Comment vivre avec un névrosé obsessionnel

[SA95]

Bonjour,

Ce message m’avait semblé capital à sa première lecture déjà, cependant, « que faire » quand le ou la partenaire ne semble pas admettre la réalité de ce diagnostique, et s’oppose donc à l’idée de vivre séparément prétextant que tout se passe à merveille et que mes sauts d’humeur etc ne sont pas un problème. (Quand pour moi, ils le sont véritablement puisqu’ils induisent un renforcement de culpabilité et de mépris de moi-même, par exemple.)

(Je ne m’étalerai pas forcément, nous avons justement décidé d’entreprendre une thérapie de couple il y a tout juste une semaine, mais le fait est qu’il y a des individu/e/s qui ne « conçoivent » ou ne « comprennent » pas que la personne NO a besoin de distance, de temps de ressourcement etc. Et l’idée de vivre séparément devient donc source de conflits - intérieurs ou réels au sein du couple).

Peut-être aussi que ces personnes devraient entreprendre une thérapie afin de comprendre ce qui les amène à faire objection totale à cette option, quand elle s’avère salvatrice pour chacun-e. Mais là encore, tout le monde n’est pas prêt à se confronter à soi.

Toutefois, je vous remercie personnellement pour vos messages, ils me sont très utiles.

[Dubreuil]

Avez-vous la possibilité de lui faire lire ce message pour y réfléchir ensemble ?
Non pour " vous imposer cette proposition ", mais surtout qu'il sache aussi ce QUE VOUS VIVEZ, vous, et qu'il puisse faire de même de son côté.
Si vous faites une thérapie de couple, ce sera top.
En tout cas c'est une réflexion que je proposais à mes propres patients, avec le jeu des cartons ( coups de pieds dans 2 cartons où chacun a mis toutes ses " misères et ses colères ! )

[SA95]

J’ai songé à lui faire part de ce topic, peut-être pas tout mais certains messages (dont votre rappel), afin de lui permettre de l’entendre(le lire, en l’occurrence) de la part d’un-e tiers. Peut-être que sa apporterait une nouvelle perspective à son point de vue me concernant. (Il fait barrière quant aux diagnostics, et je le conçois très bien, mais être pro ou contre me semble dans les deux cas contraignant, induisant bien des incompréhensions...)

Nous avons mis en place un système d’extériorisation de nos divers maux similaire à ce que vous décrivez, c’est pour le moins fort constructif!