Dois-je consulter? Voilà ma petite histoire et théorie.

Forum TOC (trouble obsessionnel compulsif)
Francis1993Z
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Dois-je consulter? Voilà ma petite histoire et théorie.

Message par Francis1993Z »

D'abord une petite présentation de moi, j'ai 19 ans, j'habite au Québec dans une région avec faible population(2,2 hab./km2). Je j'étudie en Science Nature ou Informatique, je ne sais plus trop ce que je veux, peut-etre tout laché et me laisser creuver de froid dans la neige.

Si je vous écrit aujourd'hui, c'est parce que je crois que j'ai vraiment un problème. Je ne le laisse pas paraitre parce que ce n'est pas dans mon habitude de laisser transparaitre ce que je ressent, mais je crois qu'il faut que je change mon comportement, mon état esprit et toute ma manière d'aborder les gens avant qu'il ne soit trop tard.
Je n'écris pas tout ca pour rien, car moi qui me suis toujours retenue toute ma vie, je crois qu'il est temps d'essayer de parler, car tout ce que j'Ai essayer N'a pas foncitonner, il faut que je regarde ailleur, en dehors de moi.

Alors je vais révéler ici des secrets bien enfouis. Je n'ai jamais été du genre a me plaindre ou en tout cas pas pour de véritables raisons. Lorsque j'était petit je retenais mes problèmes et je préférer souffrire en silence(physiquement ou psychologiquement), comme si c'était une honte de montrer qu'on est faible. Ma famille, mes profs et toute personne me connaissant depuis mon enfance dira toujours que j'étais quelqu'un de timide et qui ne parle pas. Calme et dans la lune, oui ca pour etre dans la lune personne ne me battais. J'était(et je suis probablement toujours) dans mes pensés, constament et ca me posais des problèemes. Les profs s,en sont rendu compte et ils croyaient que Je me moquais d'eux et j'ai eu une renconte avec le directeur. Un jour, j'ai rencontré un pédiatre. J'ai fais des examen de toute sorte d'on certain que j'ai oublier. Mais d'après mes souvenirs et mes connaissances actuel j'ai eu un IRM du cerveau et un test pour voir si j'étais épileptique. Finalement la pédiatre m'a prescrit du ritalin et un peu plus tard une dose un peu plus forte. Des roses, des bleus et des blanches en forme cylindrique. Et puis on a arreter, ca ne changait rien, ca m'endormissais. Je crois qu'on m'a souvant pris pour quelqu'un de plutot intelligent, mais je suis dans la moyenne et peut-etre meme plutot idiot puisque j'ai toujours eu de mauvaises notes à l'école(ou si ce n'ai pour une autre raison que je viens parler sur ce forum). Je m'intéressait à la science, c'est tout. J'ai toujours aimer savoir des choses compliqué que les gens de mon entourage ne comprennent pas. je me posais des questions inutile et idiote pour les autres enfants, du genre <<pourquoi existons-nous?>>.

Je n'ai jamais eu beaucoup d'amis et les seuls du primaire mon tous abandoner en passant au secondaire, il me prennait pour bouche-trou.

Je me suis souvant fait intimider, jamais taxé(d'après ce que je me suoviens). C'était surtout verbal. Il y avait beaucoup d'homophobie dans mon école et on me traitais de gay(meme si je disais que je ne l'était pas). J'avais seulement un ou deux amis(je n'entrerai pas dans les détails pour ce premier post).

Vers 13 ans a commencer ma haine envers les gens. une haine qui poussait, qui prenait de l'ampleur en moi comme un virus. Moi et mon ami écoutions beaucoup de film violent et avions commencer une sorte d'amour pour la violence gratuite, je ne sais pas pour lui(qui a une personnalité plutot narcissique et a toujours été hyperactif au contraire de moi) masi pour moi c'était surement un moyen de me défouler. À un certain moment J'étais pret, c'était ma penser, tuer. Je me suis meme rendu a l'école avec des couteaux cachés, au cas ou... Le moment se présenterait. Parce que je l'espérais, j'en avais tellement marre de me faire humilier et agacer que je voulais juste fermer la gueule arrogante de ces sales animeaux. Mes paroles sur mon blog et enclasse on fini par se rendre à mes parents, donc je me suis rendu encore plus subtil, car oui mes parents(je peux en parler plus tard si demander) étaient un bloquant entre moi et mon envie meurtrière. Évidemment je ne parlais pas de mes émotions à mes parents. Trop orgueilleu pour en parler a mon seul ami aussi, donc avec lui aussi victime d'intimidation(je crois), nous formions un duo a l'esprit vengeur j'imagine.

Ensuite vers 16 ans avait commencé une phase qui a failli tourner en psychose je pense.(changement d'école, je na,i pas déménager, c'est juste que mon écoel secondaire était si petite(200 élèves) qu'il n'y avait que 3 niveau donc les deux dernier devait etre fait dans une vilel plus grande non loin de la mienne)
Je n'entrerai pas dans les détail de ma penser et l'analyse théorique de mes souvenirs.
Je crois que la rage s'était estompé, mais qu'était toujours aussi présente la manière d'aborder de nouvelle personne. Je haïssait toujours et autant les "gens". Je m'étais fait de nouveaux amis par hasard d'une personne hyperactive(et bipolaire manipulatrice d’ailleurs, avec un passé surement plus douloureux que moi). mais que dire de ces amis, gentil, mais pas tout a fait présent. J'avais l'impression d'être seul et de perdre mon seul ami et restait de plus souvent avec ce nouvel "ami" déranger.
Mais venons en a l'important, j'adoptais un look des plus normal et j'était obsédé par mon apparence physique. Aussi c'était ma passe quasi-satanique, je trouvais insultant et stupide de voir des adorateur de démon s'habiller en noir car le noir était une caractéristique de la peur et la mort si humaine, j'aurais trouver humiliant de leur ressembler car selon moi ces rageux avaient rien compris à la véritable haine des humains, donc j'adoptais une personnalité déviante et contradictoirement humaine selon moi a cette époque. Allure gentille et fragile, manipulateur, écoutant du Marilyn Manson et du Maximum hormone en ayant des fantasme sexuel passant de l'homosexualité, zoophilie, nécrophilie et même cabaliste. J'avais créer une entité, une sorcière dont j'étais amoureux. une sorte d’être qui n'existait pas dans ce monde, mais que je voulais qu'elle existe car elle m'aiderait a accomplir ma vengeance. Je savais que je suis humain, mais je ne l'acceptais pas, car de toute façon je ne pouvais pas être heureux en étant humain et en acceptant les "valeurs", pour ne pas dire stéréotype et autre connerie, de la société. Et j'avais développé une "théorie" de la connaissance selon laquelle toute informations étaient utiles. Donc chaque midi et chaque soir je passais mon temps à la bibliothèque et sur internet à lire et apprendre, j'ai appris beaucoup sur le corps humain et particulièrement sur le système nerveux(cerveau et périphérique), l'ADN et la psychologie.
J'ai aussi appris a programmer en C/C++.

Et maintenant quoi, toutes ces connaissances m'ont permis de dévelloper et améliorer mes théories sur tout plein de chose et en cours aujoud'hui mes profs(philo et science) ne font que confirmer mes théories. Cela m,a fait croire que mon jugement était correcte, mais aufond je suis malheureux, je ne me suis fait aucun ami en arrivent au CEGEP(autre ville) et je pense souvant au suicide. Oui j'y pense, je me demande pourquoi continuer, j'ai tout appris de travers et je suis désoganiser, toujours fatigué et en retard. Impposible de socialisé, meme si a premiere vue des gens veinnent me voir lors de première rencontre. J'ai toujours ce problème, incapable d'avancer socialement. Parfois optimisse a changer ma et ensuite face a l'échec me pétant une crise de délire et je fuis dans l'imaginaire. Et ca tourne en boucle. Trop lucide pour faire du mal a moi et aux autres. Mais trop dépressif pour avoir envie de continuié. J'ai l'impression de changer de personnalité parfois. La douleur physique, je l'ai toujours craint et n'arrive pas a supporter les cris de douleur des autres(ai-je trop écouté la télé?).


Je me suis informé sur les troubles mentaux, psychose, personnalité narcissique etc...

D'après les symptômes et la description je suis maintenant convaincue d'avoir une névrose obsessionnel.

D'aussi loin que je me rappel, j'ai toujours eu un TOC. Lorsque j'était petit(7 ans par exemple), je répétait des nombres dans ma tête. 1, 1 2, 1 2 3 4, 1 2 3 4 5 6 7 8 et ca par paquet de quatre. Ils fallait toujours que ce sois un nombre paire et que le nombre de fois effectuer soit paire. Le nombre en tant que tel n'avait pas d'importance, il fallait que ce soit... Comment dire, je ne sais comment expliquer ca. Un signe mental, une entité, fendre le vide mentalement, ou une parole ou un gémissement ou une expiration(dans le cas de l'expiration ca déjà commencer a être sérieusement un problème lorsque je passais proche de manqué d'air puisqu'il fallait une certaine quantité elle même régit par une fente mental(sous nombre de paire)). Plus tard au début de mon secondaire je crachais ma salive(en fait je l'expulsais doucement pour être subtil en classe et n'importe ou ailleur) dans ma manche(je crois que ca avait un rapport avec l'air mais je n'en suis plus sur). Et aujourd'hui, c'est la vérification. Poêle, four, cafétière, thermostat porte de réfrigérateur ouverte, ordinateur allumé et plein d'autre chose. J'ai encore le trouble de "comptage"(qui n'est pas vraiment un comptage, mais plutôt une sorte de geste mental, destruction ou fente je ne sais pas trop comment l'expliquer), je clique plusieurs fois pour rien dans le vide sur mon ordi ou agrandi et rapetisse une fenêtre un nombre pari de fois, mais qui c'est transposer dans d'autre opération. Je crois qu'avec le temps j'ai réussis a le transformer pour le rendre plus rapide et plus discret. Le TOC est comme une chose que j'ai apprivoiser et que j'ai appris a modifier pour mieux le métrîser. Je crois que le nombre pair viens du fait que j'enferme le "problème" dans une sorte de boite mental, mais que celui-ci arrive a de dupliquer en dehors donc je doit faire une autre boite par-dessus et cela presque'a l'infinie et que chacune des boite situation a un genre de clone ce qui explique le nombre paire d'opération. C'est ma théorie.

Évidemment j'ai un trouble de personnalité évitante et de parurésie. Parfois quand je fait un oral je passe proche de la crise de panique. Mais je ne suis pas agoraphobique.

Je crois tout ca nuit aussi a mes études.

Bref j'aimerais savoir ce que vous en pensez, dois-je consulter? Car je n'ai jamais osé, trop gener et honteux.
anonyme72
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Inscription : 10 févr. 2013, 18:25

Re: Dois-je consulter? Voilà ma petite histoire et théorie.

Message par anonyme72 »

Cher Francis,

Je ne sais pas si on t'a répondu. Si ce n'est pas le cas, j'ai été vraiment touchée par ce que tu as écrit. Assez pour m'enregistrer sur ce site pour te répondre. Tu es définitivement quelqu'un de très sensible et de très intelligent mais tu sembles rencontrer des problèmes d'interactions avec les gens (que tu analyses beaucoup ce qui n'est pas nécessairement une bonne chose puisqu'en se faisant, tu crées toi-même une distance entre toi et les autres, en essayant par l'analyse de justifier ce profond fossé que tu ressens entre ce que tu es et le reste du monde). Tu sais, le truc chouette en vieillissant (tu sors tout juste de l'adolescence!) c'est qu'on rencontre de plus en plus des gens qui nous ressemblent, qui ont les mêmes intérêts que nous plutôt que d'être ami par défaut avec les voisins, les autres enfants dans la même classe, etc.

Je ne suis pas psychologue (mais je connais un peu le domaine) mais je te dirais que oui, définitivement, tu devrais entreprendre une thérapie et tu devrais penser à faire ça très sérieusement, c'est-à-dire de choisir un psychologue: comme tu es très 'self conscient' je te conseillerais personnellement quelqu'un qui s'oriente plutôt dans une approche psycho-dynamique mais choisis quelqu'un pour qui tu as du respect, qui te semble intelligent (si celle-ci ne te semble pas crédible, la thérapie ne pourra pas fonctionner). On te dira peut-être d'y aller 2 fois par semaines en premier et c'est un investissement personnel sur quelques années probablement mais c'est certainement la meilleure utilisation de temps que tu puisses faire en ce moment.

Tu sais, c'est très bien que tu essaies de te comprendre, de comprendre certaines pulsions que tu as eu dans ton passé, mais parfois, pour faire des connections, des liens, des raisonnements c'est bien de faire appel à un second regard et celui d'un professionnel c'est certainement le meilleur (c'est comme quand tu relis 5 fois un texte que tu as écrit et à chaque fois, tu as omis une faute en le relisant alors que quelqu'un d'autre n'ayant lu le texte qu'une fois, va voir faute tout de suite).

C'est vraiment important que tu parles à quelqu'un Francis. Tu sembles avoir la volonté pour entreprendre des démarches alors je ne peux que t'encourager à le faire.

N'hésite pas à réécrire si jamais tu en as besoin ici.... mais il est claire que d'écrire sur un forum n'est pas le "remède" approprié pour que tu te sentes vraiment mieux vs la thérapie.

Bonne chance et COURAGE!!!!! Il y a de la lumière au bout du tunnel!!!

Anonyme 72
Francis1993Z
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Inscription : 21 nov. 2012, 03:36

Re: Dois-je consulter? Voilà ma petite histoire et théorie.

Message par Francis1993Z »

Bonjour anonyme72, je suis content de voir que quelqu'un ait répondue ou ne serait-ce lu mon post. Merci d'avoir lu et de ton commentaire. Ça m'a fait quelque larmes de savoir que quelqu'un avait pris son temps pour s’inscrire juste pour répondre. Et c'est étrange, car c'est la quatrième fois que je verse des larmes depuis les 10 dernières années.
En effet personne ne m'avait répondue. À remarquer que le premier post est surtout centré sur mon passé. Car je voulais savoir si ça aurait pu être à l'origine du TOC. Étrangement j'ai l'impression qu'il commence à être moins présent depuis que je m'en suis rendu compte.

Ça fait déjà quelque mois et je croyais que ce post était perdu dans les entrailles du net, comme moi, seul et invisible.

Depuis le temps, j'ai parlé de mon TOC à ma mère, mais ça été difficile de lui faire comprendre. Elle riait au début, elle ne me croyais pas. Probablement normal puisque je n'ai jamais parler de ce que je ressent à ma famille ou mes amis.
Je crois qu'elle en a parler à mon père et un jour à l'heur du souper on a parler de trucs sociaux et je crois qu'ils ont plus ou moins compris que j'ai une énorme misère à socialisé.

Je dois l'accepter et l'avoué, je n'arrive pas à socialisé.

J'ai essayé quelque fois, mais ça a échoué.

Maintenant, je me cherche des raison de continué à vivre. Je ne prévois pas me suicidé de si tôt, mais pourquoi pas. Il y a des gens qui vivent malheureux et seul toute leur vis et meurent seul sans rien avoir accomplie. Mais moi, je ne peut vivre comme ça, c'est inacceptable, impossible.

Parfois je me sens motivé, j'ai des projets, mais j'abandonne vite. Je perd ma motivation, parce qu'au fond, même si je deviendrais riche ou puissant. Qu'est-ce que ça changerait, je suis seul. Je suis persuader que le seul moyen de vivre comme humain est de vivre en appliquant les valeurs humaines. L'amitié, la famille, et l'amour.

J'ai une famille, quelques amis... Que je vois presque jamais, je ne suis plus sur si je les considère comme des amis, comme ma famille.

Moi je me sens seul, je m'ennui dans ce monde, dans cette vie. C'est une grande scène et je vois les gens comme du carton, des machines. Cette réalité merdique, je l'oublie, je m'en débarrasse. J'ai l'impression d'être enfermé dans une boîte. Il y a quelque semaine j'avais pris un gout pour la souffrance, celle des autres et la mienne. Je voulait me mutilé pour... Ressentir quelque chose. Mais mon intuition scientifique me disais de ne pas faire ça.
J'imagine ma vie, tout le temps. Je voudrais partir à cette endroit, que j'ai vue dans un rêve. Les arbres aux grandes fleur blanches et jaune ligné rose, l'herbe verte dense et douce.

Chaque soir je pense à diverse façon de mourir. Je mentirais si je disais que j'aime vivre.
Je n'aime pas la réalité, elle m'ennuie. Mais si je continue à vivre, ce n'ai qu'à condition de changer ma vie. Je voudrais m'infiltré chez les gens et espionner, je voudrai être tueur à gage. Hier je piratais un réseau pour voler des mot de passe à l'aide de mes connaissance en informatique. C'est se que je ressent. out le reste n’emmerde, rien ne change jusqu'à maintenant. Je refuse de contribuer à une société à laquelle je n'ai pas l'impression de faire parti.

Il y a peut-être encore un espoir pour cette réalité, pour ce monde. Il faut bien essayer, dont c'est pour ça que je vais consulter. Partir, agir, serait égoïste envers mes parents, je crois que ça leur ferait de la peine. Mais au fond qu'est-ce que ça me fait... J'en ai marre de réfléchir pour les autres. Mais bon, ma rationalité, ma lucidité est encore trop forte... Et ça m'énerve, parfois j'envie les psychopathes, ils n'ont pas d'émotions eux au moins. J'aimerais tant être plus impulsif et agir. :cry:

J'ai dès aujourd'hui envoyer un message à la travailleuse social de mon école pour prendre rendez-vous. J'avais les jambes qui tremblaient et envie de vomir, j'étais très stressé. J'ai toujours peur que me dise que je n'ai pas de raison de me plaindre.

Après quelque recherches et tests de personnalité(surement pas fiable je sais mais bon, ça vaut toujours le coup d'essayer), j'ai trouvé que j'ai probablement un trouble de personnalité. Évitant est ce qui revient souvent et ça correspond beaucoup à ma situation je crois. Schizoïde aussi m'avait semblé être possible. Mais un test me disais borderline, mais je n'étais pas d'accord. Les symptôme se remarque surtout au niveau social, mais c'est difficile puisque j'ai très peu de relation social.

J'ai une question, parfois quand je me regarde dans le miroir je me sens étrange, ça fait tout bizarre et ça me fait peur. C'est inexpliquable. Comme si j'étais pas moi. Je me sens bizarre d'être dans ce corps. Ça vous arrive vous aussi parfois?

Voilà, mon coup de gueule, qui restera surement perdu, sauf peut-être à toi l’inconnue de l'autre bout du monde.
anonyme72
Messages : 2
Inscription : 10 févr. 2013, 18:25

Re: Dois-je consulter? Voilà ma petite histoire et théorie.

Message par anonyme72 »

Cher Francis,

Je suis très heureuse de voir que ma réponse se soit rendue à toi (ton post datait de quelques mois je n'étais donc pas certaine). Je suis encore plus contente quand je lis que tu as pris l'initiative d'écrire à la travailleuse sociale. Je doute qu'elle te dise que tu n'as pas de raisons à te plaindre mais si jamais ça arrive, ne te décourage pas, il est possible qu'elle ne puisse pas faire un diagnostique instantanément et tu sais, ces gens-là sont parfois débordés. Mais bon... je doute qu'elle reste insensible à toi. Aussi, ne t'en fait pas trop pour tes parents, ils sont probablement ébranlés par ce que tu leur dis, ils peuvent aussi culpabilisés un peu, mais je crois que le fait que tu t'ouvres un peu vis-à-vis eux révèle que tu cherches à changer ta situation plutôt que de te complaire dedans, même s'ils ne comprennent pas tout à fait ce qui se passe, je crois qu'en leur en parlant, tu réduis un peu ce fossé qu'il y a entre toi et le monde.

Pour certains, socialiser vient comment naturellement et pour d'autres, c'est plus compliqué. En te lisant, ça m'apparait comme si tu as l'impression que c'est quelque chose qui clique instantanément ou non. Créer des liens avec les gens prend du temps. Il faut être assez bien dans sa peau pour que les gens se sentent bien avec nous. Par exemple, penses aux gens qui sont très anxieux en présence des chiens: les chiens ressentent ce stress et deviennent aussi tendus. Pour l'instant Francis, tu me sembles être quelqu'un d'un peu mal habile et mal à l'aise avec les gens comme certains sont anxieux vis à vis des chiens. Il faut dire qu'à ton âge, les relations interpersonnels sont particulièrement difficile.. mais je crois qu'à travers une thérapie (je sais, je le répètes, mais je crois que c'est important) et avec de la patience, tu pourra peut-être voir une évolution à ce niveau. Je ne vois pas pourquoi tu serais condamné à être seul toute ta vie!

Tu indiques regretter d'avoir des émotions, et qu'elles te font souffrir. Moi je crois qu'au contraire, ta sensibilité est un bon signe, d'une part (mais encore une fois, je ne suis pas thérapeute, je ne suis pas tout à fait certaine de ce que j'avance) je crois que ça te donne plus de potentiel d'être éventuellement mieux et d'autre part, même si tu souffres en ce moment, et bien le fait d'avoir des émotions te donne aussi la capacité d'avoir des plaisirs, des joies, des rires, ce que les psychopathes, eux, n'auront jamais.

Finalement, pour ce qui est de se regarder dans le miroir, si je prenais du temps à me scruter, c'est peut-être à ton âge ou un peu plus jeune. C'est toujours un peu curieux de se voir dans le miroir et de réaliser que cet être devant soi est soi-même. Je ne serais pas portée à en faire un grand cas.

Courage Francis!

Anonyme72
isabelle23
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Inscription : 09 avr. 2013, 07:33

Re: Dois-je consulter? Voilà ma petite histoire et théorie.

Message par isabelle23 »

Allo Francis,
moi aussi je me suis inscrite pour t'écrire.
nous sommes maintenant en avril 2013, ça fait un bout que tu as écrit mais je voulais te dire j'espère que ça ira mieux pour toi. Moi j'ai 42 ans, bientôt 43, et je me rend compte en vieillissant qu'on a tous des problèmes psychologiques... si on veut s'en rendre compte évidemment. Beaucoup n'oseront jamais faire de l'introspection, car c'est trop douloureux se questionner ou bien se remettre en question. En tout cas , si tu étais dans ma région j'aurais le goût de te parler moi, tu me sembles très intéressant comme personne. J'espère que tu vas pouvoir trouver quelqu'un à qui partager tout ce que tu trouves "weird" sans te sentir juger, ça ça va te faire beaucoup de bien. Pis en premier, essaye de ne pas te juger toi-même. Tente d'abord de t'accepter. Au moins toi, tu te poses des questions sur la vie et sur toi et c'est correct. Ne te rends pas trop anxieux avec le pourquoi du pourquoi du pourquoi. Essayer de s'endormir avec visualisations positives de ce que tu espères de toi-même, vont te faire réveiller le lendemain avec un peu plus de bonheur de jour en jour. Tiens le coup mon vieux, tu vas voir, tout l'effort que tu auras fait durant ta vie à l'amélioration de ton toi-même et ainsi le bien qu'on fait aux autres, ça on l'emporte avec nous. Par contre, on n'amène pas notre cadillac, ni notre grosse cabane, ni le chalet dans le nord. L'effort réel et sincère à l'amélioration de ce que l'on peut, c'est ça la RÉELLE gratification. BONNE CHANCE FRANCIS si un jour ça te tente de me jaser mon courriel est isabelleboiteau@hotmail.com, je ne pense pas revenir ici, c'est un foutu cri..mmme de hasard que je suis débarquée ici. Ciao !
Francis1993Z
Messages : 4
Inscription : 21 nov. 2012, 03:36

Re: Dois-je consulter? Voilà ma petite histoire et théorie.

Message par Francis1993Z »

Bonjours,
j'ai été consulté un psychiatre et il m'a fait faire des tests de personnalité avec un psychologue. Le psychologue va faire son rapport au psychiatre. J'attend, maintenant, des nouvelles.

J'ai fait un test de personnalité avec choix de réponses qui peut s'appliqué à tout le monde. Il n'y a pas de mauvaises réponses.
Il remarque que je manque de confiance, j'ai une image négative de moi et un grand manque d'organisation(auto-organisation, gestion du temps, continuité dans le travail, ambition, je suis procrastinateur).
Paradoxalement, je suis plutôt routinier et pas tout à fait modeste.
J'ai une très forte tendance à la rêverie, à me déconnecter de la réalité.
Aussi, je porte peu d'attention aux sentiments des autres et aux miens.
Je manque d'empathie envers les autres et moi-même.
Je ressens peu les émotions des autres et les miennes.
Je suis aucunement impulsif. Je n'exprime jamais mes émotions, pas la moindre. Quand je suis en colère, triste ou heureux, personne ne peut le savoir.
Je n'ai pas peur de la controverse et des nouvelle idées.

J'ai fait un deuxième test qui vise à trouver les troubles.
Il dit que j'ai tendance à beaucoup culpabiliser.
J'ai peur des autorité et même si pourtant intérieurement je ne les respecte pas.
C'est surtout un grand manque de confiance. Une mauvaise image de moi.
J'ai une sorte de tendance auto-destructrice.

Il m'a inscrit dans une liste pour psychothérapie, mais ça pourrait prendre plus d'un an avant d'avoir un rendez-vous car la listes est pleines.
obscure
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Inscription : 21 juin 2013, 10:57

Re: Dois-je consulter? Voilà ma petite histoire et théorie.

Message par obscure »

Bonjour Francis,
Je venais de m'inscrire, je n'ai pas encore posté, quand je suis tombée sur ton post, et vraiment je ne peux pas m'empêcher de te répondre tant ta vie m'a rappelée la mienne quand j'étais jeune.
J'étais pareil par bien des aspects, solitude, haine, autodestruction, errance, envie de meurtre, idées noires absolument bizarres, totalement incomprise de mon entourage, une véritable extra terrestre. J'en souffrais énormément, j'étais rejetée, je n'avais pas d'amis, ou très peu, des "bizarres" comme moi, nous avions le sentiment d'être seuls contre tous, à survivre, à se défendre, à s'imposer. J'accomplissais pour ma part des tas de rituels, je vivais dans les rêves et la magie, ne cherchant que la sensation forte.
Bref, ça m'a émue de te lire, et je peux te dire simplement que je comprends parfaitement ta souffrance et cet abîme qui existe entre toi et le monde, c'est terrible. En tout cas je te félicite pour ta démarche de consulter. Moi j'ai trop attendu et c'est bien dommage. Heureusement, j'y suis allée adulte et ça a tout de même porté ses fruits, mais rien ne vaut de consulter au plus tôt. En plus tu as l'air dynamique et plein de vitalité dans ton écriture et je suis sûre que ça va t'aider.
Sincèrement, bonne chance!
Francis1993Z
Messages : 4
Inscription : 21 nov. 2012, 03:36

Re: Dois-je consulter? Voilà ma petite histoire et théorie.

Message par Francis1993Z »

Merci beaucoup à vous tous qui avez lu et encouragez! Vous êtes bien gentille. Aujourd'hui je me sens entre deux.
Je ne sais pas pourquoi mais j'ai des envie étrange noire, comme si j'avais des envies de méchanceté. L'obscur, le bizarre, tout ce qui contre nature, contre moral et contre la culture ça m'attire.

J'ai lu beaucoup d'articles sur la séduction. Oui car je suis terriblement en manque. En manque d'amour, de sensualité, de sexe.
À bien y penser ce n,est pas qu'une question de sexe, c'est un manque social. Le manque d'amis. Depuis des mois je ne vois personne à part mes parents.

Voilà ce que cherche la femme, et l'homme aussi!
Un homme viril.
C'est à dire un héro.
Celui qui réussis dans la vie. Celui qui est moral et qui donne le sourire aux autres.
Celui qui punit les marginaux. Maigre et un minimum musclé(car il fait du sport avec ses amis).
Il a un cercle social développé. 5 amis proche, 20 autres amis et 30 collègues qu'il rencontre régulièrement.
S'il meurt, une centaine de personne le sais et est touché(c'est ce que mon prof d'Anglais disait pour nous rassurer que notre mort ne touche pas que nos amis,
tout le monde s'identifiait à cela dans la classe... mais pas moi).
Celui qui à du charisme. Du prestige social.
Celui avec qui on s'amuse. Celui qui s'impose, même s'il doit parler plus fort.

Dans notre société, il y a des gens à qui l'on veut ressembler. Mais même si seulement 1/20 de la population y arrive,
on essai au moins de ne pas ressembler à d'autres personnes.
Ces autres personnes sont les marginaux, les bizarres, les malades, les gens qui ne respectent les normes social.

Que pense-t-on du garçon moyen de 19 ans qui vas au collège?
Il étudie, travail et entre temps il parle avec les gens. Dans ses temps libre il va voir ses amis.
Il regarde une partie de sport avec sa bande de potes.
Il va dans au bar la fin de semaine avec des amis ou des collègues et rencontre des gens et même que parfois il repart avec une fille célibataire et la baise.
Ou bien s'il est en couple, il passe du temps avec sa petite amie.
Une peine d'amour? Une de perdue, dix de retrouvées!

Lorsque je sort de cour je vois des gens assis à la cafétéria, des gens assis sur des banc, des gens qui discutent et qui rient.
Partout, des gens qui sont ensembles, par deux, par trois, par quatre ou cinq ou sept et même dix. Des gangs.

Hier c'était la st-Jean, la fête national du Québec. Le gros party. Ce que tous les québecois attendent.
Tout les jeunes en particulier, à chaque années le 24 Juin, en plus des autres party auquel ils ont été fêter,
ils vont se défoncer, faire la fête, boire et déconner jusqu’à en crever!
Ils boivent, ils crient, ils sautent, ils dansent, ils rient, ils parlent, ils embrassent, ils baisent et ils rencontre plein de gens.
Je vois un tas de photos sur facebook. Des comentaire et même dans le journal.
<<Magnifique soiré.>> <<Beaucoup de monde!>> <<C'était malade!>> <<Faut refaire ça l'an prochain!>>
Je vois des gens qui sourient. Qui se tiennent les bras autour du coup, bière en main, langue sortis.

Le jeune hommes de 19 ans américain moyen. The average guy.
Celui qui a un cercle d'ami qu'il voit chaque jour.
Celui qui dort la nuit.
Celui qui suit la mode actuel.
Celui qui veut se démarquer, mais sans avoir fou(quel hypocrisie).

Je ne suis pas lui.
Moi la nuit, soit je pleure en rêvant d'être aimer, soit je rêve de vengeance, soit je pense à devenir un monstre.
Je me dissocie de l'humanité, je ne suis plus humain. Voire Un couple qui s'aime, qui fait un enfant et qui fondent
une famille me donne envie de vomir. La douleur, la domination, le sang, je les ressent comme un beau rêve.
Dans mon monde, leur enfer, ils tombent nus sur un tapis roulant qui les mènent dans ma gueule.
Je lui plante un crochet dans le torse et l'amène près de moi. Ensuite je lui ouvre le ventre et tire sur ses organes.
Tout ces cris, de peur et de douleur me réconfort. Enfin, ils sont malheureux, enfin ils souffrent. Comme la boule noir dans ma poitrine.
Je volerai vos enfants, devant vous je leur arracherai les membres et m'en nourrirai.
Ensuite, toujours impuissant serez vous, ...

Qu'est-ce que je raconte. Qu'est-ce que ça change de toute façons.
Je me sens toujours aussi triste. Toujours aussi seul.
Et voilà qu'elle s'en est allée, la rage et la haine.

Maintenant vient la tristesse. Je ne suis pas acceptable.
Je suis laid, terriblement laid. Je suis si affreux. Mon visage difforme. Cette difformité se répand dans tout mon corps, dans mes côtes, ma jambe et mon pénis.
J'ai montré mes côtes à mes parents, ils l'ont affirmé, la malformation. Mon nez et mon front ne pointe pas dans la même direction.
La Raphé périnéal tout croche, tellement croche confirme que la malformation touche tout mon corps.
Je suis aussi atteint de la maladie du siècle, la surcharge pondérale. Ce ventre de graisse. Ces mamelon trop gros. Même le pédiatre se demandait si j'avais des seins qui poussaient lorsque j'avais 10 ans.
Mes "amis" se moquaient de moi à cause de ça. Mes yeux sont cernés. Mes pieds semi-plats me font mal lorsque je suis debout trop longtemps.
Ma peau est blanche, tellement blanche et poilue. Mon dos est ravagé par l'acné et pourtant je ne manque pas d'hygiène loin de là et je surveille mon alimentation.
La peau de mon visage est pleine de cicatrices et de trous d'acné. Mes yeux sont hypersensibles(maudit écrans d'ordinateur).
Ma tête est tellement grosse(on se moquait beaucoup de moi pour ça).
Je hais mon corps. Je n'ose même pas le regarder. Je refuse de me baigner en compagnie d'autres jeunes.
Je m’abrille d'une couverture pour ne pas voire mon ventre et ni mes seins.



Tout ce que j'ai retenue de mon enfance, c'est que les amis sont là pour se moquer et profiter de vous.
Je n'ai connu que des narcissiques mythomanes et des gens à problèmes.
Quel mauvais souvenir.
Je me rappellerai toujours de ce jour ;
J'étais en classe nous travaillions. J'avais 7 ans, il me semble. Je ne me rappelle pas pourquoi, mais je m'étais barbouillé dans les mains avec un stylo. Aucune importance pour moi. Ce n'est que de l'encre, je fais ce que je veux. Je vais me dessiner dans les mains si je veux(d'ailleurs je le fait toujours à 19 ans quand je m’emmerde en classe). Le prof vient me voir et elle voit mes mains. Je ne me rappelle plus trop de ce qui c'est passé, mais je me rappelle d'une chose... Elle me prend par le bras et m'amène devant la classe(n'oublions pas que je suis un jeune timide naturel) et me force à montrer mes mains ouvertes à toute la classe et dit un truc du genre : <<Regarder ça! Un vrai bébé! C'est quoi l'idée de faire ça! Même pas capable d'avoir des stylos à son age! Les mains toutes barbouillées!>> Je tremblais, je ne savais pas quoi faire, les autres riaient et j'avais envie de pleurer. Je ne comprenais pas ce qui venait dece passé. Je ne comprenais pas pourquoi ça avait choqué la prof et pourquoi c'était si drôle.

Tout comme cette fois plus petit, chez la gardienne. Elle m'avait enfermer dehors en hiver. Peu de temps, mais c'était pour me punir(je ne me rappelle pas pourquoi) alors qu'elle donnait des biscuits au chocolat tout chauds et frais aux autres enfants. Je me sentais tellement rejeté et en colère et triste. J'ai voulu le dire à mes parents, mais la gardienne disait que je mentais.

Ça fait si longtemps.
Et ça fait si longtemps que je n'ai rencontrer personne de nouveaux.
Je perd mon temps avec mes vieux parents qui me demande de les aider pour des tâches insignifiantes.
Je devrais être en train de m'amuser avec des gens de mon âge.

Chaque soir, j'imagine que je suis avec quelqu'un. Une fille, que j'ai vue dans mon entourage, à l'école. N'importe qu'elle
, peu importe, j'imagine qu'elle est dans mon lit que je la prend dans mes bras.
J'imagine mettre mon nez dans son cou et sentir son odeur. Caresser son visage, son ventre et ses seins. Enlacer mes jambes aux siennes.
Je n'arrive pas à dormir sinon. Parfois c'est un gars(je suis bi).

Je n'ai pas de vie. Je n'ai pas l'impression d'exister.
Je vis chez mes parents, je travail, je vais à mes cours.
Et voilà, c'est la description générale de ma vie social. Trois verbes.

Je n'ai pas de but dans la vie. J'ai l'impression de me diriger vers une inévitable perte.
Je me sens emprisonner et mort.

Pourtant parfois, l'espoir me revient. Comme un souffle de vie et d'énergie. Je me sens fort et invincible.
Je fonce dans le combat de la vie, ma lame plus tranchante qu'un scalpel de diamant, précise pour tuer une mouche, avec la force qui donne dans de pression
dans l'air que je détruit tout obstacles. Le bouclier qui protège du feu de l'enfer. Vigueur, charisme, énergie, vitalité, endurance et intelligence réunis comme si rien ne pouvait m'arrêter.
Il y a des jours comme ça, mais c'est rare.

Je m’entraîne dure pour changer mon corps. 5 jours par semaines je cours 5.5km et je fais 4 séries de 20 crunch et 10 push-up(je sais c'est très peu, mais c'est tout ce que j'arrive à faire).
Ça me décourage, la plupart des gars de mon age peuvent faire au moins 50 push up d'un coup.
Mais je sens mes jambes dures comme le rock avec des muscles carrés. Mon ventre disparaît un peu.
Rebecca0404
Messages : 1
Inscription : 27 mai 2014, 12:11

Re: Dois-je consulter? Voilà ma petite histoire et théorie.

Message par Rebecca0404 »

Bonjour Francis,

Je te recommande vivement de lire "Trop intelligent pour être heureux" de Jeanne Siaud-Facchin

Bon courage, ça va aller.


Rebecca
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