Rupture brutale moins de 2 mois après mariage

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Mellanny
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Inscription : 16 oct. 2018, 17:10

Rupture brutale moins de 2 mois après mariage

Message par Mellanny »

Bonjour,

Après de nombreuses hésitations, je me décide à écrire.
Je n'espère pas trouver une solution immédiate à ma vie car je sais qu'il n'existe malheureusement pas de baguette magique pour effacer tout ça ou revenir en arrière.
Mais j'espère malgré tout trouver des explications pour m'aider à avancer.

Voilà j'ai rencontré mon mari (que j'appellerai N.) il y a 4 ans.
Nous nous sommes fiancés le 27 janvier 2017 (nous avons rencontré nos familles respectives) et tout se passait a merveille.
Il était pour moi l'homme parfait. J'aimais tout de lui, même ses défauts. Nous étions heureux. Du moins c'est ce que je croyais, mais en réfléchissant aujourd'hui, il y a effectivement eu des signes que je n'ai pas su déceler et je m'en mords aujourd'hui les doigts.

Le 30 juin 2018, nous nous sommes mariés.
J'ai tout préparé du mariage, il n'a jamais été très bien impliqué mais j'ai toujours pensé que c'est parce que ça n'était pas "son truc".

Quelques mois avant notre mariage, il m'a avoué qu'il avait changé de prénom et de nom, qu'il avait vécu toute sa vie en famille d'accueil et qu'il avait 18 ans lorsqu'il a rencontré son père et sa famille, mais aussi la famille du côté de sa mère biologique. (Il ne parle plus à sa mère biologique, il a été placé en famille d'accueil à l'âge de 18 mois suite à une maltraitance : sa mère l'a jeté au sol parce qu'il ne voulait pas finir son biberon. Elle était (ou est encore je ne sais pas) alcoolique et droguée).

Son placement en famille d'accueil à pour moi expliqué certaines réactions ou traits de son caractère (comme l'envie de tout réussir constamment, que ses proches réussissent tout tout le temps, le fait qu'il déteste perdre dans tout ce qu'il entreprend, donc la peur de l'échec, et surtout ce besoin trop important de reconnaissance de son père et sa famille paternelle, cette recherche d'identité culturelle paternelle également, et donc le fait qu'il passe beaucoup de temps avec ses frères et soeurs du côté de son père).

J'ai accepté et je n'ai jamais remis en cause l'idée de me marier avec l'homme de ma vie même en apprenant tout ceci quelques mois avant notre mariage.

Un mois avant, N. m'a fait part d'une petite crainte en m'expliquant qu'il était quelqu'un d'independant qui a toujours vécu seul et qu'il faudrait un temps d'adaptation. Après discussion, je l'ai rassuré (du moins c'est ce que j'ai cru). Nous avons convenu qu'il fallait un juste milieu, que ni lui ni moi n'arrêterions de voir nos amis et sortir sans l'autre, mais qu'en tant que couple qui s'aime, il était normal de passer du temps ensemble.

Puis les préparatifs ont poursuivi, la paperasse pour l'achat de notre maison également (nous avons acheté un terrain ensemble, et une maison en construction).

La veille du mariage, nous nous sommes disputés pour une histoire de plan de table.
Il m'a assuré que tout serait plus simple quand nous habiterions ensemble, qu'il communiquerait plus, se prendrait en main et m'aiderait, etc. Jamais il ne m'a parlé de ses doutes.

Le jour J est alors arrivé. Jamais je n'ai vu là encore un quelconque doute. Il était souriant et encore aujourd'hui lorsque je regarde nos photos, je le vois heureux. Je ne comprends pas.

Nous avons emménagé ensemble, j'ai déménagé chez lui (nous avions décidé de vivre dans son appartement en attendant la construction de la maison).

Il n'a pas pris de jour de congé après notre mariage alors qu'il savait depuis 4 mois avant, quelles étaient mes dates de congés.
Il ne m'a pas fait de place non plus physiquement pour que je puisse ranger mes affaires quelque part.

Je me suis installée entièrement toute seule. Il était à son travail la journée, j'ai dû m'habituer à des changements toute seule, sans son soutien : changement d'environnement (je suis passée d'une maison chez mes parents à un studio chez lui toute seule, de la campagne à la ville, le frigo était entièrement vide, je me suis faite de la place toute seule pour ranger mes vêtements et mes affaires à la salle de bain).

Le premier soir il n'est pas rentré après le travail il a continué sa vie comme si je n'étais pas là : sport, copains.
Il est rentré tous les soirs la première semaine et demie à 23h environ. J'etais seule de la journée a la soirée.

Jusqu'à ce que sans pouvoir me retenir, j'ai pleuré un jour où il m'a demandé si la journée s'était bien passée.

Je lui ai expliqué que ce changement était difficile pour moi, qu'il me fallait un temps d'adaptation mais que j'avais l'impression d'être seule. Que je n'avais pas l'impression de faire partie de sa vie, que pour moi lorsque l'on aime quelqu'un on a envie de passer du temps avec, etc.

Il m'a dit qu'il se sentait oppressé parce que même si je ne lui disais rien, il pensait à moi en sortant avec ses amis, en se disant : "ohlala il faut que je me dépêche de rentrer, M. va encore rester toute seule".
(mais il ne rentrait pas avant 23h).

La semaine d'après il a fait des efforts et est rentré plus tôt.
Je lui ai proposé un weekend, nous sommes descendus a la mer.
Mais là également l'ambiance n'était pas au beau fixe, il avait perdu son sourire et ne parlait pas comme avant.

Jamais il ne m'a parlé de doute à ce stade.

Puis nous sommes rentrés chez lui. Les mauvaises habitudes ont repris, il n'était jamais présent (sport, amis, famille chez son père sans moi).
Nous n'avons jamais eu de relation sexuelle. J'ai pourtant envoyé des signes mais je me suis prise des vents à chaque fois. Pas facile à la longue de retenter quoique ce soit à force de rejet, et j'ai pensé que le problème vient de moi.

Lorsque j'ai souhaité aborder le sujet avec lui, il a coupé court en me disant : "je ne parle pas de ce genre de choses".

Un jour important (fête religieuse) qui correspond à noël (peu importe la croyance ou la non croyance, je veux simplement souligner le fait qu'il s'agit d'un des jours les plus importants de l'année pour N. et moi), N. a décidé de la passer chez sa famille. Je travaillais la journée et n'ai donc pas vu d'inconvénient, seulement j'aurais espéré qu'il revienne le soir mais lorsque je lui ai demandé en l'attendant, il m'a précisé qu'il ne rentrerait pas avant 23h.

J'ai donc décidé d'aller dormir chez mes parents où ma soeur était seule.
Le lendemain et le surlendemain il n'est pas rentré, il est resté chez ses parents.
J'ai décidé de lui écrire une lettre que j'ai laissé dans sa boîte aux lettres, ne pouvant pas parler de certains sujets (son absence, relations sexuelles, etc).

Dans ma lettre, je lui ai demandé entre autre ce qui le dérangeait chez moi, ce qu'il fallait que j'ameliore dans mon caractère si besoin, pourquoi est-ce qu'il n'éprouvait aucun désir pour moi, pourquoi ses absences, et pourquoi il avait choisi de se marier réellement.
(je fais un résumé).

Silence total malgré mes appels pendant plusieurs jours. Je suis restée chez mes parents parce que depuis mon emménagement chez lui je n'avais pas les clefs (il a perdu le double des clefs avant que j'arrive et a dit ne pas vouloir faire le double a cause du prix (serrure speciale), et qu'il pensait les retrouver dans ses affaires mais n'a jamais recherché au final).

4 jours après il m'a envoyé un mail en me disant qu'il était trop fragile psychologiquement pour s'occuper de moi (je ne lui ai pas demandé de s'occuper de moi, je travaille, suis plutôt indépendante. Mais simplement que l'on passe du temps ensemble). Qu'il y avait trop de différences culturelle et religieuse entre lui et moi (il est franco-tunisien, je suis franco-syrienne. Il y a donc des petites différences mais rien d'insurmontable lorsque l'on s'aime, d'autant que nous nous connaissons depuis 4 ans).
Que nous nous étions peut-être trompés en nous mariant.

J'ai essayé de le rappeler, pas de réponse, je lui ai suggéré de discuter, pas de réponse, je lui ai envoyé sms, mail, pas de réponse, et toujours pas de clef pour rentrer chez lui, même pour me laisser la possibilité de récupérer quelques affaires.

Puis à force que je le contacte, mais 5 jours après, il m'a envoyé un sms pour me dire qu'il allait voir sa mère (biologique a qui il ne parle plus).
J'ai décidé de mettre notre problème de côté, et lui ai proposé de l'accompagner pour qu'il ne soit pas tout seul, tout en m'éclipsant au moment où il discuterait avec sa mère. Je lui ai aussi proposé de le soutenir comme il le souhaitait sans forcément venir avec lui s'il ne voulait pas.
Mais pas de réponse. Le jour où il devait partir voir sa mère, je lui ai envoyé un SMS pour lui souhaiter bon courage. Il m'a répondu (toujours SMS) qu'il n'avait pas eu le courage d'y aller.

J'ai donc appelé mais pas de réponse. Je suis retournée dans son immeuble, mais personne n'a répondu lorsque j'ai sonné, frappé, appelé au téléphone. J'ai patienté 3 heures dans les escaliers, en vain. Je suis rentrée chez mes parents.

Le lendemain, il m'a renvoyé un mail en me disant qu'il avait beaucoup réfléchi, qu'il pensait toujours à ce qu'il m'avait dit dans son mail précédent et qu'il valait mieux que l'on arrête la.

Il ne m'a pas répondu lorsque j'ai appelé. Je lui ai donc répondu par mail pour essayer de comprendre, je lui ai proposé de discuter. Pas de réponse.
En panique, j'ai appelé mes parents.
Mon père a apparemment appelé son père.
Son père a appelé N. qui m'a envoyé un SMS dans la foulée, en me disant que ça n'était pas sain de mettre nos familles au milieu (je n'ai pas demandé à mon père d'appeler son père), qu'il s'était trompé en m'envoyant ce mail le matin même et qu'il fallait que je revienne, qu'il était prêt à refaire un essai.

J'ai refusé de revenir sans discussion sérieuse, il a donc accepter de discuter en milieu de semaine (et pas avant parce qu'il était chez sa famille paternelle).

Nous avons discuté.
A la question pourquoi il avait voulu se marier, il a répondu : "parce que je voulais me poser. Oui il y a eu un peu de pression de mes parents (son père et sa belle-mère) mais je l'ai aussi voulu, je voulais me poser".
J'ai insisté en lui demandant si en gros, il aurait pu se poser avec n'importe quelle femme ? Il a donc répondu que "oui peut être qu'il y a un peu de sentiments".

Je lui ai dit que j'avais fait de lui ma priorité, que j'ai changé de nom pour lui, que j'ai changé d'environnement, d'habitudes (contrairement à lui ou presque), que je me suis donnée à fond pour notre mariage et l'achat de notre future maison, etc. Que je n'en attendant pas des remerciements, que je l'ai voulu cat je l'ai fait par amour. Je lui ai donc demandé s'il aurait été prêt à faire la même chose pour moi. Il m'a dit : "La question ne se pose pas, c'est passé".
J'ai insisté. Il a répondu sans me regarder dans les yeux : "oui je l'aurais fait".

Il m'a dit qu'il en avait marre de m'entendre râler et critiquer, et par râler il entend mes demandes qu'il soit plus présent, et que lorsqu'il est là je lui ai demandé de ne pas passer son temps sur son ordi ou son téléphone.
Par râler ou critiquer il parle aussi de quand je lui demande si on peut discuter de relations sexuelles ou autres sujets (la maison, la cuisine, et autres projets).
(je lui avais demandé de préciser ce qu'il entendait par râler et critiquer pour que je puisse faire un travail sur moi meme).

Puis il a dit qu'il ne supportait pas la façon dont on se parlait avec mes soeurs, que l'on parlait plus fort les unes que les autres et que l'on se coupe la parole (il faut savoir que nous sommes très complices avec mes soeurs). Et qu'il ne supportait pas non plus "nos délires" dans ma famille et entre mes cousins et cousines.
Je lui ai rappelé que j'étais prête à faire un effort sur mon caractère mais pas sur ça parce qu'on s'entend très bien avec ma famille, et qu'il côtoie ma famille depuis 2 ans et que tout ceci n'est donc pas nouveau, qu'il le savait avant de se marier.
Je lui ai aussi expliqué que nous nous sommes mariés l'un avec l'autre et pas avec nos familles, et que je me comportait "comme il fallait" dans sa famille (ce qu'il a confirmé, mais notre façon de communiquer dans ma famille l'epuise).

Il a aussi dit qu'il était quelqu'un d'independant qui n'avait pas envie de rendre des comptes à quique ce soit, et qu'il voulait pouvoir partir à 1000 km d'un coup sans en parler à personne (nous avions pourtant convenu d'un juste milieu).

Qu'il avait l'habitude de côtoyer un monde arabo-musulman et qu'il me reproche le fait que je dise "bonjour" ou "salut" (et non pas "salam" = bonjour en arabe) en rentrant dans une pièce et que je ne disais pas "besmellah" au début d'un repas ou "hamdullah" a la fin (ce sont des mots pour remercier Dieu pour le repas, en gros pour simplifier), et que pourtant c'était bien de le dire, et que la religion est importante pour lui.
Je lui ai expliqué qu'il n'y avait pas besoin de dire ça pour être "bon" ou pas en religion, que si vraiment la religion était importante pour lui il devrait savoir que la religion c'est avant tout dans le fort intérieur de chaque personne, au plus profond de soi, et que personne ne peut estimer qui est "bon musulman" comme il dit, à part Dieu, car personne n'a à en juger. (désolée ce sont nos croyances, mon but n'est vraiment pas de parler de religion ou de dire ce qui est bien ou pas bien, je n'ai pas cette prétention. Je veux simplement expliquer ce qu'il m'a dit et ce que je lui ai répondu pour expliquer ma vision des choses).
Et là encore je lui ai rappelé que ça fait 4 ans qu'on se connaît et que je n'ai pas changé du jour au lendemain.
Ce qu'il m'a confirmé, mais il m'a avoué faire une fixation dessus depuis notre mariage.

Et il a fini par dire qu'il y avait une grande différence entre la théorie et la pratique. Qu'il avait eu des gros doutes avant notre mariage mais qu'il ne m'en a jamais parlé parce que "tout le monde était content".

J'ai donc conclu en disant que j'étais prête à faire des efforts, à changer sur certains points (ce qu'il appelle critiques et ralages par exemple), mais qu'il fallait que lui aussi soit prêt à faire des efforts. et qu'il fallait qu'il sache vraiment pourquoi il s'était marié, je lui ai demandé de réfléchir à ces sentiments dont il m'a parlé qu'il y avait peut-être.

2 jours après, il m'a donné rdv dans un café. Il a pris un thé et à bu tout son thé en me disant qu'il avait réfléchi. Il m'a payé un café que je n'ai pas bu (et que je regrette aujourd'hui souvent de ne pas lui avoir jeté au visage, surtout lorsqu'il m'a dit avant que je parte : Tu n'as pas bu ton café...).
Il m'a dit qu'il s'était trompé en se mariant, qu'il valait mieux qu'on "arrête là".
et qu'on divorce.
Qu'il resterait là pour moi si besoin (sauf qu'aujourd'hui il fait le mort), que je ne devais rien changer sur moi car si lui n'a pas aimé mon caractère, d'autres l'aimeront.
Il m'a dit qu'il valait mieux qu'il me dise tout ça maintenant que plus tard, qu'il était honnête.
Que ça n'était pas facile pour lui non plus car il deviendrait un parias dans sa famille.

Il m'a laissé les clefs dans la boîte aux lettres pour que je récupère mes affaires 2 jours après.

Aujourd'hui je suis de retour chez mes parents.

Je vais devoir a nouveau changer de nom au travail (N. m'a dit : "rien ne t'empêche de le garder ou de le rechanger c'est que de la paperasse").

Je continue à retourner dans le quartier de chez lui depuis, parce que je suis des cours de conduite là bas (je m'étais inscrite à l'auto école). N. a dit que rien ne m'empêchait d'aller à l'auto-école (il ne comprend pas l'effet que ça me fait je crois).

Nous avons signé un mandat de vente chez un agent immobilier pour revendre la maison qui n'est pas finie.
Tout ça à distance pour lui parce que depuis qu'il m'a dit vouloir divorcer, il ne me parle plus.

N. ne m'adresse plus la parole, ni par téléphone, ni par sms, ni même par mail. Il a disparu.

Il n'a toujours pas parlé du divorce à sa famille.

Et moi depuis, c'est l'ascenseur émotionnel. Je ne comprends pas ses réactions et ne comprends pas ses réelles motivations. Comment peut-on dire que l'on s'est trompé ? Comment pendant 4 ans j'ai cru à son bonheur également ? Comment je n'ai pas vu ces signes ? Comment j'ai pu y croire et me donner à ce point ?

J'ai eu des petits moments de tristesse. Desfois j'ai envie de pleurer mais ça ne veut pas sortir. J'ai mal au coeur je ne sais pas comment expliquer.
Desfois je suis très énervée, stressée.
Alors pour moins penser je travaille, mais j'ai l'impression que ça ne peut pas être une solution. Et desfois en fait je n'arrive pas à travailler. Et j'ai l'impression qu'il y a des moments qui me stresser (qui ne m'auraientpas fait cet effet avant) et que j'arrive parfois moins à supporter la pression au travail. Et j'envoie ballader les gens au travail parfois, je vais présenter mes excuses.

En plus au travail mes collègues me parlent de l'avancée de la maison, de comment se passe la vie à 2, de jeunes mariés, etc. Et je souris et je mens, je dis que ça va, parce que je ne sais pas comment leur dire et que je sais qu'ils seront là à juger.

Et puis il y a mes amies et ma famille. Qui me soutiennent (je suis chanceuse je le sais) mais j'aimerais aussi pouvoir rester seule. Sauf que si je leur dis, ça va les vexer ou ils vont s'inquiéter.
Alors je souris, toujours. J'essaye, et je dis que tout va bien. Ça finira bien par fonctionner.

J'aimerais tout laisser en plan et partir très loin (pourquoi pas au Népal ou dans un endroit au calme sans personne, très loin) pour toujours.

Et desfois j'ai l'impression que ça n'est pas ma vie à moi. C'est vraiment bizarre, j'ai l'impression d'assister à la vie de quelqu'un d'autre, d'être spectatrice, comme si ça n'était pas à moi que ceci arrivait.

Je suis allée voir la psy du travail (pour le travail, ça n'est pas suite à ça) et je lui ai brièvement dit que j'avais plus important que le travail dans ma vie avec des soucis personnels en ce moment. J'allais bien, réellement (parce que c'est par periode). Elle m'a dit que desfois ça n'est que de passage. Et que ce bien-être peut être réel, mais qu'il peut aussi cacher un mal-être, et que le but n'est pas d'étouffer ceci, parce que ça finira par resurgir, et qu'il était préférable de s'en occuper maintenant. (je sais pas si je retranscris bien ce qu'elle m'a dit, j'espère ne pas déformer).

Là j'essaye de me concentrer sur la conduite et je m'occuperai du divorce après parce que je pense que lui ne s'en occupe pas. Je dis je pense parce qu'il a disparu, plus aucune nouvelle du tout... J'essaye de regarder partout pour l'apercevoir en allant à l'auto-école, mais rien.

J'avoue être un peu perdue, je ne sais pas comment faire pour aller mieux. Une copine m'a parlé d'une psychologue qui utilise l'hypnose. Qu'en pensez-vous ? En quoi cela consiste exactement ? J'ai peur de perdre le contrôle avec l'hypnose.

Merci d'avance pour vos conseils, mille fois. Merci de ne pas juger SVP. Merci.
Bonne journée.
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19336
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Rupture brutale moins de 2 mois après mariage

Message par Dubreuil »

Tout ceci est en effet désastreux. Si ce n'est que nous ne rencontrons pas nos " amours " par hasard, et ils sont là pour nous faire évoluer.
Tout dépend jusqu'où on est prêt à aller pour se rendre compte qu'une relation nous détruit. Tout repose sur le leurre de penser qu'elle ne doit pas se terminer parce qu'on s'y est trop investi.
Mais l'amour n'est pas fait de larmes et de " sacrifices " de concessions masochistes ou d'irrespect envers soi-même, si c'est le cas c'est que vous vous êtes peut-être trompée de nom.
L'amour c'est une égalité, un partage, des élans, la confiance, la complicité, c'est se sentir libre et heureux... et si dans votre relation actuelle vous ne trouvez pas un écho à l'un de ces 7 mots, dites-vous que vous perdez du temps et de l'amour pour quelqu'un d'autre qui vous attend ailleurs.
Nulle personne au monde ne mérite que l'on gâche sa vie pour elle.
Cet homme n'était tout simplement pas prêt à s'investir dans une vie de responsabilités.
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
Marisol
Messages : 155
Inscription : 29 déc. 2017, 20:20

Re: Rupture brutale moins de 2 mois après mariage

Message par Marisol »

Melany,

Tu sembles être une personne aimable, sensée, équilibrée...Ne doute pas de cela...
Ton mari semble, par contre, avoir un immense souci à régler avec lui même... Il est démuni, impuissant, bloqué...Qu'importe... Même si pour toi c'est douloureux, il vaut mieux prendre les devants et avancer sur ta route pour trouver un homme qui est capable d'aimer, de respecter l'autre...
N'importe quelle femme dans ta situation serait en souffrance...
Tu n'y es pour rien dans son comportement...
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