Trouble obsessionnel - suivre des inconnues - Stalking

[Dubreuil]

Désolée d'être directe, mais vous devriez consulter un psy.
Vous êtes d'ors et déjà en délit devant la loi. Et risquez un jour d'être emprisonné ( sursis je l'espère ) avec amende si quelqu'une portait plainte pour voyeurisme, harcèlement, en faisant valoir que vous êtes un sadique, que vous la terrorisez sciemment, etc..
Et vous ignorez à ce jour si vous ne passeriez pas à l'acte plus tard, à la suite d'une trop grande frustration.
Certes, vous prenez votre " jouissance " très sagement, un peu comme les fétichistes, un peu comme les hommes qui s'introduisent " en cachette " chez des particuliers à l'affût des petites culottes ( sales ou pas ! ) mais à la lecture de vos posts, tout porte à croire que vous présentez un trouble obsessionnel, avec les symptômes compulsifs qui en découlent, et pourrait bien vous conduire du côté médical, tout droit sinon à un séjour en HP, tout du moins à un traitement médicamenteux psychiatrique.
Il serait donc plus judicieux d'aller parler de cela à un psychiatre ou psychologue clinicien pour comprendre " la racine " de votre obsession.

[Stalk77]

Et vous ignorez à ce jour si vous ne passeriez pas à l'acte plus tard, à la suite d'une trop grande frustration.

C'est vrai que c'est que ça peut paraître difficile à présager avec certitudes, mais très sincèrement j'en doute fort. Très fort même, même si je me doute que cela ne changera pas votre pensée à ce sujet et je comprends parfaitement votre ton alarmiste, ce que vous dites a du sens malheureusement.

Pour le reste, j'envisagerais donc la consultation d'un spécialiste le plus sérieusement du monde.


Merci à vous.

[My_illusion]

J'en apprends tous les jours !

Je pense également que tu peux favoriser le passage à l'acte si tu ne contrôles pas complètement cette obsession. Tu sembles avoir la tête sur les épaules, ta conscience freine de façon efficace le passage à l'acte. Pour le moment.
Mais vu que c'est une excitation sexuelle que tu ressens, le risque est bel et bien présent. Donc effectivement, il faut tenter de diminuer cette pulsion en en parlant avec un psy quitte peut-être à prendre des médocs (dont ceux qui diminuent la libido).
Je crois que les prédateurs sexuels ne sont pas si souvent déjantés, mais plutôt des gens qui paraissent tout à fait sains dans la société.
Je fais tout pour ne pas attirer les gens comme toi. Même si la femme ne fait rien de mal en s'habillant bien, ça éveille le désir chez les hommes, c'est ainsi. Même si la plupart peuvent se contenir, il suffirait d'une prise d'alcool, d'une drogue pour que ton inhibition se lève... Et là, catastrophe!

J'espère que ça peut t'aider que je te dise que si un jour un type abuse de moi, je jure que je le retrouve, que je le sédate (ma petite tête trouvera le moyen) et que je le castre (pas sûre de prendre soin de l’asepsie..). Je ne crois pas que la psychologie seule soit suffisante pour ce genre de déviances.
Vraiment, il ne faut pas te penser trop sûr de toi, de pouvoir contenir tes pulsions en tout temps. Il suffirait d'un jour où tu sois déprimé, que tu te saoules pour oublier et qu'ensuite tu regrettes toute ta vie.

Ça me fait penser à une histoire de viol et meurtre sur une joggeuse. L'histoire nous révèle que l'homme la traquait depuis un moment, il savait à quelle heure elle faisait son jogging, par où elle passait... Il est même possible qu'il l'ait approchée bien avant.

[Dubreuil]

La réponse de cet homme du 3 novembre révèle en effet une toute puissance commune aux prédateurs sexuels.
Le voyeurisme est une maladie mentale.
Minimiser au maximum le danger que l'on fait encourir à l'autre, être sûr de maîtriser ses pulsions, prendre très légèrement les injonctions de soins psychiatriques peut bel et bien signer la pathologie d'un pervers qui s'ignore. Puisque la jouissance n'a pas de raisonnement.

[My_illusion]

Mais ici, il en parle, il pourrait ne rien dire et nier qu'il a un problème. Or, ici il le sait et il en a honte. Il ne demande pas à ce qu'on minimise sa pulsion, encore moins à ce qu'on la tolère, il cherche comment mieux se contrôler pour ne pas déraper. Il pense pouvoir contrôler en tout temps et ça c'est une erreur, seul il ne le pourra pas.

Il vaut mieux faire de la prévention avec lui, sans poser de mots trop durs comme "prédateur sexuel", "pervers" car ça aurait pour finalité qu'il ne viendrait plus en parler... Et donc augmenter le risque du passage à l'acte.

J'espère grandement qu'il en a mesuré la gravité et l'urgence de suivre un traitement et qu'il est actuellement suivi car tant que rien de trop grave n'est arrivé, on peut encore reconstruire une image saine de soi. S'il passe à l'acte, tout s'effondre.

Même si c'est dur et que ça heurte notre âme et conscience, il faut toujours préférer la prévention.

[Dubreuil]

C'est votre point de vue.
Il est peut-être en thérapie maintenant, parce qu'il a pris conscience du danger qu'il encourait, et celui qu'il faisait courir aux autres.
Suivant notre profession on peut être en mesure d'anticiper les conséquences.
Une fois violée, croyez-vous que la victime vous sera reconnaissante de votre retenue pour son bourreau ?
Si vous vous relisez, vous dites la même chose que moi, avec vos mots, mais en écrivant : SI **
Détrompez-vous, rien n'augmente le risque du passage à l'acte chez un prédateur. Il est déjà dans sa folie.

[Dubreuil]

" Il en a honte ", dites-vous. C'est ce que disent les hommes qui battent leurs femmes et recommencent.
Ce peut être aussi un autre moyen " de séduction " pour faire accepter sa déviance, attirer la sympathie pour arriver à ses fins.
Je ne dis pas que cet internaute soit un pervers. Je dis simplement qu'il semble en avoir le comportement, et qu'il faut se montrer vigilant quand on ne possède pas tous les éléments requis.

[My_illusion]

Je suis étonnée de vos réponses.

On dirait que pour vous il a déjà commis l'irréparable. Il n'a pas violé de femme, pas encore et c'est pour ça qu'il en parle.
Dans son premier message, il parle de honte, que c'est pathétique de sa part, il aimerait ne plus avoir cette pulsion. Une fois qu'on passe à l'acte, on recommence, inévitablement et on perd toute dignité.

[Dubreuil]

Je crois que vous ne saisissez pas ce que je veux dire.
Pas de problème, ce n'est donc pas le moment.
Bien à vous.