Jalousie

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Anonymes470
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Jalousie

Message par Anonymes470 »

Bonjour,
Je vous ai déja ecrit sur ce forum mais comme je suis quelqu'un de très timide et que j'ai du mal a m'exprimer sur mes sentiment je vous ecrit a plusieur repris sur different thème car quand je lis les dire des personne sur ce forum dans la plupart je me retrouve les même similitude et c'est la que je m'exprime.

En faite je suis une fille qui est très timide il y a 11ans de sa je me suis rapproché de quelqu'un une amie a vrai dire c'est une belle soeur a moi. On n'a crée un lien tellement fort qu'on est devenu fusionnelle avec le temps. Et il y a près d'un an qu'elle parle avec quelqu'un de la famille. Mais elle se voir souvent. Et sa a crée en moi une jalousie très forte et de base je suis pa quelqu'un de jalouse mais depuis cette personne est aparu dans sa vie,j'ai développer une jalousie. Et quand elle est avec elle je deviens pas aggressive mais je dis des choses mal. C'est a dire "qu'elle en a marre de moi" ou "elle va me remplacé" j'ai surement plus ma place a ses côtés... . Et j'ai peur de la perdre je la dis souvent sa et elle me dis d'arrêter dire sa car ce n'est pas le cas.Que notre relation n'a rien a voir avec elle. Mais je c'est pas pourquoi je suis comme sa. En ce moment avec des peurs et des idée plein la tête que j'imagine tous et n'importe quoi quand je suis pas avec elle. Je me suis dit que avec ce que avec le passé que j'ai eu les amie que j'ai perdu que maintenant j'ai peur d'etre abandonné par elle. Je cotoie pas beaucoup de gens.
Et je me dis aussi c'est du surement comment est ma mère avec moi. C'est une mère qui veux tous contrôlé,qui veux que tous va dans son sens. Je me suis jamais senti aimé par ma mère jamais un compliment jamais une joie pour les chose accomplie. Toujours la a critiqué tous les frère. Je suis la seul fille parmi 4garçons dans la fratrie. Je me suis jamais senti soutenu par elle donc je me suis éloigné d'elle géographiquement parlant. A l'age de 25ans j'ai pris mon envole j'ai pris mon appart la relation étais mieu au début. Mais a l'heur d'aujourd'hui c'est pire. Elle m'appelle me parle que de mes frère mais pas en bien elle trouve toujours des défauts sur leur vie. Elle ne s'entend avec aucune de ses belle fille toujours la a critiqué. Moi je l'écoute sans rien dire et puis elle raccroche. Moi je prend même plus la peine de l'appelé car je c'est qu'elle va toujours critiqué quelqu'un. Et quand elle appelle je c'est pas si faut décroché ou pas. Et je me dis je suis peut être méchante. Mais a un moment donné j'en peu plus. Et la fille que je cotoie toujours, elle a toujours été la pour moi,a me soutenir,a me poussé vers le haut sans me reproché les chose. On discute de tous surtout quand il y a un problème on en parle.
Dubreuil
Psychologue clinicien
Messages : 19344
Inscription : 03 août 2012, 17:28

Re: Jalousie

Message par Dubreuil »

Comme ça, en passant...

La jalousie maladive, de Pauline Capmas-Delarue :

- " Quand peut-on parler de jalousie "maladive" ?
Avant toute chose, il convient de distinguer la jalousie de l’envie. “Nous pouvons la définir comme une émotion à valence négative, qui résulte bien souvent d’une menace liée à une perte réelle, imaginaire ou symbolique, ou à un potentiel rival”, explique le spécialiste. Elle se réfère donc à quelque chose que l’on a, et que l’on a peur de perdre.

“À l’inverse, l’envie est le désir d’obtenir quelque chose que l’on n’a pas, mais que quelqu’un d’autre possède”. Ces deux sentiments peuvent se combiner chez une même personne, mais pas nécessairement.

La jalousie ordinaire est fondée sur des faits concrets
Ensuite, des distinctions sont à faire, au sein même de la jalousie. Dans le couple, on en perçoit deux grands types : la jalousie que l’on pourrait qualifier de sexuelle et une autre de l’ordre affectif/émotionnel. Elles sont, néanmoins, souvent concomitantes.

La première se réfère à la crainte que son partenaire ait une relation intime en dehors du couple, mais sans sentiment. La seconde, au fait d’entretenir une relation sentimentale affective, complice, mais sans rapport sexuel, avec une autre personne que son conjoint.

“Bien souvent dans les processus de jalousie ordinaire, on perçoit deux grandes formes de souffrance psychique : la crainte de perdre le lien relationnel avec l’objet aimé au profit d’un autre, et la perte de toute estime de soi”, précise le Dr Garnero.

Il précise que le rival est, bien souvent, réellement présent. La crainte de perdre l’autre est donc plus ou moins fondée, s’appuyant sur de réels changements de comportements ou d’attitude dans la relation.

Jalousie maladive : souvent infondée, toujours envahissante
“La jalousie maladive, en revanche, se base la plupart du temps sur de fausses interprétations dans la relation, avec un rival potentiel, mais le plus souvent imaginaire. Elle va d’ailleurs s’étendre à toutes les situations et devenir extrêmement envahissante, rendant la vie impossible pour le partenaire”.


Le doute permanent, la suspicion, la recherche de preuve, les crises de jalousie, la vérification millimétrée de l’emploi du temps, des personnes rencontrées dans tous les espaces de socialisation du partenaire (professionnel, personnel, familial...), vont accaparer le jaloux maladif ; et son conjoint va vivre un enfer au quotidien.

S’il peut y avoir une forme de continuité entre la jalousie ordinaire et la jalousie maladive (autrement dit, l’une peut succéder à l’autre), elles diffèrent néanmoins par leur nature, le degré de sévérité, la fréquence des crises, le caractère envahissant de la forme pathologique et les conséquences, plus ou moins graves, dans la relation amoureuse.

Les différentes phases de la jalousie pathologique
D’après le Dr Garnero, la jalousie pathologique passe par trois phases, dont les caractéristiques se cumulent entre elles, c’est pourquoi elle monte crescendo :

la phase de jalousie affective ;
la phase de jalousie cognitivo-affective ;
la phase de jalousie cognitivo-comportementale-affective.
La première se caractérise par des réactions émotives excessives (fortes crises de jalousie), suscitées par une menace pour la relation plus ou moins imaginaire, à partir d’indices faibles de la réalité.


La seconde s’apparente à une construction progressive, sous forme de trouble interprétatif s’appuyant sur des doutes, des suspicions concernant l’infidélité du partenaire, et prenant rapidement l’allure d’une obsession. À partir d’une interprétation plus ou moins erronée de la réalité, le sujet développe une forme de paranoïa, autour d’un quasi-délire passionnel de jalousie”, détaille le spécialiste. Il donne un sens à tout ce qu’il découvre, cherche la preuve de la culpabilité du partenaire et l’implication de rivaux potentiels.

“Ces deux premières phases vont alors se combiner, et s’associer à des comportements spécifiques de surveillance systématique de l’autre : interrogatoire circonstancié, inspection des affaires et des moindres faits et gestes, fouille du téléphone et de l’ordinateur, espionnage du trajet et de l’emploi du temps, géolocalisation…”


Le délire de jalousie apparaît de façon progressive
La jalousie maladive s’installe rarement au tout début du couple, mais subrepticement. “À la suite de la phase de symbiose du couple (appelée “lune de miel”), des doutes commencent à apparaitre, puis la peur d’être abandonné prend le dessus peu à peu, pour se fixer sur des remarques, des doutes…”, rappelle le psychologue. Cette émotion devient maladive à partir du moment où on entre dans la phase d’obsession, où le jaloux est envahi par ses pensées intrusives de doutes et de suspicion. Dès lors, les phases affectives, cognitives et comportementales vont s’alterner et se combiner, en s’amplifiant.

En psychopathologie, la jalousie maladive est connue sous le nom de “délire de jalousie” ou de “syndrome d’Othello”, en référence au héros de la célèbre pièce de théâtre de Shakespeare.

“Dans cette tragédie, Othello, le personnage principal vit une forme de délire passionnel de jalousie, qui se développe sur un versant paranoïaque autour d’une conviction irrationnelle de la supposée infidélité de Desdémone, sa conjointe”, résume le Dr Garnero. “Cela conduira le héros à assassiner cette dernière, puis à se suicider lui-même”.


La jalousie est-elle toujours nocive ?
Lorsqu’elle n’est pas maladive, un peu de jalousie n’est pas forcément délétère pour le couple, et peut être présente (à petite dose), sans que cela n’entraîne de problème relationnel. Plus encore, “elle peut même s’avérer nécessaire, pour certaines personnes, afin de pimenter leur vie amoureuse”, indique le Dr Garnero.

Une pointe de jalousie permet, en effet, de témoigner son intérêt et son attachement à l’autre. “Et, malgré l’évolution des mœurs dans le discours, peu de partenaires amoureux souhaitent vivre une infidélité dans leur couple, ou partager leur conjoint avec une autre personne”. Une jalousie minimale est donc bien souvent présente et nécessaire, pour s’assurer de l’amour du conjoint, ou le préserver.

Lorsqu’elle est maladive, la jalousie peut être destructrice
Évidemment, point trop n’en faut ! “En règle générale, la jalousie devient maladive lorsque la souffrance est telle qu’elle a de lourdes conséquences psychologiques, à la fois pour la personne qui la ressent et le partenaire qui « en fait les frais »”, détaille le psychothérapeute."


La peur de perdre l’autre devient tellement importante qu’elle va envahir tout l’espace psychique de la personne, au point d’interpréter les moindres faits et gestes de son partenaire comme des indices d’une probable infidélité ou tromperie. “Le jaloux pathologique crée des scénarios imaginaires à partir des détails de la vie quotidienne, ou d’imperceptibles signaux comportementaux (un regard, une parole, un silence, une attitude...)”.

L’exclusivité et la possessivité maladive ne souffre plus la moindre absence, voire motive le contrôle de l’autre. “La suspicion et le doute deviennent permanents, irrépressibles, et s’expriment de plus en plus par des crises”, ajoute l’expert. Le partenaire du jaloux essaye, en vain, de le rassurer, mais rien n’y fait. Et pour cause, sa conviction est inébranlable, sans être pour autant rationnelle. “La souffrance psychique est alors très importante chez les deux conjoints et la relation devient destructrice.


Les symptômes du délire de jalousie
Comme évoqué précédemment, la jalousie maladive s’installe rarement au tout début d’une relation amoureuse, mais de façon progressive et subrepticement. Les doutes et la suspicion qu’elle engendre se manifestent alors qu’il n’y a aucun indice tangible de trahison ou d’infidélité avérée du partenaire, et la plupart du temps à partir d’un fait anodin : une photo, un message mal interprété, un retard, un échange avec un ami… Ils peuvent aussi partir d’une intuition irrationnelle qui devient envahissante, voire délirante : “mon partenaire a une liaison, j’en suis certain, puisqu’il ne me regarde plus de la même façon”.

“Plusieurs symptômes assez typiques vont alors s’enchaîner”, explique le Dr Garnero. À savoir :

La suspicion omniprésente : le jaloux s’imagine la trahison, l’infidélité, l’adultère et interprète tout (mots, attitudes, regards) comme un indice allant dans ce sens.
La vérification systématique : affaires, emploi du temps, relevé bancaire, téléphone, historique Internet… tout est passé au crible, dans l’objectif de trouver des “preuves”.
L’interrogatoire quotidien : la moindre attitude est scrutée, tout déplacement fait l’objet d’un questionnement complet, la tension est alors maximum entre les protagonistes.
L’isolement et la déconnexion : le jaloux est obsédé par sa thématique de la jalousie et de la tromperie, ce qui retentit sur lui-même et sur le couple, qui s’isole dans une défiance mutuelle.
La comparaison avec les autres et la perte d’estime de soi : le jaloux maladif présente, malgré les apparences une faible estime de lui. C’est l’une des raisons qui l’amène à un mécanisme de comparaison sociale via des rivaux potentiels ; de même les angoisses d’abandon sont souvent au premier plan.
La possession et l’exclusivité totale/relationnelle : par peur de perdre l’amour de l’autre, ou sa place de conjoint, le jaloux est prêt à tout pour conserver celui ou celle qu’il aime ; quitte à isoler l’objet aimé de tout contact.
L’admiration et l’idéalisation de l’être aimé, puis la dévalorisation : l’objet d’amour est mis sur un piédestal puis, à force de doutes finit par faire l’objet d’un hypercontrôle, de remarques désobligeantes et dévalorisantes. Il finit par être un objet ambivalent d’amour/haine qui peut devenir dangereux à terme.
Les phases de crises de jalousie itératives : le doute, l’obsession envahissante, la vérification, le contrôle, la confrontation, les crises violentes se succèdent, ponctuées par des phases d’accalmie et de réconciliation partielle. La moindre frustration, le moindre questionnement aboutit à la reprise du cycle.
Jalousie maladive : comment s’en sortir ?
“Le patient qui souffre de jalousie maladive ressent un profond mal-être qui témoigne d’une carence affective, d’une problématique d’estime et de confiance en soi très importante et/ou d’une dépendance affective”, nous explique le psychologue Sébastien Garnero.


Ces assises narcissiques sont souvent liées à des problématiques d’attachement ou d’identité qui remontent à l’enfance ou à l’adolescence. Elles peuvent résulter de secrets de famille, d’abus ou de maltraitance, par exemple. Dans certains cas, c’est une expérience de discontinuité dans ses investissements affectifs qui façonnent le caractère du jaloux : trahisons, infidélités, humiliations, abandon ou échecs dans son parcours personnel.

Un travail de psychothérapie est indispensable
“Bien entendu, au vu d’un tel tableau clinique et des causes potentielles, un véritable travail individuel de psychothérapie s’impose”, indique le spécialiste. Ce travail est essentiel pour le patient qui souffre de délire de jalousie, car ce type de troubles ne guérit pas spontanément. Il doit être effectué avec un professionnel spécialisé en psychopathologie.

Accepter de soigner son délire de jalousie, c’est aussi préserver son partenaire qui, à terme, risque de n’être plus que l’ombre de lui-même, et de “présenter des troubles dépressifs, anxieux, psychosomatiques”, liés à cette relation toxique.


Une psychothérapie de couple pourra également être proposée en complément, pour soutenir les deux conjoints et permettre de repérer les fonctionnements altérés sur un autre plan.
la seule solution pour s’en sortir. “N’hésitez pas à faire appel à des personnes ressources et de confiance si nécessaire”, conclut l’expert.
PSYCHOLO
PSYCHOLOGUE CLINICIEN - ANALYSTE
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