Mon fils a un diogene

Forum TOC (trouble obsessionnel compulsif)
Lousoledad
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Mon fils a un diogene

Message par Lousoledad »

Bonjour, mon fils de 28 ans a, je crois, ce que l' on décrit comme diogene passif. Je crois pouvoir dire qu'il l' depuis son enfance. J'ai du très souvent enlever des bouteilles de lait, papiers de gâteaux, livres, vêtements accumulés autour de lui. Il vivait chez moi encore hier. Il vient de partir pour un appartement. Je crains s que le problème persiste et qu' il soit envahi et exclu de don nouveau lieu de vie. Il fallait lutter pour que l'appartement commun ne doit pas la suite de sa chambre. Très intelligent, il est inséré. Par contre peu de liens extérieurs. Comment l aider et comment vider cette chambre dans un état proche de l'incurie, sans être violente?
Dubreuil
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Re: Mon fils a un diogene

Message par Dubreuil »

Dans le syndrome de Diogène, deux hypothèses existent : l’une considère ce syndrome comme une pathologie psychiatrique ( même avec une grande intelligence ) et l’autre plus comme le choix d’un mode de vie et l’expression du libre arbitre, à l’image de Diogène ( philosophe ancien qui ne souhaitait vivre que plus proche de la nature.
Vous a-t-il déjà fait part de cette approche ?
Les personnes atteintes du syndrome de Diogène, ont en effet la plupart du temps, une personnalité exceptionnelle, qui peut être marqué par une intelligence au-dessus de la moyenne, un caractère fort, une personnalité riche et complexe, parfois même attirante ou séduisante mais la plupart du temps très difficile à vivre.

L’approche médicale, associe cette façon particulière de " vivre " comme une démence de type Alzheimer ou fronto-temporale, une maladie schizophrénique, une paranoïa ou trouble paranoïaque ou encore une maladie liée à l’alcoolisme (syndrome de Korsakoff).
*** Pour le Dr Jean-Claude Monfort, tout semble se déclencher entre l’âge de zéro et trois ans. Il explique ainsi : « Par une sorte de cataclysme survenu entre 0 et 3 ans, se retrouvant seul, en carence affective, l’enfant, pour survivre, aurait été amené à faire un choix non conscient : ne jamais compter sur autrui. Mais, parvenues à l’âge adulte, ces personnes, à l’intelligence hors norme, et à la personnalité affirmée, peuvent s’effondrer d’un instant à l’autre. » C’est ensuite l’apparition ou la réapparition de cette façon de voir le monde qui une fois l’âge adulte atteint semble complètement inadapté et incompréhensible pour les autres.

D’après l’approche de Chebili, les personnes atteintes du syndrome de Diogène ont la problématique de deuil. Chebili confirme que la fréquence des deuils pourra entraîner un trouble psychologique et comportemental chez quelqu’un. D’après le syndrome d’amassement, il est à remarquer que la plupart des personnes atteintes par ce trouble montrent une incapacité d’oublier le passé.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
Psychologue clinicien
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Re: Mon fils a un diogene

Message par Dubreuil »

Je souhaite que vous trouviez là, quelques éléments pouvant vous aider dans la recherche du bien-être de votre fils.
Même s'il le sait déjà, je pense que vous pourriez communiquer, ou faire lire ces propos, à votre fils. Ce serait la possibilité d'un dialogue de bon sens, allant en son sens, pour qu'il soit au minimum en mesure de participer à son bien-être.
Vous ne dites pas ce qu'il fait durant ses journées ? Est-il prostré ? Est-il créatif ?

Courage à tous les deux.

LA PROCRASTINATION

Les causes de la procrastination sont psychologiques, c'est à dire reliées à des traits de personnalité et/ou des difficultés cognitives. Ces difficultés sont elles-mêmes partiellement expliquées par les gènes et la neurobiologie.
Parmi les causes de procrastination psychologiques, on retrouve :

La peur de l'échec
La peur de l'échec est une des causes principales de la procrastination. Le procrastinateur a souvent peur de ne pas être à la hauteur, et c'est pour cela il n'arrête pas de repousser sa réalisation. Toutefois, assez fréquemment, il n'admet pas qu'il a peur d'échouer. Les personnes qui ont une tendance à la procrastination sont en effet des perfectionnistes. Souvent, elles procrastinent parce qu'elles ont peur de ne pas pouvoir exécuter une tâche comme il faut. Ces personnes sont rarement satisfaites de leur travail ou de leur vie, et pensenttoujours qu'elles pourraient « faire mieux ».

La peur de perdre le contrôle
Une autre cause qui peut être à l'origine de la procrastination est la peur de perdre le contrôle. Le procrastinateur a envie d'avoir le pouvoir décisionnel sur les tâches à accomplir : c'est lui qui doit pouvoir décider comment et quand s'en occuper.
Le manque de motivation

Le manque de motivation peut aussi expliquer la procrastination. Si on ne voit pas l'utilité d'une tâche, ou que l'on n'anticipe pas de plaisir immédiat, il est moins aisé de passer à l'action !
Les difficultes de concentration

Parfois, des difficultés de concentration peuvent être la cause d'une tendance à la procrastination. Plus particulièrement, la procrastination - et les difficultés d'organisation au sens large - est fréquente chez les personnes qui souffrent de TDA/H (Trouble

Le mot procrastination vient du latin “procrastinare” de “pro” (en avant) et “crastinus” (qui concerne le lendemain). C’est une pratique consistant à remettre à plus tard certaines actions, sur lesquelles vous auriez intérêt à vous concentrer à ce moment, en général au bénéfice d’une action plus agréable ou plus confortable.
C’est un mode de fonctionnement répandu, quel que soit le sujet, nos ancêtres latins en parlaient déjà…
Aujourd’hui 20% des gens s’identifient comme étant des procrastinateurs chroniques.
La procrastination est, par ailleurs, considérée comme particulièrement répandue dans le milieu étudiant, où les activités et échéances sont multiples et difficilement priorisables, on parle du “syndrome des étudiants”.
La procrastination, c’est une habitude de fonctionnement qui se manifeste par le report au lendemain de tâches importantes. Ce qui constitue une habitude nuisible pour nous tous.

Un constat important avant de rentrer dans le détail :
ce n’est pas parce que nous dépriorisons une action que nous procrastinons. Un changement de priorité et de plan peut relever de la bonne gestion du temps et des priorités.
reporter une tâche importante car nous nous sentons fatigué n’est pas non plus forcément à relier avec de la procrastination si nous ne reportons pas cette tâche pour plus d’un jour et que cette pratique n’est pas fréquente.
Il existe de nombreux moyens de se saboter et d’éviter le succès, mais parmi eux, la procrastination est l’un des plus infaillibles. Les procrastinateurs se sabotent, ils se mettent des obstacles et choisissent des voies contre-productives pour atteindre leurs objectifs.
La procrastination est ainsi un facteur de stress important et le seul fait d’y penser met l’individu dans un état d’auto-dévalorisation (“Je suis paresseux”, “Je n’ai pas de volonté”, sentiment de culpabilité…) qui ne résout en rien les problèmes et renforce le mécanisme de procrastination lui-même.

1. Quels sont les grands types de procrastinateurs
Les Dr. Ferrari et Dr. Pyschyl ont identifié 3 types de procrastinateurs
*** les éveillés, ou chercheurs de sensations fortes, qui attendent la dernière minute pour obtenir la bouffée euphorique associée,
*** les évitants, qui vont éviter la peur de l’échec ou même du succès, mais qui restent dans tous les cas préoccupés par l’opinion des autres sur eux-mêmes ; ils préfèrent que les autres pensent qu’ils ne font pas d’effort plutôt qu’ils ne manquent de capacités.
*** les indécis, qui ne peuvent pas prendre une décision ; le fait de ne pas prendre une décision n’engage pas la responsabilité de

La procrastination prend généralement ses racines dans l’enfance, souvent en réaction à un mode d’éducation autoritaire empêchant l’enfant de développer la capacité d’auto-régulation, d’intérioriser leurs propres intentions et d’apprendre à agir pour leur réalisation.
De plus, elle est renforcée à l’âge adulte par le fait que les procrastinateurs recherchent le soutien indulgent de leurs amis par rapport à leur mauvaise pratique.

Les dernières avancées de la neuroscience montrent que la procrastination est un mécanisme universel car cela correspond au mode de fonctionnement de notre cerveau.
Laura Rabin, Joshua Fogel et Katherine Nutter-Upham ont conduit des recherches révolutionnaires dans ce domaine.
Ils abordent la procrastination comme étant un échec de l’auto-régulation chez les individus. “La procrastination est de plus en plus reconnue comme impliquant un échec de l’auto-régulation tel que les procrastinateurs, en comparaison des non-procrastinateurs, ont une capacité réduite de résistance à la tentation sociale, aux activités générant du plaisir, et apportant une récompense immédiate alors que les bénéfices d’un travail sont plus lointains… Ces individus ne parviennent pas à utiliser efficacement les signaux internes et externes permettant de déterminer quand amorcer, maintenir et terminer des actions visant à l’atteinte d’un objectif. ».
Ils fournissent une liste de caractéristiques associées à la procrastination, parmi lesquelles se trouvent :

- la désorganisation,
- le faible niveau de contrôle émotionnel,
- le faible niveau de planification et de définition d’objectifs,
- l’utilisation réduite des capacités à évaluer, comprendre et planifier,
- la distraction,
- le peu de persévérance,
- l’insuffisance dans la gestion du temps et des tâches.

La procrastination est également un état d’opposition entre deux zones du cerveau :
*** le système limbique, qui intervient dans les comportements inconscients, les automatismes, contribue à la formation de la mémoire et impacte le comportement, particulièrement par les émotions comme l’agressivité, la peur ou le plaisir,
et le cortex préfrontal qui, par opposition, ne fonctionne pas par automatisme mais permet, entre autre, de nombreux processus d’autorégulation, un comportement flexible et adapté au contexte comme : la résolution de nouveaux problèmes, la modification du comportement en réponse à de nouvelles informations, l’anticipation, la planification, l’organisation, la résolution de problème, le raisonnement logique, la mémoire de travail, l’apprentissage de règles, l’attention, la motivation, l’initiative, la planification et la production de stratégies pour traiter des actions complexes…
Ainsi, pour que le cortex préfrontal entre en jeu beaucoup plus d’énergie est nécessaire. Si vous ne fournissez pas suffisamment d’énergie consciente à la résolution de la situation, le système limbique reprend le dessus…et vous remettez au lendemain en préférant réaliser des tâches déjà connues…

Le Dr Barry Richmond a, par ailleurs identifié, un lien direct entre procrastination et dopamine (neurotransmetteur intervenant dans diverses fonctions importantes, telles que le comportement, la cognition, les fonctions motrices, la motivation, les récompenses, le sommeil ou la mémorisation).
L’individu a naturellement tendance à favoriser la réalisation des activités pour lesquelles il sait qu’il obtiendra une récompense. Le plus nous pensons mériter une récompense, le plus de dopamine nous allons produire, le plus de motivation nous allons avoir. Par opposition plus la récompense nous semble lointaine, moins nous produisons de dopamine donc moins de motivation donc report de la tâche…

LES STRATEGIES

1ère étape : Reconnaitre que vous procrastinez
*** Un constat important avant de commencer :
ce n’est pas parce que vous dépriorisez une action que vous procrastinez. Un changement de priorité et de plan peut relever de la bonne gestion du temps et des priorités.
reporter une tâche importante car vous vous sentez fatigué n’est pas non plus forcément à relier avec de la procrastination si vous ne reportez pas cette tâche pour plus d’un jour et que cette pratique n’est pas fréquente.
Voici quelques indicateurs qui vous permettrons de détecter si vous procrastinez :
Votre liste des choses à faire du jour est remplie de tâches à faible priorité.
Vous lisez vos e-mails plusieurs fois avant de réellement commencer à les traiter.
Vous vous posez pour travailler sur un sujet important et partez vous prendre un café dans la minute qui suit.
Un sujet est présent sur votre votre liste des choses à faire depuis des jours, semaines ou mois, même si vous savez qu’il est important pour vous.
Vous dites fréquemment “Oui” à des tâches sans importance que d’autres vous demandent de faire et cela vous empêche de régler les sujets importants de votre liste.
Vous attendez de vous sentir dans “l’état d’esprit adéquat” ou attendez “le bon moment” pour aborder une tâche importante qui pourrait être faite maintenant…

2ème étape : Changer d’environnement
Les procrastinateurs recherchent activement la distraction.
Vérifier ses e-mails ou son compte facebook, Linkedin… est une action parfaite pour se distraire de l’objectif principal et s’auto-réguler face aux sentiments tels que la peur de l’échec. Prenez l’habitude de ne consulter ces sources d’information que deux à trois fois par jour.
Faites des pauses pré-programmées pour rafraichir votre esprit et votre corps. Changez d’activité pour 10 minutes (allez marcher, écoutez de la musique, discutez…), vous vous sentirez ensuite motivé et votre esprit sera plus clair. Mais là encore veillez à ce que les pauses ne soient pas une excuse pour procrastiner.
Si vous sentez qu’il vous est difficile de travailler sur une tâche dans un lieu donné, changez d’environnement. Recherchez l’atmosphère la plus propice à votre concentration. Allez dans une salle de réunion, dans un café, dans un parc, à la bibliothèque…

3ème étape : Fixer des objectifs prioritaires et un plan pour les atteindre
Avoir des objectifs clairs en tête est la meilleure garantie de trouver des solutions. Sans objectif spécifique, l’individu a tendance à se concentrer sur ses faiblesses, manques et problèmes (ce qui correspond au mode de fonctionnement du cerveau).
Formulez vos objectifs prioritaires de façon claire (vous devez les comprendre en les relisant plusieurs jours après), positive, atteignable et réaliste, planifiée en tenant compte de toutes vos contraintes et ressources.
Formulez les simplement et d’une façon qui vous motive (Visualisez-vous au moment de l’atteinte de vos objectifs, pensez à ce que vous ressentez à ce moment là, pensez également à un slogan positif pour désigner votre objectif…).
Identifiez également les conséquences et implications négatives qu’aurait le fait de ne pas travailler sur cet objectif.
Puis formulez la récompense que vous vous accorderez pour avoir atteint l’objectif. La récompense peut prendre la forme d’une émotion positive, d’un cadeau à soi-même, d’une fête, … ou toute autre chose qui vous fasse vraiment plaisir…
Définissez ensuite un plan des étapes nécessaires à l’atteinte de chacun de vos objectifs prioritaires. Pour cela, faites de même que lors de la définition des objectifs : chaque étape du plan doit être claire, positive, atteignable et réaliste, planifiée.
Gardez ces plans de façon à y avoir facilement accès (idéalement affichez-les à votre poste de travail, sur votre frigo, dans votre salle de bain…).

4ème étape : Lister les actions nécessaires dans chaque étape du plan
Faites la liste de toutes les petites actions que vous identifiez comme nécessaire à l’atteinte de chacune des étapes de votre plan. Identifier de petites actions concrètes et gérables rend le plan plus concret et évite le sentiment d’accablement sous le poids du travail.
Écrivez cette liste sur un papier, cela aide à organiser ses pensées. Planifiez chaque action de façon réaliste (en tenant compte de votre disponibilité) sur une base quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle.

5ème étape : Prendre des premières petites actions et programmer la suite
Prenez vos premières petites actions dans la journée (la réalisation des premières actions ne doit pas prendre beaucoup de temps). La plupart des procrastinateurs ne commence jamais à travailler sur un objectif car ils se sentent à priori accablés par la tâche à réaliser. En prenant de petites actions pour commencer vous lancez la dynamique simplement et mettez toutes les chances de votre côté pour démarrer. Une fois ces premières actions menées, la tâche semble plus concrète, atteignable et simple.
Faites une pause et notez l’émotion que vous ressentez maintenant que vous avez réalisé cette première action.
Puis programmez chaque action précisément dans votre agenda (date et moment / heure précis/e). Cela vous permettra également d’arrêter de culpabiliser quand une action n’est pas encore faite car vous savez que vous avez réservé un créneau horaire pour travailler à sa réalisation.

6ème étape : S’engager
Partagez votre projet, votre objectif, vos actions avec autrui : un collègue, un ami, un membre de votre famille… Engagez-vous à les informer de chacune de vos réalisations quotidiennement. Demandez à ces personnes de vérifier vos avancements.

7ème étape : Suivre son plan d’action
Revoyez votre liste des actions du jour quotidiennement, le matin.
Faites un point sur votre plan une fois par semaine. Veillez particulièrement à ne pas repousser des actions sous l’influence du mécanisme de procrastination.

8ème étape : Pratiquer la répétition d’affirmations positives
Tentez l’expérience, répétez vous régulièrement les affirmations positives en relation avec la procrastination et qui vous correspondent !
Par exemple :
“Il n’y a pas d’essai mais des actions.”
“Mon désir de finir cette tâche est supérieur à mon désir de procrastination.”
“Je peux toujours trouver le temps et l’énergie nécessaire à la réalisation de mes tâches.”
“Je prends des actions quotidiennement pour atteindre mon objectif.”
“J’aime ressentir le bonheur d’avoir fini une tâche.”
“ J’agis maintenant et ici et je suis OK !”
“Je choisis de commencer sur cet objectif par une petite action et c’est OK si elle est imparfaite.”
“L’accomplissement et la réalisation d’actions me font sentir vraiment bien.”
“J’adore commencer et finir une tâche.”
“Je priorise mes actions et agis dans la joie tout au long de la journée.”
“Je prends conscience que je fais de plus en plus d'actions réussies.
Un nombre important d'étudiants procrastinent parce qu'ils sont dans un état dépressif. On peut se demander pourquoi plusieurs étudiants qui ont le privilège d'être admis dans une université prestigieuse comme Harvard, avec des professeurs réputés, dans un environnement conçu, en principe, pour favoriser l'étude et la recherche souffrent de dépression ?
Le stress, l'esprit de compétition, la peur de l'échec, l'incertitude face à l'avenir prendraient pour certains des proportions telles qu'ils se rendent la vie misérable pendant leurs études.
C'est d'ailleurs en voulant comprendre les causes de l'état dépressif chez les étudiants à l'université Harvard que des professeurs du département de psychologie découvert, contrairement à ce qu'on nous a dit lorsque nous étions petits, que ce n'est pas la réussite qui rend heureux, mais plutôt le bonheur qui permet de réussir.
Depuis, des milliers d'études confirment que les personnes qui ont des natures joyeuses et positives réussissent mieux que les autres.

Que peuvent faire les pessimistes?
"Si on peut élever le niveau de positivité de quelqu'un dès maintenant, son cerveau ressent ce qu'on appelle un atout bonheur, c'est-à-dire que le cerveau, en mode positif, est nettement plus efficace qu'en mode négatif, neutre, ou stressé. L'intelligence, la créativité, le niveau d'énergie augmentent. En fait, on a découvert que les résultats professionnels s'améliorent. Le cerveau en mode positif est 31 % plus productif qu'en mode négatif, neutre ou stressé. On améliore les ventes de 37 %. Les médecins sont plus rapides et précis de 19 % dans l'établissement d'un diagnostic exact, en mode positif plutôt qu'en mode négatif, neutre ou stressé. Ce qui veut dire qu'on peut inverser la recette. Si on trouve un moyen pour être positif au présent, alors nos cerveaux réussiront encore mieux, car nous pourrons travailler plus vite et plus intelligemment.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
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Re: Mon fils a un diogene

Message par Dubreuil »

Comment l aider et comment vider cette chambre dans un état proche de l'incurie, sans être violente?

*** Très facile, vous prenez rendez-vous avec une entrepris de nettoyage ( il y en a des spécialisés ) et vous donnez la date de l'intervention à votre fils. Il fera le nécessaire, ou pas. Mais vous ne devez avoir aucun état d'âme à ce sujet. C'est un homme intelligent d'une part, avec une pathologie d'autre part, laissez-les se débrouiller ensemble !

Concernant le nettoyage tous les 15 jours dans le nouvel appartement, il y a également des associations qui envoient des personnes ( comme vous et moi ) pour nettoyer.
Presque toujours le courant passe très bien, et le client se sent en confiance, en étant ravi que " quelqu'un " vienne le libérer de ses corvées ancillaires.

Evitez une femme de ménage anonyme, il est souhaitable que cela passe par " l'administration " ! C'est beaucoup plus neutre et tranquille.

Et surtout, surtout, surtout... n'allez JAMAIS chez votre fils sans y être invitée. Votre discrétion et votre " absence ", seront les garants de son désir d'évoluer, pour vous le prouver peut-être, en être secrètement fier ( ? ).
En ce cas ne marquez aucune surprise quand vous serez chez lui, puisque ce sera normal, par contre dites plutôt que c'est beau, serein, que l'on s'y sent bien....Et ne revenez que si il vous y invite à nouveau !
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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