comment prendre sa place avec une belle fille en complex eodipe

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aska1
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comment prendre sa place avec une belle fille en complex eodipe

Message par aska1 »

famille recomposer en couple depuis 2 ans
lui a une fille de 12ANS
MOI un fils de 6 ans

mon fils au debut n'aimais pas le fait que jai un chum mais je lui ai expliquer que maintenant maman a un amoureux mais quil sera toujour dans mon cœur rien ne changera cela et quil doit avoir remarquer mon bonheur, ce quil a accepter facilement,je lui ai dit quil peut me confier ces inquiétudes en tout temps face a cela.....

parcontre mon copain na pas fait cela avec ca fille, il on une relation fusionnel, dans leur bulle, je rentre a la maison il son coucher ensemble sur le divan aucun regard pas de bonjour, il doit encore la border voir meme coucher avec, si je le colle trop elle boude, part dans sa chambre et pleure celui ci va la rejoindre. elle peut embarquer sur lui et lembrasser dans le cou en ma presence et jen passe....
mon copain est merveilleux lorsquon est moi lui mon fils mais en présence de sa fille il change completement.

on sait parler je lui dit quil doit me faire la place vu la situation quil doit la repousser....
quoi faire dautre car cela me blesse lorsque je suis misse de cote.
merci
Dubreuil
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Re: comment prendre sa place avec une belle fille en complex eodipe

Message par Dubreuil »

[quote="aska1"
mon copain est merveilleux lorsquon est moi lui mon fils mais en présence de sa fille il change completement./quote]
C'est un père incestueux.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Dubreuil
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Re: comment prendre sa place avec une belle fille en complex eodipe

Message par Dubreuil »

L'INCESTE

l’inceste ne commence pas au viol génital, il ne se limite pas non plus aux relations père-fille.
Les pères ne sont pas les seuls " abuseurs ". Le sont également des mères, des oncles, des grands-pères, des beaux-pères, des amis intimes de la famille.
On oublie aussi trop souvent l’inceste entre frère et sœur, qui fait beaucoup plus de ravages qu’on ne le croit.
L’inceste n’est pas forcément hétérosexuel : il peut être également homosexuel (mère-fille, père-fils).
Il ne touche pas seulement les enfants " grands ", mais aussi les " petits " – les enfants de moins de 5 ans –, et parfois même les bébés.

Les actes incestueux
Ils sont multiples.
Si l’on peut, en effet, violer le sexe ou l’anus d’un enfant, on peut également utiliser sa bouche, sa main, sa peau – en se masturbant sur elle.
Son regard en s’exhibant devant lui ou en le faisant assister à des scènes sexuelles
Ses oreilles en faisant en sorte qu’il entende les bruits de la chambre parentale
Son corps entier, ses émotions et sa sexualité en faisant de lui le " partenaire " de jeux sexuels d’adultes.

Tous ces actes qui n’impliquent pas le viol génital sont pratiqués d’autant plus fréquemment par les parents incestueux que, s’ils laissent dans le psychisme de l’enfant et dans sa sensibilité corporelle des traces indélébiles, ils laissent en revanche son corps indemne de toute " marque " pouvant servir de preuve en justice.

Les “climats incestueux”
Mais l’inceste ne se limite pas non plus à cette longue liste d’actes, car, à côté de l’inceste que l’on peut dire " avéré ", il existe tout ce que l’on a coutume de regrouper sous le terme de " climat incestueux ".
C’est-à-dire toute une série de comportements – gestes, attitudes, regards, etc. – qui provoquent chez l’enfant ou l’adolescent malaise et angoisse sans qu’il puisse vraiment situer les causes de son mal-être.
De ces " climats incestueux ", on pense souvent qu’ils sont " moins graves ". C’est une erreur : ils sont, en fait, extrêmement destructeurs. Leur caractère flou et imprécis les rend " sans limites ", sans contours définis. L’enfant, et plus tard l’adulte, ne peut donc pas dire : " On m’a fait ça " et se reconnaître, avec un sentiment de légitimité, victime. D’autant que, s’il interpelle l’adulte, celui-ci peut toujours nier : " Mais enfin tu rêves ! Qu’est-ce que tu vas chercher ? ", ou même lui " retourner le compliment " : " Tu as vraiment l’esprit mal placé ! "
De ce fait, ces " climats incestueux " se présentent toujours, en analyse, comme des pièges parfaitement verrouillés.
Comment les ouvrir ? En comprenant qu’un certain nombre de critères permettent de définir ces situations.

Une érotisation de la relation
Le premier de ces critères est celui de l’érotisation de la relation parents-enfants :
les sentiments qui les unissent ne sont pas chastes. Ils sont fortement teintés de sexualité. Et ce, sans que les uns et les autres en soient forcément conscients.
Cela peut être le fait de parents qui répètent, ainsi, une enfance dans laquelle l’interdit de l’inceste n’a pas été clairement posé. Ils savent consciemment que leur enfant ne peut être pour eux un objet sexuel mais, inconsciemment, ils l’ignorent ou le refusent.
*** Cela donne, par exemple, des pères dont l’attitude face à leur fille, ou leur fils est ambiguë. Le désir n’est pas totalement absent des regards qu’ils portent sur eux. Les baisers ont tendance à glisser de la joue à la bouche, les mains à s’attarder, etc.
*** Mais cela donne aussi bien des mères qui jouent les coquettes avec leur fils adolescent, essayant leurs robes devant lui et cherchant manifestement à provoquer chez lui une " admiration " qui les " narcissise ", qu’elles ne trouvent pas ou ne cherchent pas ailleurs.

De la même façon, on reste parfois dubitatif devant le récit de certaines " bagarres " entre pères et fils. Dans des familles où ce corps à corps quotidien et sans mots – " Ils se roulent tout le temps par terre tous les deux, ils adorent ça ! " dit la mère – n’est manifestement pas un jeu occasionnel, mais le seul mode de relations que pratiquent les deux protagonistes. On reste dubitatif, car on est fondé à se demander quels émois – peut-être éprouvés jadis à l’adolescence – le père recherche, inconsciemment, dans ces joutes qui sont, de toute façon, toujours érotiques pour un enfant. Tous les patients adultes qui racontent ce genre de souvenirs en témoignent.

Les " climats incestueux " se définissent également par une série de " non-séparations ".
Pour que l’interdit de l’inceste soit effectif, il faut, en effet, que le but de l’éducation donnée aux enfants soit leur sortie de la famille :
- " Quand tu seras grand, tu ne vivras plus avec nous. Tu auras une femme (ou un mari), une maison, un travail, etc. "
La mise en place de ce projet peut rencontrer des obstacles, car quitter sa famille – passer du " dedans " au " dehors " – implique qu’elle soit " quittable ", c’est-à-dire que le " dehors " n’ait pas été présenté comme si terrifiant qu’il soit impossible de l’affronter, et que l’on n’ait pas, en le rejoignant, l’impression que l’on détruit le " dedans " : les parents. De ce point de vue, ceux d’entre eux qui utilisent leurs enfants pour compenser les manques de leur vie rendent l’opération particulièrement difficile.

Mais pour effectuer le passage, il faut aussi que la façon dont il s’est structuré dans la famille donne à l’enfant la disposition de lui-même. C’est-à-dire lui permette de se sentir " un ", séparé des autres, " individualisé ", conscient de ses limites aussi bien corporelles que psychiques – " Je pense cela, je veux cela " –, reconnu et respecté comme tel par ses proches.
Un tel statut n’est pas possible dans toutes les familles.
Certaines, en effet, ne fonctionnent pas comme un groupe d’individus séparés, vivant ensemble – et ayant plaisir à le faire –, mais comme un magma compact où tout colle avec tout, où chacun n’est pas " lui ", mais un morceau – indéfini – de l’ensemble. Dans ces familles, les " non-séparations " sont repérables à plusieurs niveaux :

au niveau des corps :
comme dans cette famille de quatre personnes où il n’y avait dans la salle de bains que deux serviettes, dont l’utilisation était précisément réglementée. L’une devait servir pour le " haut " – le haut du corps – de tout le monde (parents et enfants). L’autre pour le " bas " – le bas du corps – également de tout le monde. Dans cette famille – où ni le manque de moyens ni le manque d’hygiène ne pouvaient expliquer cette particularité –, le collage des corps entre eux et la promiscuité des sexes étaient organisés… par serviettes interposées.

au niveau des intimités :
c’est le cas des familles où l’on ne ferme ni la porte des WC ni celle de la salle de bains. Tout peut être vu en permanence par tout le monde. Les sensations corporelles et la construction du sentiment de soi sont parasitées par cette intrusion permanente du regard. D’autant plus ravageante pour l’enfant qu’il la ressent toujours comme l’effet d’un désir de ces parents : " S’ils ne ferment pas les portes, c’est qu’ils ont du plaisir à me regarder et à ce que je les regarde. "
au niveau des têtes : lorsque les parents s’acharnent à vouloir tout savoir de leur enfant. Ils ne lui autorisent aucune " vie privée " : ils épient ses conversations, ouvrent son courrier, etc. L’enfant se trouve d’autant plus " possédé " – dans tous les sens du mot – par eux que, dans ce système, ne pas " tout dire " est assimilé à un mensonge.

la non-séparation des sexualités
Elle peut se faire par les mots, l’adulte faisant de l’enfant le confident de ses aventures, par exemple. Mais aussi par des actes quand l’enfant est (situation déjà évoquée) témoin – par les yeux ou les oreilles – de la sexualité de ses parents.
Et la situation est pour lui ravageante.
D’abord parce qu’il finit toujours par guetter ce qui se passe et s’en sent coupable. Et surtout parce que, utilisant ce qu’il voit ou entend pour sa propre sexualité – c’est souvent une source d’excitation avec laquelle il se masturbe –, il devient, à distance, le partenaire sexuel de ses parents.

à la non-différenciation des sexes
A côté de ces " non-séparations ", on trouve également, à l’origine des climats incestueux, une série de " non-différenciations " symboliques. Celles-ci peuvent concerner :
les générations, le passage de l’une à l’autre n’étant pas clairement situé. L’enfant voit, par exemple, sa grand-mère paternelle rivaliser avec sa mère à propos de son éducation ou de la décoration de la maison ; ou le père drague les petites amies de son fils, etc.

la place de chacun.
L’enfant dort avec l’un de ses parents pendant que l’autre est relégué sur le canapé, il participe à toutes les conversations d’adultes et, parfois même, régente la maison, etc.

les sexes :
l’adolescent utilise sa mère – qui l’accepte – comme confidente, " conseillère ", voire complice, de ses aventures sentimentales. La fille va acheter ses soutiens-gorge avec son père, sur ordre de maman… trop occupée pour l’accompagner, etc.

L’inceste – sous la forme, en tout cas, du " climat incestueux " – n’est donc pas le seul apanage de quelques monstres égarés. Des centaines d’hommes et de femmes témoignent tous les jours, en analyse, de la façon dont il est venu arrêter le cours de leur existence. Car l’inceste agit sur la vie de la même façon que le froid sur le sang : il la bloque, il la fige.
Pourquoi, néanmoins, le dit-on et, surtout, le sait-on si peu ? Parce que reconnaître cette douloureuse vérité impliquerait que l’on admette trois idées :
la " répétition " existe.
la sexualité infantile existe.
il n’est facile, pour aucun parent, de renoncer à la " possession " de son enfant.
Si l’on acceptait ces trois idées dérangeantes mais salutaires, ces trois idées héritées de l’enseignement de la psychanalyse, on serait sans doute plus à même de donner des repères aux parents et de protéger les enfants. Plus à même de mettre des limites au malheur.

Lorsque l'enfant provoque
L’enfant cherche toujours inconsciemment – et Freud le souligne – à érotiser sa relation aux adultes. Certains, par exemple, refusent de se laver seul, alors qu’ils savent le faire, parce que l’aide de maman sous la douche à valeur de caresse.
D'autres veulent reproduire les baisers, les scènes érotiques qu'ils ont vu à la télé, sur des vidéos « oubliées » par les parents ou amis.
D’autres multiplient les " câlins " au-delà du raisonnable en faisant, au besoin, croire à leurs mères culpabilisées qu’ils souffrent d’un manque d’affection. Et, bien sûr, jouent gagnants si la mère en a souffert elle-même dans son enfance, etc.
Cette érotisation de la relation n’a rien de pathologique : l’enfant a envie d’être " tout " pour l’adulte et de tirer de lui, comme de tout ce qui l’entoure, le plus de plaisir possible. Cela fait partie de son développement normal et il ne peut, seul, se mettre des limites. C’est aux adultes de le faire. S’ils ne le font pas, l’enfant devient maître du jeu et trouve tous les moyens pour parvenir à ses fins.
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Re: comment prendre sa place avec une belle fille en complex eodipe

Message par aska1 »

Si on va au cinema elle veut sassoir entre moi et son pere, ou elle va sassoir sur lui

Au debut en auto elle voulais je massoit derriere

Elle a lu nos conversation texto en cachette

......

Est ce que je dois mimposer ou cest lui qui doit faire ma place et la.repousser?
Car moi je lui ai dit quil doit mettre les chose clair quelle est sa fille et quil a une blonde.....
Dubreuil
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Re: comment prendre sa place avec une belle fille en complex eodipe

Message par Dubreuil »

Je crois qui vous n'avez pas bien compris…
Un père incestueux ne change JAMAIS
Soit vous acceptez, soit vous le quittez
Cette situation est loin d'être saine !
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Dubreuil
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Re: comment prendre sa place avec une belle fille en complex eodipe

Message par Dubreuil »

Nous ne rencontrons pas nos " amours " par hasard, et ils sont là pour nous faire évoluer.
Tout dépend jusqu'où on est prêt à aller pour se rendre compte qu'une relation nous détruit. Tout repose sur le leurre de penser qu'elle ne doit pas se terminer parce qu'on s'y est trop investi.
Mais l'amour n'est pas fait de larmes et de " sacrifices " de concessions masochistes ou d'irrespect envers soi-même, si c'est le cas c'est que vous vous êtes peut-être trompé(e) de nom.
L'amour c'est une égalité, un partage, des élans, la confiance, la complicité, c'est se sentir libre et heureux... et si dans votre relation actuelle vous ne trouvez pas un écho à l'un de ces 7 mots, dites-vous que vous perdez du temps et de l'amour pour quelqu'un d'autre qui vous attend ailleurs.
Nulle personne au monde ne mérite que l'on gâche sa vie pour elle.

C'est vous qui voyez, lui ne bougera pas. Ni sa fille qu'il a éduquée, donc pervertie.
C'était lui, l'adulte. Et maintenant il jouit, de la voir jouir, de votre embarras...
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Re: comment prendre sa place avec une belle fille en complex eodipe

Message par aska1 »

Ok
Mais de la.facon que je vois cela cest que sa fille est tres dominante elle veut son pere pour elle Et lui ne veut pas la blesser en la repoussant .....je ne sais pas quoi penser
Car si elle nest pas la tout va si bien...mais une fois quil a sa fille on dirait quil a se quil desire donc ma présence nest pas importante je suis mise a lecard.
Dubreuil
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Re: comment prendre sa place avec une belle fille en complex eodipe

Message par Dubreuil »

Je sais que c'est difficile d'accepter…
Vous avez eu une réponse professionnelle, je n'insiste plus
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
aska1
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Re: comment prendre sa place avec une belle fille en complex eodipe

Message par aska1 »

Merci de vos conseils et de votre temps. Cela me fait bcp reflechir sur ma valeur a ces yeux ;)
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