sortir tous les non dits que j'ai accumulé toutes ces années. Dans ces moments là, j'ai peur de péter un plomb, de faire du mal à quelqu'un et de tout casser autours de moi.

Et puis ce qui me fait de plus en plus peur, ce sont mes bugs. Depuis un mois, j'ai comme des absences. Il y a des fois ou je reste assise pendant une heure à fixer je ne sais quoi. C'est un peu comme si j'étais en dehors de mon corps. Je ne peux plus bouger, je ne peux plus parler, je n'entends pas tout ce que l'on me dit. La dernière fois que ça s'est passé, j'étais assise pour manger à la cantine, les autres ne comprenaient pas ce qu'il m'arrivait. Dans ma tête une phrase se répétait sans cesse: "Laissez l'enfant criez, personne ne l'aide".

Merci de m'avoir lu pour ceux qui en auront eu le courage, en espérant trouver un peu d'aide et une solution à ma dépression liée à l'enfance.

[Dubreuil Nicole]

Ce que vous appelez vos " bugs " sont peut-être des états de grâce que vous envoie votre sub-conscient pour arrêter un temps de souffrir.
La réalité est trop insoutenable, vivre avec vos traumatismes vous épuise. Il en effet temps de vous libérer !
Avez-vous participé à une thérapie de groupe, genre psychodrame ?
Bien à vous.
Nicole Dubreuil. Psychologue Clinicienne

[ombrevivante]

Merci de votre réponse,

Pour ce qui est psychodrame, je n'en ai jamais fais réelment. Je sais ce que c'est et je pense effectivement que cela pourrait peut être m'aider mais après je ne sais pas ou l'on peu trouver des professionnels qui utilisent cette technique. En attendant, j'ai mon médecin traitant qui a diminué le Norset de moitié parce qu'elle pense que ça pourrait aussi être à cause de ça. Hier, j'ai eu la peur de ma vie parce que ça m'est arrivé quand je conduisais. J'arrivais à passer les vitesse mais je voyais le paysage sans le voir et je ne pouvais pas regarder à quelle vitesse je roulais. Heureusement que je n' étais pas en ville parce que si un piéton serait passé devant moi je n'aurais pas pu le voir... Puis j'ai eu de la chance aussi que ça ne soit pas resté trop longtemps.

[Dubreuil Nicole]

Les médicaments donnent en effet ce sentiment d'irréalité, de se regarder vivre sans réaction, d'être étranger à sa propre vie, etc..
Aucun médicament n'est inoffensif
De toute façon il est interdit de conduire quand on a ce genre de traitement, justement pour que les effets secondaires ne fassent pas des patients des meurtriers !
Oui, tentez le psychodrame, dans quelle région êtes-vous ?

[ombrevivante]

Bonjour,

Pour ce qui est du médicament et de la conduite, c'est assez compliqué. Comme je passe mon permis je ne peux pas me permettre de ne pas rouler et vu que je l'ai commencé avant de reprendre les médicaments... En plus comme c'est mon père qui me l'a payé en partie...
Après pour ce qui et du psychodrame, j'habite à Metz (dans le 57)

[Dubreuil Nicole]

Dans votre ville, il doit y avoir ce genre de thérapie de groupe, renseignez-vous dans un Hôpital de jour ( antenne psy ) Même si vous n'en faites pas partie, ils doivent vous donner l'adresse de professionnels en thérapie de groupe.
Ou bien tentez sur internet en tapant :
- Psychodrame de Moreno à Metz, environs
ou bien :
- Thérapies de groupes à Metz, environs
Je n'ai pas essayé, mais c'est peut-être une voie..

[ombrevivante]

Ca fait un moment que je ne suis pas venue...

Mais j'ai tout de même trouvé un psychiatre et pour l'instant je dirais que ça passe bien. Pour ce qui est de mes bugs il pense que je fais des petites crises d'épilépsie mais bon c'est encore à voir... Pour ce qui est de la thérapie de groupe j'avais cherché un peu mais en ce moment je suis débordée alors je crois que je vais en rester à là. On verra bien si il y a un mieux et peut ête que par la suite j'aurais l'occasion de faire une thérapie de groupe.

[Dubreuil Nicole]

Dans les crises d'absence de l'épilepsie il n'y a RIEN, donc pas de phrase répétitive.
Tant mieux si votre psychiatre vous aide.
Bonne route.
Bien à vous.
Nicole Dubreuil. Psy

[Antibabylone]

c'est vieux ! mais je tien à dire quelque chose de 1 les absences moi aussi sa m'arrive et je suis pas le seul ! c'est simplement quand on plonge dans nos pensé et que l'on ne pense plus qu'a une seul chose c'est s'envolé et on s'envole d'une certaine façon c'est comme si on prenais une drogue et que notre cerveau en avais tellement besoin qu'il en crée une qui nous ferais plané c'est une image mais c'est sa c'est ce besoin de s'envolé mes parents m'on m'y dans un foyer Religieux pendant mes 12-13ans et c'est une période ou sa m'arrivais beaucoup ! c'est aussi une période ou j'ai commencé à rêvé beaucoup et je me rappelais de mes rêve la nuit et sa fessais du bien ! le cerveau à besoin de chose qu'il crée pour notre esprit !
pour ce qui est des cachetons ! je déconseille car sa donne rien à par finir en HP mon père à fait sa devant moi quand j'avais 8 ans sa à rien fait à par me donné un traumatisme de plus et à le mettre en HP pendant plusieurs mois et sa lui à pas fait du bien !
je suis loin de pouvoir comprendre ton enfance car je n'est pas connue de viols ! mais je sais ce qu'est la déprétion j'en est vue beaucoup et en à vécue pas mal non plus ! pour les ami(e)s fait toi des ami(e)s au moins un bon ou plein au quel tu ne t'attache pas ! mais c'est important aussi une chose ne t'enfonce pas dans les drogues arrêtes toi à la beuh ou le pillon sinon tu seras partie pour de nouvelle dérétion !