Violences conjugales et justice, un leurre...

[Julie82800]

Surtout, ne le tenez pas informé des différents maux de l'âme ou du corps auxquels vous êtes sujette, suite à cette relation avec lui. Il en fait son miel, ça le nourrit en quelque sorte. Ne lui en parlez surtout pas.

Vous êtes quelqu'un de généreux, votre entourage ne se trompe pas. C'est pour cela que vous pensiez qu'en l'appelant, il pourrait comprendre qu'il fallait qu'il cesse de vous importuner à présent. Vous pensiez faire appel à son "humanité". Mais a priori, il n'en a pas ou très peu, bien enfouie très probablement.

Continuez à laisser les communications téléphoniques coupées avec lui. Et s'il vient à votre domicile, allez déposer plainte. C'est du harcèlement. Chaque fois qu'il vient, au lieu de fermer les fenêtres, sortez, et partez direction la gendarmerie ou le commissariat. A force, que vous déposiez plaintes et/ou mains courantes, il va finir par être convoqué devant la police. Ce peut être dissuasif.

Essayez de voir aussi, peut-être, si vous ne pourriez pas séjourner quelques temps chez une personne de votre entourage, et qu'il ignore de ce fait où vous trouver. Il va se lasser.

Cela fait combien de temps que la rupture a eu lieu à présent ?

[Orphé]

Les gendarmes ont dit qu'il peut venir chez moi, il ne fait aucun mal sauf s'il essaie de fracturer la porte à ce moment je peux les appeler.

Je ne pas partir, j'ai un enfant scolarisé en terminale.

Mais de toute manière ce n'est pas une vie de fuir quelqu'un ou quelque chose.

Il faut que je fasse...face.

Admettre que nous avons une position différente et que nous ne nous comprenons pas. Qui a tort ou raison ? Peu importe ! Ce qui importe c'est que cette relation est de la ...pardon...nocive et que ça doit cesser...la relation doit cesser.

Le plus dur pour moi est de ne pas me sentir coupable. Et moi je veux juste aller mieux et arrêter de pleurer sans cesse.

[Julie82800]

Votre enfant scolarisé en terminale, c'est votre ex toxique le père de l'enfant ?

Vous ne dites pas depuis combien de temps a eu lieu la rupture. C'est un facteur important, pour comprendre, où en est le processus de ne plus alimenter ses possibilités de vous nuire.

L'important dans cette affaire n'est pas de savoir qui a tord ou raison. Vous ne voulez plus le voir, point barre, il doit respecter cela. Moi, tout ce que je vois, c'est qu'il vient vous importuner à votre domicile et que vous, vous ne vous immiscez plus dans sa vie. Malheureusement, nos lois sont en retard sur les violences conjugales et harcèlements d'ordre privé.

Et que fait-il quand il se rend à votre domicile ? Comment se débrouille-t-il pour vous informer qu'il est là dehors en train de vous épier à travers vos fenêtres ? Vous habitez en pavillon ? en appartement ? un RDC ou un étage ?

Je suis atterrée par la réponse des gendarmes. Contactez le CIDFF (le centre d'Information du Droit des Femmes et des Familles) et/ou le planning familial le plus proche de chez vous. Ils ont une longue expérience de ce genre de situations et ils pourront vous conseiller. En principe, il y a à présent dans chaque gendarmerie, un gendarme référent en matière de violences conjugales, le CIDFF ou le planning familial pourront vous indiquer duquel il s'agit pour la gendarmerie dont vous dépendez. Demandez à lui parler à lui, il est en principe plus sensibilisé et formé à ce genre de problèmes que ses collègues.

La culpabilité semble être une corde assez sensible chez vous. Je ne saurais trop que vous conseiller de travailler sur cette culpabilité avec un psychothérapeute, pour vous en défaire. Je peux vous garantir qu'avec un bon accompagnement psycho-thérapeutique et une forte implication de votre part dans cette démarche, tout sentiment de culpabilité peut s'en aller.

[Orphé]

Votre enfant scolarisé en terminale, c'est votre ex toxique le père de l'enfant ?

non le père de mon enfant est décédé il y a 2 ans

Vous ne dites pas depuis combien de temps a eu lieu la rupture. C'est un facteur important, pour comprendre, où en est le processus de ne plus alimenter ses possibilités de vous nuire.

une semaine

L'important dans cette affaire n'est pas de savoir qui a tord ou raison. Vous ne voulez plus le voir, point barre, il doit respecter cela. Moi, tout ce que je vois, c'est qu'il vient vous importuner à votre domicile et que vous, vous ne vous immiscez plus dans sa vie. Malheureusement, nos lois sont en retard sur les violences conjugales et harcèlements d'ordre privé.

c'est plus compliqué que ça, j'ai envie de le voir mais je m'en défends, je vois bien que lorsque l'on se voit les discussions sont impossible trop de rancune de part et d'autre trop de reproches

Et que fait-il quand il se rend à votre domicile ? Comment se débrouille-t-il pour vous informer qu'il est là dehors en train de vous épier à travers vos fenêtres ? Vous habitez en pavillon ? en appartement ? un RDC ou un étage ?

je suis en maison individuelle

Je suis atterrée par la réponse des gendarmes. Contactez le CIDFF (le centre d'Information du Droit des Femmes et des Familles) et/ou le planning familial le plus proche de chez vous. Ils ont une longue expérience de ce genre de situations et ils pourront vous conseiller. En principe, il y a à présent dans chaque gendarmerie, un gendarme référent en matière de violences conjugales, le CIDFF ou le planning familial pourront vous indiquer duquel il s'agit pour la gendarmerie dont vous dépendez. Demandez à lui parler à lui, il est en principe plus sensibilisé et formé à ce genre de problèmes que ses collègues.

La culpabilité semble être une corde assez sensible chez vous. Je ne saurais trop que vous conseiller de travailler sur cette culpabilité avec un psychothérapeute, pour vous en défaire. Je peux vous garantir qu'avec un bon accompagnement psycho-thérapeutique et une forte implication de votre part dans cette démarche, tout sentiment de culpabilité peut s'en aller.

il faut que j'apprenne à dire non et à m'y tenir

[Julie82800]

Bon, déjà, ce n'est pas le père de votre enfant. Une pression en moins par rapport à lui.

Une semaine de rupture, c'est très récent. Il vous faut tenir bon encore un certain temps.

Petit à petit, vous allez vous déshabituer de votre envie de le voir. Il s'est engouffré dans un manque très douloureux, laissé, on peut l'imaginer aisément, par le décès du père de votre enfant (vous étiez alors en couple, avec le père de votre enfant, je suppose ?).

Vous habitez une maison individuelle avec un jardin autour ? Si oui, déjà cela met une certaine distance. Il n'a pas le droit d'entrer dans votre jardin. Vous pouvez, vous, lorsqu'il vient, rester dans la maison, le jardin peut alors jouer le rôle d'une sorte de "zone tampon" entre lui et vous.

Pourquoi avoir choisi le forum violence conjugale pour parler de cette relation à laquelle vous avez mis un terme ? Il a exercé des violences à votre égard ?

[Julie82800]

Violences conjugales et justice, un leurre... (Mon témoignage, La suite, Chapitre 2, on va dire

Je ne sais plus quand "l'ignoble" (c'est ainsi que je le considère à présent) m'a demandée en mariage. Enfin, il y a certains événements assez marquants et qui auraient dû me mettre la puce à l'oreille dont je ne me souviens plus s'ils eurent lieu avant ou après le mariage. Tout ce que je sais, c'est qu'à mesure que ce qui nous liait se renforçait (accueilli à bras ouverts comme le messie dans ma famille, mariage puis enfants), l'étau se refermait sur moi.

D'abord, assez rapidement, je demandais à ce que nous fassions une thérapie de couple, car je trouvais qu'il y avait beaucoup de conflits dans notre couple, et dans ma grande naïveté, j'étais prête à me remettre complètement en question. J'envisageais aussi une thérapie individuelle pour moi. Tolé du "Monsieur", c'était pour les gens qui ont de l'argent à jeter par les fenêtres, un luxe que nous ne pouvions nous permettre. Le problème, bien entendu, c'était moi. Chaque fois, qu'il y avait dispute qu'il avait provoquée, allant très loin, enfin, juste pas assez loin, pour que je ne considère pas cela comme des violences, il s'emportait, jetait des objets à travers la maison, en cassait du coup un certain nombre "Regarde ce que tu me fais faire !", puis plus tard lorsqu'il y eu les enfants "Et les enfants, dans tout ça, tu y penses ?" En fait, il avait une excuse toute trouvée à ces jets d'objets, il visait à côté, disait-il, n'ayant jamais la moindre intention que ces objets m'atteignent, et il fallait que je comprenne, une fois encore, que je l'avais vraiment cherché. Invariablement, je finissais par demander pardon, alors que franchement, aujourd'hui avec le recul "Mais pardon de quoi ? Pardon de donner mon avis ? Pardon de ne pas avoir envie de me lever aux aurores pour partir en vacances ? Pardon d'avoir envie de passer tout le samedi à cuisiner pour recevoir des amis le soir ? Pardon d'avoir envie de vivre ? Pardon d'avoir envie de profiter d'un rayon de soleil pour faire un barbecue dans le jardin ? Pardon d'avoir discuté à table un peu trop longtemps l'autre jour avec ce vieux pote de mon adolescence ? Pardon de faire des photographies en voyage ?"

Ce qui était assez surprenant, mais au fond, bien joué, pour bien m'attacher, c'est qu'après chaque dispute, il me faisait un cadeau, ou bien l'amour avec une extrême délicatesse. Mais il fallait auparavant que j'ai demandé pardon. Un système de punition/récompense, assez bien rodé, ma foi.

La suite, une prochaine fois...

[Orphé]

il y a comme des ressemblances.


J'ouvre un autre post pour ne pas polluer le tien, peut-être que de dire déjà par écrit c'est ne pas nier ce qui fut. Ce soir, j'ai la nausée.

[Julie82800]

J'ai cherché ton post orphé. Je ne l'ai pas trouvé. Mais peut-être, tu ne l'as pas encore ouvert...

J'irai le lire.

[Orphé]

J'ai cherché ton post orphé. Je ne l'ai pas trouvé. Mais peut-être, tu ne l'as pas encore ouvert...

J'irai le lire.

non pas encore, je n'ai pas les mots, seule...seules mes larmes viennent, et s'il n'y avait rien à dire, je suis une coquille vide voilà ce que je ressens.

[Julie82800]

Hé bien, j'espère que tu l'ouvriras ton post.

La nausée, la coquille vide, les larmes... Tu peux peut-être commencer par écrire ça... Et peut-être, que le reste viendra ensuite...

Courage à toi.