Violences conjugales et justice, un leurre...

Forum violence conjugale
Julie82800

Violences conjugales et justice, un leurre...

Message par Julie82800 »

Bonjour à tous et toutes,

Ceci sera un témoignage un peu long, mais j'ai besoin d'écrire tout cela et que cela puisse être lu par un certain nombre. Ici, m'est apparu comme le meilleur endroit pour l'instant, pour me soulager, en attendant plus : publications, livres, œuvres militantes, etc, car je suis "révoltée".

Comment tout a commencé ?

J'avais 17 ans. Les vacances, un jeune homme, qui me fit sa cour de façon très séduisante. Séduite, je fus rapidement amoureuse. Habitant à une centaine de kms l'un de l'autre, on se voyait les week-ends chez mes parents ou chez les siens.

Nous flirtions d'abord, n'ayant aucune expérience sexuelle l'un et l'autre (en fait, c'est ce qu'il me fit croire, lui en avait, mais m'avait menti sur ce point). Un jour, il me demanda de lui raconter, les flirts que j'avais connus avant lui. J'en avais eu quelques uns, et les lui racontait sommairement en toute sincérité. Je n'étais pas tout à fait prête, vu mon jeune âge à avoir des relations sexuelles avec lui, bien que je le désirais (les nombreuses inquiétudes que l'on a à cet âge me faisaient hésiter). Et là, il me dit d'une façon assez méprisante : "Tu me refuses, ce que tu as sûrement dû accorder à tous les autres." Je fondis en larmes. Il ne s'excusa pas et me regarda pleurer impassible. Nous étions sous le toit de mes futurs beaux-parents en pleine campagne. La 1ère gare pour rentrer chez moi se trouvait à 20 kms. L'idée d'y aller à pieds, de rentrer chez moi, sans plus d'explications et de ne plus jamais le revoir me traversa l'esprit. Mais, je ne le fis pas.

Il sût se faire pardonner ensuite. Nous continuâmes de nous fréquenter pendant 2 ans environ. Puis, ce furent nos secondes vacances en tête à tête. Nous avions choisi de visiter l'Allemagne, car c'est un pays que je connaissais un peu déjà, par le biais de mes études. Je conduisais toute la journée, lui refusant de conduire. Et je servais "d'interprète" en quelque sorte avec le peu de vocabulaire d'allemand que je possédais. Un soir, fatiguée, arrivés à un camping, je lui demandais de bien vouloir pour une fois aller nous chercher à manger à l'accueil du camping. Il y alla et revint furieux après moi : "J'attends, j'attends depuis tout à l'heure et le type de l'accueil ne me demande pas ce que je veux. Je passe vraiment pour un con, à cause de toi." Moi, j'avais honte, de cette dispute que tous nos voisins de camping avaient entendue. Il bouda et fût exécrable les quelques jours de notre séjour dans ce camping. C'était de ma faute, sa mauvaise humeur était légitime. Je n'aurais jamais dû l'envoyer chercher des frites à l'accueil. Rien de tout cela ne serait arrivé.

Mis à part cet incident, la vie s'écoulait avec lui à peu près paisiblement, sous le toit de mes parents qui avaient proposé de nous héberger, le temps que je termine mes études.

Puis, au bout de 4 ans de relation, dont 2 en concubinage sous le toit de mes parents, je terminai mes études et décrochai mon 1er job. Mes parents nous prêtèrent un pavillon à côté du leur, inoccupé appartenant à ma famille et nous y emménageâmes. Il n'y avait plus de témoins à l'huis-clos de notre couple, que nous deux. Et les violences, déguisées, masquées qui ne disent pas leur nom commencèrent dès les premiers mois de vie conjugale, à présent qu'il avait gagné la confiance de tous mes proches lors des 4 années précédentes. Il y eut le chantage sexuel. Il se montra tout à coup extrêmement exigeant quant à la fréquence des relations sexuelles, une à plusieurs fois par jour, boudant plusieurs jours d'affilé lorsque je refusais, parce-que pas envie, ou m'empêchant de m'endormir le soir, tant que nous n'avions pas eu de relation sexuelle. Il y avait des "sanctions". Un pique-nique ou une sortie étaient annulés si je n'avais pas cédé à ses exigences sexuelles. Je n'eus plus la possibilité de lire tranquillement. Dès qu'il me voyait en train de lire, il exigeait que je lui frotte le dos tout en lisant. Je protestais, arguant qu'aucune femme ne supporterait cela et le priais de bien vouloir changer d'attitude, de comprendre que cela ne se faisait pas. Il promettait et recommençait toujours et toujours son odieux chantage.

Et il y avait aussi les violences physiques, qui ne laissent presque pas de traces et ne disent pas leur nom, à tel point, qu'il m'a fallu 27 ans pour être capable de considérer que c'était des violences physiques. Je me souviens notamment, que pour exprimer un désaccord qu'il avait eu avec moi, il me jeta une tomate à la tête. Je l'esquivai et elle se fracassa contre le mur du couloir. Il s'empressa de nettoyer, pour effacer la trace. Une autre fois, il me jeta une chaussure dans le dos, qui me laissa une petite plaie pendant plusieurs semaines. Ces jets d'objets que j'esquivai le plus souvent étaient plus ou moins fréquents. Ils avaient lieu quand je n'étais pas d'accord avec lui et que je le disais. Bien entendu, il n'était pas responsable. La fautive c'était moi. Sa violence venait, non pas de lui, mais de moi, de la façon dont j'exprimais mon désaccord. Je le poussais à la violence. Néanmoins, il promettait de ne pas recommencer. Assez paradoxal, pas responsable mais promettant de ne pas recommencer. Cherchez l'erreur.

Et puis, il y avait toutes ces petites choses, qui l'air de rien visaient à me dévaloriser. D'abord, il décréta que mes pieds étaient moches, qu'ils avaient une forme vraiment bizarre. Il le répétait souvent. (Mes pieds sont superbes en fait !!!) Et il y avait une publicité à la télévision pour Xyladécor, où l'on voyait en gros plan une espèce d'acarien hideux ou je ne sais quel autre parasite du bois. Et il se mit à comparer mon physique à l'insecte de la publicité. Il m'appelait : "Mon petit Xyladécor". Mais c'était pour plaisanter, bien entendu. Si j'étais capable d'autodérision, je devais le comprendre. Oh, il en avait des arguments, pour justifier ses comportements irrespectueux à mon égard. Puis, il se mit aussi à ricaner quand je faisais le jardin et les tâches ménagères, sous entendant, que je m'y prenais vraiment comme un manche et n'était pas faite pour ça. J'y passais un temps fou, alors que lui faisait cela en un clin d’œil. J'étais vraiment pas douée, une intello, une princesse, qui ne savait rien faire de ses 10 doigts, alors que lui, savait, prétendait-il. Je me faisais engueuler quand je cuisinais, car cela prenait trop de temps, il fallait manger tout de suite, ouvrir une boîte de conserve ça suffisait bien, des pâtes ou des steaks hachés surgelés. Malheur à moi, si je voulais prendre le temps d'y adjoindre quelques échalotes. Je m'éloignais ainsi progressivement du jardinage et des tâches ménagères. Il le faisait bien mieux que moi. Quel immense service me rendait-il là !!! Tout en me reprochant de ne rien foutre, ça va de soi.

Je ramenais une paye bien supérieure à la sienne, et vous devinerez sans doute... il dépensait tout... et de temps en temps dans sa grande générosité m'autorisait à acheter quelques vêtements. Il supervisait ma garde-robe. Il fallait que ça lui plaise, pour qu'il soit suffisamment fier lorsque nous sortions, mais en même temps, attention, pas trop voyant, des fois qu'il se la fasse piquer sa brave conne... En fait, à son bras, il aurait fallu que je ressemble à Angelina Jolie, et quand je sortais seule, que je m'habille comme un sac...

A suivre...
(J'ai 49 ans aujourd'hui, je divorce du "Monsieur" en question. Cela n'est pas simple, car il m'a ruinée financièrement. Comment ? En me terrorisant, tout simplement... Mais, j'ai réussi à conserver pour l'instant le domicile conjugal. C'est à dire qu'excédé par ma "désobéissance" et de plus en plus d'aplomb face à ses comportements violents, il est parti... Je n'ai pas eu besoin de fuir... Il a essayé de revenir... Mais les domiciles séparés sont officialisés à présent... J'ai lancé la procédure de divorce. Il a bien sûr trouvé moyen de m'engueuler me disant que j'étais devenue égoïste et inhumaine... J'ai coupé toute communication. Il n'y a pas d'autres solutions avec des individus pareils.)
Orphé
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Re: Violences conjugales et justice, un leurre...

Message par Orphé »

J'allais mettre un post dans cette rubrique quand j'ai lu votre message.

Je sors d'une relation toxique pour moi et pour lui. Il m'a convaincu que tout est de ma faute et mon corps exprime pour moi ce que je ne lui ai pas dit verbalement, je paye de ma santé une décision que j'aurais dû prendre bien avant. Je vis avec le chantage au suicide permanent. Je ne peux plus. Je sais qu'il est capable de passer à l'acte, il l'a déjà fait. On me dit de ne pas culpabiliser mais comment ne pas culpabiliser s'il meurt ?

Vous êtes une battante et une femme courageuse. Vous pouvez être fière de vous. Vous avez repris confiance en vous et c'est merveilleux.

J'espère y arriver aussi.
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Jeannette
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Re: Violences conjugales et justice, un leurre...

Message par Jeannette »

Orphé a écrit :Je sais qu'il est capable de passer à l'acte, il l'a déjà fait.
Il est toujours vivant... Comme quoi ce passage à l'acte n'était pas si "efficace" que cela... A moins que ce ratage n'ait été ... volontaire ?
Orphé a écrit :On me dit de ne pas culpabiliser mais comment ne pas culpabiliser s'il meurt ?
En intégrant le fait qu'il est adulte et responsable de ses choix. Il fait ce qu'il veut... Jusqu'à preuve du contraire, ce n'est pas toi qui l'aura poussé par la fenêtre ou qui aura appuyé sur la détente !
Si quelque chose s’oppose à toi et te déchire, laisse croître, c’est que tu prends racine et que tu mues. A. de St Exupery - Citadelle
Il y a un moment où les mots s'usent. Et le silence commence à raconter. K. Gibran
Fugen
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Re: Violences conjugales et justice, un leurre...

Message par Fugen »

Je plussoie Jeanette
Et Julie82800, j'attends la suite (justice, un leurre)
Il y a une chose fondamentale qu'il faut arriver à comprendre.
A quel moment et pourquoi vous n'avez pas dit non à ses abus.
La 1ère gare pour rentrer chez moi se trouvait à 20 kms. L'idée d'y aller à pieds, de rentrer chez moi, sans plus d'explications et de ne plus jamais le revoir me traversa l'esprit. Mais, je ne le fis pas.
Souvent on trouve la raison dans l'enfance et les relations avec les parents.
(ce fut mon cas)
Julie82800

Re: Violences conjugales et justice, un leurre...

Message par Julie82800 »

Fugen a écrit : A quel moment et pourquoi vous n'avez pas dit non à ses abus.
La 1ère gare pour rentrer chez moi se trouvait à 20 kms. L'idée d'y aller à pieds, de rentrer chez moi, sans plus d'explications et de ne plus jamais le revoir me traversa l'esprit. Mais, je ne le fis pas.
Souvent on trouve la raison dans l'enfance et les relations avec les parents.
(ce fut mon cas)
Oui, vous avez raison. Les raisons sont dans l'enfance. J'en suis à 12 ans de psychanalyse. Quand j'ai commencé à consulter, je ne voyais pas, ou ne voulais pas voir les problèmes de mon couple. Je consultais parce-que j'étais en train de sombrer dans la dépression et je ne savais pas pourquoi. Au fil du temps, et de l'avancée de ma thérapie, j'ai commencé à mettre de la distance entre mes parents et moi, qui m'en demandaient vraiment beaucoup trop, et aussi à dire "non" à tous les comportements iniques de mon époux.
Fugen
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Re: Violences conjugales et justice, un leurre...

Message par Fugen »

Il est fort possible que vous soyez restée avec cet homme parce que vous étiez en terrain connu.
Il aurait suffit que vous vous sentiez aimée est respectée dans votre enfance pour pouvoir être capable de dire non.
Julie82800

Re: Violences conjugales et justice, un leurre...

Message par Julie82800 »

Fugen a écrit :Et Julie82800, j'attends la suite (justice, un leurre)
Je n'ai pas trop le courage de l'écrire en ce moment (mais ça viendra). Ma situation financière est plus que préoccupante. J'en ai des bouffées d'angoisse difficiles à gérer.

Je dirais simplement et en très raccourci, pour l'instant, que si j'ai intitulé ce post ainsi "Violences conjugales et justice, un leurre...", c'est parce-que dans mon cas, je n'ai aucune preuve de ces violences. J'ai juste une main courante, une seule, que j'avais déposée la seule fois où il m'a frappée. J'aurais dû déposer plainte, mais je ne l'ai pas fait pour lui éviter 48h00 de garde à vue, pour lui éviter de perdre son travail aussi (il travaille dans une zone de sûreté, et le moindre démêlé avec la justice, c'est la "porte"). A ce moment là, je pensais à l'avenir de nos enfants, je pensais à mon fils cadet qui était terrifié et qui disait à son frère aîné : "J'ai peur que papa aille en prison à cause de ce qu'il a fait à maman."

Les seuls témoins de ces violences sont hélas mes enfants. Et je n'aurai jamais le cœur de les faire témoigner contre leur père. Ils ne parviennent pas à le voir tel qu'il a été à mon égard. Cela leur est insupportable à regarder, surtout pour le cadet. Cela est tellement insupportable qu'ils ont à peu près tout effacé de cela de leur mémoire.

Et pour la justice, une main courante, ça ne compte pas. Il eut fallu un dépôt de plainte. Voilà... Ensuite, il y a bien d'autres fois où j'aurais eu envie d'aller déposer plainte, ou une main courante, mais la peur qu'il perde son travail m'a fait reculer, les intérêts financiers qui nous liaient, communauté de mariage, crédits à rembourser, subvenir aux besoins des enfants... La justice ne tient aucun compte de ce genre de pressions diverses que peuvent subir les victimes et les amener à ne pas déposer plainte...
Julie82800

Re: Violences conjugales et justice, un leurre...

Message par Julie82800 »

Fugen a écrit :Il est fort possible que vous soyez restée avec cet homme parce que vous étiez en terrain connu.
Il aurait suffit que vous vous sentiez aimée est respectée dans votre enfance pour pouvoir être capable de dire non.
C'est à peu près ça, oui. Et il aurait fallu aussi, qu'à mon adolescence, on accepte que je grandisse, que je m'éloigne et que je dise non.
Julie82800

Re: Violences conjugales et justice, un leurre...

Message par Julie82800 »

Orphé a écrit :J'allais mettre un post dans cette rubrique quand j'ai lu votre message.

Je sors d'une relation toxique pour moi et pour lui. Il m'a convaincu que tout est de ma faute et mon corps exprime pour moi ce que je ne lui ai pas dit verbalement, je paye de ma santé une décision que j'aurais dû prendre bien avant. Je vis avec le chantage au suicide permanent. Je ne peux plus. Je sais qu'il est capable de passer à l'acte, il l'a déjà fait. On me dit de ne pas culpabiliser mais comment ne pas culpabiliser s'il meurt ?

Vous êtes une battante et une femme courageuse. Vous pouvez être fière de vous. Vous avez repris confiance en vous et c'est merveilleux.

J'espère y arriver aussi.
J'ai connu cela aussi, le payer de ma santé : hernie discale dont je me ressentirai à vie, affection dermatologique de la sphère gynécologique (heureusement, ça, c'est guéri, mais ça a été très long), et récemment un séjour aux urgences emmenée par les pompiers suite à une crise d'angoisse.

Alors là, j'ai dit "stop". Nous étions séparés alors, et j'étais en train de lancer la procédure de divorce, et comme une conne, je répondais encore poliment à ses messages, alors qu'ils étaient odieux, tout ça pour essayer de calmer la situation, et au nom du fait que ce serait mieux pour les enfants que leur père et leur mère puissent s'arranger à l'amiable. Si c'est lui ou moi, me suis-je dis alors, hé bien, ce sera moi. Et j'ai coupé toute communication (mais il a fallu pour cela que je sente mes jours en danger, douleurs cardiaques dues aux crises d'angoisse). Je suis hélas parfois encore obligée de régler quelques détails pratiques avec lui. J'essaie de le faire avec le plus de distance possible.

Ne pas culpabiliser, si votre ex meurt en tentant de se suicider est un travail difficile. Il va vous falloir du temps. Déjà, je ne pense pas qu'il va se suicider, il menace, mais c'est tout. Ce qui l'intéresse, c'est de vous tenir informée de son chantage au suicide. Solution radicale : ne lisez plus ses textos, n'écoutez plus ses messages vocaux, ne répondez plus à ses appels téléphoniques, n'ouvrez pas le courrier (jetez le) s'il en envoie, changez d'adresse e-mail et ne lui communiquez pas la nouvelle, et dites à vos proches (amis communs, famille, etc, de ne plus vous parler de lui). Quand, il n'aura plus de réponse, il arrêtera... il y a de très fortes chances qu'il arrête. Et si vous pouvez, mettez le en blacklist sur votre téléphone portable et sur votre téléphone fixe (certains appareils le permettent, pas tous, mais si vous pouvez, offrez-vous des téléphones qui permettent cela).

Tout ce que vous ne lui avez pas dit verbalement, et que votre corps exprime, il va falloir vous en débarrasser, l'exprimer autrement, pour que ça ne vous fasse plus mal à vous. Il y a plusieurs solutions : les psychothérapies verbales, les groupes de parole, et aussi la création que vous ayez des dispositions artistiques ou pas, vous pouvez essayer de lâcher tout ça, en écrivant, en peignant, en modelant de la terre, en dansant, en chantant, peu importe... ce que vous sentez...

La confiance en soi est très difficile à rétablir après une relation toxique. Cela prends du temps. Mais vous pouvez y arriver. Il y a des moments de découragement. Le mieux est d'éviter tout contact avec l'ex toxique, car ça ravive tout. C'est du moins, l'expérience que j'en ai. Chaque fois que je suis obligée de "communiquer" avec mon époux pour le divorce, ma confiance flanche à nouveau.
Orphé
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Re: Violences conjugales et justice, un leurre...

Message par Orphé »

J'avais bloqué ses numéros sur le téléphone portable mais il venait tous les jours voir plusieurs fois par jour chez moi, je devais me cacher, vivre les fenêtres fermées.
Je ne pouvais pas passer ma vie à le fuir alors je l'ai appelé. Je n'aurais jamais dû. Encore et encore des reproches. Le pire c'est qu'il a raison pour beaucoup de choses. Je pensais que j'étais quelqu'un de généreux et c'est ce que mon entourage pense de moi, pour lui j'en fais toujours trop.
Le pire c'est qu'il a raison.
Il dit que je ne fais pas mieux que lui (rapport au chantage au suicide qu'il fait) puisque moi j'ai, depuis peu, de l'hypertension et des malaises dès que je stresse. Il dit que c'est lui faire le même chantage.

Pfff on en sortira jamais.
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