Invitation mariage

[Fugen]

Très bien, et vous auriez pu lui écrire cela. Mais ce n’est pas ce que vous lui répondez.
Vous l’accusez de simuler sa souffrance car il cherche un prétexte à mettre fin à son couple.
Or, de toute évidence, ce qui l’amène ici, aux abois, est la peur d’être abandonné par sa partenaire et d’en être anéanti.

Les éclairs de conscience quand ils deviennent électrochocs, sidèrent la pensée.

Quand vous progresserez dans votre lecture de Mony Elkaïm, vous tomberez sur quelque chose qui s’appelle l’état d’homéostasie dans un couple. L’explication est que l’on cherche toujours à maintenir un état d’équilibre, même sur des bases possiblement pathogènes, comme la jalousie, ou l’état fusionnel.
Jusqu’à présent, ce couple avait trouvé un équilibre dans une jalousie mutuelle et/ou un état fusionnel exprimés l’un à l’autre comme preuve d’engagement dans le couple. Pour une raison que nous ne pouvons pas connaître, Madame "retrouve la raison", ne trouve plus son compte dans l’expression de cette jalousie (soit que la lune de miel est terminée, soit qu’elle s’est remise en question, soit qu’elle veut détendre le contrôle de son compagnon sur elle et pour obtenir cela, en retour, elle desserre elle-même l’étau).
Son attitude est saine, mais ce faisant, voilà le couple malade, l’équilibre rompu. Le problème est que pour Jimm, si cette jalousie a valeur d’une preuve d’amour et de reconnaissance. Tandis que la femme finit par trouver cette jalousie dans le couple malsaine et décide d’y renoncer, les retombées sont catastrophiques pour lui.
A présent, seul à agir comme ils agissaient autrefois à deux, c’est lui qui passe pour le « problème », le « malade ». Pour rétablir l’équilibre, soit madame reprend ses caractéristiques jalouses, soit Jimm les abandonne.

Tout cela dans une version synthétique et caricaturale évidemment.

En résumé, il n’a pas l’air de vouloir quitter sa compagne mais de chercher à renforcer son contrôle sur elle pour ne pas la perdre, et pour ne pas perdre l’estime (assez faible) qu’il a de lui, l’image qu’il incarne (incarnait, croyait incarner) aux yeux de sa compagne.

MAIS je ne veux pas noyer les propos de Dubreuil. Jimm, si vous repasser par ici, lisez attentivement les réponses de la professionnelle du forum.

Ou avez vous lu que j’accuse cet homme de simuler sa souffrance? Je pense avoir été mal comprise. Je dis pourtant avec d’autres mots ce que dit Mme Dubreuil dans son dernier commentaire. Par contre je ne suis pas pro, ce qui explique que je le dis d’une autre manière peut être moins élaborée.

[Dubreuil]

C'est toujours embêtant de tirer une réflexion de son contexte, tout dépend pourquoi ensuite on s'y attache pour affirmer notre propre opinion. C'est vrai que les propos de Jimm en plein désarroi sentimental et en indignation narcissique peuvent être excessifs pour la personne qui n'est que spectatrice de ce qu'il pense être une infortune. Mais pourtant tout à sa raison profonde, y compris celle de s'identifier à sa façon à la victime, on met surtout quelque part à l'épreuve le bien-fondé de nos propres avancements.

[Jimm]

Merci Nomatone et Dubreuil, pour vos critiques constructives et pédagogues.

Après lecture de vos commentaires je confirme que ma façon de penser n'est pas la bonne. Effectivement la jalousie n'est pas une preuve d'amour, la personne parfaite n'existe pas et le fait que j'ai pris ce point dur dans notre relation comme une tragédie, n'est autre qu'une manière de me protéger pour éviter la souffrance. Mais la souffrance fait partie de la vie, il faut apprendre à vivre avec et à l'accepter.

Je comprends que cette personne a compter dans sa vie, elle a eu des moments de partage avec elle, des souvenirs et tout ceci ne peut pas être effacer. Mais je suis tout de même blessé que cette invitation soit tombée et qu'elle n'a pas pensé à un moment : "attend je suis en couple, est ce qu'il est d'accord que j'y aille sans lui"

[Jimm]

Comment guérir de la jalousie, quand la peur de l'abandon est présente ?

[Dubreuil]

Merci Nomatone et Dubreuil, pour vos critiques constructives et pédagogues.
*** Peut-être oubliez-vous Fugen qui pourtant s'est tout autant impliquée, et dont une "malheureuse" tournure de phrase ne me semblait pas tomber comme un jugement, mais un simple agacement personnel bien compréhensible lié à des affects personnels, alors que le fonds de sa pensée rejoignait vraiment dans le même temps celui de Nomatone et le mien.

Après lecture de vos commentaires je confirme que ma façon de penser n'est pas la bonne. Effectivement la jalousie n'est pas une preuve d'amour, la personne parfaite n'existe pas et le fait que j'ai pris ce point dur dans notre relation comme une tragédie, n'est autre qu'une manière de me protéger pour éviter la souffrance. Mais la souffrance fait partie de la vie, il faut apprendre à vivre avec et à l'accepter.
***Exactement.

Je comprends que cette personne a compter dans sa vie, elle a eu des moments de partage avec elle, des souvenirs et tout ceci ne peut pas être effacer. Mais je suis tout de même blessé que cette invitation soit tombée et qu'elle n'a pas pensé à un moment : "attend je suis en couple, est ce qu'il est d'accord que j'y aille sans lui"
*** Soyez indulgent, peut-être n'a-t-elle pas eu le temps de trouver les mots adéquats pour s'expliquer, avant que vous réagissiez sur le coup de votre indignation légitime ?

Comment guérir de la jalousie, quand la peur de l'abandon est présente ?
*** L’abandon est l’une des causes les plus courantes du mal-être et du mal de vivre. À l’origine de cette souffrance, il y a toujours une situation mal vécue au cours de la vie fœtale, de la prime enfance ou de l’enfance, qui n’est pas forcément un abandon effectif. » Ici, c’est un père absent ; là, une mère débordée, un couple de parents fusionnels, ou encore l’arrivée d’un petit dernier, un séjour en pension, le décès d’un grand-père auquel nous étions particulièrement attachés.
Ces événements, sans conséquences majeures pour certains, vont être traumatisants pour d’autres. Par exemple : Nous nous sommes aperçus, souvent très tôt, que papa et maman n’étaient pas toujours là, à notre disposition, prêts à répondre à tous nos désirs. Mais nous n’avons pas vécu cette nouvelle solitude de la même façon. Soit ceux qui nous entouraient ont perçu, pris en compte et atténué nos peurs enfantines?; soit, pour des raisons éducatives, morales, faute de temps ou d’une juste compréhension, ils n’ont pas accordé de valeur à nos angoisses. Et les ont renforcées. Ils n’ont pas pour autant fauté. Ils ne nous ont simplement pas appris à nous séparer avec confiance et sérénité. Sans doute parce qu’eux-mêmes le vivaient mal de leur côté. »
Une crainte : être rejeté de nouveau
Cet épisode traumatisant, nous nous empressons de l’oublier, en le minimisant ou en le normalisant. Quoi de plus « normal », en effet, qu’un nouveau petit frère ? Et de plus formidable que des parents qui s’adorent ? La tristesse et la colère éprouvées sont du même coup jetées aux oubliettes. « À partir du moment où il n’y a pas de logique à éprouver ces émotions, il ne reste plus qu’à nier notre droit à les ressentir. Sauf que, même étouffée, l’émotion reste bien présente.
Notre logique implacable conclut que, puisque nous avons pu être abandonnés, nous ne sommes pas dignes d’être aimés. Cette croyance va dès lors sous-tendre toutes nos relations sociales et affectives. « Nous allons ainsi osciller entre hypersociabilité et hyperagressivité, selon que nous ressentions le besoin viscéral d’être aimé ou que nous désirions provoquer le rejet de l’autre, convaincus que nous aurons inévitablement à le subir un jour. » Un cercle vicieux, qui nous mène à des conduites paradoxales, et déductions mortifères. ( je suis tué… )

[Jimm]

Effectivement merci Fugen

[Jimm]

Bonjour à vous,

J'ai beaucoup réfléchi ces derniers jours et je penses que cette histoire de mariage n'est pas le problème de fond. Fugen à dit , "je cherche une excuse pour mettre fin a ma relation", je ne dirais pas cela de cette manière...
Je vous avez qu'il y a 2 semaines elle était en pleure et remettait en question notre couple. Ce jour là ses paroles ont été durent : " je ne sais pas ou sera notre couple dans les prochaines années, nous n'avons pas la même éducation."
Je penses que depuis cette phrase, ma confiance dans notre couple a pris un gros coup. Et l'histoire du mariage se rajoute par dessus celle d'avant, ce qui fait que le problème de fond ne guéri pas, mais il est amplifié.
J'en ai discuté avec elle et elle m'a répondu que c'était un cumul de problème qui a fait qu'elle dise cette phrase.

[Dubreuil]

Ce que je souhaite pour vous Jimm, c'est que les posts que nous vous avons envoyé s'imprègnent dans votre réflexion. Que vous ne soyez pas indifférent ou hermétique à ce que vous avez lu. Sinon, ce serait inutile de demander de l'aide ou des avis pour ne pas y réfléchir et en tenir compte.
C'est vous qui construisez votre avenir, pas votre compagne, ni nos humbles propositions.
REMETTEZ-VOUS EN QUESTION. Ce que dit ou pense l'autre est secondaire, c'est vous qui savez ce qui est bon pour vous.

[MrsInes]

Coucou

C'est un sujet qui m'intéresse beaucoup car j'ai une amie qui vit à peu près la même chose en ce moment.
Pour moi, des petits paroles d'amours tous les jours peuvent tout changer dans une relation de couple en detresse. Cela peut effacer ce sentiment de jalousie.

[Dubreuil]

Dans ce contexte évoqué vous êtes hors sujet.
Présentez nos salutations à tous vos bisounours...